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Pourquoi je ne regretterai jamais Ben Ali

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Les premiers épisodes de la caméra cachée organisée par Attassia ont suscité plusieurs réactions sur les réseaux sociaux. Entre ceux qui appellent au retour de Ben Ali au pays, voire même à son retour au pouvoir, et ceux qui refusent de pardonner un dictateur qui n'aurait fait que du mal au pays pendant ses 23 ans au pouvoir, l'opinion publique est aujourd'hui plus que jamais divisée sur ce sujet.

En fait, cette division est compréhensible. Si en 2011, tout le monde était d'accord pour dire que Ben Ali devait partir et qu'il était temps pour la Tunisie de changer de régime et de mode de gouvernance, aujourd'hui, la donne a changé. Le pays vit une situation économique catastrophique, une crise politique sans précédent, et est au bord de l'implosion sociale.

Historiquement, ce sentiment de retour au passé après une révolution a toujours été présent. En Pologne, quelques années après la chute du communisme, les communistes sont revenus en force au parlement. Même en Tunisie, la victoire de Nidaa Tounes était aussi en partie due à cette volonté de renouer avec l'ancien modèle, conservateur et paternaliste.

Le problème est que depuis l'indépendance, nous n'avons jamais eu de régime qui s'appuyait sur l'émancipation du peuple. On a toujours eu cette figure du chef suprême, d'abord avec Bourguiba qui se considérait -à juste titre- comme père de la nation, puis avec Ben Ali qui voulait se présenter comme le père de tous les Tunisiens (Bouna lahnin).

Cette révolution est donc arrivée comme un choc psychologique à tous ceux qui n'on jamais appris à compter sur eux-mêmes. De plus, quand on a vécu tranquillement sous l'ancien régime, sans jamais s'intéresser à la politique, on menait plutôt la belle vie: Un pays socialement stable et économiquement émergent, que demander de plus? Alors qu'aujourd'hui, le peuple est en contact direct avec la politique, et est conscient du danger qui le guette.

Personnellement, je n'ai que 19 ans, et avant 2011, je ne savais même pas dans quel régime politique nous vivions. Mais c'est après la révolution que je me suis rendu compte de l'importance de ce changement.

Quand je me rappelle pourquoi on voulait virer Ben Ali en 2011, je me souviens des slogans de la révolution: Travail, liberté, dignité nationale. Sous Ben Ali, le chômage était déjà haut, et ça s'explique avec la crise économique mondial. Et je ne sais pas si en restant il aurait pu y remédier, vu que cela dépend aussi beaucoup de la conjoncture économique internationale.

Pour ce qui est des libertés et de la dignité, les défenseurs de l'ancien régime nous disent aujourd'hui qu'ils s'en foutent de la liberté d'expression tant que le peuple avait de quoi manger. Il est vrai que le pouvoir d'achat du Tunisien a chuté depuis la révolution, il est vrai que le nombre de problèmes et de conflits sociaux ont augmentés, mais finalement, ce ne sont que les conséquences de l'immobilisme social qui a régné pendant la période de Ben Ali.

L'ascenseur social était bloqué, à cause d'une des erreurs les plus graves de Ben Ali, et qui est aussi une des raisons pour lesquelles je ne lui pardonnerai jamais: l'enseignement.

Si le chômage a augmenté, c'est aussi du à un niveau désolant d'étudiants, qui arrivent à avoir leurs diplômes supérieurs sans même être capables de rédiger une dissertation bien organisée, ni en Arabe, ni en Français. Toute une génération a été sacrifiée, et c'est ce qui fait aussi qu'on aura du mal à s'en sortir dans les prochaines années: c'est à cause de Ben Ali.

Aussi, une des raisons de notre crise politique, c'est l'immobilisme politique pendant la période de son règne. Avec sa dictature et son refus de l'intégration dans la vie politique de l'opposition, il n'a pas permis à la Tunisie de se construire une élite politique compétente et capable de gérer l'Etat. C'est ce qui a en partie aussi amené Ennahdha à se casser la gueule après 2011.

Ben Ali était aussi un criminel. Alors, je comprends que celui que ça ne touche pas s'en foute de ce qui se passait dans les caves du ministère de l'Intérieur, mais imaginez-vous un seul instant à la place de ces personnes qui ont été torturées, voire mortes sous la torture -inutile d'en décrire les détails. Imaginez un seul instant qu'on vous viole votre femme devant vos yeux, qu'on vous kidnappe vos enfants, que ressentiriez-vous?

Personnellement, rien qu'à cause de ces atteintes aux droits fondamentaux de l'Homme, je n'accepterai pas que cet homme soit gracié, car lui, il n'a pas gracié ses ennemis.

Il y a encore plusieurs causes pour lesquelles je ne regretterai jamais Ben Ali: corruption, népotisme, etc ... Mais si je commençais à toutes les énumérer, je ne m'arrêterais jamais.

Je dirai simplement pour conclure que Ben Ali a tout fait pour que le peuple soit content de la période de son règne, mais rien pour que la Tunisie lui soit reconnaissante.

Aujourd'hui, nous avons l'occasion de résoudre nos problèmes sur de bonnes bases et non en les étouffant et en les niant. Profitons de notre liberté pour réformer pour de bon notre pays, il nous en sera réellement redevable dans quelques décennies, et nous regagnerons enfin notre dignité nationale.

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Tunisie: La Banque des Régions commence à prendre forme

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BANQUE - Le comité de pilotage de la Banque des Régions (BdR),composé par M. Slim Chaker, ministre des Finances, M. Yassine Brahim, ministre du Développement, de l'Investissement et de la Coopération internationale, M. Ridha Ben Mosbeh, ministre conseiller auprès du chef du gouvernement et Mme Nadia Gamha, représentant du Gouverneur de la Banque Centrale, s'est réuni samedi 11 juin au siège du ministère des Finances.

La réunion a été consacrée aux grandes orientations de la Banque des Régions en coordination avec la politique de l'État et en complémentarité avec le secteur privé.

D'après le communiqué du ministère des Finances, le comité a, au cours de la réunion, approuvé le modèle opérationnel de la Banque des Régions qui agira comme acteur de refinancement et de garantie et qui offrira des services de conseil financier aux Très Petites Entreprises (TPE) et aux Petites et Moyennes Entreprises (PME).

Le comité a également validé le modèle institutionnel et le périmètre d'intervention de la Banque en relation avec la Banque de Financement des Petites et Moyennes Entreprises (BFPME), la Banque Tunisienne de Solidarité (BTS) et la Société Tunisienne de Garantie (SOTUGAR).

Les membres du comité ont convenu d'étudier à la prochaine réunion la forme juridique de la Banque afin de pouvoir statuer sur sa supervision et sa gouvernance. Étaient également présents à cette réunion des représentants de la Banque allemande KFW.

Retrouvez cet article sur le site d'ilBoursa.com


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Ghannouchi estime indispensable de prendre en considération le poids électoral d'Ennahdha lors de la formation du nouveau gouvernement

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Le nouveau président du conseil de la Choura du Mouvement Ennahdha, Abdelkarim Harouni a estimé samedi 11 juin, "indispensable de prendre en considération le poids politique" du mouvement, formation majoritaire au parlement, dans la composition du gouvernement d'union nationale, proposée par le président de la République Béji Caid Essebsi.

Idem pour le président du parti, Rached Ghannouchi qui a affirmé à l'agence TAP que le mouvement doit être représenté dans ce gouvernement en fonction de son poids électoral, faisant remarquer que "la journée du dimanche, 12 juin, sera consacrée aux concertations sur la composition de ce gouvernement et son projet économique".

