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Trois gestes pour garder nos cheveux hydratés cet été

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On s’apprête à passer nos fins de semaine à se prélasser au soleil et à se tremper dans la piscine. Si notre humeur risque de mieux s’en porter, notre chevelure, elle, aura besoin d’un petit coup de pouce pour survivre à l’été. Trois trucs pour garder notre tignasse hydratée tout au long de l’été.

Halte aux lavages
Le truc le plus simple pour garder notre chevelure bien hydratée et en santé, c’est d’espacer les lavages. Celles aux cheveux plus fins devraient se contenter d’un lavage tous les deux jours, voire trois si possible, alors que celles aux cheveux épais peuvent aller jusqu’à un lavage par semaine. Espacer les shampooings permettra aux huiles naturelles de nourrir nos cheveux.

On laisse tomber les outils chauffants
Fini le séchoir, au revoir fer plat, on laisse la nature suivre son cours. Les outils capillaires chauffants abîment énormément les cheveux et sont littéralement des suceurs d’hydratation. On profite des chaleurs de l’été pour laisser nos cheveux sécher naturellement et pour tenter de nouvelles coiffures.

Amener l’hydratation à la plage
On choisit un vaporisateur hydratant (comme un démêlant) ou un traitement capillaire qu’on applique en couche mince sur la chevelure avant d’aller à la plage. On se fait un chignon ou une tresse pour bien garder l’hydratation et on peut ainsi se mouiller les cheveux et se faire dorer la couenne sans avoir peur d’assécher notre crinière.

Prête pour la plage?



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Connaissez-vous la version algérienne de la série tunisienne "Bolice"?

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Intitulée "B73", la version algérienne de la série tunisienne "Bolice" produite par Underground Skills et réalisée par Majdi Smiri, est diffusée depuis le début du mois de ramadan sur la chaine Echourouk Tv.



Produite par Rim Ghazali et la société "Lovarconcept production", la version algérienne compte des acteurs de choix avec Sid Ahmed Agoumi, ancien directeur des théâtres de Annaba et de Constantine, qu'on a entre autre aperçu dans le rôle de Slobodan Milosevic dans le film "la chute" de Biljana Srbljanović.

Le Kamel Touati dans la version algérienne est interprété par Omar Tairi alors que Habib Aichouche campe le rôle de Lotfi Abdelli. Enfin, la productrice, actrice et chanteuse Rym Ghezali occupe quant à elle le rôle dédié à Rym Ben Messaoud dans la version tunisienne.

Si la version tunisienne est un succès, la version algérienne semble ne pas faire l'unanimité. Ainsi plusieurs médias algériens parlent de "flop", même si la série commence à trouver son public.

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Pourquoi les désertions se multiplient au sein de Daech

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TERRORISME – Les défections, notamment de jihadistes occidentaux, se multiplient dans les rangs de Daech, et leur retour dans leurs pays d'origine est un casse-tête pour les services antiterroristes, selon des sources concordantes.

En recul en Syrie et Irak, soumise aux bombardements incessants de dizaines de chasseurs-bombardiers, l'organisation peine à empêcher certains des milliers de volontaires étrangers qui l'ont rejointe depuis 2014 de quitter les terres du califat autoproclamé pour rentrer chez eux.

Leurs motivations sont multiples. Les principales sont la peur des raids aériens, la déception par rapport à ce qu'ils avaient imaginé, la corruption des dirigeants locaux, les exactions envers d'autres musulmans sunnites ou tout simplement l'ennui, précise une étude menée sur soixante d'entre eux par l'International centre for the study of radicalisation (ICSR) du King's College de Londres.

"Ils sentent que la phase finale a commencé, beaucoup commencent à nous envoyer des messages pour savoir comment rentrer", confie à l'AFP le coordonnateur national du renseignement en France, Didier Le Bret. "Il n'est plus question d'expansion du glorieux califat, et nous savons que certains se font tuer quand ils tentent de fuir".

"D'ailleurs, étant donné que les services de sécurité de Daech sont très soupçonneux, ça nous inquiète quand on récupère quelqu'un: comment savoir s'il est sincère ou en mission?", ajoute-t-il.

Selon le directeur général de la sécurité intérieure française (DGSI), Patrick Calvar, à la mi-mai "244 personnes étaient revenues de la zone syro-irakienne en France". "On assiste à davantage d'intentions de retour sur notre sol", a-t-il précisé lors d'une audition à l'Assemblée nationale. Mais elles "sont entravées par la politique de Daech qui, dès lors qu'ils souhaitent quitter la Syrie, considère les intéressés comme des traîtres à exécuter immédiatement".

"Du simple massacre"

Dès janvier 2014, avant même la proclamation officielle de la création du califat, l'ICSR a créé une base de données à partir des interviews que ses chercheurs ont pu mener avec des déserteurs de Daech, pour tenter de comprendre leurs motivations. Elle comprend aujourd'hui 60 noms.

"Les raisons pour lesquelles ils ont fui sont aussi complexes que celles qui les ont poussés à y aller" écrit dans un rapport Peter Neumann, directeur de l'ICSR. "Ils ne sont pas tous devenus de fervents partisans de la démocratie à l'occidentale. Certains ont commis des crimes".

