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Point de vue (juridique) à propos de l'interdiction arbitraire de voyager imposée dans les aéroports de la Tunisie

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Nous sommes en 2016. Et nous avons cru pouvoir vivre dans un État sans signes de vie: la Tunisie.

La Tunisie, c'est 11 millions de "citoyens". Et ils ont cru y vivre, dans l'ère des droits et des libertés révolutionnaires.

Selon la loi, sont "citoyens tunisiens" les personnes ayant la nationalité tunisienne et jouissant de leurs droits civils et politiques.

Cependant, depuis 2011, la définition et l'exercice des droits et libertés bousculent fréquemment l'actualité des citoyens en Tunisie: polémiques et violences après l'exercice ou la limitation de tel ou tel droit; indignations et controverses vis-à-vis d'une loi ou d'une autorité tunisienne interdisant ou violant telle ou telle liberté.

Les débats et les polémiques relatifs à l'exercice des droits et des libertés ne sont pas nouveaux dans ce pays. Ils ont survécu à l'enfer de la dictature.

C'est le cas, notamment, de la liberté de circuler et de voyager. En effet, bloquer un citoyen "tunisien" dans un aéroport "tunisien" et l'empêcher de voyager, sans motif précis et, encore, sans ordonnance d'un procureur ou d'une juridiction nationale, est un exemple infime de la violation banalisée des libertés en Tunisie.

Ces interdictions de facto sont devenues monnaie courante dans les aéroports tunisiens. Il s'agit là d'un acte complètement arbitraire qui viole aussi ouvertement le droit tunisien ainsi que le droit international.

Tout d'abord, au niveau du droit interne, la nouvelle Constitution tunisienne du 27 janvier 2014 semble avoir offert les garanties essentielles d'un État démocratique et respectueux des droits fondamentaux.

La plupart des libertés fondamentales et des droits civils et politiques y sont consacrés.

Cependant, comme toute œuvre humaine, ce texte juridique suprême recèle d'imperfection et de lacunes, quant à la consécration et à la protection de ces droits et libertés. C'est surtout lors de leur mise en œuvre et, notamment, avec ce genre de pratiques aéroportuaires innommables que l'on s'en aperçoit.

Les forces de sécurité, qui constituaient un outil majeur et un serviteur de la dictature, sont qualifiées, désormais, de "républicaines".

Dans le nouveau texte constitutionnel, elles sont clairement appelées au respect des libertés.

L'article 19 dispose, en fait, que "les forces de sécurité nationale sont des forces républicaines chargées de préserver la sécurité et l'ordre public, de veiller à la sécurité et à la protection des individus, des institutions et des biens, de l'application de la loi dans les limites du respect des libertés en toute neutralité".

D'autre part, le principe d'égalité entre femme et homme est explicitement énoncé dans la Constitution tunisienne. Encore, l'État s'engage à la protection des droits acquis de la femme.

C'est en ce sens que l'article 21 de la Constitution dispose que "les citoyens et les citoyennes, sont égaux en droits et devoirs. Ils sont égaux devant la loi sans discrimination aucune. L'État garantit aux citoyens les libertés et les droits individuels et collectifs. Il leur assure les conditions d'une vie décente".

La libre circulation des personnes est aussi consacrée par la Constitution. Le deuxième paragraphe de son article 24 dispose, ainsi, que "tout citoyen a le droit de choisir son lieu de résidence, de circuler librement à l'intérieur du pays ainsi que le droit de le quitter".

Mais, en matière de droits et de libertés, la clé de voute de la nouvelle Constitution de 2014 est l'article 49.

En effet, si l'ancienne Constitution de 1959 consacrait certains droits et libertés, ceux-ci étaient, toutefois, livrés à un législateur omnipotent auquel on n'a pas assigné de limites.

Désormais, grâce à l'insertion de l'article 49, aucune restriction aux droits et aux libertés ne peut - théoriquement - être décidée que si elle ne porte pas atteinte à l'essence du droit ou de la liberté.

En plus, les restrictions ne sont admises qu'en cas de nécessité ou afin de protéger des intérêts légitimes limitativement énoncés, et ce dans le respect du principe de la proportionnalité entre les restrictions et leurs motifs.

Plus exactement, ces restrictions limitées peuvent être imposées soit pour préserver les droits d'autrui ou bien pour des motifs de défense nationale, de sécurité publique, de moralité publique ou de santé publique.

Autre garantie, l'article 49 attribue la protection des droits et des libertés aux juridictions nationales. C'est là où le juge est censé retrouver son costume de contre-pouvoir.

Pour résumer les propos ci-dessus, il convient de citer l'article 49 de la Constitution:
"La loi fixe les modalités relatives aux droits et aux libertés qui sont garantis dans cette Constitution ainsi que les conditions de leur exercice sans porter atteinte à leur essence. Ces moyens de contrôle ne sont mis en place que par la nécessité que demande un État civil démocratique et pour protéger les droits des tiers ou pour des raisons de sécurité publique, de défense nationale, de santé publique ou de morale publique et avec le respect de la proportionnalité et de la nécessité de ces contrôles. Les instances judiciaires veillent à la protection des droits et des libertés de toute violation".

Il faut, cependant, ajouter que la loi nº75-40 du 14 mai 1975, relative aux passeports et aux documents de voyage, permet au ministre de l'Intérieur tunisien d'interdire le déplacement d'une personne dans deux cas précis.

Selon une première hypothèse, les autorités tunisiennes sont autorisées à empêcher un voyage susceptible de nuire à l'ordre public et à la sûreté nationale. Mais pour ce faire, il est nécessaire d'obtenir une ordonnance du président du Tribunal de Première Instance de Tunis, qui détermine alors la durée de l'interdiction.

Dans la seconde hypothèse, le déplacement peut être interdit en cas de "flagrant délit" (si l'on surprend une personne en train de commettre un crime) ou d'urgence. Cependant, la loi ne définit aucune de ces deux situations. Le cas échéant, le bureau du Procureur Général peut imposer jusqu'à 15 jours d'interdiction de sortie du territoire à la personne concernée.

Les récentes limitations de facto, dans les aéroports tunisiens (notamment à l'aéroport de Tunis-Carthage), visent les hommes mais surtout les jeunes femmes. Elles sont le plus souvent arbitraires, sans la moindre justification et ne se basent sur aucune procédure judiciaire.

D'ailleurs, aucune loi n'a jamais été adoptée pour fonder juridiquement de telles interdictions de déplacements.

En second lieu, au niveau des instruments internationaux auxquels la Tunisie est partie, ces restrictions sont, tout d'abord, contraires aux termes de l'article 12 du Pacte international relatif aux droits civils et politiques (PIDCP).

Le deuxième paragraphe de l'article 12 de ce Pacte dispose, en effet, que "toute personne est libre de quitter n'importe quel pays, y compris le sien". Le même article précise, dans son troisième paragraphe, que "les droits mentionnés ci-dessus ne peuvent être l'objet de restrictions que si celles-ci sont prévues par la loi, nécessaires pour protéger la sécurité nationale, l'ordre public, la santé ou la moralité publiques, ou les droits et libertés d'autrui, et compatibles avec les autres droits reconnus par le présent Pacte".