Fraîchement élu à la tête du conseil de la Choura d'Ennahdha tenu à Hammamet, Harouni a également insisté, sur l'obligation de parvenir à un consensus élargi entre les partis au pouvoir, les autres formations politiques et la société civile.

"Ennahdha soutient l'initiative du président de la République et les concertations se poursuivront au sein du conseil de la Choura sur la composition de ce gouvernement d'union nationale et son programme d'action", a -t-il encore précisé, dans une déclaration à l'agence TAP en marge de travaux de la première session du nouveau conseil de la Choura du Mouvement.

Il a souligné la nécessité de garantir la réussite de cette initiative, afin de préserver l'intérêt du pays, notant que "le consensus national doit primer sur les intérêts personnels".

Quatre candidats, étaient en lice pour le poste de président du Conseil de la Choura du mouvement Ennahdha. Il s'agit de Abdellatif Mekki, Fathi Ayadi, Abderraouf Najjar et Abdelkarim Harouni qui a réussi à gagner la confiance des membres de son parti.

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La féroce guerre de la spiritualité contre la matérialité

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S'il est un ou deux traits marquant notre époque, c'est bien le triomphe de la matérialité, d'une part, et ce qui est forcément son corollaire, le retour de la spiritualité.

Une féroce guerre les oppose désormais, mais réduite, comme toute guerre injuste, à une fausse apparence se manifestant, d'un côté, par un capitalisme sauvage et, de l'autre, par une religiosité tout aussi cruelle.

La Tunisie, expression basique de la postmodernité (qui est, rappelons-le, un état d'esprit, une vision des choses et non une étape dans un processus linéaire), en expérimente à ses risques et périls les avatars.

C'est cela qui lui permettra, pour peu que ses élites fassent usage du talent ancestral à l'innovation de son peuple, oeuvre de génie qui aura des retombées mondiales.

Une matérialité arrogante et conquérante

Qui douterait que la Tunisie soit un laboratoire pour une expérience nouvelle voulue par l'Occident et son chef de file et imposée au nom de la mondialisation et le néolibéralisme triomphant?

Ainsi, hier honni et persécuté, l'islam politique a été réhabilité et mis au pouvoir juste sur la simple foi de ses gages en matière de programme économique libéral à outrance, allant au-delà de ce que pouvait espérer raisonnablement les néoconservateurs.

Peu importe que cela ne s'accompagne pas nécessairement de libéralisme sur la scène politique et sociale, notamment dans le domaine des droits et libertés privés ! Un capitaliste qui se respecte cède-t-il son intérêt devant ce qui relève de l'illusion quand il n'est pas juste un bonus à la plus-value sacrée?

Il y eut certes certains capitaines d'industrie qui ont sauvé l'honneur du capitalisme, lui trouvant une éthique religieuse; mais quand la religion verse partout dans l'innommable, devenant religiosité, ne cède-t-on pas facilement à la tentation de maximiser les profits en encourageant de telles turpitudes de religiosité?

C'est ce qui se passe en Tunisie où l'ancien ordre ne servant plus assez les intérêts du grand capital, il a fallu y initier une nouvelle donne, quitte à faire entrer, pour commencer, le loup dans la bergerie.

Il est vrai que le grand ordonnateur de la matérialité arrogante et conquérante se croit aussi des pouvoirs divins qui l'autorisent à transformer le loup en chien docile!

Une religiosité exubérante et violente

Dans l'attente de réussir -- les choses n'étant jamais désormais maîtrisées totalement, même par les plus perspicaces avisés des stratèges --, le loup a eu carte blanche pour se servir dans la bergerie Tunisie.

Certes, il s'est affublé de l'apparence du berger et a déguisé en chiens ses troupes, mais il a moins veillé à servir le pays qu'à servir une stratégie lui permettant de durer.

Il faut dire que sa nature propre, d'une part, mais aussi et surtout l'animosité de ses ennemis à son égard, n'étaient pas pour créer le climat de confiance nécessaire pour agir dans l'intérêt bien compris du peuple.

Ce qui a facilité les choses est ce caractère paisible de ce dernier, préférant aux conflits de se soumettre afin de donner libre cours à son hédonisme et son libertarisme dans cette soif irrépressible qu'il a de vivre.

Aussi a-t-on vu les manifestations d'une religiosité exubérante et violente non seulement tolérées, mais encouragées aussi, ne manquant même pas de se retourner contre le soutien principal des islamistes, l'Occident sans lequel ils ne seraient jamais arrivés au pouvoir ni ne s'y seraient maintenus.

Toutefois, les épreuves sont nos leçons, comme on dit, et le monde arabe est pris par l'effervescence qui ne peut être totalement contrôlable; aussi, on passe par pertes et profits les désagréments minimes afin de sauver l'architecture d'ensemble, celle de diviser encore plus le monde arabe par le virus de la religiosité pour mieux y régner en maître absolu, et pour le moins, en recours indispensable.

Qu'il y ait guerre dans le monde n'est-il pas le souhait des marchands d'armes et les démons de la politique mercantile, puisqu'on n'a jamais autant fait de profits que lors des guerres ? Après tout, ce ne sont pas les généraux qui la font, la guerre, mais la soldatesque et ce sont les populations civiles qui en payent le pris fort. Mais qui s'en soucie en un temps de turpitudes extrêmes?

La spiritualité est la solution en Tunisie

Justement, c'est en de tels temps que les justes de voix et de voie ne peuvent plus se taire, et plus que jamais, ils se manifestent. Car si le monde a trop souffert de l'excès de matérialisation du Nord repu, son salut ne peut être que dans cette réaction compréhensible de rejet de tels excès que manifeste la religiosité.

Chez les jeunes des pays du Sud, il ne s'agit nullement de foi, bien plus de radicalisation; mais moins celle d'une foi métaphysique que du rejet de la foi opposée, celle du lucre et de cette religion civile de Mammon.

C'est de cela qu'il s'agit, et nullement d'une adhésion à une religion, une illusoire islamisation, l'islam n'étant utilisé que comme une arme, la plus efficace présentement qui soit, mais rien qu'une arme! Aussi, si le christianisme ou le judaïsme s'avérait plus efficace, Daech se judaïserait. D'ailleurs, ne l'est-il pas déjà, étant soutenu par les supposés musulmans rigoristes qui n'ont rien de l'islam, sinon la tradition judéo-chrétienne qui s'y est infiltrée? Or, il n'y a d'islam que soufi!

Il se trouve que l'Occident actuel, réveillé à ses démons, et sa tête de pont au Proche Orient veillent au grain; que l'islam continue à être impliqué par les horreurs actuelles, ce n'est que tout bénéfice pour leurs affaires. Après tout, ce n'est pas aux Occidentaux de donner l'exemple, mais aux musulmans eux-mêmes; mais ceux-ci- ne sont-ils pas ses affidés?

Pourtant, il est une autre politique possible pour un autre monde où l'on cherchera réellement la paix partout dans l'univers, à commencer par la Palestine, moyennant la reconnaissance d'Israël, en revenant au droit international de 1947. Faut-il l'imposer aux uns et aux autres au lieu de jouer à l'apprenti sorcier ou à Ponce Pilate!

Il y a aussi un autre monde à construire en Méditerranée en y instaurant la libre circulation humaine redonnant l'espoir et la dignité de vivre aux jeunes, au lieu de ne se soucier que de libre-échange. Et cela est aussi réalisable en Tunisie aujourd'hui.