"Dans leurs récits, quatre reproches reviennent: 'l'EI cherche davantage à combattre d'autres musulmans que le gouvernement Assad, l'EI commet des atrocités envers des musulmans, l'EI est corrompue et ne suit pas les préceptes de l'islam, la vie sous le joug de l'EI est dure et décevante'", poursuit-il.

Shiraz Maher, membre de l'ICSR, est l'un des chercheurs qui a interrogé les déserteurs. "La plupart nous disent: 'Nous n'étions pas venus pour ça'", confie-t-il, lors d'une visite à Paris. "L'un d'eux m'a dit: 'Je voudrais dire à tous les moudjahidines de ne pas aller en Syrie. Ce n'est pas ça le jihad. Vous allez vous retrouver à tuer des musulmans'".

Partis parfois sur un coup de tête, parfois persuadés qu'ils allaient rejoindre une utopie, une société idéale régie par la charia, parfois à la recherche d'adrénaline, de camaraderie, d'un rôle de chevalier blanc, les apprentis-jihadistes sont souvent confrontés, selon le récit des déserteurs, à un quotidien fait de violence, de barbarie, de peur, de privations, d'ennui, d'incompréhensions, de discriminations basées sur le pays d'origine.

"L'un d'eux m'a dit", ajoute Shiraz Maher "que les chefs de l'EI n'hésiteront pas à raser un immeuble, avec des femmes et des enfants à l'intérieur, pour tuer une seule personne. Ce n'est pas le jihad révolutionnaire, c'est du simple massacre". "Un combattant indien a tout résumé en disant: 'Ce n'est pas ça, le jihad. Ils m'ont fait nettoyer les toilettes...'"

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Pour le Bocuse d'Or 2017, la Tunisie tente de se qualifier en obtenant la "Wild Card"

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La Tunisie est prête à participer au Bocuse d'or qui se déroulera en janvier 2017. Enfin presque...

Pour la première fois depuis la création de ce prestigieux concours culinaire, le pays tente de se qualifier en se procurant une "wild card", "c'est une invitation officielle à participer à cette coupe du monde sans passer par les éliminatoires", explique Chef Wafik Belaid, responsable de toutes les questions techniques de l'équipe tunisienne du Bocuse.

Au début du Bocuse...

La Tunisie a auparavant tenté de participer au Bocuse d'Or, sans pour autant réussir. "Sans association, ni tutelle, qui représentent le pays par le biais d'un chef, on ne pouvait présenter notre candidature, il nous fallait un organisme officiel représentant le pays", dit le Chef Wafik Belaid.

Cette inaccessibilité a encouragé certains chefs tunisiens à former l'Association Tunisienne des Professionnels de l'Art Culinaire qui avant de se lancer dans l'aventure du Bocuse d'Or, participe à d'autres concours culinaires.

Cependant, le besoin de se faire connaître au niveau international s'est fait ressentir. Au programme le concours incontournable du monde culinaire: le Bocuse d'Or créé en 1987 par Paul Bocuse.

Dans l'arène?

Quand l'équipe tunisienne présente une demande officielle pour participer, elle se voit refuser "parce que le dossier n'était pas solide".

Rien n'est perdu. En effet, sur les 24 équipes qui concourront pour le Bocuse d'Or, seules 22 participeront aux éliminatoires, les deux dernières peuvent décrocher la fameuse "wild card", mais sous certaines conditions.

"Il faut beaucoup de communication, et c'était notre point faible. On s'est organisé, on a reçu de l'aide, ça nous a fait de la visibilité au niveau national et international", confie le Chef Wafik Belaid.


Si elle réussit à décrocher cette carte, la Tunisie sera représentée par le chef Mohsen Ouertani, qui devra se confronter aux autres candidats pendant 5 heures 30 sur des sujets imposés: un sujet de viande et un autre de poisson.

Une participation qui devra être financé, "on espère que le ministère du Tourisme et de la Culture prendront en charge les dépenses relatives à l'équipe si nous sommes qualifiés", dit Chef Wafik Belaid.

Entre temps, le chef Mohsen Ouertani s'impose un rythme de vie particulier: "le Bocuse d'Or est une compétition de haut niveau où rien ne doit être laissé de côté, il faut beaucoup d'entraînement et de concentration".

Pour le chef Mohsen, une qualification au Bocuse n'est pas seulement une opportunité pour lui seulement mais "une occasion de hisser la Tunisie sur le devant de la scène gastronomique mondiale."

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Comment éviter les conflits dans son couple pendant l'Euro?

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Camille Rochet est Psychologue et thérapeute de couples, membre de la Société Française de Thérapie Familiale et auteur du blog Anoustous.

Les liaisons aériennes entre la Libye et la Tunisie reprennent après 6 mois d'interruption

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Les liaisons aériennes entre la Libye et l'aéroport de Tunis-Carthage ont repris jeudi après une interruption de plus de six mois pour des raisons de sécurité, a annoncé l'Office tunisien de l'aviation civile et des aéroports (OACA).

Les vols libyens "ont repris (...), le premier vol (a atterri) aujourd'hui (jeudi)" à Tunis-Carthage, l'aéroport de la capitale tunisienne, a indiqué à l'AFP Sami Thabet, le directeur de la communication de l'OACA.