Ces pratiques aéroportuaires ne se conforment pas, non plus, à la Charte africaine des droits de l'homme et des peuples (CADHP). Plus précisément, l'article 12 de cet instrument régional prévoit, dans son paragraphe deuxième, que "toute personne a le droit de quitter tout pays, y compris le sien, et de revenir dans son pays. Ce droit ne peut faire l'objet de restrictions que si celles-ci sont prévues par la loi, nécessaires pour protéger la sécurité nationale, l'ordre public, la santé ou la moralité publiques".

Dans ces deux traités majeurs ratifiés par la Tunisie, toute personne a donc le droit de quitter n'importe quel pays, y compris le sien, sauf restrictions à ce droit "prévues par la loi".

On peut affirmer que, dans à peu près tous les cas à notre connaissance, la police aéroportuaire n'avait excipé aucun motif pour justifier l'interdiction de partir à l'étranger aux citoyens tunisiens visés ou, plus correctement, arbitrairement ''sélectionnés''. De même, elle n'était pas munie d'une ordonnance écrite délivrée par un tribunal ou par un procureur. Les autorités n'ont donc laissé aucun moyen de contester leur décision aux passagers tunisiens visés par cette espèce de loterie visuelle discriminatoire.

Un dernier exemple en date est celui d'une jeune tunisienne, Rihab May, qui a pu goûter au plaisir de l'humiliation institutionnelle "à la tunisienne". Le 24 mai 2016, cette jeune femme de 26 ans était arrivée à l'aéroport de Tunis-Carthage en possession de toutes ses pièces justificatives: un passeport valide, un billet d'avion aller-retour, une réservation d'hôtel, et - nouvelle marque de luxe révolutionnaire motivé par le tourisme djihadiste - une autorisation paternelle de voyage dûment légalisée.

Malheureusement, cette "presque" citoyenne tunisienne qui s'était conformée à toutes les exigences nécessaires et voulait effectuer un court séjour touristique à Belgrade, a été arbitrairement éconduite par une police des frontières qui n'a présenté aucun fondement légal.

Que c'est beau d'être Tunisienne!

Cela va sans dire que nous - auteur de cet article - considérons ces interdictions arbitraires de voyager, en dehors des cas expressément prévus par le droit positif tunisien, comme totalement infondées et illégales, voire comme une illustration du durcissement de l'arsenal répressif dans le pays.

Mais, sérieusement, a-t-on le droit d'être un citoyen tunisien, en Tunisie? Y a-t-on vraiment le droit d'être traité convenablement par les autorités? Et, enfin, tout en se conformant aux normes et aux exigences du pays, est-il possible d'y faire tout ce qui est autorisé par la Constitution - donc légal -, ou bien cela dépend du bon vouloir du gendarme au pays des esclaves?!

La réponse est triplement négative.

Ici, la "liberté" n'est qu'un mythe. Et le "droit", un leurre constitutionnel.

En fait, hormis quelques heureux privilégiés, c'est un secret de polichinelle de savoir que nous serions 11 millions de "sous-citoyens" à la merci de quelques fonctionnaires de l'État, tous services et autorités publics confondus.

Des agents étatiques auxquels il faut toujours rappeler la devise officielle de la République tunisienne, dans l'ordre: "Liberté, Dignité, Justice, Ordre". Et, encore, la devise révolutionnaire: "Respectez la loi. Respectez nos droits. Respectez-nous".

Nous sommes le peuple, pas des esclaves modernes. Et continuer à se comporter de la sorte, en s'abritant derrière l'alibi des instructions hiérarchiques, ne peut qu'avoir des conséquences fâcheuses, voire radicales: "vous" faire mépriser et haïr. "Vous" autres Tunisiens qui, en exerçant vos pouvoirs, êtes censés combattre l'extrémisme idéologique et institutionnel, nous protéger, et par-dessus tout nous servir.

* * *


Dans les pays civilisés, l'expérience montre que pareils restrictions et abus d'autorité, limitatifs des libertés, protègent rarement contre les dangers et les radicalismes.

En fait, ces actes méprisables ne peuvent qu'aggraver la fracture entre les citoyens et leurs institutions.

Il faut rappeler que le Droit n'est pas là pour protéger les puissants contre les faibles, les dominants contre les dominés, et la majorité contre la minorité. De même, la liberté n'est pas là pour faire le consensus ou pour être aisément limitée par des exécutants. Le Droit est là pour défendre les citoyens contre les arbitraires. Les libertés sont là pour préserver tout le groupe social et l'émanciper.

Plus particulièrement, la liberté de voyager, comme celle de circuler à l'intérieur de son propre pays, doit être un des droits les plus consacrés et protégés, de la manière la plus concrète et la plus exacte possibles, particulièrement face aux prétentions arbitraires des institutions de l'État et de ses commis.

Dans le cas tunisien, l'éventualité de se faire dénuder par un scanner corporel, dans certains aéroports internationaux, au nom d'un prétendu "ordre public international de sécurité" anti-terroriste, semble désormais moins pénible et plus acceptable que celle de se faire humilier et refouler dans un aéroport national par les autorités de son propre pays, sans aucun motif valable.

Pour conclure, nous soulignons que le respect total des libertés et des exigences de l'État de droit s'imposent, aussi, cinq après la prétendue "Révolution de la dignité".

Quand comprendra-t-on que le citoyen tunisien n'est ni le souffre-douleur ni le gibier "halal" de l'arbitraire institutionnel?

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Corruption policière: La vidéo qui scandalise sur les réseaux sociaux (VIDÉO)

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CORRUPTION- Une vidéo d'un policier tunisien harcelant un conducteur de voiture pour qu'il lui donne 40 dinars sous peine de lui assigner un procès verbal a fait le tour des réseaux sociaux, le 7 juin. Les commentaires indignés des internautes tunisiens fusent. Et ce n'est pas la première fois qu'un policier a été filmé en flagrant délit de corruption.

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Yasser Mosbah, porte-parole du ministère de l'Intèrieur, a annoncé sur la radio Mosaique Fm, que l'agent en question a été suspendu de ses fonctions et sera traduit devant la justice, affirmant l'intention ferme de l'Etat de combattre ce genre d'abus.

Issam Dardouri, agent des forces de l'ordre et président de l’Association Tunisienne de la Sécurité et du Citoyen admet l’existence de ces abus de la part des policiers. Mais il appelle à ne pas généraliser. "Ces cas condamnables et marginaux ne reflètent pas tout le corps des policiers", insiste-t-il.

"Les victimes doivent impérativement porter plainte pour que ces pratiques cessent. Or la plupart du temps, elles ne le font pas, elles préfèrent donner de l’argent, pour qu'on les laissent tranquilles", a-t-il ajouté.

La peur que cela ne tourne mal, qu'un mot de travers dit sous le coup de la colère soit considéré comme "un outrage à un agent public dans l’exercice de ces fonctions" hante certains.