Car, en ce pays que Bourguiba a doté d'une femme libre, et dont les hommes savent le moment venu non seulement rêver de leur liberté, mais l'arracher, un autre islam est possible, bien différent de la caricature qu'en donne le chouchou des Occidentaux.

Cet islam est humaniste et tolérant, respectueux de la tradition libérale et méditerranéenne de la Tunisie, mais aussi de son attachement à un islam des libertés sans affectation ni ostentation de religiosité.

C'est l'islam soufi, une spiritualité que l'Occident a intérêt à s'en faire l'allié en obligeant son actuel partenaire à y puiser, cessant de faire la politique politicienne pour y insuffler un peu plus d'éthique. C'est son devoir et ce sera sauvegarder sur le long terme les intérêts de l'Occident en Tunisie et le salut de ce pays qui n'a jamais été orienté vers l'Orient étant déjà l'Occident de l'Orient.

Pourrait-il changer d'orientation aujourd'hui que l'Orient est en pleine déconfiture? C'est plutôt du Maghreb que doit venir la délivrance de l'Orient vers une aire de civilisation occidentalo-orientale commençant par un espace de démocratie méditerranéen.

L'Occident sait ce qu'il lui reste à faire en Tunisie au lendemain du congrès de son principal allié : l'amener à veiller lui-même à libéraliser la vie tunisienne, en débutant par les moeurs dont l'effet sur l'inconscient est énorme. Que ramadan, déjà entamé, en soit la première étape! Que l'on arrête de brimer les libertés privées pour commencer; et cela dépend d'Ennahdha et de ses affidés!

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"Maman, je t'aime, je vais mourir": Les textos à glacer le sang d'un otage d'Orlando

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Une citoyenne de la ville d'Orlando a reçu de terrifiants textos de la part de son fils, alors qu'il était pris au piège dans la boîte de nuit Pulse, dimanche, lors de la fusillade.

L'auteur du massacre, Omar Mateen, a pris des dizaines de personnes en otage dans le feu de l'action. Parmi eux se trouvait le fils de Mina Justice, Eddie.

Selon Inside Edition, Eddie aurait envoyé une rafale de messages SMS à sa mère alors qu'il se cachait dans la toilette des femmes.

orlando text 2

La mère du jeune homme a partagé les effroyables textos avec WFTV.

"Maman, je t'aime. Dans le club, ils nous tirent dessus." Et un peu plus tard: "Il est dans la salle de bain avec nous."

Les textos n'ont pas cessé. "Je vais mourir, il nous tient."

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Ce texte initialement publié sur le Huffington Post États-Unis a été traduit de l’anglais.

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La Tunisie, c'est nous!

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Quitter le bled: telle est la devise de beaucoup de jeunes frustrés ayant ras-le-bol de la situation actuelle dans laquelle sombre leur chère et tendre Tunisie.

Les futurs pionniers et piliers du pays en ont marre de la lenteur des procédures administratives, des promesses non tenues, du favoritisme et de l'indifférence des autorités.

Quitter le bled, cette phrase qu'on entend souvent dans la bouche de jeunes diplômés condamnés au chômage et qui rêvent de l'Eldorado.

Oisifs et bloqués, ils essayent tout de même de garder le cap, de changer la donne et de ne pas perdre espoir, car oui tant qu'il y a de la vie, il y a de l'espoir!

Ils essayent de retrouver de la dignité car oui l'expression de la dignité humaine est bien dans le travail!

Ils essayent d'accomplir leurs rêves les plus fous, car oui on a tous le droit d'être ambitieux!

Depuis tout petits, parents et enseignants nous ont transmis les bonnes valeurs, éduqué les bonnes manières et appris la responsable conduite.

Et si l'on veut utiliser l'un de leurs conseils pour véhiculer un message d'espoir à travers ces quelques lignes c'est bien celui-ci: voir la moitié pleine du verre!

La Tunisie n'est pas le policier corrompu, ni le fonctionnaire riche de pots de vin. Ce n'est pas non plus le politique avide de pouvoir ou le journaliste malhonnête, ni le juge injuste et le chef d'entreprise qui exploite ses employés!

La Tunisie c'est Tahar Manai, ce courageux alpiniste qui a défié la nature, qui s'est accroché malgré des précédents échecs et des souvenirs amers pour enfin hisser le drapeau tunisien sur le toit du monde, le mont Everest!

La Tunisie c'est ce chauffeur de taxi qui offre ses services gratuitement aux infirmes et handicapés!

La Tunisie c'est cet homme qui sillonne les rues de la capitale pour nourrir les sans domiciles fixes!

La Tunisie c'est ce policier qui a couru des centaines de mètres pour ramener le laptop volé d'une jeune étudiante!

La Tunisie c'est ce journaliste honnête, qui éveille les consciences à travers ses écrits et critiques et décortique la langue de bois des politiciens!

La Tunisie c'est cet éboueur qui nettoie les rues et ramasse les saletés des autres qui jettent n'importe où et n'importe comment, et ce avec le sourire, la joie et la bonne humeur!

La Tunisie c'est cet employeur qui croit en tes capacités et compétences, qui t'embauche pour ce que tu es réellement et non pas parce que tu es le fils de quelqu'un!

La Tunisie c'est ce juge honnête et juste, cet humaniste qui condamne les criminels et innocente les innocents sans pression aucune!

Et la liste est encore longue!

Parlons de gens honnêtes, ne résumons pas la Tunisie à une bande de corrompus et de mafieux, ne les laissons pas submerger l'authentique face de la Tunisie.

La Tunisie c'est toi, c'est moi, c'est eux!

Armés de patience, d'ambition et d'espoir soyons les acteurs du changement!

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Qui est le super-héros le plus fort? La réponse de la science

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SCIENCE - C'est un éternel débat qui anime les fans de comics depuis des années: quel super-héros est le plus fort? Des étudiants de l'Université anglaise de Leicester ont tenté de répondre à cette question par la science.

Depuis 2009, plusieurs articles ont été écrits par des étudiants, notamment en physique, au sein de deux journaux de l'école, qui sont conçus de la même manière que des revues scientifiques. Le 10 juin, l'université a publié un condensé de ces études et un classement des 12 super-héros étudiés. Ont été passés en revue les super-pouvoirs et les super-inconvénients de chacun.

Le vainqueur est, sans surprise, Superman. Celui-ci dispose en effet de nombreux super-pouvoirs très puissants et de peu de problèmes. Viennent ensuite les X-men Mystique et Wolverine, ainsi que le dieu du tonnerre Thor.

super heros le plus fort
Cliquez sur l'image pour voir le tableau en plus grand.

Pour arriver à ce classement, les étudiants ont analysé les pouvoirs trouvés dans les comics à l'aune de nos connaissances du monde physique. Ainsi, en prenant en compte le fait que le corps de Superman se charge grâce au soleil et en considérant la "loi de la conservation de l'énergie", les étudiants ont établi la puissance de sa vision thermique (7.07x10^5 Joules par seconde, si cela vous parle).

Les étudiants ont également "prouvé" que pour pouvoir être aussi fort et sauter entre deux immeubles, l'extraterrestre devait avoir des muscles beaucoup plus denses que l'être humain. Ce qui ne permet toujours pas d'expliquer que sa peau parvienne à arrêter les balles pour autant.