Contacté par l'AFP, le ministère du Transport n'était pas encore en mesure de fournir de détails sur cette décision d'autoriser les compagnies libyennes à reprendre leurs rotations sur Tunis.

Cette reprise ne concerne cependant pas la compagnie aérienne nationale Tunisair qui n'assure plus de vols vers la Libye.

Le gouvernement tunisien avait annoncé en décembre qu'il fermait le principal aéroport du pays aux avions libyens dans le cadre d'un renforcement des mesures de sécurité, dix jours après un attentat suicide en plein Tunis où 12 gardes présidentiels ont été tués.

Depuis, les liaisons avec la Libye s'effectuaient à partir des villes de Monastir et Sfax.

Frappée par des attaques jihadistes en 2015 et début mars, la Tunisie évoque régulièrement le "danger" que pose pour sa sécurité le chaos auquel est livré la Libye voisine depuis la chute du dictateur Mouammar Kadhafi en 2011 et l'implantation du groupe Etat islamique (EI) fin 2014. Elle soutient actuellement les efforts du gouvernement d'union de Fayez al-Sarraj pour assoir son autorité à Tripoli.

Selon les autorités tunisiennes, les auteurs des attentats sanglants du Bardo et de Sousse, respectivement en mars et juin 2015, avaient été formés au maniement des armes en Libye.

Dans la foulée de l'attentat suicide de Tunis, revendiqué comme les deux précédents par l'EI, la Tunisie avait fermé sa frontière terrestre avec la Libye pour 15 jours.

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Une anthropologue canado-iranienne emprisonnée en Iran (VIDÉO)

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Une anthropologue canado-iranienne, Homa Hoodfar, professeure à l'université Concordia à Montréal, a été arrêtée et est détenue en Iran depuis lundi, a-t-on appris mercredi de sources concordantes.

Homa Hoodfar, 65 ans, a été emprisonnée à la prison d'Evin à Téhéran, ont indiqué des membres de sa famille dans un communiqué.

homa hoodfar

L'anthropologue, qui a aussi la nationalité irlandaise, s'était rendue en Iran en février pour poursuivre ses recherches ethnographiques sur le rôle public des femmes.

Elle est l'auteure de plusieurs ouvrages sur les femmes et la sexualité dans le monde musulman.

Mme Hoodfar avait été interpellée une première fois le 10 mars par une unité du contre-espionnage des Gardiens de la révolution, quelques jours avant son retour prévu au Canada, selon ses proches.

A cette occasion, son logement avait été perquisitionné et ses biens, y compris son passeport, ont été saisis, a précisé à l'AFP une porte-parole de la famille, Amanda Ghahremani.

Homa Hoodfar ne pouvait depuis quitter l'Iran et avait été soumise à de longs interrogatoires. Elle a été emprisonnée lundi après un autre de ces interrogatoires, a ajouté Mme Ghahremani.

"Le gouvernement du Canada est activement engagé dans cette affaire", a indiqué une porte-parole du ministère des Affaires étrangères, Rachna Mishra, dans un courriel à l'AFP.

Son emprisonnement survient alors que le gouvernement libéral de Justin Trudeau a renoué un dialogue avec l'Iran, après la rupture des relations diplomatiques par le précédent gouvernement conservateur.

"Je suis très préoccupé", a dit le ministre des Affaires étrangères Stéphane Dion avant une réunion à Ottawa avec son homologue de l'Union européenne, Federica Mogherini.

La fermeture de l'ambassade canadienne à Téhéran en 2012 ne facilite pas la situation, a-t-il estimé. "On préférerait en avoir une (ambassade, ndlr). Ça aiderait. Et puisqu'on n'en a pas, on travaille avec des pays tiers qui sont des amis et qui vont nous aider dans les circonstances, qui vont tout faire pour nous aider et on va tout faire pour aider cette personne, cette Canadienne en difficulté".

"Il n'est pas clair", a par ailleurs souligné la famille, "si elle est accusée d'espionnage, de sédition ou de propagande contre l'Etat. Son avocat et sa famille n'ont pas pu la voir et la cause de son arrestation ne leur a pas été communiquée".

Ses proches craignent pour son état de santé. Elle souffre d'une maladie neurologique rare et les responsables iraniens l'ont privée de ses médicaments, ont assuré ses proches.

Homa Hoodfar, qui enseignait à l'université Concordia depuis 1991, continue de superviser des doctorants en anthropologie, a dit Amanda Ghahremani.

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Tunisie: Le déficit commercial dépasse les 5 milliards de dinars à fin mai

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Selon les chiffres publiées ce jeudi par l'Institut nationale de la statistique (INS), les échanges commerciaux de la Tunisie avec l’extérieur ont atteint au terme des cinq premiers mois de l'année en cours 11,685 milliards de dinars en exportations et 16,820 milliards de dinars en importations, enregistrant ainsi des variations à prix courant respectivement de -2,6% et de +0,8% par rapport à la même période de l’année 2015.

A cet effet, le déficit de la balance commerciale s'est établi à fin mai dernier à 5,135 milliards de dinars, contre 4,691 milliards à la même date une année auparavant enregistrant une augmentation de 9,5%.