Cette disposition est comme une épée de Damoclès sur les têtes de beaucoup de victimes dans le règlement d’un contentieux avec le policier.

LIRE AUSSI:

Tunisie: Quand les policiers profitent de leur pouvoir vis à vis des citoyens


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Atlantic Council: Vers une aide européenne et américaine pour la Tunisie

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L'ambassadeur de la Tunisie aux États-Unis, Faycal Gouiaa, a appelé, mardi 7 juin, à l'instauration d'un accord de libre-échange entre la Tunisie et les États-Unis, en marge d'un conférence organisée par l'Atlantic Council Rafik Hariri Center for the Middle-East.

Cette conférence réunissant des officiels et des expertes européens et américains sous le thème "Une stratégie transatlantique pour une Tunisie démocratique" a vu de nombreuses discussions sur un probable futur accord entre les États-Unis et l'Union Européenne sur l'aide à accorder à la Tunisie.






Faisant suite à la parution d'un rapport du même nom, cette conférence a pour but de dessiner les pourtours d'une nouvelle stratégie réunissant l'Union Européenne et les États-Unis afin de supporter la démocratie tunisienne et ce sur plusieurs points: Économique, sécuritaire, et démocratique.



"Les États-Unis et l'Union Européenne devront aussi se mettre d'accord pour cibler des projets et d'autres aides dans les différentes régions avec une attention spéciale à accorder aux lieux où la radicalisation et les autres troubles sociaux existent" affirme le rapport


Des opportunités mais aussi des menaces

Amy Hawthorne, un des rédacteurs du rapport, affirme que "Ce n'est pas en donnant plus d'argent qu'on va aider la Tunisie, c'est bien plus complexe que cela". Pour elle "la Tunisie doit être d'une plus grande priorité et pour les États-Unis et pour l'Europe".

Pour Karim Mezran, spécialiste de l'Afrique du nord à l'Atlantic Council et un des rédacteurs du rapport, "l'économie représente certes un grand problème", mais il y a plus problématique: "l'affaiblissement de Nidaa Tounes et de tous les parties excepté Ennahdha crée une dangereuse fragilité politique en Tunisie".

Il faut que "les États-Unis et l'Union Européenne aident les parties pro-démocratiques car il y a beaucoup d'ennemies à la démocratie" en Tunisie a t-il déclaré.

Réformes structurelles vs stabilité macroéconomique

Andrea Gamba, responsable au Fonds monétaire international, affirme que "le défi (pour la Tunisie) après la révolution était de changer le modèle économique qui existait avant la révolution". Selon lui, l'aide du FMI s'inscrivait donc plus dans un cadre de "réformes structurelles que d'aides macroéconomiques" contrairement à l'Union Européenne.

Nick Westcott, Directeur pour le Moyen-Orient et l'Afrique du nord au sein de la diplomatie européenne, confirme cela en ajoutant que "l'Union Européenne peut aider encore plus la Tunisie dans l'amélioration du climat des affaires mais surtout en matière d'assistance macroéconomique".

Pour Fran Burwell, vice-présidente de l'Atlantic Council, l'Union Européenne devrait aider la Tunisie a accéder à son marché car "sur le long terme, le marché de la Tunisie c'est l'Europe et non les États-Unis" déclare t-elle.

La priorité économique pour les État-Unis

Regroupant un panel assez large d'intervenants, la conférence a surtout était centrée sur le volet économique du côté des États-Unis. Pour la représentante de l'USAID Paige Alexander "d'ici l'année prochaine, l'USAID compte créer 6.500 emplois en Tunisie. Depuis 2012, 14.000 ont été crées."

Selon elle, l'objectif de l'USAID est double: "continuer de prioriser la croissance économique et la gouvernance démocratique en Tunisie".

La priorité sécuritaire pour l'Union Européenne

S'il reconnait la nécessité d'aider la Tunisie à accélérer sa croissance économique, Nick Westcott, Directeur pour le Moyen-Orient et l'Afrique du nord à la diplomatie européenne, affirme que "l'Union Européenne va surtout aider la Tunisie à faire face à ses défis sécuritaires".

Selon M. Westcott, "l'Union Européenne peut en faire plus avec les États-Unis afin d'aider le gouvernement tunisien en matière de contreterrorisme" déclare t-il avant d'ajouter "qu'il y a beaucoup à faire entre l'U.E et les États-Unis pour aider la Tunisie dans sa lutte antiterroriste".

Autre aide à apporter à la Tunisie selon lui, c'est en matière d'immigration: "Parmi les domaines où l'Union Européenne et la Tunisie doivent s'entraider, c'est en matière de réfugiés, qui est un grand défi pour l'Union Européenne" a t-il déclaré.

En contrepartie, l' "Union Européenne va coopérer avec la Tunisie en vue de parvenir à un accord permettant l'immigration légale (des Tunisiens) vers les pays européens".

Selon lui, "l'Union Européenne est redevable vis à vis de la Tunisie, et la Tunisie est redevable vis à vis de la Tunisie". C'est pourquoi l'Union Européenne a accordé depuis 2011 "près de 3 milliards d'euros, dont près d'un milliard en subvention" a t-il déclaré.

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Cinq jours après l'annonce de l'initiative présidentielle: La scène politique tunisienne ne parle plus que de cela!

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Comme l’a si bien dit Rached Ghannouchi, lors de son interview avec Nessma TV, l’initiative de Béji Caïd Essebsi, concernant la formation d’un gouvernement d’union nationale, est venue chambouler toute la scène politique tunisienne et lui redonner un nouveau souffle.


Les partis de l’opposition, ceux de la coalition au pouvoir ou encore les centrales syndicale et patronale, n’ont plus d’yeux et d’oreilles que pour l’initiative présidentielle.

L’opposition tente de s’unir

Le premier réflexe de quelques partis de l’opposition a été d’appeler à une grande réunion. Initié par le Front populaire, une rencontre réunira, demain, tous les partis démocrates et progressistes de l’opposition et résultera d’une prise de position commune vis-à-vis de l’initiative de Béji Caïd Essebsi.

De son côté, l’ancien dirigeant au sein du parti Al Jomhouri, Ahmed Néji Chebbi, a exprimé son avis sur la question. Expliquant qu’il s’agit d’un problème de programme et non pas de personnes, Chebbi a cependant assuré qu’il ne déclinerait pas le poste si on le lui proposait. Selon l’intéressé, il est aujourd’hui vital de mettre en place une telle formation afin que le pays se remette sur la voie de la croissance.

Les contestations sont venues du côté du Mouvement Tunisie Volonté (Al Irada) et du Courant démocratique. Imed Daïmi et Samia Abbou ont en effet accusé le chef de l’Etat d’avoir largement dépassé ses prérogatives en se mêlant de celles qui reviennent, de droit, à l’Assemblée des représentants du peuple.

