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Les aéroports de Tunisie se dotent (enfin) d'une application

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Le directeur central de l'exploitation de l'Office de l'Aviation Civile et des Aéroports (OACA) Kais Meghirbi avait annoncé le 26 octobre dernier une série d'améliorations qui seront apportées à l'aéroport international Tunis-Carthage.

Après avoir mis en place un nouveau mode de paiement et avoir amené des améliorations structurelles au parking de l'aéroport, l'OACA a enfin lancé son application disponible pour les plateformes iOS et Android.

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Développée par l'Orange Developer Center, cette application gratuite permet d'avoir en temps réel toutes les informations utiles concernant les 7 aéroports gérés par l'OACA à savoir l'aéroport Tunis-Carthage, Djerba-Zarzis, Sfax-Thyna, Tozeur Nefta, Tabarka-Aîn Draham, Gafsa-Ksar et Gabès-Matmata.

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Ainsi vous pourrez avoir accès aux horaires des vols avec des notifications en temps réel en cas de changement de statut, mais également un accès aux différents services disponibles dans les terminaux (à savoir cafés, banques, restaurants...).

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Parler seul est une bonne chose!

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Souvent attribué à la folie, le fait de parler seul serait au contraire une chose plutôt positive!

C'est prouvé: plusieurs études ont, en effet, démontré les avantages de l'expression orale envers soi-même. Grâce à elles, vous ne verrez plus cette habitude sous le même angle…

Un réflex naturel

Parler seul est un réflex parfaitement naturel. Le magazine Psychologies rappelle d'ailleurs que les enfants ont tendance à s'adonner particulièrement à cette pratique dans le but de se s'encourager, se réconforter ou se réprimander.

Le psychiatre Dominique Delmas explique que c'est seulement "au moment de la préadolescence, quand les règles sociales sont intégrées" que l'enfant cesse, comprenant que "cela ne se fait pas" et qu'il peut parfois faire l'objet de moqueries. Autrement dit nous avons été conditionnés socialement à proscrire cette pratique.



Prendre du recul sur une situation

Pour Ethan Kross professeur de psychologie à l'université du Michigan, le langage est utile dans le sens où il permet de "gagner de la distance sur nos propre expériences". Ajoutant que "nous sommes en mesure de penser de façon plus claire lorsque nous sommes à une certaine distance".

Pour illustrer cette idée, le professeur prend exemple sur le fait que nous nous engageons plus facilement à trouver des solutions concrètes pour résoudre les problèmes de nos proches, donc de personnes extérieures, principalement par ce que nous sommes pas "coincés dans ces problèmes". La distance de ces problèmes nous permet d'y penser de façon plus claire.

Un moyen pour retrouver plus facilement quelque chose ou quelqu'un

Ce n'est pas tout, des expériences ont également démontré que le fait de parler à voix haute permettait de trouver un objet perdu plus facilement.

"Entendre le mot 'chaise', au lieu de simplement y penser peut temporairement faire du système visuel un meilleur 'détecteur de chaise' ", explique un extrait de l'étude sur "les discours auto-dirigés affectent la performance de recherche visuelle" menée par Gary Lupyan et Daniel Swingley dans le Quaterly Journal of Experimental Psychology.

Le rapport de l'étude précise que la recherche est particulièrement facilitée par l'expression à haute voix lorsque qu'il y a "une association forte entre l'appellation et la cible visuelle".

Un encouragement efficace

Une autre étude publiée dans Procedia – Social Behavioral Sciences a également analysé les effets des discours à soi-même sur des sujets, jouant au basketball cette fois. Elle a révélé que les joueurs de basket étaient plus efficaces en terme de rapidité lorsqu'ils se motivaient eux-mêmes à voix haute.

Selon la psychologue et psychopraticienne Laurie Hawkes, le fait de parler seul "revient à s'accompagner soi-même", elle ajoute que "nous nous parlons tout haut quand notre action nécessite de la vigilance, de la précision.".

On peut en déduire qu'en se parlant à seul, nous nous apportons, en quelque sorte, un soutien, un encouragement psychologique, par nous même, dans l'accomplissement d'une tâche.

Ainsi, il arrive à la plupart d'entre nous, de parler seul, de manière spontanée, lorsque que nous cuisinons ou que nous effectuons une activité manuelle (bricolage, peinture, etc.)…

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L'actrice tunisienne Hend Sabri dénonce le harcèlement sexuel dans le milieu artistique (VIDÉO)

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Invitée à l'émission "Kol Youm" sur la chaîne égyptienne ON TV, l'actrice tunisienne Hend Sabri a été amenée à réagir à l'affaire du producteur Harvey Weinstein, accusé de harcèlement sexuel par plusieurs actrices.

Tout en confiant qu'elle n'a jamais été victime de violences sexuelles, Hend Sabri admet que le fléau du harcèlement sexuel existe dans le milieu artistique dans le monde arabe. "Il y a un abus de pouvoir de la part de certains producteurs (...) cela se manifeste parfois par des paroles ou des allusions", dit-elle. (vidéo ci-dessous)



L'actrice tunisienne déplore également la pression qui pèse sur les femmes, spécifiquement dans le monde artistique, "où l'apparence est très importante et nécessaire pour l'actrice", explique-t-elle. "Nous sommes amenées à redoubler nos efforts pour être entendues et prises au sérieux", ajoute Hend Sabri.

L'actrice fustige également les comportements de certaines femmes qui usent de leurs apparences pour accaparer des rôles. "Rattacher l'apparence au talent, ce qui permet à certaines de parvenir à obtenir des rôles sans aucun mérite est une catastrophe", lance-t-elle. Pour Hend Sabri, ces méthodes doivent indigner les femmes encore plus que les hommes.

À noter que l'affaire Weinstein a déclenché une libération de paroles inédite des victimes de violences sexuelles qui ont bravé le silence pour dénoncer leurs agresseurs. Ce phénomène s'est répandu à travers le monde, comme en Tunisie, à travers les réseaux sociaux et le hashtag MeeToo.

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Ce tableau de Léonard de Vinci devient de très loin le plus cher au monde

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CULTURE - Un tableau du peintre italien Léonard de Vinci a été adjugé mercredi 15 novembre 450,3 millions de dollars (381 millions d'euros) lors d'enchères chez Christie's à New York, pulvérisant le record de la toile la plus chère du monde.

Au terme d'une séquence échevelée de 19 minutes, "Salvator Mundi" (sauveur du monde), dernier tableau du maître encore en possession d'un collectionneur privé, a laissé loin derrière "Les Femmes d'Alger (version 0)", de Pablo Picasso, vendu 179,4 millions de dollars en 2015.

Lors de la conférence de presse qui a suivi, les responsables de Christie's ont refusé de donner toute information relative à l'acheteur ainsi qu'aux autres enchérisseurs, si ce n'est pour dire qu'ils venaient du monde entier. La maison d'enchères avait estimé à 100 millions de dollars la valeur de cette toile de 65 cm sur 45 cm, vendue pour 45 livres britanniques seulement en 1958, bien avant qu'elle n'ait été reconnue comme un authentique "Leonardo", en 2005.

S'il est impossible de le déterminer avec certitude, il semble que "Salvator Mundi" soit devenu le tableau le plus cher de l'histoire toutes ventes confondues, y compris hors enchères. Deux tableaux, un De Kooning et un Gauguin, cédés dans le cadre de ventes privées en 2015 pour 300 millions de dollars chacun selon plusieurs médias américains, étaient jusqu'ici considérés comme les plus onéreux au monde.