Le taux de couverture s'est ainsi détérioré de 2,4 points de pourcentage pour se situer à 69,5% contre 71,9% à fin mai 2014.

Retrouvez cet article sur le site d'ilBoursa.com


ilboursa


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La recette de la chakchouka tunisienne aux poivrons rouges

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La recette idéale pour les gens seuls, c’est bien celle de la chakchouka.

Cette spécialité orientale n'est plus à présenter.

Il existe pas mal de variantes de la chakchouka, comme par exemple la chakchouka au poulet, ou encore la chakchouka aux merguez.

Idéale à cuisiner, la chakchouka ne requiert pas beaucoup de temps, ni d'ingrédients. Ce qui se trouve dans votre frigidaire ou bac à légume fera certainement l'affaire.

La preuve avec cette recette d'une chakchouka aux poivrons rouges et à l'oeuf, prête en 15 minutes.

chakchouka



INGRÉDIENTS:

  • 1 poivron rouge

  • 1 tomate + 1 cc de tomate concentrée

  • 1 gousse d'ail

  • 1 oeuf

  • De l'huile d'olive

  • Sel, poivre

  • ½ cuillère à café de piment fort moulu

  • ½ cuillère à café de : curcuma, tabel-karouia


PRÉPARATION

  1. Couper le poivron en fines lamelles, puis les faire revenir dans de l'huile d'olive à feu vif pendant 5 minutes.


  2. Ajouter la tomate coupée en dés et le concentré de tomates, saler, poivrer, ajouter les épices. Verser ½ verre d'eau, l'ail écrasé et laisser mijoter à feu moyen pendant 5 minutes.


  3. Casser l’œuf sur le dessus, laisser cuire 1 à 2 minutes selon la cuisson d’œuf que vous préférez.


  4. Manger chaud.


Retrouvez cet article sur le site de La Tunisienne



la tunisienne


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Grâce à un test d'ADN, ils apprennent d'où ils viennent réellement (VIDÉO)

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Le test d'ADN que l'agence de voyage Momondo fait passer aux participants de cette expérience ferait rougir n'importe quel arbre généalogique.

Sans savoir à quel jeu ils se prêtaient, des individus de partout dans le monde ont participé au test. Bien que plusieurs semblaient connaître avec certitude leurs origines et celles de leurs ancêtres, la surprise a été générale lors du dévoilement des résultats. L'agence a même réussi à réunir deux inconnus appartenant à la même famille.

L'opération avait pour but de "célébrer la diversité", a précisé la compagnie dans la description de la vidéo virale.

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Les clashs reprennent au sein de Nidaa Tounes: Quand Caïd Essebsi divise

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L’ancien directeur du cabinet présidentiel, Ridha Belhadj, était l’invité de France 24 dans la soirée du mercredi 8 juin.

Revenant sur l’initiative présidentielle, qui consiste en la formation d’un gouvernement d’union nationale, Belhadj a estimé que cette manœuvre survient afin de déstabiliser l’équipe gouvernementale actuelle dont le rendement, toujours selon l’intéressé, demeure positif malgré les circonstances.

La qualifiant d’anticonstitutionnelle et de menace pour les institutions de l’État, Ridha Belhadj a assuré que cette initiative a pour principal but de pousser Habib Essid à la démission. Tout en expliquant qu’il ne rejette pas l’initiative dans sa totalité, Belhadj a assuré qu’Ennahdha en sortira le seul bénéficiaire.

Questionné sur le rôle du fils du président, Hafedh Caïd Essebsi, dans toute cette manœuvre, l’ancien directeur du cabinet présidentiel ne s’est pas empêché d’annoncer que celui-ci a préparé ce plan depuis un bon moment afin d’écarter, définitivement, Essid.

Répondant à ces propos, le conseiller principal à la présidence de la République, chargé des relations avec le Parlement et les partis, Noureddine Ben Ticha s’est demandé, lors d’un passage sur les ondes de la radio Mosaïque FM, si Ridha Belhadj parlait en qualité de professeur de droit constitutionnel (Belhadj est avocat).

Quant à l’initiative présidentielle, Ben Ticha a expliqué qu’elle est survenue suite à un constat inévitable qui n’est autre que celui que le gouvernement actuel ne bénéficie plus de soutien politique.

Avançant que le gouvernement actuel a commis une grande erreur en évitant de publier son rendement, Ben Ticha a assuré que le chef de l’État est arrivé à la conclusion de la nécessité de former un gouvernement d’union nationale suite à de longues négociations avec les représentants des différents partis.

De son côté, le président du bloc parlementaire de Nidaa Tounes, Sofiene Toubel, a déclaré, lors d’un passage sur les ondes de la radio Express FM, que si Ridha Belhadj défend Habib Essid c’est parce que ce dernier aurait nommé quelques-uns de ses proches à la tête de quelques institutions de l’État.

Toujours selon Toubel, deux proches de Belhadj ont été récemment nommés à la tête de CNAM et la CNSS.


Sofiene Toubel a assuré que la réunion de Nidaa Tounes a permis aux dirigeants de constater, chiffres à l’appui, le réel rendement du gouvernement d’Habib Essid et de préparer une liste de propositions pour la prochaine équipe gouvernementale.