Batman, ce loser

Concernant Thor, par exemple, les étudiants ont montré dans un petit article publié en 2014 que Mjolnir, s'il est bien en fer, a une énergie cinétique équivalente à celle d'un scooter de 100kg roulant à près de 80 km/h. Ses éclairs sont également très puissants, mais un peu en dessous de ceux du Kryptonien.

Celui qui possède la capacité la plus destructrice est Flèche Noire. Les étudiants ont analysé la puissance de sa voix, qui émet des "rafales soniques" très puissantes. Vu la différence de dégâts entre un simple chuchotement et un cri classique, les étudiants estiment que s'il s'énerve un peu plus que d'habitude, l'effet devrait être incroyable. Une augmentation d'un petit décibel sur son cri permettrait de détruire des bâtiments sur une surface des milliards de fois plus grande que New-York.

On s'en doute, en queue du peloton vient Batman, qui n'a aucun super pouvoir. Pire, il se met même en danger en planant avec sa cape. Les étudiants s'étaient amusé à calculer la vitesse d'atterrissage de Batman quand il se prend pour une chauve-souris. Il semblerait que celle-ci (80 à 110 km/h) soit tout simplement... fatale.

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Heureusement que pour affronter Superman, l'homme chauve-souris dispose de plusieurs gadgets.

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La recette rapide pour faire des barres de céréales maison

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RECETTES - Si vous aimez le beurre de cacahuètes, vous allez adorer!

Au menu une base de flocons d'avoine, de sucre, de miel et du beurre de cacahuète. Pour le reste, c'est selon votre goût et le contenu de votre placard, vous pouvez ajouter des fruits secs comme des amandes, des noisettes, des raisins ou encore des cranberries. Nous avons opté pour des abricots coupés en morceaux et des graines de courge. C'est très facile à faire et dans une boîte hermétique, cette recette se conserve au moins trois jours.



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Un rabbin appelle à la solidarité envers les musulmans du monde face à l'expansion de l'islamophobie

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Lors de l'hommage rendu au boxeur Mohamed Ali Clay, le Rabbin Michael Lerner, ami du boxeur, a offert un discours de paix et de tolérance envers les musulmans du monde entier mais surtout vis-à vis des Palestiniens.

"Je viens ici parler en tant que représentant des juifs américains. Les juifs américains ont joué un rôle important en étant solidaire de la lutte des noirs africains dans ce pays, tout comme aujourd'hui nous montrons notre solidarité avec la communauté musulmane dans ce pays et partout dans le monde" a t-il affirmé, faisant référence à la vague d'islamophobie qui sévit.

"Nous ne tolérerons pas que des politiciens ou n'importe qui, humilie des musulmans ou les blâme pour (le comportement) de quelques-uns" a t-il ajouté.

Faisant le parallèle entre le passé du peuple juif et le présent des musulmans il affirme: "Nous savons ce que c'est d'être persécuté, nous savons ce que c'est que d'avoir quelques personnes qui agissent contre la noble vision de nos traditions...C'est pourquoi...nous avons appelé les États-Unis à se dresser contre ceux au gouvernement qui mettent sous pression les palestiniens".

"Nous, en tant que juifs, reconnaissons que Dieu a créé chacun à son image et que chacun de nous est aussi précieux que l'autre et cela vaut pour les Palestiniens autant que pour les autres personnes de cette planète" déclare-t-il sous les applaudissements répétés des personnes présentes aux funérailles du boxeur américain.

Affirmant que le meilleur moyen de rendre hommage à Mohamed Ali "c'est d'être Mohamed Ali" en se battant pour la justice et l'égalité, il ajoute "à Netanyahou que le seul moyen pour avoir la sécurité en Israël est d'arrêter d'occuper la bande de Gaza et d'aider à la création d'un État Palestinien" tout en appelant les "gouvernants turcs d'arrêter de tuer les Kurdes".

Assurément, un message de paix et de fraternité.

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RIO 2016: Le nombre d'athlètes tunisiens qualifiés s'élève à 60 dans 17 disciplines

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Le nombre des athlètes qui prendront part aux jeux olympiques de Rio de Janeiro qui se dérouleront du 5 au 21 août s'est élevé à 60 dans 17 disciplines (2 sports collectifs et 15 individuels), après la qualification du nageur Oussama Mellouli, dans l'épreuve des 10 km en eau libre un chiffre record dans l'histoire de la participation tunisienne aux JO.

Le champion tunisien s'est assuré un billet pour Rio, en terminant à la 5e place de la même spécialité lors du Tournoi de qualification olympique disputé à Setubal (Portugal) en parcourant la distance en 1h 52:24:8.

Mellouli, détenteur de la médaille olympique de la même épreuve aux JO de Londres 2012, enregistrera sa cinquième participation à Rio, après les JO de Sydney en 2000, Athènes 2004, Pékin 2008 et Londres 2012.

Outre la médaille d'or des 10 km en eau libre, le nageur compte dans son prestigieux palmarès, la médaille d'or des 1500m nage libre aux JO de Pékin en 2008 devenant ainsi le premier champion Olympique tunisien en natation et le second médaillé d'or après Mohamed Gammoudi en 1968 et une médaille d'or de la même distance aux championnats du monde à Rome en 2009 outre de nombreux autres sacres à l'échelle africaine, arabe et méditerranéenne.

Il sera le porte drapeau de la Tunisie à la cérémonie d'ouverture des JO de Rio.

Autre athlète qualifié pour les Olympiades, la tennis woman Ons Jabeur, qui a obtenu une wild card (invitation) de la Fédération Internationale de Tennis (ITF). La championne tunisienne (188e mondiale) sera l'unique représentante du tennis féminin arabe à Rio avec son compatriote Malek Jaziri, qui s'est assuré un billet grâce à son classement mondial (63e).

LIRE AUSSI:
Malek Jaziri, tennisman tunisien: "Je conçois ma profession comme un service militaire pour mon pays"

  • La photo d'Oussama Melouli par un photographe russe primée au festival Sportfolio 2016


  • Tunisie: Soumaya Boussaïd, deux médailles d'or aux Jeux paralympiques et aucun financement pour le Rio 2016 (INTERVIEW)


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    Attaque à Orlando durant le mois sacré de Ramadan: Quand est -ce que cela cessera?

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    Et c'est durant un mois sacré qu'à nouveau le plus grand des péchés a encore été réalisé.

    Durant cette période de méditation et de retour à soi, la musulmane que je suis se retrouve à nouveau obligée de dénoncer l'évidence. Et puis cette réflexion devient plus large: quand est-ce que ces séries d'attentats vont-ils s'arrêter?

    Faisant toujours partie de la communauté des jeunes, de 2001 jusqu'à aujourd'hui, nous avons vécu avec cette même pratique inhumaine qui résonnait un peu partout dans le monde. Attentats et islam ont pendant au moins 15 années de notre vie fais un bout de chemin ensemble et cela ne semble pas vouloir se terminer.

    D'Al-Qaeda à l'Etat Islamique, c'est un ras-le-bol qui frise le burn out.

    Quelques citoyens devenus démons ont décidé de terrorisé la terre, et ils ne sont certainement pas les seuls responsables: ils nous ont comme allié avec notre audience et la lumière qu'en font les médias du monde.

    Que faire alors? Ne pas informer de cette criminalité? Que faire donc? Continuer de dénoncer jusqu'à la fin de ce monde?

    Nous entendons l'information, et nous les détestons, ou plutôt leurs actions, surtout et principalement leurs actions. Mais si certains en arrivent à cela, c'est qu'ils n'ont pas eu les bons outils pour éviter d'en arriver là. Que faire alors? Développer la société civile, l'outiller à mieux comprendre les réalités "divines".