"C'était un grand moment pour Christie's et, je crois, un grand moment pour le marché de l'art", a déclaré, à l'issue de la vente, le directeur général de la maison d'enchères, Guillaume Cerutti.

La toile de Léonard de Vinci était jusqu'ici propriété du milliardaire russe Dmitri Rybolovlev, oligarque exilé qui préside le club de football de l'AS Monaco. Il l'aurait acquis pour 127,5 millions de dollars auprès du marchand d'art suisse Yves Bouvier, qui l'avait lui-même acheté peu de temps avant pour 80 millions de dollars.

Depuis, Rybolovlev et Bouvier sont engagés dans une bataille judiciaire, le milliardaire accusant le marchand d'art d'avoir pris des marges exorbitantes sur les tableaux qu'il lui procurait.

Le marché s'échauffe

Mercredi, dans une salle chauffée à blanc, les enchères pour "Salvator Mundi" ont démarré à 70 millions de dollars, et ont ensuite monté pas moins de 53 échelons jusqu'à 400 millions de dollars, devenus 450,3 millions avec commissions, frais et taxes.

A mi-parcours, comme souvent, l'affaire s'est résumée à un duel entre deux acheteurs anonymes, qui passaient leurs ordres au téléphone, par le biais des vendeurs de Christie's.

A 200 millions, une clameur s'est élevée du public, visiblement composé de beaucoup de visiteurs peu habitués à l'atmosphère feutrée des ventes. Le coup de marteau final a lui déclenché un tonnerre d'applaudissements et d'exclamations.

"Je n'aurais jamais imaginé qu'on aurait le Saint-Graal de tous les artistes, un tableau de cet artiste là", a déclaré à l'AFP François de Poortere, responsable du département "Old Masters" (maîtres anciens) de Christie's. "C'est un moment extraordinaire pour les tableaux anciens, pour le marché." "C'est très difficile de décrire ce qui s'est vraiment passé", a-t-il poursuivi. "C'est un prix extraordinaire pour un tableau extraordinaire. Léonard a inspiré des générations et continue à inspirer aujourd'hui."

Depuis son authentification en 2005, quelques spécialistes ont émis des réserves sur le rôle qu'a effectivement joué Léonard de Vinci dans sa conception. Les œuvres antérieures au 19e siècle sont, en outre, aujourd'hui rarement présentées aux enchères car la plupart sont dans des musées, ce qui laissait planer une incertitude sur le prix que pouvait viser le tableau.

Mais une poignée d'acheteurs aux poches profondes a balayé tout cela en quelques minutes. Ils ont ainsi confirmé qu'après le coup de tonnerre qu'a constitué la vente d'un Basquiat à 110,5 millions de dollars en mai dernier, le marché de l'art revient sur ses sommets de 2015, un temps considérés comme signe d'une surchauffe.

Depuis le début des enchères d'automne, lundi, des records ont déjà été établis pour Fernand Léger (70 millions de dollars), Marc Chagall (28,5) et René Magritte (20,5). Lundi, le "Laboureur dans le champ" de Vincent Van Gogh a été adjugé 81,3 millions de dollars, à un souffle du record pour un tableau du Néerlandais, établi en 1990 pour le "Portrait du Dr. Gachet", avec 82,5 millions de dollars lors d'une vente chez Christie's à New York. A l'époque, il s'agissait du tableau le plus cher du monde.

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Entre le 1er janvier et le 10 novembre 2017, plus de 6 millions de touristes ont visité la Tunisie

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Le nombre de touristes ayant visité la Tunisie, durant la période allant du 1 janvier au 10 novembre 2017, a atteint les 6,112 millions; soit une évolution de 24%, par rapport à la même période de 2016, selon les derniers chiffres dévoilés par la ministre du Tourisme Salma Elloumi Rekik, lors d’une une séance d'audition tenue jeudi, par la Commission parlementaire de l’agriculture, de la sécurité alimentaire, du commerce et des services.

"Cette évolution positive est due à l’amélioration des indicateurs des marchés européens en hausse de 19,3%, à l’instar du marché français, dont la hausse a été de 47,5%, avec 517 mille touristes, devançant ainsi le marché russe qui s’est établi à 513 mille touristes. " Le marchés allemand, anglais, belge et scandinave se sont inscrits en hausse de respectivement 43,5%, 18,4%, 121% et 28% ", a encore précisé la ministre.

Cette évolution positive se poursuivra pour le reste de l’année en cours, compte tenu des réservations faites et des pronostics des professionnels du secteur, a-t-elle aussi affirmé, notant que "Cette tendance haussière a aussi concerné les marchés maghrébins (en hausse de 33%). A cet égard, le marché algérien occupe la première position avec près de 2,050 millions visiteurs, ce qui constitue un nouveau record pour ce marché. Quant aux touristes libyens, leur nombre s’est établi à 1,140 million touristes, soit une amélioration de 17% ".

"Certains nouveaux marchés ont également, enregistré une nette amélioration à l’instar du marché chinois ayant évolué de 190% avec l’arrivée de 16 mille touristes, et le marché des pays de Golfe qui a connu une progression de 18,4% avec 38251 touristes", a-t-elle fait remarquer, soulignant que le nombre des nuitées passées, au 31 octobre 2017, a évolué de 22,7% par rapport à la même période de 2016, à 20,148 millions de nuitées.

Elle a par ailleurs fait savoir que le nombre des nuitées passées par les touristes européens a atteint, au 31 octobre 2017, près de 11 millions de nuitées, contre 9 millions durant la même période de 2016. Le tourisme intérieur a aussi contribué à cette augmentation, avec 5,500 millions nuitées, soit une amélioration de 22% par rapport à 2016.

La ministre a également,évoqué "l’évolution enregistrée par les recettes touristiques, ayant atteint au 10 novembre 2017, 2478 MD contre 2057 MD durant la même période de 2016, soit une évolution de 3,17%. Le volume des recettes durant cette période de 2017 équivaut 929 millions d’euros, soit une évolution de 3% par rapport à 2016".

Elloumi Rekik a, à ce titre, évoqué le problème de change en dehors des circuits légaux qui impacte négativement les recettes en devises du secteur appelant à intensifier les efforts de contrôle et à installer des bureaux de change au niveau des passages frontaliers et des zones touristiques.

Elle a, en outre, souligné l’amélioration des indicateurs du secteur de l’artisanat durant les 10 premiers mois de l’année en cours faisant savoir que les investissements globaux de ce secteur ont évolué de 16,8% par rapport à la même période de 2016, passant de 22,039 MD à 25,742 MD. La valeur de ses exportations directes et indirectes a aussi évolué de 6,9% passant à 540 MD. Le nombre des emplois créés a aussi augmenté de 8,9%, passant de 8852 durant les 10 premiers mois de 2016, à 9614 durant la même période de 2017.

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6 exercices à faire au bureau pour éviter le mal de dos

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La lombalgie aiguë (mal de dos, tour de rein, lumbago) qui touche le bas de la colonne vertébrale peut avoir des répercussions importantes sur la qualité de vie et présenter des risques de désinsertion professionnelle lorsqu'elle devient chronique.

Retrouvez en tête d'articles 6 exercices pour rester dynamique au bureau, et prévenir l'arrivée des maux de dos.