De son côté, le chef de l’État a assuré, dans une entrevue accordée au journaliste palestinien Abdelbari Atwan, qu’il a lui-même demander à Habib Essid de ne pas démissionner dans l’immédiat.

Avec cette déclaration, Béji Caïd Essebsi a donc démenti les bruits qui assurent qu’Essid refuse catégoriquement de partir.

Tandis que les tensions reprennent de plus belle au sein du mouvement Nidaa Tounes, les réunions de concertations ont commencé, aujourd’hui même, au palais de Carthage entre les partis de la coalition au pouvoir, l'UTICA et UGTT.

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Ramadan: Quelles chaines regardez-vous le plus? Quelle est votre émission préférée?

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L'institut d'études et de sondages Sigma Conseil a publié les chiffres sur les audiences des chaines et émissions télé du 2eme jour de ramadan.

El Hiwar Ettounsi, chaine la plus regardée

Avec 5.687.000 téléspectateurs devant la chaine, El Hiwar Ettounsi arrive à la première place des chaines les plus regardées. Avec 41,7% de part d'audience, elle devance Nessma, Attessia, Hannibal et El Wataniya 1.

Si le top 5 est trusté par des chaines tunisiennes, on retrouve de nombreuses chaines étrangères dans le top 15. Ainsi, MBC Masr et MBC 1, arrivent à la 7eme et 8eme place des chaines les plus regardées par les Tunisiens.

La chaine documentaire National Geogrpahic arrive quant à elle à la 11eme place.

"Awled Moufida", émission la plus populaire

Avec 3.330.000 téléspectateurs et une part d'audience de 74%, la série "Awled Moufida" diffusée sur El Hiwar Ettounsi est incontestablement le programme qui réunit le plus de Tunisiens.

L'émission "Dlilek Mlak" autre succès d'El Hiwar Ettounsi arrive à la 2eme place des émissions des plus regardées, juste devant "Nisbti laaziza" sur Nessma, "Alo Jeddah" sur Attesia et "Denya Okhra" aussi diffusée sur El Hiwar Ettounsi.

Si dans le top 15 des émissions les plus regardées, El Hiwar Ettounsi, Nessma Tv et Attessia jouent des coudes, la Télévision nationale a du mal a percer.

Avec une part d'audience de 8,4% et 10eme au classement, le journal de 20h est l'émission la plus regardée de la chaine publique. Le feuilleton "Warda w Kitab" arrive quant à lui à la 15eme place avec une part d'audience de 4,9%.

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"Opaque couché", la couleur la plus laide du monde, pourrait sauver des vies

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Tous les goûts sont dans la nature, mais cette couleur a été votée la plus laide du monde. Et elle pourrait sauver des vies.

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L'agence de marketing GfK a été mandatée par le gouvernement australien pour déterminer quelle couleur était la plus offensante pour l'oeil humain. Le but? Choisir la couleur à mettre sur les nouveaux paquets de cigarettes à emballages neutres pour décourager le plus efficacement possible les fumeurs.

Dans le cadre de l'étude, en 2012, quelque 1000 fumeurs ont dû identifier la couleur qu'ils trouvaient la plus repoussante. La grande élue, qui porte le nom d'«opaque couché», se retrouve désormais sur les paquets de cigarettes en Australie, en Irlande, au Royaume-Uni et en France.

Lorsqu'on leur a demandé à quoi la couleur leur faisait immédiatement penser, les fumeurs ont fréquemment utilisé les mots "mort" et "saleté".

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Photo du jour: Quand la fontaine à coupole de Sidi Abdessalem, classée monument historique, devient un dépotoir à ordures

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Le patrimoine historique et culturel tunisien est-il totalement abandonné par les autorités? Visiblement oui.

C'est ce qui ressort de ces photos prises par Boubaker Ben Fraj, montrant la fontaine à coupole de Sidi Abdessalem, jonchée d'ordures dans l'indifférence la plus totale.

mausolé


mausolée




La fontaine de la coupole de Sidi Abdessalem, à Tunis, est une fontaine publique située près de la porte du même nom, elle a été construite au début du 19eme siècle. Monument classé par décret beylical en 1915, elle a été restaurée entre 1978 et 1980, avant de sombrer dans l'état dans lequel elle se trouve actuellement.

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Il y a de cela quelques jours, les réseaux sociaux s'étaient émus de voir une sculpture de Eulàlia Fàbregas de Sentmenat, célèbre sculptrice catalane, totalement délaissée à place Barcelone, dans le centre-ville de Tunis.

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Hassan Hosni Abdelwahab et la naissance de la science historique en Tunisie

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On a beaucoup écrit sur Hassan Hosni Abdelwahab (1883-1968); sa bibliographie s'allonge tous les ans et témoigne de l'intérêt que lui porte l'école historique maghrébine.

Le chercheur tunisien qui veut se mettre à la suite de ses collègues maghrébins peut néanmoins justifier son entreprise en alléguant qu'aucune étude d'ensemble, sauf celle Jalloul Ridane, n'a été faite sur un historien qui fait partie de notre littérature par beaucoup de ses lettres et par certaines de ses œuvres "mineures".