Intervenant sur les ondes de la radio Kelma, Samia Abbou a estimé que la relation qu’entretiennent Béji Caïd Essebsi et Habib Essid lui rappellent la relation qu’avaient Zine El Abidine Ben Ali et Mohamed Ghannouchi. La députée a en effet estimé que l’évaluation et le suivi du travail gouvernemental reviennent aux députés et non pas à la présidence de la République.

La coalition au pouvoir soutient le président

Rached Ghannouchi a été clair quand il a indiqué, lors de son dernier passage télévisé, que son mouvement et lui-même continuerons à soutenir l’actuel chef du gouvernement tant que ce dernier continuera à bénéficier de la confiance de Béji Caïd Essebsi et de Nidaa Tounes.

Toutefois, il semblerait que les avis sont assez divisés au sein d’Ennahdha.

En effet, et quelques heures après l’annonce de Ghannouchi, Lotfi Zitoun a appelé, directement, Habib Essid à démissionner.

Le député, du même mouvement, Abdelatif Mekki, ne s’est pas non plus aligné sur la position de son mouvement.

Intervenant aujourd’hui même sur les ondes de Shems FM, le dirigeant d’Ennahdha a estimé que l’initiative de Caïd Essebsi pose en effet une problématique constitutionnelle.

Par ailleurs, l’ancien ministre de la Santé publique a annoncé qu’il y avait un contrat moral pour qu’Essid et son gouvernement restent jusqu’à la tenue des élections municipales.

Même situation chez Nidaa Tounes: après le communiqué publié par le comité politique du mouvement – un communiqué appelant à changer de chef du gouvernement – quelques dirigeants du Nidaa, à l’instar de Mohamed Souf, ont exprimé leur souhait de voir Essid reconduit à son poste.

L’Union patriotique libre – qui se trouve dans une position fragile après avoir suspendu sa collaboration au sein de la coalition des partis au pouvoir – a adhéré à l’initiative présidentielle tout en invitant Nidaa Tounes à clarifier son avis sur la question.

Estimant qu’Habib Essid peut très bien continuer à travailler à la tête du gouvernement, l’UPL a appelé à la tenue d’un large dialogue entre les partis politiques et les organisations nationales autour de la question.

Pour Afek Tounes, l’approbation de la formation d’un gouvernement d’union nationale est venue presque naturellement.

Toutefois, le président du parti, Yassine Brahim, a insisté sur l’importance de mettre en place le nouveau gouvernement dans les plus brefs délais.

L’UTICA et l’UGTT observent de près

A l’annonce de son initiative, Béji Caïd Essebsi a pris le soin de préciser qu’elle ne pourra jamais réussir si jamais les deux plus importantes organisations nationales n’y prennent pas part.

Après qu’il ait été reçu par le chef de l’Etat, le secrétaire-général de l’UGTT, Houcine Abassi, a exprimé le soutien de la centrale syndicale à l’initiative présidentielle. Evitant de préciser si l’UGTT compte ou pas intégrer la prochaine formation gouvernementale, Abassi s’est contenté de préciser que le dialogue se poursuivra jusqu’à la mise en place de la nouvelle formation.

De son côté, la présidente de l’UTICA, Wided Bouchamaoui, a expliqué que le bureau exécutif de la centrale patronale se réunira prochainement afin d’étudier l’initiative en question. Bouchamaoui a préféré ne donner aucun détail sur les négociations qui sont menées tout en assurant que l’invitation du président traduit une grande confiance en l’UTICA.

Après des semaines passées à analyser le dixième congrès du mouvement d’Ennahdha, les acteurs médiatiques et politiques semblent n’avoir plus d’intérêt que pour l’initiative de Béji Caïd Essebsi.

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La jeunesse, moteur de changement social au Moyen-Orient et en Afrique du Nord

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Ce billet du blogue Un seul monde, une initiative de l'AQOCI et du CIRDIS, a été écrit par Frédéric Hareau, directeur des programmes chez Equitas - Centre international d'éducation aux droits humains. Le projet Mosharka (2012-2016) a été réalisé grâce à l'appui de l'Union européenne, de l'Organisation internationale de la Francophonie et de l'Ambassade du Canada en Jordanie.


La jeunesse du Moyen-Orient et de l'Afrique du Nord (MOAN) a fait l'objet de nombreuses études au cours des dernières années. Et si les images véhiculées sont souvent contradictoires, tout le monde s'entend pour reconnaître que la jeunesse est une force qui influence fortement la réalité de la région et qu'on ne peut négliger.

Une force démographique tout d'abord: les jeunes âgés de 15 à 29 ans composent plus du quart de la population dans chacun des pays de la région MOAN. Une force politique ensuite: à la surprise du monde entier, les jeunes, femmes et hommes, ont constitué l'avant-garde des mouvements qui ont bouleversé la région depuis 2011. Ils ont démontré leur pouvoir de renverser des régimes qu'on pensait indéboulonnables.

Après 2011, on a amplement loué cette jeunesse porteuse d'espoir, symbole du renouveau, de ce «printemps arabe» synonyme de progrès démocratique, économique et social. Cinq années plus tard, la région se trouve confrontée à des conflits dévastateurs, à des mouvements radicaux et violents, à des déplacements massifs de populations, à la résurgence d'États autocratiques et à de profondes crises économiques et sociales. L'image des jeunes a bien changé: une source de déstabilisation, encline à la radicalisation, ou prête à tout pour s'expatrier.

Des jeunes confrontés à de multiples défis

Des millions de jeunes de la région MOAN sont directement affectés par les conflits et vivent dans des conditions d'extrême précarité. Mais c'est également l'immense majorité des jeunes de la région qui fait face à des défis de taille.

D'un point de vue économique, le taux de chômage parmi les jeunes de la région reste le plus élevé du monde (atteignant par exemple 51% en Libye, dont 68% pour les jeunes filles) et la croissance ne bénéficie pas aux jeunes. Selon l'OCDE, «l'absence d'un cadre de croissance inclusif a laissé les jeunes hommes et femmes à la marge de la société, confrontés à un accès restreint à une sécurité sociale et à une mauvaise qualité des services publics».

Cette exclusion économique est étroitement liée à une exclusion des processus de prise de décision, la voix des jeunes restant très largement ignorée. Toujours selon l'OCDE, il est nécessaire de réajuster les cadres de gouvernance afin que les jeunes aient un rôle plus important dans l'articulation des politiques. Leur absence des sphères de décision et de la société civile réduit leur sentiment d'appartenance à leur communauté, conduit à leur marginalisation et augmente les risques de radicalisation. Il convient toutefois d'éviter une généralisation qui voudrait que tous les jeunes se radicalisent. Comme mentionné par les jeunes de Young Arab Voices: «il y a 100 millions de jeunes au Moyen-Orient et en Afrique du Nord qui ont résisté à l'attrait de devenir moudjahidin».

Aujourd'hui, force est de constater que les espoirs et les revendications des mouvements de 2011 - dignité, liberté, justice sociale et emploi - restent à ce jour en grande partie lettre morte.