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Angelina Jolie affirme que ces 3 mythes alimentent la violence sexuelle

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Angelina Jolie croit qu'il y a trois mythes pour lesquels la violence sexuelle - ce que le Rape, Abuse & Incest Network définit comme «un terme non juridique qui réfère aux crimes comme l'agression sexuelle, le viol et l'abus sexuel» - est toujours d'actualité dans les zones de conflit et ailleurs, malgré les avancées faites autour du monde.

L'actrice de 42 ans est l'envoyée spéciale du Haut Commissariat des Nations unies pour les réfugiés. Elle donnait le discours d'ouverture mercredi à Vancouver pour la Conférence des ministres de la Défense sur le maintien de la paix des Nations Unies. HuffPost Canada a eu un premier regard sur le discours de Jolie.

La mère de six enfants presse les politiciens, les ministres de la Défense et les leaders militaires à aider les soldats de la paix à mieux répondre à la violence sexuelle autour du monde, et elle expose les mythes qu'elle croit être au coeur des raisons pour lesquelles ces crimes persistent.

«Le premier mythe est que ce comportement est sexuel», rapporte le discours de Jolie. «Souvent, ces comportements contre les femmes sont ridiculisés, représentés comme un délit mineur par quelqu'un qui ne peut pas se contrôler, comme une maladie, ou comme un besoin sexuel exagéré. Mais un homme qui maltraite les femmes n'est pas obsédé par le sexe. Il est abusif.»

Jolie note que presque chaque réfugiée Rohingya dans les camps au Bangladesh est survivante ou témoin de violence sexuelle.

«C'est des viols et des agressions destinés à torturer, humilier, terroriser et forcer les gens à s'enfuir. Ça n'a rien à voir avec le sexe. Ça a tout à voir avec l'abus de pouvoir.»

"Un homme qui maltraite les femmes n'est pas obsédé par le sexe. Il est abusif."


Jolie explique que le deuxième mythe est que la violence sexuelle n'est pas perçue comme un crime assez sérieux pour justifier une action en conséquence. Ce n'est pas traité comme «une problématique centrale pour les négociations de paix. Ce n'est pas assez grave pour monter des poursuites judiciaires et emprisonner ceux qui sont responsables.»

Angelina Jolie rencontre des réfugiés syriens dans la vallée de Bekaa au Liban.

Selon les Nations Unies, environ 120 millions de filles à travers le monde ont fait l'expérience de relations sexuelles forcées à un moment ou à un autre dans leur vie. Et s'il y a des statistiques sur comment plusieurs femmes sont violées et font l'expérience d'autres formes de violence sexuelle pendant les conflits, Human Rights Watch note que la violence sexuelle dans les zones de conflit est sous-déclarée à cause «de la stigmatisation, du risque de représailles, du manque d'accès à des écrans de contrôle, des ressources inadéquates pour du journalisme sécuritaire, et d'une faible réponse du gouvernement.»

Si des millions de familles vivent dans la peur de la violence sexuelle dans les zones de conflit, Jolie se demande pourquoi la situation ne change pas. «C'est constamment dans nos écrans de télévision et dans nos journaux. Pourquoi donc est-ce que rien ne change?»

Le troisième mythe est que nous ne puissions rien faire pour arrêter la violence sexuelle, que ce soit à la maison ou à l'étranger, selon Jolie. Même si les deux premiers mythes sont dissipés, beaucoup pensent que le problème est trop gros à régler. Mais Jolie dit que ce n'est pas impossible, et que les pays ont «les lois, les institutions et l'expertise pour collecter les preuves. Ce qui manque est la volonté politique.»


C'est constamment dans nos écrans de télévision et dans nos journaux. Pourquoi donc est-ce que rien ne change?


En tant qu'envoyée spéciale du Haut Commissariat des Nations unies pour les réfugiés et cofondatrice de la Preventing Sexual Violence Initiative, Jolie s'y connaît sur le sujet de la violence sexuelle.

En juin, la réalisatrice a visité Nairobi au Kenya pour rencontrer des réfugiées qui habitaient en lieu sûr après s'être enfuies de situations de violence sexuelle basées sur le genre. «La réalité est que les femmes et les filles, de même que les hommes et les garçons, peuvent être violés avec une impunité quasi totale dans les zones de conflit à travers le monde», a dit Jolie au International Peace Support Training Centre.

L'envoyée spéciale Angelina Jolie livre une déclaration au International Peace Support Centre à Nairobi au Kenya le 20 juin 2017.
Jolie ne s'est pas gênée pour parler de ses propres expériences avec la violence sexuelle, notant dans son discours de mercredi que la violence sexuelle peut se passer n'importe où, même sur un lieu de travail.

Si elle n'a pas raconté de détails, l'actrice a raconté au New York Times en octobre qu'elle avait eu une mauvaise expérience avec Harvey Weinstein dans sa jeunesse, et qu'elle avait décidé de ne plus jamais travailler avec lui à nouveau. «Ce comportement dans n'importe quel domaine et n'importe quel pays est inacceptable», dit-elle.

Le mois dernier, le New York Times et le New Yorker ont révélé plusieurs comptes rendus d'agression et de harcèlement sexuel que des femmes auraient vécu aux mains d'Harvey Weinstein. Depuis, plusieurs autres femmes, dont les actrices Gwyneth Paltrow et Lupita Nyong'o, se sont confiées sur leurs expériences.

Ce texte initialement publié sur le HuffPost Canada a été traduit de l'anglais.

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Des gourbis pour abri, la misère et le froid: À Aïn Draham, rien n'a changé malgré les promesses

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L'hiver denier, une vague de froid glaciale paralysait des régions de la Tunisie. Des Tunisiens, dans des conditions de vie précaires n'ont pas pu y faire face. C'est alors que les médias avaient rapporté le décès de Rania, 9 ans, à cause du froid. Aussitôt, sur les réseaux sociaux des réquisitoires contre l'injustice et la marginalisation de ces Tunisiens ont été partagés. À l'indignation a succédé une vaste campagne de collecte pour venir en aide à ces populations.

Un an après, un reportage de l'émission Klem Ennes sur El Hiwar Ettounssi revient où tout à commencé, chez la famille de Rania. Là-bas, les mêmes routes périlleuses, le même froid, la même misère. Des gourbis en guise d'habitation jonchent le paysage. Rien n'a changé aussi chez les parents de Rania, hormis, une chambre en béton construite par la Fédération Tunisienne de Football qui sert de refuge inestimable à la famille. La douleur de la mère de Rania est aussi intacte. Quant au père, il compte les multiples promesses pour améliorer leur situation non encore tenues. La famille est passée aux oubliettes une fois l’émotion autour de la mort de leur fille évaporée.



Pas loin, le reporter va à la rencontre d'une vieille dame. Seule, elle partage avec ses animaux la même hutte. Des gouttes d'eau s'échappent, rappelant la fragilité d'un tel abri. La dame, cloîtrée dans son lit, dit être malade et incapable de se faire soigner, faute de moyens.

Comment ces familles vont-elles affronter les vagues de froid qui s'annoncent? Faut-il assister à un autre drame, comme celui de Rania, pour agir?

Fin octobre, le chef du gouvernement a tenu un conseil ministériel restreint consacré à l'examen des préparatifs engagés par les différents ministères et autres structures intervenantes en prévision de la saison hivernale et de la vague de froid.