Il peut aussi faire remarquer que son "Résumé de l'histoire de Tunisie" (Koulassat tarikh tounēs) vient d'être réédité et que le moment est peut-être venu de payer une dette de reconnaissance envers un livre qui témoigne presqu'en chacune de ses pages d'un intérêt pour la culture tunisienne qui ne s'est jamais démenti.

Il était donc opportun, loisible, souhaitable même, de consacrer ces lignes au Maître.

Mais comment conduire cette entreprise? Il apparaît vite que tous les aspects importants de son œuvre et de sa personnalité ont déjà retenu l'attention des chercheurs chevronnés.

Les riches péripéties de sa vie sont désormais connues, sa correspondance magistralement éditée, ses dons d'historiens reconnus, sa méthode critique analysée et discutée par les spécialistes. La tentation est forte, dans ces conditions, de penser que tout est dit et que l'on vient trop tard.

Pourtant on ne peut y céder sans esquisser certaines questions que le "Résumé de l'histoire de la Tunisie" soumet au lecteur d'aujourd'hui avec une certaine insistance.

La plus importante, et d'où découle toutes les autres, peut se résumer en quelques mots: comment expliquer la fortune de ce livres?

En effet, ce livre "révolutionnaire" par sa méthode, édité pour la première fois en 1918, fonde sa réputation sur trois bases: l'érudition, le style, et le thème qu'il annonce dans son titre.

Aucun de ces trois éléments, cependant, ne suffit à en faire un classique: les traités de d'Ibn Abi Dinar, de Hamouda Ibn Abdelaziz, ou de Mohamed Seghir Ben Youssef ne sont plus connus que des spécialistes; les autres mémoires de Hassan Hosni Abdelwahab lui même ont moins de lecteurs que son "Résumé de l'histoire de Tunisie" alors qu'ils sont de la même main. Quant au problème de la tunisianité, d'autres historiens de la fin du 19ème siècle et du début du 20ème siècle en ont traité sans autant passer à la postérité.

Il reste à expliquer comment, en prenant un triple appui sur les bases qui viennent d'être décrites, un historien a pu s'élever au-dessus de son temps, se faire consacrer par ses paires et par le public de la Régence puis par le public de la première République et demeure pour nous l'un des prosateurs marquants de l'historiographie tunisienne.

Il y a en effet quelque chose de paradoxal dans le fait que ce soient les critiques de l'époque bourguibienne qui ont fait de Hassan Hosni Abdelwahab ce qu'il est devenu.

Beaucoup d'historiens lui ont consacré des travaux et l'on peut ajouter à leurs noms ceux des sociologues et des politologues.

Pourtant, le "Résumé de l'histoire de Tunisie" incarne toutes les contradictions et toutes les certitudes de la Tunisie du début du 20ème siècle; cette Tunisie qui se veut nouvelle, différente mais en même temps fière de son passé trois fois millénaire.

Si le public continue à lire ce livre, c'est parce qu'il a capté dans son style les forces vives, les forces profondes de la pensée de son temps.

Mais Hassan Hosni Abdelwahab semble n'avoir vécue que pour un livre.

Son Recueil de l'histoire littéraire tunisienne (Moujmal tarikh el-adab attounoussi), son livre de la vie (Kitab el-omr), ainsi que son Tunisiennes célèbres (Chahirat tounoussiyat), témoignent d'une somme de travail comparable à celle des grands historiens de son époque. Pourtant, son "Résumé" reste le plus vivant.

Le lecteur de ce livre phare s'étonne de voir que la philosophie de l'histoire qui s'en dégage est finalement assez proche du "Précis de l'histoire de France" de Jules Michelet.

Ainsi commence à apparaître, dans la Tunisie du début du 20ème siècle, un sentiment nouveau et sublime de la profondeur, de l'immensité du passé. D'où l'étrange impression ressentie par le lecteur du "Résumé de l'histoire de Tunisie" lorsqu'il y trouve toute l'acuité du rationnel, toute l'amplitude de l'imaginaire, pour que les leçons de l'histoire se nimbent d'une vision de l'histoire.

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Le défilé en mode "Fashion Week" de ces ouvriers vous donnera envie de vous y mettre vous aussi (ou pas)

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INSOLITE - Que font ces ouvriers lorsqu'ils s'ennuient sur un chantier? Un défilé en mode "Fashion Week".

A tour de rôle, ces quatre ouvriers entrent en scène et défilent en plein milieu du chantier. Habits couverts de peinture, tuyau en caoutchouc en guise de turban, sac en plastique en forme de T-shirt, un seau en guise de chapeau et un autre de collier...bref tout y est pour faire de cette parodie un pur moment de plaisir.

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Tunisie: Le groupe musical "Alphawin" ou le mariage improbable entre le mezoued et l'électro

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MUSIQUE- Respirant l’air profond de son quartier Halfaouine, depuis son jeune âge, où il a vécu, le jeune chanteur tunisien Nidhal Yahyaoui a choisi cette année pour son concert live et pour le nom du groupe l’intitulé "Alphawin populaire", toujours dans le même esprit du projet du Front musical populaire ayant démarré avec Bargou 08.