Une jeunesse profondément engagée en dépit des obstacles

Les images projetées par les médias sont loin de refléter la complexe réalité des jeunes de la région et occultent les luttes quotidiennes d'innombrables jeunes femmes et hommes pour bâtir des sociétés plus justes. À cet égard, les 1 700 jeunes d'Égypte, de Jordanie, du Maroc, de Tunisie et du Yémen avec qui Equitas et ses partenaires ont collaboré pour le projet Mosharka n'ont ménagé aucun effort pour réduire les inégalités et trouver des solutions aux problèmes qui minent leurs communautés.

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Participante du projet Mosharka, 2016 © Youssef Shoufan


Les leçons apprises du projet ont été publiées dans un recueil, Participation des jeunes à la vie communautaire - Réalisation de projets de droits humains au Moyen-Orient et en Afrique du Nord, parmi celles-ci :

  1. L'engagement des jeunes doit être centré sur leurs motivations et leurs forces. La connaissance des droits et l'intériorisation des valeurs des droits humains facilitent leur implication dans le processus de changement social et légitiment leur action auprès des acteurs étatiques. Les jeunes leaders du projet Mosharka ont décidé de s'engager sur des enjeux tels que l'exclusion des jeunes filles, le mariage précoce, la participation politique des jeunes, l'inclusion des personnes vivant avec un handicap, et les conflits ethniques. Les projets utilisant la vidéo, les technologies de l'information et les médias sociaux, ou encore le théâtre de rue leur ont permis de participer efficacement au développement communautaire.


  2. Bâtir le leadership et la confiance des jeunes constitue la colonne vertébrale d'une intervention. Le développement de compétences clés telles que la confiance, la réflexion critique, l'analyse d'enjeux liés aux droits humains, la planification, la négociation, et la gestion financière s'avère essentiel à leur implication citoyenne.


  3. L'utilisation d'une approche participative basée sur les droits humains a permis aux organisations et aux jeunes intervenants d'engager les jeunes marginalisés, des jeunes dont les droits sont souvent bafoués. Cette stratégie se révèle très pertinente pour se rapprocher des jeunes exclus afin de bien comprendre leurs attentes, valoriser leur vécu, travailler efficacement avec eux et dépasser les divisions ethniques, religieuses, socioéconomiques ou fondées sur le genre en rassemblant des groupes divisés.


Si l'engagement de nombreux jeunes est source d'espoir, un des défis majeurs dans la région MOAN reste de créer des espaces de dialogue entre les instances gouvernementales et les jeunes. La culture des droits humains et du dialogue, et les espaces dans lesquels celle-ci s'exprimera restent à bâtir. Il s'agit d'un des enjeux majeurs qui influencera l'avenir de la région. Unir nos forces à ce niveau n'est pas seulement souhaitable, c'est impératif.

N'hésitez pas à contacter Charles Saliba-Couture, fondateur et coordonnateur du blogue Un seul monde, pour en savoir davantage sur le blogue ou connaître le processus de soumission d'articles. Les articles publiés ne reflètent pas nécessairement les points de vue de l'AQOCI, du CIRDIS ainsi que de leurs membres et partenaires respectifs.

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6 raisons de commencer à s'entraîner à l'extérieur

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SANTÉ- Pourquoi ne pas profiter du retour des beaux jours pour transporter vos séances de sport à l’extérieur?

En plus de rendre votre routine plus agréable en vous faisant profiter du soleil et de l’air frais, s’entraîner à l’extérieur peut également avoir de nombreux bienfaits – tant physiques que psychologiques – sur votre organisme.

Découvrez 6 bonnes raisons de commencer (ou de recommencer) à s’entraîner à l’extérieur dans la galerie ci-dessous :



Cet article initialement publié sur le Huffington Post États-Unis a été traduit de l’anglais.

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Tunisie: L'Instance Vérité et Dignité en quelques chiffres après la publication de son rapport annuel

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INSTANCE VÉRITÉ ET DIGNITÉ- La présidente de l'IVD, Sihem Ben Sedrine a remis au chef du gouvernement Habib Essid, le 1er juin, le rapports annuel et financier de l’Instance durant l’année 2015.

Le HuffPost Tunisie a relevé les éléments les plus marquants de ce rapport:

  • 23 727 c'est le nombre de dossiers remis à l'IVD jusqu'au 31 décembre 2015.


  • 83% des dossiers concernent les hommes et 17% des femmes.


  • La majorité des dossiers sont originaires de, respectivement, les régions de Kasserine, de Tunis puis de Gafsa.


  • Les dossiers concernant l'intégrité physique de la personne sont: 39% des cas d'atteinte à la l'intégrité physique lors d'une manifestation ou sit-in, 38% des cas de torture et 15% pour l'atteinte au droit à la santé.


  • Les autres englobent pour 60% des dossiers de personnes qui ont été empêchées de travailler à travers le harcèlement; 51% de situations d'arrestations arbitraires, 47% relatives aux restrictions de la liberté d'expression, 26% de contrôle administratif, 25% pour la transgression du droit d'accès à la justice et à un procès équitable, 20% concernent l'interdiction d'organisation de rassemblements pacifiques et 19% pour le piétinement du droit au logement et l'inviolabilité du domicile.


  • Tous les dossiers couvrent la période de juillet 1955 à décembre 2013, c'est un critère pour les accepter.


  • Autre condition d'acception du dossier est que le préjudice doit être grave et prémédité et commis par l'Etat, des personnes qui le représentent ou par des groupes organisés.


Les internautes se déchainent après le passage de Hassen Ben Othman dans la caméra cachée d'Attessia

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Les propos tenus par le journaliste Hassen Ben Othman dans la caméra cachée "Allô Jeddah" diffusée sur la chaine Attessia continuent de créer de nombreux remous sur les réseaux sociaux.

Dans cette caméra cachée, un journaliste fait croire à un invité que Ben Ali est en direct sur Skype et qu'ils pourront échanger ensemble. En régie, un imitateur se charge de jouer la voix du président déchu.



Tombé dans le piège, le journaliste Hassen Ben Othman, connu pour sa virulence vis à vis du régime de Ben Ali après la révolution, a affirmé que "Le président Ben Ali a fait quelque chose de grand pour le pays: Il ne l'a pas entrainé dans un bain de sang" avant d'ajouter "On a confiance en vous M. le président".

Il n'en fallait pas plus pour que les réactions fusent sur les réseaux sociaux.





Après le tollé provoqué sur les réseaux sociaux, Hassen Ben Othman a lui aussi réagi, campant sur ses positions:


Légende: Dans ce statut, Hassen Ben Othman affirme que sa participation à cette caméra cachée est une preuve du comportement qu'il aura s'il devait un jour interviewer de nouveau Ben Ali.



Il a par ailleurs affirmé sur Mosaïque FM, ne pas regretter la retransmission de l'émission, indiquant qu'aujourd'hui Ben Ali est bien moins dangereux que plusieurs autres personnes.


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A l'école primaire Georges Brassens de Megrine, cinq artistes ont envahi les murs avec leurs pinceaux (PHOTOS)

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Inviter des artistes pour qu'ils dessinent sur les murs d'une école? C'est l'idée du directeur de l'école primaire Georges Brassens à Megrine, Réda Galou, qui a profité des travaux effectués au sein de l'établissement pour amener un peu de couleurs.