Le conseil a souligné la nécessité de s'assurer -sur le plan humain et matériel- à pallier à toutes les lacunes en termes de coordination et de vigilance dans le but d'anticiper les interventions, de se prémunir des inondations et de préserver les vies humaines, a indiqué le conseil dans un communiqué.

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Décès de Toto Riina, l'un des parrains les plus craints de l'histoire de la mafia sicilienne

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C'était l'un des parrains les plus violents et les plus redoutés de l'histoire de la mafia sicilienne. L'ancien chef suprême de Cosa Nostra Toto Riina, est mort à l'âge de 87 ans, a-t-on appris le 17 novembre, soit le lendemain de son anniversaire.

Salvatore "Toto" Riina, surnommé "La Belva" ("le fauve"), a fait régner la terreur pendant près de 20 ans en Sicile et au sein de Cosa Nostra, dont il avait pris le contrôle à partir des années 70.

Accusé d'avoir commandité plus de 150 homicides, condamné à une vingtaine de peines de prison à vie, il est surtout connu pour avoir ordonné les meurtres des juges antimafia Giovanni Falcone (1992) et Paolo Borsellino (1993), et pour avoir été l'un des cerveaux des attentats meurtriers de 1993 à Rome, Milan et Florence, qui avaient fait 10 morts.

Originaire de la même ville que "Le Parrain"

Toto Riina, "U Curtu" ("le court", autre surnom dû à sa petite taille - 1,58m), était derrière les barreaux depuis son arrestation en janvier 1993. Il avait toujours affirmé être étranger à Cosa Nostra avant de reconnaître implicitement son rôle en 2009.

Né le 16 novembre 1930 à Corleone, près de Palerme (Sicile), comme le personnage des films "Le Parrain", ce fils d'un paysan pauvre avait rejoint la mafia à l'âge de 18 ans. Après une première peine de prison pour meurtre, il devint dans les années 1950 un des soldats du boss Luciano Liggio, dont il prendra la place en 1974 après avoir gravi un à un les échelons de l'organisation.

Il avait fait l'objet d'un premier mandat d'arrêt en 1969, mais réussit à vivre dans la clandestinité pendant près d'un quart de siècle, probablement sans jamais quitter la Sicile. Trafic de drogue, enlèvements, racket: Riina avait rapidement fait main basse sur tous les secteurs d'activité traditionnels de la Cosa Nostra. Pour asseoir le pouvoir de son clan, les Corleone, il avait surtout donné le coup d'envoi au début des années 80 d'une guerre sanglante, qui fit plusieurs centaines de morts, contre les vieilles "familles" palermitaines.

Une intelligence redoutable

Cette guerre se solda par la victoire de Riina, devenu chef de la "Coupole" (l'exécutif de Cosa Nostra) en 1982, et marqua le début d'une campagne de violence contre les représentants de l'Etat.

Sa cruauté sera à l'origine de sa chute. Grâce à des témoignages de repentis, dont son chauffeur personnel, excédés ou effrayés par le numéro 1 de la mafia, les forces de l'ordre l'arrêteront le 15 janvier 1993 dans la banlieue de Palerme. Il rejettera les accusations dont il faisait l'objet, affirmant ne pas connaître la mafia et être entré en clandestinité pour échapper à des accusations mensongères.

Les images de ses interrogatoires donneront la mesure de l'intelligence de Riina, prenant l'apparence d'un vieillard naïf et peureux, qui ne se départit pas d'une froideur extrême, exprimée par un regard noir et menaçant. En 2009, Toto Riina avait rompu le silence assurant que la mafia n'était pas à l'origine de la mort du juge Paolo Borsellino, reconnaissant de facto avoir été la tête dirigeante de l'organisation.

Malade depuis de longs mois

Condamné à une vingtaine de peines de prison à vie pour meurtres et association mafieuse au cours d'un cycle interminable de procès, le "parrain des parrains" s'était aussi vu confisquer quelque 125 millions d'euros de biens divers. Détenu à la prison de Parme, dans le nord de l'Italie, Toto Riina était soumis au régime carcéral "dur" réservé aux mafieux, qui lui interdisait notamment de recevoir d'autres visites que celles de son avocat.

Souffrant depuis des mois de diverses pathologies, dont un cancer, il avait demandé par l'intermédiaire de ses avocats, en juillet 2017, une suspension de peine pour hospitalisation ou une assignation à résidence alors qu'il était soigné dans un service réservé aux détenus de l'hôpital à Parme. Mais sa requête avait été rejetée par le tribunal de Bologne, ce dernier estimant que le chef mafieux ne pouvait pas recevoir "de meilleurs soins ni une meilleure assistance dans un autre service hospitalier". Il était finalement tombé dans le coma le 16 novembre, jour de ses 87 ans.

Toto Riina était marié depuis 1974 à Antonietta Bagarella, une institutrice issue d'une grande famille mafieuse. Il était père de quatre enfants, dont deux garçons, Giuseppe Salvatore, né en 1977, condamné à 8 ans et 10 mois de prison pour association mafieuse en 2009, et Giovanni, né en 1976, condamné à perpétuité pour meurtre.

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La Banque centrale de Tunisie mettra en place un laboratoire de recherche Blockchain

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Un laboratoire de recherche Blockchain (chaîne de blocs) sera mis en place par la Banque Centrale de Tunisie (BCT), a déclaré jeudi, le gouverneur de la BCT Chedli Ayari, en marge d’un forum sur la crypto-Economie : opportunités d’entrepreneuriat pour startups et entreprises.

La blockchain, est selon des spécialistes des finances, une technologie qui permet de stocker et de transmettre des informations de manière transparente, sécurisée et sans organe central de contrôle. Elle fait office d'une grande base de données qui contient l'historique de tous les échanges réalisés entre ses utilisateurs depuis sa création.

Une commission de réflexion a été mise en place au niveau de l’institut de l’émission qui va étudier à moyen termes le potentiel, les techniques et la place que pourrait avoir le blockchain dans le système tunisien, a-t-il avancé au cours de ce forum organisé par l’Institut Arabe des Chefs d’Entreprises (IACE). Et d’ajouter que la BCT compte organiser avec un sommet sur la blockchain en Tunisie, sans en préciser la date.

La Tunisie a-t-il appuyé, ne peut réaliser une croissance forte que par le biais de ces technologies et devenir une plateforme de services de pointe, car il n y a pas d’autres perspectives, ni l’agriculture, ni l’industrie ou l’énergie ne peuvent être les moteurs d’une importante croissance. L’avenir se trouve a-t-il dit , dans une économie d’inélégance qui peut être l’apanage de l’économie tunisienne.

Pour sa part le conseiller exécutif de l’IACE Majdi Hassen a rappelé que la crypto-économie est l’utilisation de la technologie de cryptage des données et de documents dans l’économie et lorsqu’elle est appliquée dans le domaine financier est appelé blockchain, soit un moyen de paiement virtuel dans laquelle il n’y aura pas de moyens de paiement classique comme la carte de crédit ou le m-banking (Mobile Banking).

Et d’ajouter que tout service ou produit peut être crypté et commercialisé sur internet, un domaine dans lequel la Tunisie est en retard. Il y a des pays qui ont mis un cadre réglementaire et une stratégie nationale comme le Maroc et l’Egypte qui a maintenant toute une stratégie appelée "cashless economy" qui est une économie sans cash et la Tunisie ne doit pas être en retard.