Proposé en avant première, le 9 juin, dans le cadre idyllique de Dar Bach Hamba au cœur de la médina de Tunis, Nidhal a, à la fin de son concert, annoncé à l’agence TAP que la première de ce nouveau spectacle est prévue pour le lundi 11 juillet 2016. Pour une soirée Off du côté des remparts de la station balnéaire Hammamet dans le cadre des concerts hors les murs de la 52ème édition du Festival international de Hammamet qui se tiendra du 9 au 22 juillet 2016.

Transportant son public cosmopolite vers une véritable transe avec les sonorités du Mezoued et les chansons dont Arfaa Rassik (relève ta tête) et "Hedili", l’artiste rappelle que ce concert est le fruit d’une première résidence à Dar Bach Hamba en avril 2016 et d’une deuxième qui vient de s’achever dans le lieu chargé d’histoire, Dar Sébastian à Hammamet.

Entouré de musiciens de différents horizons, Nidhal a puisé dans un répertoire festif de chants de saints longtemps joué dans différents quartiers. C’est une sonorité réaménagée, une mémoire musicale réinventée, un héritage réinterprété, un mezoued nouveau que livrent les musiciens: Nidhal Yahyaoui (distribution, chant, outar), Benoist Esté (guitare), Jihed Khmiri (clavier et percussion),Ymed Falfoul (percussions), Amine Ayadi (mezoued), Trappa (sound fx) et Haytham Hawachi (percussion).


C’est de ce quartier Halfaouine, où il s’est habitué dès son enfance à écouter le mezoued, un rituel presque quotidien, que l’artiste aujourd’hui puise dans ce répertoire aussi riche pour en dégager cette fois une large palette de sons pour enrichir cette musique.

Le travail s’est fait sur la musique des noubas et la musique rituelle, celle des Saints, afin de la remettre au goût du jour et au goût des générations actuelles mais sans lui porter de lourds arrangements ni d’artifices dérangeants.

"Notre objectif est de travailler sur tous les genres du mezoued en Tunisie. Alphawin c’est en fait une première étape qui réunit la musique Mezoued du grand Tunis mais aussi de la région de Sidi Hmeda (Siliana) et de Sfax" a-t-il mentionné.

Alphawin ne s’arrêtera pas là puisque les recherches sur terrain vont se poursuivre pour dénicher encore plus loin dans les profondeurs du terroir musical du Mezoued et des noubas partant d’un souci majeur "préserver jalousement ce patrimoine musical aussi riche qu’intense".


Faisant référence à la mémoire de Nidhal Yahyaoui, Alphawin populaire pose un regard nouveau et renouvelé sur les noubas, un héritage musical presque oublié, a-t-il insisté.

Organisé à l’initiative de l’association l’Art Rue, cette avant-première dans le cadre du cycle des concerts du mois de ramadan à Dar Bach Hamba, se veut un nouveau regard sur le mezoued qui risque d’être voué à l’oubli, selon ses propos. Faisant référence à sa mémoire, Alphawin est également un voyage hors le temps et l’espace pour transmettre passionnément une identité tunisienne unique, celle des paroles, des mélodies, des rythmes, des sonorités et des danses qui invitent à la transe : genre électro-mezoued à découvrir le 11 juillet 2016 en première à Hammamet.





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Votre mari ronfle? Voici quelques astuces (ou pas)

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Si vous aussi vous êtes mariée à un marteau-piqueur qui défie toutes les boules quiès du monde, on vous comprend et on vous plaint. On sait à quoi ressemble l'horrible moment où on se rend compte qu'il s'est endormi avant nous et que c'est parti pour une nuit blanche.

On a cherché, testé, morflé et aujourd'hui, on peut vous dire ce qui marche et ce qui ne marche pas.

Ce qui ne marche pas:

Le secouer légèrement pour qu'il change de position. Cela stoppe le ronflement 2 min dans le meilleur des cas puis ça reprend de plus belle.

Ce qui marche:

Lui presser un oreiller sur le visage. Cela arrête net le ronflement. Problème, cela arrête aussi la respiration. Et on est à peu près sûr que c'est illégal et qu'on peut aller en prison pour ça. On va donc éviter malgré l’efficacité du truc. Et puis vous l'aimez bien ce ronfleur, non?

Ce qui ne marche pas:

Lui demander de ne plus dormir sur le dos. C'est la pire position. Il le fait de bon cœur le pauvre et se met sur le côté mais dès qu'il s'endort, boum, il est à nouveau sur le dos comme un cafard retourné (c'est méchant on sait mais le manque de sommeil rend méchant)!

Ce qui marche:

Lui accrocher une balle de tennis plantée d'épingles dans le dos. Dès qu'il se retourne, aïe. Cela le réveille et du coup arrête le ronflement. Problème, après, il fait la gueule. Et c'est quand même embêtant.

Ce qui ne marche pas:

Essayer de dormir avant lui. Déjà, c'est dur. Dès la fin des infos, il pique du nez mais même si on y arrive, le bruit du marteau piqueur nous réveillera quand même.

Et la liste n'est pas finie, retrouvez la suite de l'article sur le site Binetna.



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binetna


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Tunisie: Une production industrielle morose

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Les experts et observateurs économiques ne cessent de tirer la sonnette d’alarme criant au risque de faillite de l’économie nationale.