"L'idée était de faire venir des artistes de sensibilités artistiques et de nationalités différentes. On tenait vraiment à ce qu'il y ait un mélange car nous avions un message à passer, celui du métissage culturel", explique le directeur de l'école.

Kim Johnny, Salima Angler, Selim Tlili, Jawher Soudani et Karim Atrouss ont investi les locaux de l'école primaire, avec un thème commun en tête: Georges Brassens.

"Il nous fallait un fil rouge, un fil conducteur entre toutes les peintures. Georges Brassens est apparu comme une évidence", dit Réda Galou avant d'ajouter: "mais nous avons laissé une liberté totale aux artistes pour qu'ils puissent s'exprimer, on n'allait pas les enfermer dans trop de contraintes."


Des portraits du chanteur français par Selim Tlili, ses moustaches emblématiques peintes avec des couleurs chatoyantes par Jawher Soudani ont rapidement envahi les murs blancs. À leurs côtés, l'immense fresque de Kim Johnny mêlant le port punique de Carthage et la ville d'origine de Brassens, Sète. Une façon pour l'artiste sud-coréen de faire foisonner les cultures sur un même et seul mur. Salima Angler s'est inspirée du poème de Du Bellay "Heureux qui comme Ulysse" chanté par Brassens, pour dessiner des personnages mythologiques. Quant à Karim Atrouss, il a écrit une citation de Brassens: "La seule révolution possible, c'est d'essayer de s'améliorer soi-même, en espérant que les autres fassent la même démarche".

Les jeunes élèves de l'école primaire ont également pu, à tour de rôle, participer et interagir avec les artistes, "c'était primordial pour nous que les élèves participent, il y a eu un travail d'échange et on a essayé de leur faire comprendre que la concentration était requise même dans les activités les plus ludiques", confie le directeur de l'école Georges Brassens.



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Ce monde qui nous appartient, c'est notre univers échappatoire

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Depuis notre enfance, on a toujours été déterminé, préprogrammé et prédestiné à créer notre monde à nous, ce monde de solitude qui nous protège des dangers, de la mort, de la tristesse,de la déception et des amertumes, ce monde féérique qui appartient à nos âmes irréfléchies et impulsives, à nos illusions et imaginations mais qui s'oppose à nos coutumes, nos habitudes et nos rituels.

On est constamment à la recherche de cet univers unique, simple et sincère, qui répond à nos évasions et même à nos bizarres hallucinations, ce monde qui fait de nous une âme susceptible d'être distinguée et différenciée parmi toutes les autres âmes.

On ne veut plus être accablé par nos règles, nos limites et nos frontières, mais plutôt libéré par nos propres et uniques idées et fantaisies.

En fait, chacun de nous a cette capacité de transformer ses ambitions en réalité, à concrétiser ces drôles de propositions. Chacun de nous possède un véritable potentiel et un don de Dieu qui attend le bon moment pour être dévoilé.

Dès lors, il faut s'accrocher à nos principes, épuiser nos chances pour en créer d'autres plus opportunistes et porteuses de progrès et de bonheur.

On m'a dit, une fois, qu'il faut toujours essayer de nouvelles choses pour que l'âme soit mieux nourrie et échappe aux échecs.

Moi je dirais: Essayez plus de mille fois. Échouez, échouez encore, mais relevez vous!

C'est cette force qui va vous pousser au-delà de vos limites, mais surtout vous emmener vers ce monde d'impulsion et d'excitation.

Attention: arrêtez de dire "et si...?". Et "si je pouvais faire ça?".

N'ayez jamais de regrets, il faut honnêtement vivre l'expérience, savoir manipuler ses émotions et ses actions, avoir la capacité d'anticiper nos désirs et prévoir nos réactions.

"Et si" on échouait, alors cela ne sera que le début de nos plus beaux échecs.

N'attendez pas la bénédiction des gens pour achever vos projets mais plutôt soyez créatifs, audacieux et différents. N'oubliez pas que c'est votre propre monde, votre échappatoire!

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Tunisie: Le ministère de l'Intérieur promet de combattre les comportements "immoraux" lors du Ramadan

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MINISTÈRE DE L'INTERIEUR- Le ministère de l'Intérieur a publié un communiqué où il énumère ses missions à l'occasion du mois du Ramadan, outre la lutte contre les infractions à caractère économique, le ministère promet également de faire la chasse aux comportements"contraires aux bonnes moeurs" avec entre parenthèse, en guise d'exemples: les jeux de hasard, la vente d'alcool en marché noir et la vente de drogue et trois points de suspension pour signaler que ce n'est qu'une liste non exhaustive.

facebook

Le communiqué du ministère de l'Intérieur use de vocabulaires religieux avec l'expression "Mayssar"( jeux de hasard en français), une expression coranique.

Que signifie et surtout qu'englobe le terme "contraires aux bonnes moeurs"? Pourquoi l'usage de référents religieux? Est-ce que le rôle de l'Etat d'endiguer des pratiques, jugées interdites en Islam lors du Ramadan? En quoi cette guerre déclarée au nom de la préservation des bonnes moeurs est-elle en rapport spécifique avec le Ramadan?

Contacté par le HuffPost Tunisie, Yasser Mosbah, porte-parole du ministère de l'Intérieur, fustige des critiques "qui n'ont pas de sens, émanant de personnes qui n'ont rien à faire".

"Pour les vendeurs d'alcool, ce sont des personnes qui ne craignent pas Dieu, quant aux jeux de hasard, c'est une pratique courante pendant ce mois, nous allons dissuader les Tunisiens de s'adonner à ces jeux", a-t-ajouté sans pouvoir justifier légalement la campagne ciblant les jeux.

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28 recettes à base d'épinards

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CUISINE-Connus comme la nourriture de Popeye, les épinards sont maintenant un essentiel pour les régimes.

Les épinards regorgent de fer, de vitamine C et de fibres. Le goût est bon, qu'ils soient cuisinés ou pas. Ils sont également plus sucrés que les autres légumes à feuilles vertes.

Évidemment, on se tannerait vite des salades aux épinards. C'est pourquoi nous avons déniché 28 recettes à base de ce légume vert.



Cet article initialement publié sur le Huffington Post Canada a été traduit de l’anglais.

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Les 5 entrées incontournables pour un diner ramadanesque (PHOTOS)


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L'oeuvre d'une grande sculptrice espagnole délaissée en plein centre-ville de Tunis

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Une des oeuvres d'Eulàlia Fàbregas de Sentmenat, célèbre sculptrice catalane, jalonne la place Barcelone à Tunis dans un état de décrépitude totale.

eulalia


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La sculptrice, dont les oeuvres jonchent les rues de Barcelone et fait la fierté des catalans, semble ne pas être apprécié à sa juste valeur en Tunisie, comme le témoignent ces images de ces oeuvres dans les rues catalanes.

eulalia


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Des internautes désabusés

La valeur de cette sculpture et l'absence d'égard des autorités a vivement fait réagir les internautes:














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Les 5 soupes incontournables du mois de ramadan

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La soupe est un met incontournable durant le mois de ramadan. Servant à ouvrir l'appétit, elle peut prendre différentes formes.