Hassen a rappelé dans ce cadre que le Word Economic Forum a estimé que d’ici 2025, 10% du PIB mondial sera tributaire de la crypto-économie.

En Tunisie, la crypto-économie peut améliorer trois choses à savoir réduire l’informel, vu que cette technologie réduit l’utilisation du cash, principal moyen de paiement sur le marché informel, permettre d’améliorer l’inclusion financière vu que l’utilisation des moyens de paiement et l’inclusion financière de la population est encore faible, outre une disparité entre les régions.

La crypto économie permettra également d’améliorer l’environnement des affaires a-t-il encore dit.

Pour réussir la mise en place de cette économie Hassen a mis l’accent sur la nécessité d’élaborer un cadre réglementaire approprié pour les services financiers numériques, ajoutant que la BCT a mis en place un groupe de réflexion , mais il ne faut pas prendre beaucoup de temps car on peut être dépassé par d’autre pays.

Le conseiller exécutif de l’IACE a appelé à développer l’infrastructure des technologie de l’information et de communication et l’utilisation d’internet qui doivent être accessibles au niveau de tout le territoire, outre la consolidation des compétences et connaissances financières car les opérateurs financiers sont appelés à avoir les compétences pour pouvoir accompagner les entrepreneurs.

Le président de l’Association Professionnelle des banques, Ahmed El Karam a mis l’accent sur l' absence totale et de réglementation et de régulation pour la crypto-monnaie dont les avantages sont notamment, la rapidité et l'absence totale des frais de transfert, des transferts non plafonnés et couvrant toute la planète et l’ensemble des agents économiques et le stockage sécurisée de l’information .

Toutefois des inconvénients se présentent par rapport aux pratiques actuelles, notamment en ce qui concerne les aspects liés à l'identification des opérateurs (qui achètent et qui vendent?/l’émetteur et le récepteur). Cette opacité, a- t-il avancé risque de favoriser le financement des opérations interdites ou illicites et l’utilisation de la monnaie cryptée pour la fraude, l’évasion fiscale et le financement du terrorisme.

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Faire découvrir l'Histoire de la Tunisie à travers un jeu de cartes éducatif, le pari fou de cette jeune étudiante en design

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Étudiante en 3ème à l'Ecole Supérieure des Sciences et Technologies du Design (ESSTED), Hèla Majdoub possède l'imagination et l'ingéniosité d'un designer aguerri, d'un artiste. À travers ses multiples créations, elle exprime ses idées en marketing et design, des idées pour le moins intéressantes, illustrées par des présentations pour le moins impressionnantes.

À travers la plateforme en ligne Behance, Hèla expose ses différents projets artistiques, comme "Gloristory", un jeu de cartes éducatif sur les grandes figures de l'histoire de la Tunisie, adopté par la maison d'édition "Cérès Editions", et qui sera prochainement publié, selon Hèla Majdoub.

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Gloristory tourne autour de sept grandes familles de l'histoire de la Tunisie, représentant chacune une dynastie tunisienne. Ainsi, on y retrouve les Carthaginois (Phéniciens et Puniques), les Romains, les Aghlabides, les Fatimides (connus aussi sous le nom d'Obeydides), les Hafsides, les Ottomans, ou encore les Husseinites.

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Interrogée par le HuffPost Tunisie, Hèla se dit passionnée de dessin et d'illustration, et que Gloristory fait partie de ses projets d'avenir.

Elle explique que Gloristory a vu le jour dans le cadre de son projet fin d'études, qui avait pour thème: design, innovation et convivialité sociale.

"J'ai voulu résoudre un problème social avec une approche design. J'ai eu l'idée en lisant le livre édité par Cérès: Histoire de la Tunisie, qui m'avait encouragé à créer un support adapté pour les enfants, afin de leur faire connaitre notre histoire d'une manière ludique" a-t-elle déclaré au HuffPost Tunisie.

Héla affirme que le but de ce jeu est d'une part, de "mieux connaitre l'histoire de la Tunisie", mais aussi "d'améliorer la communication et le sens du partage entre les membre de la famille".

"Ma démarche avait inclus une phase de recherche sur les différentes époques et personnages qui ont marqué l'histoire de la Tunisie, suivie d'une phase de conception (illustrations des différents personnages à la main depuis leurs portraits avec un style graphique simple et adapté aux enfants). La dernière étape a été l'illustration digitale en utilisant la tablette graphique" a-t-elle conclu.

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Parmi les autres réalisations de la jeune designer, vous pouvez retrouver Drop, une marque de produits de vaisselle illustrée à travers une présentation marketing complète (Supports de communications comme les tracts publicitaires, prospectus, cartes de visite, affiches, bannières, etc..), Wonderland, un design subtil d'interface web destiné à la présentation et la vente de "cupcakes" (petits gâteaux), et enfin Focus, un court métrage imaginé par Hèla, et qu'elle présente à travers une série d'affiches aux différents formats.

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Question de ''bon sens"

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Qu'est ce qui fait que, lors d'une prise de décision ou de réflexion sur un sujet quelconque, nous soyons sûrs d'avoir raison?

Qu'est ce qui fait que, dans des cas extrêmes mais de plus en plus fréquents dans cette période que nous vivons, des êtres humains se donnent le droit de tuer leur semblables pour imposer des croyances? Pourquoi y a-t-il toujours eu à travers l'histoire des gens ou des peuples qui exterminent d'autres au nom d'idéologies?

Quelle est cette faculté de la raison humaine responsable de cette attitude, de cette intolérance capable de sombrer dans le meurtre?

Au delà de certains traits du caractère humain comme l'inclination à la domination, le narcissisme ou la vanité; c'est plutôt le "bon sens" qui est le géniteur d'une telle aptitude. C'est le "bon sens", à savoir la capacité à bien juger ou à bien raisonner qui nous donne cette assurance d'avoir raison, de distinguer le vrai du faux, le bien du mal.

Au XVIIème siècle, Descartes entame son livre "Discours de la méthode" par la phrase suivante: "Le bon sens est la chose du monde la mieux partagée: car chacun pense en être si bien pourvu, que ceux même qui sont les plus difficiles à contenter en toute autre chose, n'ont point coutume d'en désirer plus qu'ils en ont".

Mais si chacun d'entre nous a suffisamment d'entendement, pourquoi alors nous trompons nous assez souvent? Pourquoi certains sont sur le "bon" chemin et d'autre pas? Le bon sens n'est-il pas "bon" chez tout le monde?

C'est que, d'une part, la faculté de bien juger se construit et se nourrit de l'éducation parentale dès la petite enfance, des spécificités socioculturelles de l'entourage de l'individu, de doxa et de préjugés, de vérités et de dogmes religieux, des acquis éducatifs tout au long de la scolarité. Tout ceci lui procure un caractère assez subjectif.

D'autre part, le mécanisme du bon sens est fondé sur la manière de mener le raisonnement, l'aptitude à l'analyse profonde, le degré de rationalité de la personne. Un mécanisme qui sera continuellement et inconsciemment biaisé par les aléas psychiques propres à chaque être humain.

Dans certain cas, cette assurance d'avoir raison a besoin de montrer que l'autre a tort. C'est le cas notamment des idées ou de doctrines totalitaires, des adeptes de la vérité unique.