    Ah que m'importe la tendance sexuelle de mon voisin, ma foi me l'exige: je me dois de l'aimer, c'est mon prochain. Peu m'importe son idéologie et ses croyances, puisqu'il s'agit de vivre ensemble.

    Quel islam de paix et de tolérance prôner tout au long de la journée si des actions faites au nom de cette religion détruiront tout le travail effectué?

    Trouver un moyen de sensibiliser les jeunes et les moins jeunes à cette crise mondiale qui mélange radicalisme et politique. Qui concerne en réalité bien plus les assassins et les politiciens.

    Mais au final, ceux qui paient, ce sont les citoyens... Mobilisons-nous, nous n'avons pas d'autre choix, notre avenir ne peut finir de la sort.

    Enfin, s'il reste encore quelques êtres humains, les attentas ne cessent: de Bagdad à Bruxelles pour revenir vers le Yémen et enfin aux USA, bientôt il ne restera plus aucun cœur qui bat.

    Nous sommes la voix du bas, celle qui ne compte pas et pourtant écrire pour dénoncer je me le dois. Mais la voix du haut, que font-ils pour arrêter cela? Leurs guerres depuis toutes ces années n'ont rien apporté si ce n'est encore plus de haine, de morts et de révoltés.

    N'ont-ils pas compris ou la vie n'est pas pour eux aussi sacrée?

    Mes pensées vont aux victimes d'Orlando notamment, en ce mois bénit du ramadan, mes prières se dirigent vers eux et tous les autres sur cette Terre.

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    La Fondation Rambourg Tunisie oeuvre pour "l'Eveil d'une Nation", une exposition mêlant art, culture et Histoire

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    A la fin de l'année 2016, une exposition inédite aura lieu en Tunisie.

    Plusieurs oeuvres et objets de la période 1837-1881 seront exposés pendant 3 mois au Palais "Q'sar Es-Saïd".

    A l'initiative de la fondation Rambourg Tunisie pour la promotion de la culture et de l'éducation et en partenariat avec l'Institut National du Patrimoine, l'exposition intitulée "L'éveil d'une nation: L'art à l'aube de la Tunisie moderne (1837-1881)" se veut être une oeuvre de mémoire qui renoue avec l'histoire et qui mettra en lumière ce qui fut une période charnière et fondatrice de l’histoire tunisienne: celle des grandes réformes du XIXe siècle conduites sous les derniers beys de la Tunisie ottomane et qui engagea le pays sur la voie de la modernité.

    Pour Ridha Moumni, historien d’art et commissaire de l'exposition, "le but de cette exposition est de parler de l'Histoire de la Tunisie, à travers l’art. Il s'agit de mettre en avant la modernité du pays à travers la démocratisation du patrimoine", affirme t-il au HuffPost Tunisie.

    Car oui, une majorité des oeuvres qui seront exposées appartiennent à l'État tunisien et sont confinées, depuis des décennies, au palais "Q’sar Es -Saïd" du Bardo.

    Le Palais Q’sar Es Saïd

    Ancien palais beylical situé en face du musée du Bardo, le Palais était la résidence de Sadok Bey qui s'y installa en 1869. C'est dans ce Palais que fut signé en 1881, le traité du Bardo mettant la Tunisie sous protectorat français.

    En 1951, Lamine Bey en fait un centre hospitalier qui sera délaissé au cours du temps.

    Livré à lui même, ce Palais renaitra de ses cendres à l'initiative de la Fondation Rambourg Tunisie, le temps de l'exposition.

    Le choix de ce Palais s'inscrit aussi dans "la logique de démocratisation de la Culture" explique Ridha Moumni avant d'ajouter que "C'est un lieu qui a une identité tunisienne très forte".

    Le faire connaitre, lui redonner son âme et en faire un musée, tels sont les objectifs de la fondation.

    tunisia woman

    Crédit photo: Fondation Rambourg Tunisie ©



    1837-1881: Une ère de modernité

    Le choix de mettre en avant cette période de l'histoire est un choix assumé selon Ridha Moumni: "La Tunisie est moderne et avant-gardiste depuis des siècles. La modernité fait partie de notre identité".

    Le lieu comme la période choisie représentent une "vue, un panorama de la société tunisienne. Toutes les communautés étaient présentes et rassemblées à toutes les échelles de la société", affirme Ridha Moumni.

    "Le mélange entre le style dit 'arabo-andalou' et les styles européens 'italianisant' était présent tant en politique, que dans l'art en matière d'architecture".


    Le bon moment

    Le timing de cette exposition a du répondre à plusieurs impératifs. "Tout d'abord nous fêtons le 60eme anniversaire de l'indépendance et le 5eme anniversaire de la révolution cette année", dit le commissaire de l’exposition, "de plus, l'Histoire doit se digérer, cela prend du temps. Et aujourd'hui, on peut parler d'Histoire sans autocensure. On a les mains libres pour en parler" indique t-il.

    Une liberté qui se ressent dans l'engouement suscité par le projet: "On sent que les différents acteurs culturels ne veulent plus être spectateurs mais veulent intervenir, être acteurs et même être dans le mécénat", confie Ridha Moumni.

    Si les acteurs privés s'intéressent de plus en plus à la culture et au patrimoine, l'État, à travers l'Institut National du Patrimoine en prend aussi conscience. En effet, la Fondation Rambourg Tunisie, se chargera de restaurer une partie du Palais "Q’sar Es Saïd" mais aussi et surtout les oeuvres laissées à l'abandon, souvent dans un piètre état.

    11 à 12 restaurateurs, tunisiens et étrangers, travaillent nuit et jour afin de redonner vie à ces oeuvres, parfois écornées, parfois partiellement effacées.

    tunisia woman

    Crédit photo: Fondation Rambourg Tunisie ©





    "C'est la première fois que l'on obtient une autorisation de l'Institut National du Patrimoine (INP)", affirme fièrement Ridha Moumni avant d'ajouter "Il y a cette volonté commune de partager, avec le plus grand nombre de personnes, notre Histoire. L'INP nous facilite les choses".

    Se réconcilier avec l'Histoire

    L'objectif de cette exposition est de sensibiliser le plus grand monde à l'Histoire de son pays: "On vise tout le monde, mais les écoliers de l'ensemble du territoire sont privilégiés afin de leur faire connaitre leur Histoire, une histoire non politisée et basée sur des faits historiques", déclare Ridha Moumni.

    Cette exposition est aussi,selon lui, propice à ouvrir un débat sur cette période de modernité: "Le but est de dépassionner le débat par rapport à cette période. C'est un pan très important de l'Histoire et de notre identité. Cette période doit être enseignée à l'école. Il ne faut plus cloisonner certaines périodes" indique t-il.

    Briser les tabous de l'Histoire, faire tomber les chaines, voilà l'autre leitmotiv de cette exposition: "Il faut se réconcilier avec notre Histoire, et pour cela rien de mieux que de se la réapproprier" déclare Ridha Moumni .

    "La gestion du patrimoine doit également relever du collectif. Celui-ci est national, il appartient à tout le monde. La collection qui sera exposée était cachée depuis des décennies, ça montre le contrôle de l'État sur le patrimoine" dit-il.

    Un travail de titans

    Remettre en état les oeuvres aura pris 6 mois. 6 mois de travail de fourmi "pour faire de cette exposition un rendez-vous avec l'histoire" affirme Ridha Moumni.