La situation va de mal en pis et l’on parle d’une crise qui dépasse celle de 1989. Tous les voyants de l’économie nationale sont au rouge: repli des exportations, recul des investissements, dégringolade des réservations touristiques, déficit de la balance commerciale, surendettement et chute libre du dinar tunisien face au dollar américain et à la monnaie unique.

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La baisse de la production notamment celle industrielle et de la productivité sont à l’origine de cette morosité économique.

En effet, selon l’Institut National de la Statistique (INS) , la production a enregistré au terme du premier trimestre 2016 une baisse de 0.8%, contre une baisse de 0.3% au cours de la même période de l’année 2015.

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Une baisse due principalement au fléchissement enregistré dans la production de l’industrie agroalimentaire outre la forte baisse enregistrée dans l’industrie du caoutchouc et des plastiques (-3.3%) et de l’extraction de produits énergétiques (-13.3%).

Hausse de 43,1% dans la production du phosphate

La production des industries non énergétiques a connu une hausse importante liée à la reprise de la production du phosphate et dérivés.

La production du phosphate brut est passée de 926.3 mille tonnes au cours du premier trimestre 2016 contre 590.4 mille tonnes au cours du premier trimestre 2015, soit un taux de croissance de 43,1%.

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Une reprise de 31,4% dans la production des industries chimiques a été enregistrée. La reprise des activités de la CPG et la contraction des tensions sociales dans la région de Gafsa a dopé la production du phosphate et dérivés.

Hormis la reprise de la production des industries non énergétiques, quelques industries manufacturières enregistrent une hausse de la production à l’instar des industries mécaniques et électriques et la production du ciment.

Les risques inflationnistes

La baisse de la production industrielle continue d’avoir un effet de levier (négatif) ou encore un effet boomerang sur les autres facteurs de la croissance.

La baisse de la production impliquerait une situation de surchauffe économique qui pourrait tirer l’inflation vers le haut.

La production a un impact direct sur les exportations, lesquelles poursuivent leur repli en enregistrant au cours des cinq premiers mois de l’année en cours une baisse de 2,6% et par ricochet, une baisse des entrées en devises, une dépréciation du dinar, une baisse des investissements, une baisse de la croissance contre une hausse du chômage.

La production industrielle est au centre du cercle vicieux de la croissance et demeure au cœur de la crise que subit l’économie nationale.

Parviendra-t-on à remonter la pente de la production mais aussi de la productivité du travail et éviter l’ouragan ravageur?

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Fictions ramadanesques: Une recette familiale

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TÉLÉVISION - Mon instant "glamour" ramadanesque, c'est quand je m'affale sur mon canapé, les orteils en éventail, auréolée d'odeur de friture en "Sainte Bricka" qui se respecte.

C'est à ce moment même où mon processus de (très lente) digestion se met en marche et que je regarde la télévision, passant de chaîne en chaîne.

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J'en capte quelques unes, pas toutes, mais je m'arrange toujours pour revoir les programmes sur le net (n'est- elle pas belle, la technologie?!).

Des séries marocaines, algériennes, libanaises, syriennes, égyptiennes et tunisiennes à volonté.

Les séries tunisiennes, tiens, parlons-en!

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N'avez-vous pas remarqué que la représentation de l'image parentale y est très particulière ces dernières années, celle du père autant que celle de la mère?

Le père est soit mort soit défaillant, aussi bien dans "Awled Moufida" que dans "Warda wa Kteb" ou "Al Akaber".

La question de la paternité est redondante dans les trois feuilletons évoqués, de manière plus ou moins entêtante.

Quand il n'est pas mort, le père est absent car absorbé par son travail ("Chiheb" in "Warda wa Kteb"), malade ("Cherif" dans "Awled Moufida") ou écrasé par la mère.

Matriarche tyrannique ou/et marâtre, castratrice ou/et adultérine, la figure maternelle est certes mise en exergue dans les feuilletons mais son traitement est loin d'être positif.

Le rapport mère-enfant est représenté comme particulièrement tendu. Les répliques des personnages sont chargées de violence et de haine, à l'encontre de la mère essentiellement. A quelques exceptions près, l'agressivité est le leitmotiv de cette relation, comme seule et unique forme de communication.

Le thème du parricide avait déjà été évoqué l'année dernière dans "Awled Moufida"; celui de la haine maternelle également dans "Naouret Lahwa".

Cette année, la tendance se confirme, comme un indicateur de malaise profond dans les relations familiales, comme un révélateur du trouble abyssal qui sous-tend les relations sociales.

La figure de l'autorité, dans ces productions ramadanesques grand public, passe du père à la mère, ce qui n'est absolument pas une tare. Mais c'est le portrait au vitriol de la figure maternelle, et par extension de celui de la femme, qui pose problème.

Elle est le doute, la "faute", elle incarne la suspicion, le machiavélisme, et surtout, dans une société aussi machiste que la nôtre, elle "prend la place de l'homme".

Tous les ingrédients sont là pour attiser la misogynie ambiante.

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Les ingrédients?! Ciel, mes ingrédients!! Je cours acheter les miens pour préparer le shakan- el- fatr de ce soir!

Chehya tayba!

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