Ceux qui tuent au nom de leurs religions ou de leurs idéologies, ne doutent point de leur bon discernement, ils utilisent textes sacrés et dogmes pour justifier le tort de ceux qui doivent être anéantis.

Pour éviter au bon sens de tomber dans ces cas extrêmes, il faut cultiver chez l'individu la notion de doute, l'esprit critique face à l'hégémonie des idées, le dialogue réceptif et tolérant. Il faut s'exercer à ne pas se précipiter dans des analyses peu profondes, à ne pas laisser le passionnel triompher du rationnel. Il serait judicieux d'enseigner à nos enfants les méthodes et les outils d'une analyse approfondie et multidirectionnelle. Leur rappeler qu'en général nous ne pouvons détenir que des vérités partielles. Seules l'humilité devant la prétention du bon sens, la remise en question continuelle de soi, pourront modérer cette tendance à l'égarement de la raison.

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Corps étranger de Raja Amari: Un corps- à-corps raté

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Mesdemoiselles, vous voulez fuir votre frère barbu et l'enfer de votre pays noyé dans l'extrémisme, pour trouver la liberté et le bien-être? C'est simple: montez dans une barque, plongez au bon moment et vous vous vous retrouverez sans transition au paradis. It's magic: pas de Frontex, pas de police des frontières, pas de galère pour arriver de Lampedusa à Lyon (1315 km à vol d'oiseau, 2155 km par la route, véritable course d'obstacles dans laquelle la plupart des harragas échouent). Ce paradis peut s'appeler Lyon.

Vous trouverez tout de suite un boulot, il suffit d'entrer dans le premier bistrot venu, où un barman gaulois vous offrira un café (ça, ça ne se voit qu'au cinéma) et l'employeuse providentielle apparaîtra tout de suite, d'un nouveau coup de baguette magique. Vous vous retrouverez dans un "appartement de célibataires", où l'on écoute RTCI, comme au bled. Il ne vous reste plus qu'à faire la vaisselle, comme au bled.

On comprendra qu'avec une telle entrée en scène, l'histoire que raconte Corps étranger, de Raja Amari, ait eu du mal à nous convaincre. Production prestigieuse, actrices et acteurs de talent: la réalisatrice avait presque tout pour réussir. Sauf peut-être un bon ou une bonne scénariste. Quelqu'un qui aurait résolu le premier problème: comment raconter une histoire fictive en lui donnant un minimum de vraisemblance?



Un trio en remake

Tout comme dans Satin rouge, le premier film de Raja, on est face à un trio de personnages principaux, dont un couple déclaré et une histoire d'amour refoulée. Malheureusement, non seulement le scénario est invraisemblable mais les dialogues sont mal ficelés et le film ne tient que par la présence forte des trois acteurs principaux, en premier lieu Hiam Abbas - qu'on ne peut pas ne pas aimer -, qui se débrouillent comme ils peuvent en l'absence d'une direction éclairée. Mais il ne suffit pas de trouver la bonne productrice et la bonne actrice pour faire un film.

Syndrome du papillon

Corps étranger souffre d'une pathologie typiquement tunisienne, qui consiste à vouloir tout traiter dans un seul et même film: La question du genre, l'immigration, l'intégrisme, le désir refoulé. Mais comme souvent, à vouloir tout traiter, on maltraite tout, et les spectateurs avec. Le papillon se brûle généralement les ailes au feu des subventions.

Peut mieux faire. Quand le cinéma tunisien aura trouvé de vrais scénaristes. Des candidats?

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Vers une prochaine hausse des prix des carburants, annonce le ministre de l'Énergie, des Mines et des Énergies renouvelables

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Les prix des hydrocarbures, de l’électricité et du gaz pourraient être augmentés dans les prochains jours. C'est ce qu'a annoncé le ministre de l’Énergie, des Mines et des Énergies renouvelables, Khaled Kaddour, lors de son audition, jeudi 16 novembre 2017, par la Commission de l’industrie, de l’énergie, des ressources naturelles, de l’infrastructure et de l’environnement à l’Assemblée des représentants du peuple (ARP).

Cette augmentation s'inscrit dans le cadre du système de régulation automatique des prix du pétrole sur le cours mondial, afin de limiter les subventions des hydrocarbures.

Pour l'année 2018, la subvention énergétique prévue sera aux alentours de 1,500 milliard de dinars, annonce le ministre dans une déclaration accordée à Mosaïque Fm.

La dernière augmentation des prix des carburants datent de juillet 2017. Les tarifs fixés étaient comme suit:
  • L’essence sans-plomb à 1750 millimes

  • Le Gasoil 50 à 1510 millimes

  • Le Gasoil à 1230 millimes


Cette décision a entrainé l'ire de l'UGTT jugeant cette décision excessive, abusée et non justifiée économiquement, appelant en outre à une augmentation des salaires en conséquence. Cette hausse a été expliquée par l'ancien ministre de l’Investissement, du Développement et de la Coopération internationale et ministre des Finances par intérim Fadhel Abdelkefi par la chute du dinar face au dollar et sa répercussion directe sur les dépenses de l'État.

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Zimbabwe: Mugabe réapparaît en public après son arrestation par les militaires

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ZIMBABWE - Le président zimbabwéen Robert Mugabe a fait ce vendredi 17 novembre sa première apparition publique depuis le coup de force de l'armée cette semaine, à l'occasion d'une cérémonie de remise de diplômes universitaires à Harare, comme le montrent les images tournées par la chaîne Al-Jazeera (voir la vidéo en tête de cet article).

Le chef de l'Etat, âgé de 93 ans, était vêtu d'une toge bleue et d'une coiffe assortie, lors de cette réception organisée à l'université Zimbabwe Open. En résidence surveillée, il s'était entretenu la veille avec le chef d'état-major, le général Constantino Chiwenga, et avait refusé de démissionner, selon une source proche des militaires.

Retour de l'ancien vice-président

L'ancien vice-président zimbabwéen Emmerson Mnangagwa, dont l'éviction a provoqué mercredi le coup de force de l'armée contre le régime du président Robert Mugabe, est quant à lui rentré au Zimbabwe, a-t-on appris vendredi dans son entourage.

"Oui, il est de retour" depuis le 16 novembre, a rapporté sous couvert de l'anonymat à l'AFP une source proche d'Emmerson Mnangagwa, lié aux militaires qui retiennent Robert Mugabe en résidence surveillée. Emmerson Mnangagwa avait fui le Zimbabwe dans la foulée de son éviction le 6 novembre, mais avait promis de défier le président Mugabe et son épouse Grace, sa rivale pour la succession à la fonction suprême.

De son côté, l'armée, qui contrôle la capitale Harare, a annoncé vendredi avoir arrêté plusieurs proches du président, se félicitant de "progrès significatifs" dans son opération de purge au sein du parti au pouvoir de la Zanu-PF. "Entre-temps, nous appelons la nation à rester patiente et pacifique le temps que nous menions notre opération", a conclu l'armée dans son communiqué.

Dans la nuit du 14 au 15 novembre, des officiers ont annoncé être intervenus contre les "criminels" de l'entourage du président Mugabe, une allusion directe à la faction du parti au pouvoir, la Zanu-PF, qui soutient la Première dame.

Grace Mugabe, 52 ans, était entrée en guerre ouverte contre M. Mnangagwa pour la succession de Robert Mugabe, le plus vieux chef d'Etat en exercice de la planète. Elle avait obtenu de son mari qu'il le limoge.