    "Les toiles étaient dégradées. Elles ont passé des dizaines d’années dans la réserve du Palais. Il fallait les présenter dans la meilleure apparence possible" indique t-il. "C'est un moyen de sensibiliser les gens à l'art dans l'espace public mais aussi et surtout à la conservation de notre patrimoine".

    tunisia woman

    Crédit photo: Fondation Rambourg Tunisie ©





    Pour préparer cette exposition, qui s'étalera sur 3 mois, il a fallu un travail d'un an et trois mois de préparation, pour un résultat qui se veut unique avec près d'une centaine de pièces présentées au grand public.

    "Il s'agit du plus gros projet de la fondation que ce soit en terme de budget, de communication, d'impact... L'objectif est vraiment d'en faire une vitrine du patrimoine historique et culturel tunisien" indique t-il.

    Pour que l'exposition soit un succès tant visuel que culturel et historique, tout sera mis en place pour que l'oeuvre présentée soit sublimée: "On a créé une synergie autour de ce projet et surtout autour de ces oeuvres. Ainsi un comité scientifique de professeurs étrangers s'occupera des propos attachés aux toiles et une scénographie sera établie", conclut M. Moumni.

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    Tunisie-révolution des femmes: Par où commencer?

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    De prime à bord, la femme tunisienne semble libre et émancipée ensuite, les lois sont assez libératrices, jouant en sa faveur mais la réalité est toute autre.

    Dans son quotidien est-elle vraiment égale à l'homme?

    En effet, nous avons grandi avec une idée claire en tête, la femme tunisienne est libre, forte et elle dépasse de loin les femmes arabes en question de droits et de libertés mais de quelles libertés parlons nous?

    Entre théorie et réalité, le gouffre se creuse

    Il va de soit que par rapport au reste des pays musulmans, la tunisienne l'emporte en matières de droits, disposant de l'un des Codes du statut personnel les plus progressistes de la région.

    Cela étant dit, certaines dispositions discriminatoires subsistent. Par exemple, même lorsque la garde des enfants est attribuée à la mère, c'est le père qui conserve les attributions de tutelle juridique.

    En matière d'héritage, les filles ont une part inférieure à celle de leurs frères, et parfois même à celle d'autres membres de la famille de sexe masculin, tels des cousins.

    L'article 58 du Code du statut personnel permet aux juges de donner la garde de l'enfant soit au père soit à la mère selon l'intérêt de l'enfant, mais ils peuvent interdire à la mère d'avoir la garde de ses enfants si elle est remariée. Cette restriction n'est pas applicable au père.

    Plus encore, quid du principe de parité (article 46 de la Constitution), si seulement 12% de femmes étaient têtes de liste aux élections législatives de 2014? Quid de l'égalité en droit entre les citoyens et les citoyennes (article 21) lorsque l'inégalité dans le partage de l'héritage n'est pas remise en question? Ces écarts poussent à croire qu'il y a du pain sur la planche afin que l'égalité soit effective.

    Si les libertés sont seulement celles de circuler, de divorcer, d'élever et garder ses enfants en cas de séparation avec le mari, de travailler et gagner un salaire égal à son collègue, je dis que celles-ci sont fondamentales et que le vrai combat ne fait que commencer.

    Besoin urgent de définir une problématique

    Le mal des femmes en Tunisie est du à l'absence de problématique sociale claire donc d'une feuille de route et d'une stratégie à suivre, la lutte se limite à des tweets, des posts facebook et des mini-manifestations, sans soubassements sociaux, rien de bien concret donc.

    Non, ce n'est pas Bourguiba qui a "libéré" la femme tunisienne

    La plupart de mes détracteurs feront une étrange grimace à la lecture de ce paragraphe, mais ceux qui pensent que c'est le leader Habib Bourguiba qui a "libéré" la femme tunisienne, ne connaissent pas vraiment l'histoire de la Tunisie ou du moins confondent une bonne partie de l'histoire bien que cet homme ait beaucoup donné pour libérer son pays la Tunisie, et bien qu'il soit un leader sans égal, ce n'est point le libérateur de la femme comme le présentent certains, Bourguiba a écouté les penseurs de l'époque tel que Tahar Haddad qui eux ont repensé la femme et la société.

    Rappelons que dès son jeune âge, Tahar Haddad, ancien élève de l'Université de la Zeitouna milita pour l'émancipation de la femme tunisienne. En 1930 il publia son ouvrage "Notre femme dans la charia et la société". Ses pensées soulevèrent certes des huées d'indignation et de refus de la part des conservateurs.

    Mais en 1956, les idées de Tahar Haddad furent reconnues lors de la promulgation du Code du statut personnel. Depuis, le principe d'égalité entre hommes et femmes sur le plan de la citoyenneté et devant la loi fut expressément affirmée dans les textes législatifs tunisiens.

    Pourtant, le vrai combat des femmes n'a jamais eu lieu, les lois protectrices et favorables ont été établies pour les femmes, elles en ont hérité, comme eu par appendice, c'est pour cela que le combat est tergiversé.

    Les lois bien qu'avant-gardistes, ne suffisent pas, on ne peut parler de liberté des femmes sans un changement de mentalités, un changement radical dans le système de l'éducation nationale.

    Combien de générations faudra-t-il encore pour atteindre cette maturité sociale qui permettra à la femme et l'homme d'être réellement libres et égaux?

    Les ennemis du féminisme sont les féministes eux-mêmes, dans leur conflit interne et leur approche frontale et en Tunisie c'est pire, ce sont les hommes qui ont décidé du sort des femmes et eux qui leur ont insaturé des lois libératrices et égalitaires.

    La Tunisie prône l'ouverture tout en restant attachée à ses origines arabo-musulmanes ce qui n'est pas vraiment possible en matière d'égalité, le moment est venu de lancer un vrai dialogue social sur la question de la femme, des droits, de la religion et des mentalités et de créer un modèle original qui est unique à la Tunisie en matière des droits des femmes.

    Gouverner le féminisme?

    Comme l'explique Isabelle Ferreras, sociologue, professeure à l'Université de Louvain et chercheuse associée à Harvard, l'entreprise fait partie des institutions qui occupent conditionnent notre quotidien et où la démocratie ne bat pas son plein.

    En Tunisie, les relations d'entreprise n'ont pas changé depuis la révolution, elles nous rappellent encore l'ancien régime. Certains partenaires y "sont plus égaux que d'autres".

    L'entreprise tunisienne reste le lieu de la "rationalité instrumentale" et de discrimination sexuelle malgré la convention sur la lutte contre la discrimination dans le travail (ratifiée en 1959) et de harcèlement moral et sexuel.

    Si l'on veut refonder le contrat social tunisien, il faut que les propriétaires du capital nouent un nouveau compromis avec les "investisseurs en travail" comme les appelle Ferreras et qu'ils y intègrent d'office, la femme.

    Le contrat social tunisien ne prévoit pas une grande place aux femmes et nos syndicats sont très peu représentatifs de cette dernière. Avoir une femme à la tête du patronnât (Mme Ouided Bouchemaoui) reste insuffisant, il reste beaucoup de travail à faire pour réaliser l'égalité des sexes dans l'entreprise.

    Et c'est là d'ailleurs, que le vrai combat des femmes doit s'opérer, qu'il doit réussir et aller contaminer ainsi, les autres secteurs.

    Ce qu'il faut c'est plus de femmes dans les instances décisionnelles et dans l'exécutif et surtout moins de plafond de verre.