Plats ramadanesques par excellence, certaines soupes restent des spécialités incontournables du mois Saint.



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Les 5 types de personnalités toxiques au boulot

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TRAVIL- Vous travaillez ensemble toute la journée, vous êtes obligés les côtoyer. Déjà que bosser n'est pas toujours évident à cause des responsabilités et du stress, si en plus les collègues sont une plaie, c'est le cauchemar.

En gros, il y a 5 types de personnalités vraiment agaçantes au bureau. Voici leur descriptif et les moyens de les contrer.

Le râleur/la râleuse

Ils sont insupportables. Ils se plaignent de tout, tout le temps. Les locaux sont trop froids en hiver, trop chauds en été. Leur pc est trop lent. Ils ont trop de travail. Ils ont faim. Ils ont soif. Ils ont mal à la tête. Ils ont des problèmes...ça n'en finit pas.
Solution: Ne les encouragez surtout pas en compatissant. Ne réagissez pas. Ne donnez aucun signe de vie. S'ils vous croient mort, ils s'arrêteront peut-être. Ou pas. C'est vraiment une race à part.

Les éternelles victimes

Quoiqu'il arrive, ce n'est jamais de leur faute. S'ils sont en retard, c'est à cause de la circulation. S'ils n'ont pas fini le boulot à temps, c'est parce qu'il y en a trop. S'ils sont tout le temps de mauvaise humeur c'est parce que les autres ne sont pas sympa. Vous voyez le tableau.
Solution: N'entrez surtout pas dans leur jeu de victimisation. Restez toujours factuel et proposez des solutions pratiques. Pour la circulation, sortir 15 minutes plus tôt, pour le boulot, s'organiser et passer moins de temps à se balader dans les locaux et plus de temps assis à son bureau, on n'a pas besoin d'être sympa avec tout le monde, on a tous nos affinités...

Les importants

Ce sont eux qui font tout. Sans eux, le travail ne se ferait pas. Ils sont in-dis-pen-sa-bles! S'ils n'étaient pas là, la société s'écroulerait et bla bla bla et bla bla bla...
Solution: Les laisser parler tous seuls jusqu'à l'épuisement. Ils adorent s'écouter de toute façon. Ils n'ont pas besoin de vous. Vous pouvez aller finir un dossier et revenir, ils ne remarqueront même pas que vous êtes partis tellement ils sont imbus d'eux-mêmes et de leurs histoires.

Solution: Les laisser parler tous seuls jusqu'à l'épuisement. Ils adorent s'écouter de toute façon. Ils n'ont pas besoin de vous. Vous pouvez aller finir un dossier et revenir, ils ne remarqueront même pas que vous êtes partis tellement ils sont imbus d'eux-mêmes et de leurs histoires.

Et ce n'est pas tout, retrouvez la suite sur Binetna.


Lire la suite sur Binetna
binetna



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Ces collègues toxiques qui nous pourrissent la vie au travail


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Tunisie: Nidaa Tounes regagne des places à l'ARP avec le retour de Ali Bellakhoua et Sabrine Goubantini à son groupe parlementaire

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POLITIQUE- Composé désormais de 61 députés, le groupe de Nidaa Tounes aspire à regagner sa place de premier bloc parlementaire, selon le député Mongi Harbaoui

Les deux députés Ali Bellakhoua et Sabrine Goubantini ont rejoint le groupe parlementaire de Nidaa Tounes ce qui porte à 61 le nombre des députés au sein de ce bloc.

Ali Bellakhoua appartenait au groupe de l’Union patriotique libre (UPL) avant sa démission, alors que Sabrine Goubantini était membre du bloc parlementaire "Al-Horra" qui se compose principalement de dissidents de Nidaa Tounes.

Contacté, le 8 juin, par l’Agence TAP, le député Mongi Harbaoui (Nidaa Tounes) a fait état du lancement d’une série de concertations avec des dissidents du Mouvement pour rejoindre le parti, assurant que ces concertations vont permettre au groupe de Nidaa Tounes de regagner sa place de premier bloc parlementaire au sein de l’Assemblée des représentants du peuple (ARP).

Le Mouvement Nidaa Tounes s’apprête à tenir son congrès en novembre 2016.

Après les élections de 2014, le groupe parlementaire de Nidaa Tounes prédominait la scène parlementaire avec 86 sièges suivi du Mouvement Ennahdha. Ce chiffre a baissé à la suite de la démission de 32 députés du parti sur fond d’une crise qui avait éclaté en juin 2015 au sein du mouvement.

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Comment des étudiants étrangers de 19 ans perçoivent-ils la femme tunisienne?

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Moi jeune tunisienne de 19 ans, j'ai pu voir d'autres jeunes de mon âge de différents pays et j'ai pu voir aussi la manière dont ils nous perçoivent, nous Tunisiens d'après révolution.

J'étais la seule fille arabe à participer au RYLA (Rotary Youth Leadership Award), un séminaire de formation au leadership destiné aux jeunes (avec un autre jeune tunisien). Séjour que j'ai pu effectuer dans le cadre des activités du Rotaract Club (un club parrainé par le Rotary club et qui regroupe des jeunes de 18 à 30 ans).

Le RYLA'16 Istanbul a duré 5 jours et a réuni un groupe de 10 jeunes venant de la Tunisie, de l'Italie, de l'Allemagne, de la Côte d'ivoire, de la Macédoine et des Pays-Bas.

Le programme, très dense, s'est déroulé sans encombre grâce à la ponctualité des stagiaires et la courtoisie des accompagnateurs turcs. Les formations instructives et captivantes de leadership étaient ponctuées d'échanges entre participants.

J'étais fière d'avoir la lourde tâche de représenter mon pays parmi une dizaine de jeunes étrangers et d'être à leurs yeux l'exemple de la Tunisienne.

ryla


Cependant, j'étais offensée par l'image qu'ils avaient de la Tunisie.

Certains ont été surpris par mon niveau d'anglais et m'ont demandé comment je pouvais bien parler l'anglais alors que j'étais Tunisienne. Ils ont été surpris davantage lorsque je leur ai dit qu'en Tunisie on apprend 4 langues au lycée. Oui à 19 ans en Tunisie, on a appris l'arabe dès 5 ans, le français à 7 ou 8 ans, l'anglais quelques années après et une autre langue dite optionnelle deux ans avant le bac.

On m'a dit aussi que j'étais chanceuse d'être étudiante, croyant que la plupart des Tunisiens ne pouvaient pas continuer leurs études dans des universités. J'ai dû expliquer qu'en Tunisie le pourcentage de filles aux universités est supérieur à celui des garçons.