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La Goethe-Institut organise la semaine du cinéma allemand du 23 au 30 novembre prochain

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La Goethe-Institut organise les 23, 25, 28 et 30 novembre prochain la semaine du cinéma allemand appelée "Film w noss" qui se déroulera entre le Wax bar à vinyles et le Café culturel Liber'thé.

Se déroulant une fois par an, cette semaine du cinéma allemand se veut être un espace de promotion et de diffusion de la langue et de la culture allemande.

Au programme 4 films allemands sous-titrés en Français ou en Anglais et la présence du DJ berlinois Leibniz pour un set spécial le 25 novembre au Wax.

Les films projetés seront "Denk Ich an Deutschland in der nacht" de Romuald Karmakar qui sera projeté le 23 novembre au Wax. Il s'agit d'un documentaire qui suit la vie de 5 Djs et qui présente la scène électronique actuelle.

Le 25 novembre, la Goethe-Institut proposera le film "Der NachtMahr" de Akiz, un thriller qui raconte l'histoire d'une jeune adolescente fêtarde qui voit sa vie bouleversée à la suite d'une rencontre avec une créature à qui elle sera physiquement liée.

Le 28 novembre sera dédié au film "Mein Wunderbares West Berlin" de Jochen Hick. Il s'agit d'un documentaire qui retrace l'histoire de la ville de Berlin.

Enfin, la semaine du cinéma allemand se clôturera par "Einmal Bitte Alles" d'Helena Hufnagel, une comédie allemande qui raconte l'histoire d'Isi, jeune diplômé de 27 ans, perturbé entre sa vie d'universitaire et la "vraie vie".

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6 randonneurs tunisiens condamnés à 15 jours de prison pour avoir franchi une zone militaire

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Six jeunes tunisiens, passionnés de randonnée, ont été condamnés à 15 jours de prison pour avoir franchi une zone militaire sans autorisation, a révélé Taher Tebana, l'un des condamnés sur les ondes de Mosaïque FM.

Ce dernier raconte que les randonneurs, qui font partie de l'association Tunisienne des randonneurs, ont décidé de faire une balade en montagne, à Boumhal sur les hauteurs de Bougarnine. C'est là-bas, qu'ils ont été arrêtés par une section militaire qui les a informé qu'ils avaient franchi une zone militaire. Tebana affirme qu'ils n'avaient pas vu le signal indiquant qu'il s'agissait d'une zone militaire puisqu'ils ont emprunté le parcours de santé, qui était en parallèle.

"Nous n'avons pas demandé une autorisation parce qu'on considérait qu'on était près de chez nous et qu'on n'allait pas s'éloigner. On a emprunté la route parallèle, après avoir dépassé un peu le parcours de santé, on s'est trouvé face à une section militaire", raconte le randonneur. Ce dernier précise que les militaires les ont bien traité et les ont juste reconduit au poste de police d' Ezzahra (banlieue sud de Tunis) pour signer un engagement sur l'honneur attestant qu'ils ne franchiraient plus la zone militaire.

Un an après, les randonneurs ont été surpris de recevoir un mandat d'arrêt les informant qu'ils étaient jugés par contumace par le tribunal cantonal de Hammam-Lif à 15 jours de prison ferme pour avoir franchi une zone militaire sans autorisation. "Nous n'avons pas tous reçus une convocation et nous n'avons pas pu assister au procès. L'un de nous est allé au tribunal pour s'assurer de la véracité de l'information", déplore Taher Tebana.

Le randonneur pointe de doigt les intimidations fréquentes, dernièrement, contre les randonneurs. En Tunisie, cette activité attire de plus en plus d'adeptes, amateurs de la nature et des aventures.

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Selon un expert londonien en intelligence économique, la Tunisie commence à montrer des signes de reprise économique

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"La Tunisie commence à montrer des signes de reprise économique", tel est le titre d'un article publié le 15 novembre 2017 par le Financial Times.

Après une visite en Tunisie pendant laquelle il a pu rencontrer et recueillir les déclarations de bon nombre de Tunisiens, Pierre le Jeune d’Allegeershecque, analyste dans un cabinet de conseil en intelligence économique et auteur de ce papier, estime qu'en dépit des difficultés économiques de la Tunisie, les indicateurs sont en train de tourner positivement.

"La Banque mondiale s'attend à une reprise de la croissance cette année alors que la situation politique et sécuritaire se stabilise et que les investissements étrangers commencent à revenir. Les touristes montrent un regain d'intérêt pour la Tunisie, dont le tourisme a été gravement touché à la suite des attentats terroristes de 2015" écrit Pierre le Jeune d’Allegeershecque dans son article.


Ils reviennent pour participer à la relance économique


Le journaliste relève également "le nombre important de Tunisiens de la classe moyenne et supérieure qui continuent à suivre des études à l'étranger, principalement en France".

Selon Pierre le Jeune d’Allegeershecque, certains étudiants tunisiens à l'étranger reviennent au pays afin de lancer leurs propres projets, ou encore rejoindre des entreprises. Leur nombre serait en nette augmentation.

"J'ai rencontré un jeune rapatrié dont les affaires sur Internet avaient connu un tel succès qu'il était sur le point de s'étendre dans deux autres pays africains francophones" écrit-il.


Alléger les procédures administratives doit être une priorité


Pierre le Jeune d’Allegeershecque estime que le gouvernement tunisien doit œuvrer à faciliter le climat des affaires et la liberté économique dans le pays, afin de pouvoir attirer l'investissement étranger nécessaire à la résolution des problèmes d'inégalités géographiques et du taux élevé de chômage chez les jeunes.

"Les gouvernements étrangers et les entreprises se plaignent de la difficulté de travailler dans un pays où l'investissement est régi par des procédures souvent complexes, sans oublier la menace terroriste aux frontières libyennes et algériennes" a-t-il noté.

"Certains jeunes tunisiens font de leur mieux pour avancer. Je suis tombé sur un bureau partagé aux Berges du Lac, qui accueille cinq entreprises, dont un fonds de capital-risque, une librairie en ligne et un site d'information sur les Finances. La Tunisie a peut-être perdu une grande partie de ses talents, mais il existe des niches d'innovation qui doivent être nourries si le pays veut se rétablir" lit-on dans son article.

Pierre le Jeune d’Allegeershecque estime que Tunis a tous les attributs d'une grande ville méditerranéenne, mais que les touristes qui autrefois avaient peuplé ses plages, sont devenus peu nombreux.

"Les terrasses des hôtels chics de Gammarth, où il était difficile de trouver une table, sont maintenant principalement occupés par de riches Tunisois, voyageurs d'affaires et parfois des touristes" écrit-il dans son article.

D'après ses multiples discussions avec des citoyens tunisiens, le journaliste décrit une liberté d'expression acquise après la révolution mais rapidement éclipsée par les difficultés économiques par lesquelles passe le pays, des difficultés aggravées après les attentats terroristes de 2015.


Disparités régionales, croissance très lente et chômage élevé


Selon Pierre le Jeune d’Allegeershecque, l'économie tunisienne a fait face à de sérieux défis, notamment le taux de croissance qui peine à atteindre 1%, accompagné du taux de chômage élevé chez les diplômés universitaires et dans les régions défavorisées du sud et de l'ouest du pays, foyers, dit-il, des manifestations, de la pauvreté et du manque d'opportunités. Ce taux de chômage menace, selon le journaliste, de se transformer en "une fuite des cerveaux ruineuse".