    Affaire à suivre...

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    Quels sont les effets de la faim et de la soif sur votre corps? Le "shour" est-il utile? Les réponses de Docteur Danguir, spécialiste en nutrition

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    NUTRITION - Jeûner peut être éprouvant pour la plupart des organismes. Entre la faim et la soif, le corps faiblit.

    Comment réagit notre organisme à la faim et à la soif? Le "Shour" est-il vraiment nécessaire pour pouvoir jeûner?

    Contacté par le HuffPost Tunisie, le docteur Jabeur Danguir, spécialiste en nutrition répond à ces questions.

    Un organisme outillé pour jeûner

    Contrairement à ce que pensent la majorité des personnes, le problème du jeûne du mois de Ramadan n'est pas la faim que cela peut engendrer.

    L'organisme est particulièrement outillé pour résister à l'absence prolongée d'entrées alimentaires en puisant dans les réserves que tout un chacun a, ou en réduisant spontanément la dépense énergétique afin de préserver justement ces réserves.

    C'est pour ces raisons qu'à la rupture du jeûne, on ne sent pas tellement la faim et on est vite rassasié.

    La soif, véritable casse-tête

    La soif et la déshydratation prolongée, surtout lorsqu'il fait chaud, sont moins évidentes à contrecarrer parce que l'être humain n'a pas tellement de réserves d'eau. Aussi, la première chose à corriger c'est justement cette déshydratation. D'où l'institutionnalisation de la soupe durant Ramadan qui représente un meilleur remède que l'eau simple, à cause des sels minéraux qu'elle contient.

    Enfin, le fait de boire énormément d'eau la nuit ne sert pas à grand chose car elle est éliminée presque tout de suite et, pire, ça peut aggraver la soif durant la journée.

    D'ailleurs, les civilisations qui pratiquent régulièrement le jeûne cessent de manger totalement pendant plusieurs jours consécutifs mais continuent à boire de l'eau, du thé ou des tisanes.

    Le "shour" une nécessité?

    Prendre un "shour" à 3 heures du matin n'est pas souhaitable et surtout si l'on interrompt son sommeil pour cela. Comme l'organisme n'en a pas tellement besoin, il n'a d'autre solution que de stocker ce qu'on avale. Pire, cela peut entraîner une faim et une soif quelques heures après .

    En conclusion, il suffit d'adapter temporellement les entrées de liquides et de nourriture pour éviter les désagréments qui pourraient survenir lors du Ramadan.

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    Du 26 au 28 juin, la Tunisie sera présente au Summer Fancy Food Show aux États-Unis

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    Le Summer Fancy Food Show est l'un des plus grands marchés de nourriture et de boissons aux États-Unis, et la Tunisie y est partenaire pour l'édition qui se déroulera du 26 au 28 juin à New-York.

    Au programme? Découvrir les produits phares et la nourriture tunisienne jugés "riches" mais "inconnus" des papilles américaines.

    La Tunisie sera représentée par 38 compagnies qui se chargeront de faire découvrir aux Américains, des produits tels que: l'huile d'olive, les pâtes, les dattes, l'incontournable harissa, ou encore le thon.

    Sur le site du Summer Fancy Food Show, Sami Hassene, directeur adjoint du PACKTEC a affirmé que la présence de la Tunisie au Summer Fancy Food Show "est une opportunité afin de promouvoir l'image de la Tunisie et de ses produits au niveau du marché américain".

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    Facebook pourrait supprimer certaines de vos photos si vous ne téléchargez pas l'application Moments

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    Une annonce de Facebook concernant son application Moments a fait peur à des utilisateurs du réseau social, qui croyaient que des photos mises en ligne via leur téléphone intelligent seraient supprimées automatiquement sous peu.

    On a finalement appris qu'à moins que vos photos ne soient automatiquement synchronisées à partir de votre appareil mobile, ce changement ne vous concerne pas.

    En 2012, Facebook a ajouté une fonctionnalité qui permettait d'ajouter automatiquement toutes les photos prises avec un téléphone à un album photo privé afin de les rendre plus faciles à partager et publier plus tard.

    Cette fonction optionnelle a été désactivée l'an dernier, selon Fortune.

    Facebook a plutôt équipé l'application Moments de cette capacité d'autosynchronisation. Cette app analyse toutes les photos sur un téléphone et utilise la reconnaissance faciale afin d'identifier les gens qui s'y trouvent.

    L'annonce de Facebook stipule donc que les photos qui ont été synchronisées automatiquement seront supprimées à jamais à moins que vous ne téléchargiez Moments.

    Selon Verge, les photos que vous avez mises sur Facebook d'une autre manière — c'est-à-dire en les publiant manuellement — ne seront pas touchées.

    Plusieurs voient cela comme une autre campagne de l'entreprise américaine qui veut populariser une de ses applications.

    Plus tôt ce mois-ci, Facebook a indiqué que les services de messagerie disparaîtraient de l'app principale, ce qui forcerait ses utilisateurs à télécharger Messenger, rappelle TechCrunch.

    Cet article initialement publié sur le HuffPost Canada a été traduit de l'anglais.

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    Ne pas se laver les cheveux pendant 30 jours, la nouvelle cure à la mode

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    Ne pas se laver les cheveux pendant un mois? C’est la nouvelle cure cheveux à la mode.

    Le but est de permettre au sébum de se réguler lui-même, pour que les cheveux retrouvent leur cycle naturel de production. On laisse tomber le shampooing pour mieux le retrouver, 30 jours plus tard.

    Pour passer au travers l’épreuve, Elle France nous conseille de bien laver nos cheveux avant de commencer la cure, mais surtout de ne rien appliquer sur notre tignasse. Exit les produits coiffants, on laisse notre chevelure vivre. On la brosse toutefois religieusement pour la débarrasser des peaux mortes et des impuretés qui pourraient s’y loger.

    On opte pour les queues de cheval et les chignons, pour camoufler notre chevelure un peu trop grasse. Après quelques jours, la chevelure devrait toutefois reprendre de la vigueur et paraître moins grasse, même sans lavage.

    Une fois les 30 jours passés, notre crinière devrait renaître. Même celles aux cheveux plus fins – qui deviennent gras beaucoup plus vite – devraient donner une chance à ce traitement. Le résultat en vaut la peine, selon celles qui l’ont essayé. Finis les shampooings aux deux jours, après la cure, on peut passer à un rythme beaucoup plus espacé.

    Alors, on essaie?

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    Le Dinar dégringole "librement" sous les yeux d'un État anesthésié

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    La déclaration de M. Ayari, gouverneur de la Banque centrale hier concernant la valeur du Dinar n'est pas appropriée, pour ne pas dire plus.

    "La valeur du dinar reflète la situation économique du pays" a t-il déclaré.

    Avec une telle déclaration, on peut aller loin dans la glissade. Même à 10 dinars pour un Euro, la glissade ne ralentirait pas. Imaginez les conséquences sur les prix et les inégalités.

    C'est comme un médecin qui affirme que les cris de son malade reflètent sa maladie, tout en le pinçant pour le faire crier encore plus.

    En réalité, c'est la conception qu'il se fait de la valeur et du rôle du dinar qui n'est pas adaptée à la situation de la Tunisie.

    Le dinar serait une marchandise dont le prix doit être fixé selon l'offre et la demande, sans tenir compte de la conséquence des variations de ce prix sur la vie de millions de tunisiens, ni de la fragilité structurelle, qui va en s'aggravant, de l'économie tunisienne en comparaison avec les économies des pays développés qui appliquent ce système.