J'ai eu le plaisir d'expliquer à ces jeunes venus de différents pays qu'être Tunisienne de 19 ans ne diffère pas vraiment du fait d'avoir le même âge chez eux. Nous suivons les mêmes cursus universitaires ou presque, nous regardons les mêmes séries, nous lisons les mêmes livres à succès et nous fredonnons les mêmes chansons.

Et quand on m'a demandé si une loi oblige les Tunisiennes à porter le voile et comment je m'habillais quand je suis dans mon pays, j'ai répondu fièrement qu'en Tunisie, la femme était libre.

Mais je l'avoue, j'ai caché le petit pincement au cœur que j'avais en pensant au harcèlement dans les rues, aux blagues sexistes et aux féministes qui luttent encore pour que cela s'arrête.

La jeune tunisienne de 19 ans que je suis en était à son premier voyage et pourtant mon ouverture d'esprit et ma connaissance de l'autre étaient aussi grandes que celles de ces jeunes de mon âge venus des quatre coins du monde.

N'est-ce pas ici une des particularités de notre culture tunisienne?

Ces questions posées m'ont permis de réaliser que certaines évidences sont en réalité de vrais atouts que nous avons et que c'est une chance que d'avoir 19 ans en Tunisie.

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Le Parlement européen vote pour un prêt de 500 millions d'euros en faveur de la Tunisie

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Le Parlement européen a approuvé mercredi l'octroi à la Tunisie d'un prêt de 500 millions d'euros qui doit l'aider à consolider ses mécanismes démocratiques et à redresser son économie très éprouvée, en échange de réformes structurelles.

Ce prêt de 500 millions d'euros à des conditions favorables doit notamment aider le pays à réduire sa dette extérieure, au moment où il est confronté à la baisse du tourisme et à l'afflux de réfugiés.

"La transition de la Tunisie vers la démocratie demeure tout à fait remarquable. L'Europe a vraiment besoin de se tenir à ses côtés, et je demande à la Commission de rendre cet argent disponible le plus rapidement possible, avant l'été", a insisté au cours du débat dans l'hémicycle la rapporteure Marielle de Sarnez.

Mme de Sarnez a souligné que la Tunisie avait reçu plus de 1,8 million de réfugiés en provenance de Libye, soit l'équivalent de près de 20% de sa population.

Pour obtenir ce prêt, la Tunisie devra signer un protocole d'accord avec la Commission européenne par lequel elle s'engagera à mener des réformes structurelles, notamment pour créer un climat plus favorable aux investissements et améliorer sa gestion budgétaire.

Cette "assistance macrofinancière" de l'Union européenne n'est accordée qu'à des pays qui respectent les principes de l'état de droit et les droits de l'homme.

L’annonce de la nouvelle ligne de crédit à accorder par la Commission Européenne vient deux jours après avoir déroché une garantie de prêt américain de 500 millions dollars permettant à la Tunisie de sortir sur les marchés internationaux à des conditions favorables.

Une série d’emprunts qui vient peser sur le ratio d’endettement extérieur et la balance des paiements surtout avec la dépréciation continue du dinar tunisien. L’euro s’échangeait hier à 2.39622 TND et s’approche peu à peu de la barre fatidique de 2,5 TND.

Outre le portefeuille de crédit à octroyer par la Commission Européenne d’autres lignes de financement extérieur sont prévus pour combler le trou budgétaire.

La Banque Africaine de Développement (BAD) accordera au gouvernement tunisien un prêt de 500 millions de dollars. La première tranche du crédit, soit 200 millions de dollars seront versés au cours du troisième trimestre 2016, le reliquat est prévu au cours du 4ème trimestre de la même année.

Le financement extérieur du gouvernement frôlerait ainsi les 2985,9 millions de dollars, soit plus de 6200 millions de dinars.

Pas de Sukuks islamiques et de privatisations en 2016?

Il va sans dire que le plan de financement du gouvernement et tel que présenté aux services du FMI (Fonds Monétaire International) ne prévoit pas de privatisations ou d’émission de Sukuks islamiques durant l’année en cours.

Malgré l’affinement de la loi sur le financement islamique, l’émission de suskuks islamiques de l’ordre de 1000 millions de dollars peine toujours à voire le jour.

Selon les hypothèses sur les facteurs de réajustement des critères de réalisations-qui peuvent être réajustées à la hausse ou à la baisse, la Tunisie émettra en 2017 deux sukuks islamiques de 500 millions de dollars chacun.

Le premier est prévu au cours du deuxième trimestre de l’année 2017.

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De jeunes volleyeurs et volleyeuses tunisiens brillent au tournoi International de la Jeunesse Volley ball d'Ile de France

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Les jeunes volleyeurs tunisiens ont fait honneur à leur maillots.

En marge du Tournoi International de la Jeunesse Volley ball d’Ile de France qui s'est déroulé du 3 au 6 juin, plusieurs jeunes volleyeurs et volleyeuses tunisiens ont été primés.

Ainsi, l'internationale tunisienne Sameh Gritli a obtenu le trophée de la meilleure attaquante alors que sa coéquipière Nada Chkili a obtenu quant à elle le trophée de la meilleure libéro du tournoi.

Côté masculin, la palme revient à l'international tunisien Salem Naffeti, meilleur contreur 2 du tournoi. Du côté du COK aussi, un joueur s'est particulièrement distingué. Il s'agit de Wajih Ben Souissi qui obtient le titre de meilleur attaquant du tournoi.

Un classement collectif honorable

Collectivement, les 4 équipes tunisiennes présentes lors du tournoi n'ont pas démérité.

L'équipe nationale masculine a fini à une honorable 3eme place derrière l'Asseco Resovia Rzeszowet le Pôle Espoirs de Châtenay-Malabry alors que l'équipe masculine du Club Olympique de Kélibia (COK) a terminé 4eme du tournoi.

Du côté féminin, l'équipe nationale a terminé également à la 3eme place alors que les volleyeuses du COK n'ont pu obtenir mieux que la 6eme place.

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Tunisie: Les Tunisiens sont -ils respectueux des horaires administratifs pendant le Ramadan ?

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TRAVAIL- Combien les Tunisiens sont respectueux des horaires de travail, notamment lors du Ramadan? Quel est leur rendement au travail? Ramadan peut-il être un prétexte pour se dérober des engagements professionnels?

Le jeûne et la fatigue qu'il entraine, la chaleur, le rythme de vie en général font que travailler pour certains n'est pas évident et le rythme de travail ralentit pendant le Ramadan et ceci est plus flagrant dans les administrations tunisiennes. En témoigne le groupe Facebook "jayinkom"créé par l'ONG I Watch où les internautes postent les photos des administrations fermées avant l'heure réglementaire ou encore des photos de fonctionnaires nonchalants.

Cette campagne vise à associer le citoyen au processus de contrôle de l’administration publique, afin de faciliter la gestion des affaires administratives et de préserver les deniers publics, plaide l'ONG.

A cet égard, elle a appelé le ministère de la Fonction publique, de la Gouvernance et de la lutte contre la corruption à intervenir d’urgence pour faire régner la discipline et imposer le respect des horaires du travail, surtout que certaines administrations ferment leurs portes une heure avant.

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