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"Le nord et l'est du pays, relativement prospères, souffrent néanmoins de difficultés économiques majeures, en plus de l’inégalité importante entre les trois principales villes économiques du pays, à savoir Tunis, Sousse et Sfax" lit-on dans l'article de Pierre le Jeune d’Allegeershecque.

L'auteur de l'article dénonce également des disparités "évidentes" dans la capitale Tunis. "La prospérité du quartier des Berges du Lac et du quartier branché de Gammarth, contraste fortement avec les quartiers de la banlieue Sud et Est de la ville, où les vitrines délabrées et les bâtiments abandonnés sont de plus en plus répandus" écrit-il.

Selon Pierre le Jeune d’Allegeershecque, bien que les biens du clan Ben Ali aient été saisis et qu'on pourrait croire à une amélioration du climat des affaires dans le pays, ceci a cependant présenté un autre problème: la perte d'investisseurs étrangers, qui étaient associés à l'entourage de Ben Ali, et que malgré leur corruption représentaient, dit-il, une grande partie des hommes d'affaires du pays. Toujours selon Pierre le Jeune d’Allegeershecque, la décision de nombreux expatriés tunisiens de rester à l'étranger, a laissé une pénurie de compétences, qui continue de nuire au pays.

"Malgré les problèmes auxquels le pays est toujours confronté, il y a très peu de nostalgie pour le régime de Ben Ali. La colère des Tunisiens visait les échecs des politiciens indépendants et ceux des partis politiques, plutôt que du système dans son ensemble. Beaucoup de personnes à qui j'ai parlé à Tunis ont déclaré que, certes, la situation est loin d'être parfaite, mais qu'il est au moins possible aujourd'hui de la critiquer ouvertement" a-t-il écrit.

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Al Massar ne quittera pas le gouvernement "tant que le pacte de Carthage est respecté" affirme Samir Taïeb

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Le parti Al Massar envisagerait-il sa sortie du gouvernement? Une question qui a refait surface à la suite des déclarations du dirigeant du parti, Jounaïdi Abdeljaoued qui a annoncé, dans une interview accordée àHakaek Online "la possibilité de quitter le gouvernement. Il a évoqué le fait que son parti se trouve dans une situation critique notamment après la sortie d'Al Joumhouri du gouvernement d'union nationale de Youssef Chahed. "Notre présence au gouvernement n'est pas sacrée" a-t-il précisé.

Réagissant à cette polémique, Samir Taïeb, secrétaire général du parti Al Massar et ministre de l’Agriculture, de la Pêche maritime et des Ressources hydrauliques, est intervenu sur les ondes d'Express Fm et a donné des précisions à ce sujet. "Tant que le pacte de Carthage est respecté, nous ne quitterons pas le gouvernement, encore moins dans les moments de difficultés" a martelé Taïeb. Il a fait savoir que son entrée au gouvernement a été basée sur les principes évoqués lors de l'Accord de Carthage en soulignant que seule l'éloignement de ces principes pourrait le faire renoncer à rester au gouvernement.



En direct de Bonn en Allemagne, Samir Taïeb est revenu également sur la participation tunisienne à la COP 23. Il a précisé que la Tunisie a entamé la mobilisation des moyens de renforcement et d’appui, depuis son approbation de l’Accord de Paris, à travers l’adoption par le gouvernement d'un plan d'action profondément engagé dans le développement d’un agenda méditerranéen commun pour le climat.

"La Tunisie est parmi les pays du sud de la Méditerranée qui seront le plus touchés par le changement climatique" a-t-il noté en précisant que durant les prochaines années, la Tunisie fera face à une hausse des températures et une hausse du niveaux des eaux.

Il a précisé que plusieurs plans d’action techniques et des ateliers ont été établis dans la lutte contre les effets néfastes des changements climatiques et la promotion d’approches novatrices en matière de développement durable. "J’estime que nous sommes sur la bonne voie" a-t-il dit.

Le ministre a évoqué, d'autre part, les obstacles essentiellement financiers auxquels fait face le pays pour mettre en oeuvre ces plans d'action.

Samir Taïeb a assuré qu'une réunion d'évaluation sera bientôt tenue à Tunis regroupant plusieurs départements concernés par la question environnementale, dont notamment le ministère du Transport, de la Santé et l’Équipement.

Ce vendredi 17 novembre à Bonn, en Allemagne, s'achève la 23e édition de la Conférence des Nations unies sur les changements climatiques (COP 23). Une édition marquée par le retrait des États-Unis. Prochaine étape, un sommet organisé le 12 décembre à Paris, pour maintenir la dynamique, et notamment avancer sur ces questions relatives à l’action climatique. Quant à la COP24, elle sera prévue en décembre 2018 à Katowice en Pologne.

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Les jeux vidéo réduiraient le risque de démence chez les personnes âgées

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Des personnes âgées ayant fait quelques heures d'exercices mentaux sur ordinateur pour doper leur rapidité à répondre à des stimulations visuelles auraient réduit de près de 30% en moyenne leur risque de démence, selon une étude controversée publiée jeudi 16 novembre.

Parus dans la revue "Alzheimer's and Dementia: Translational Research and Clinical Interventions", les résultats préliminaires de cette étude, qui a duré dix ans, avaient été dévoilés en juillet 2016 à la conférence internationale annuelle de l'Association d'Alzheimer à Toronto au Canada.

L'étude, financée par les Instituts nationaux américains de la santé, a été menée avec plus de 2.800 participants en bonne santé âgés de 74 ans au début de l'expérience dont une partie, choisie au hasard, a été soumise à ces exercices mentaux appelés "Double Décision". Ils consistent à identifier rapidement des objets sur ordinateur. La complexité et la vitesse du jeu augmente au fur et à mesure des progrès du sujet. Ce test vise à doper la capacité de réaction et de mémorisation.

Les participants ont reçu au moins dix heures d'entraînement les cinq premières semaines de l'étude. Les autres participants ont été répartis en trois groupes. Le premier a effectué des exercices classiques de mémorisation, le second des exercices de raisonnement et le troisième a servi de groupe témoin.

Des résultats controversés


Les scientifiques ont mesuré les changements cognitifs juste après les cinq semaines d'entraînement aux exercices mentaux et ensuite tous les ans jusqu'à la cinquième année et une dernière fois dix ans après le début de la recherche. Ils ont évalué comment les participants effectuaient leurs différentes tâches quotidiennes en les interrogeant.

"La pratique du jeu de réactions mentales a entraîné une réduction de 29% du risque de démence pendant les dix ans de l'étude comparativement au groupe de contrôle", a résumé Jerri Edwards, chercheur à l'Université de Floride du sud, le principal auteur. Aucune différence n'a été constatée dans les deux autres groupes.

"Ces résultats indiquant une réduction apparente du risque de démence après avoir effectué seulement quelques heures d'entraînement à des exercice cognitifs, sont plutôt surprenants et devraient être jugés avec réserve", estime le professeur de psyschiatrie Rob Howard à l'University College de Londres qui n'a pas participé à l'étude. "Je trouve invraisemblable qu'une pratique aussi brève de ces exercices mentaux puisse avoir eu cet effet", ajoute-t-il.

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