    Même une puissance comme la Chine a attendu de réaliser un excédent commercial durable avant de se lancer dans la "marchéisation" de sa monnaie.

    M. Ayari affirme aussi à qui veut l'entendre, et à raison cette fois, que le mal vient du dérapage du commerce extérieur. Le problème c'est que personne ne veut l'entendre.

    Le président de la République et le chef du gouvernement ne se sentent pas concernés. Ce n'est pas dans leurs prérogatives, croient-ils.

    Le ministre de l'emploi, Zied Laâdhari, n'avait-il pas déclaré il y a quelques semaines à l'occasion d'une conférence inutile sur l'emploi qu'il avait organisée, que le chômage est un problème économique?

    Brillante lapalissade! Mais qui trahit la conviction que l'économie est en dehors du champ d'action du gouvernement.

    Le gouvernement ne serait pas responsable de l'économie. Il doit juste encourager les privés à se mettre au travail, comme lors des quelques inaugurations de projets et de cafés.

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    On retrouve cette conviction dans les discours de Rached Ghannouchi et son équipe, et chez quelques nidaistes. Les exilés de Londres ont sans doute eu le temps d'ingurgiter cette doctrine pendant leur exil car ils ne la connaissaient pas avant l'exil. Au contraire, leur discours reprochait au premier gouvernement de Ben Ali son manque d'intervention dans l'économie en dérive du pays. Mais les temps ont changé et les idées aussi.

    Au fait, où sont passés les écrits économiques de Salah Karkar, l'économiste qui a été le premier chef d' Ennahdha et que l'Occident a isolé du reste de l'équipe jusqu'à sa paralysie physique? Que pensait-il de cette doctrine que l'économie ne concerne pas le gouvernement? On aimerait bien savoir.

    Et l'Assemblée du Peuple? Le sujet est trop technique pour elle.

    La plupart des députés n'y comprennent rien et attendent les consignes de leurs partis, eux même mal outillés, ou des institutions internationales. "Il faut voter comme le recommande le FMI, sinon ils nous coupent les crédits" pensent-ils. Des crédits dont ils ne se soucient même pas de savoir dans quoi ils sont dépensés.

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    En plus de l'ignorance, notre parlement est désintéressé du sort de notre économie. Il n'a même pas cherché, depuis son installation il y a un an et demi, a se doter d'un organe de suivi et de conseil économique et stratégique. Il ne cherche pas non plus à capitaliser le savoir et l'expérience en analysant les erreurs passées. Les nouveaux-venus remettent tout à zéro pour rester en définitive dans le zéro.

    Le seul organe public à vocation stratégique, l'ITES, se contente de professer des généralités telles que l'affirmation du rôle de la prospective, de l'enseignement... Il évite soigneusement les vrais défis qu'affronte en ce moment le pays, comme cette chute du dinar ou l'ALECA.

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    A ce propos, l'IACE, qui est l'équivalent privé de l'ITES, fait un bien meilleur travail. Mais il reste logiquement limité aux centres d'intérêts de ses propriétaires. Notre État navigue à l'aveugle.

    Aux USA, le Congress a l'autorité sur le General Accounting Office (GAO) auquel il commande des études. Le GAO est l'équivalent de notre Cour des Comptes, qui n'est plus, désormais, sous l'autorité de personne et dont les travaux, déjà insuffisants, ne semblent intéresser personne.

    Le Congress dispose aussi d'autres organes de conseil et suivi pour les questions à caractère stratégiques et économiques autres que comptables, tels que le Congressional Research Service.

    Mais notre ARP se contente d'entités à financement douteux qui détournent l'attention des députés sur des questions secondaires comme les formalités administratives, juridiques, électorales... pendant que le pays se fait vider les poches!

    Bilan: un dinar qui dégringole "librement" sous les yeux d'un État anesthésié par ses convictions libérales mal comprises et appliquant à l'aveugle les recommandations mal adaptées des institutions financières internationales.

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    Tunisie - Loi bancaire: Les banques islamiques, pomme de discorde?

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    BANQUES - L’adoption de la loi bancaire pour la deuxième fois après le recours fait par certains partis de l’opposition continue de faire tout un tollé.

    LIRE AUSSI:


    Le maintien de l’article de loi portant sur les banques islamiques divise.

    D’ailleurs, la probabilité d’un deuxième recours n’est pas à écarter. Le Front populaire déplore les dimensions idéologiques dans les dispositions de l’article 54 de la loi.

    Malgré les vives contestations de certains députés du bloc parlementaire Al Horra et du Front populaire, l’article a été approuvé jeudi dernier avec 107 voix pour, 8 abstentions et une voix contre.

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    Votée le 12 mai dernier, la loi bancaire a été rejetée par le 24 mai par l'Instance provisoire de contrôle de constitutionnalité pour vice de forme: "Les députés doivent être avertis au minimum 48h avant l'examen en séance plénière", avait expliqué Leila Chikhaoui, membre de l'Instance au HuffPost Tunisie.


    La restructuration du système bancaire tunisien est-elle soumise à la merci des calculs politiques stériles et des forces de la coalition-du moins- celle restante?

    Le risque d’avoir deux systèmes bancaires parallèles et les effets croisés sur les banques commerciales traditionnelles alimente la peur des détracteurs de la loi en question.

    Au lieu de remonter au déluge, les points de discorde de la réforme économique désunissent.

    Aujourd’hui, tous les regards sont tournés vers l’initiative lancée par Béji Caïd Essebsi, autour de la formation d’un gouvernement d’Union Nationale.

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    Les pourparlers se poursuivent. L’objectif annoncé pour cette alternative est de faire sortir l’économie du gouffre. Plusieurs organisations soutiennent l’initiative de BCE dont l’UGTT, l’UTAP, le SYNAGRI et l’UTICA sans pour autant participer au gouvernement.

    Entre temps, les cartes sont redistribuées et l’économie nationale s’enlise dans une crise sans précédent et les économistes sonnent les glas d’une crise pire que celle des années 80. Parviendra-t-on à sortir de l’auberge?

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    Enquête, réactions politiques... les dernières infos sur le meurtre des policiers français revendiqué par Daech (EN DIRECT)

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    TERRORISME – Un policier en poste au commissariat des Mureaux tué de plusieurs coups de couteau, sa compagne, secrétaire administrative à celui de Mantes-la-Jolie, retrouvée morte: un homme se réclamant de Daech a frappé lundi soir dans une commune près de Paris, en plein Euro de football et sept mois après les attentats de novembre.

    L'assaillant a tué le policier habillé en civil, devant chez lui, avant de se retrancher au domicile de sa victime à Magnanville dans les Yvelines et d'être abattu lors d'un assaut du Raid. Dans la maison, les policiers ont découvert le corps de sa compagne et retrouvé le fils du couple, âgé de trois ans, "choqué et indemne".

    A peine quelques heures après, l'agence Amaq liée au groupe jihadiste a affirmé qu'un "combattant de l'Etat islamique" avait tué le couple près de Paris, selon le centre américain de surveillance de sites jihadistes SITE. L'homme "s'est revendiqué du groupe jihadiste" durant les négociations avec le Raid.

    Ce jeune homme de 25 ans, du nom de Larossi Abballa, avait été condamné en 2013 pour participation à une filière jihadiste entre la France et le Pakistan. Il était originaire de Mantes-la-Jolie.

    » Suivez ci-dessous en direct les dernières évolutions autour de l'enquête:



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