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Noura Borsali n'est plus

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Noura Borsali n'est plus.
Ce soir, elle reste seule avec ses morts.
Ce soir, la Tunisie a perdu à jamais une femme qui a toujours fait honneur à la nation.
Une femme de fer dans la lutte et rien que la lutte citoyenne.

Nous ses collègues, Zouheir Sadok Makhlouf, Mustapha Baazaoui et moi ses collègues à l'Instance Vérité et Dignité:
Avons tenu à l'accompagner à sa dernière demeure pour lui dire combien cela a été un honneur pour nous de travailler même si ce n'est pour un court moment à l'IVD dont elle a vécu et mourut. Cela n'a pas été toujours rose ni toujours gris entre nous mais nous avons porté pour notre petit groupe en sa compagnie un regard toujours empreint de respect et de beaucoup de complicité. Nous avons rêvé ensemble de justice transitionnelle et de démocratie. Nous avons rêvé d'un pays libre et libéré. Nous avons parié sur la transition démocratique afin d'asseoir la justice, réparer les victimes et surtout participer à écrire l'histoire de notre pays dans la dignité et la stricte vérité.
Nous avons eu aussi l'honneur et la respectabilité de vite dégager après la fracassante démission de Noura Borsali de cette instance fortement politisée.
Nous avons compris que sans elle, la justice transitionnelle n'avait plus beaucoup de chance de se réaliser. Un grand gâchis comme elle disait.
Nous avons compris dès lors que la Tunisie avait vite sacrifié une grande dame au prix de graves compromis politiques et de graves iniquités. Aujourd'hui encore en la descendant dans le trou, nous avons réalisé combien le pays l'avait perdu de son vivant en ne l'élevant pas au plus haut rang de la société et maintenant en ne l'accompagnant pas avec les honneurs drapée du drapeau national dans des obsèques qui siéent aux héros de la nation.
Honte à nos politiciens que même la mort ne plie pas.
Honte à nos politiciens qui se dévaluent chaque jour un peu plus.
Honte à nos politiciens dont le discernement et le jugement n'ont d'égales que les caniveaux.
Ils ont tendance à oublier gravement que le prochain tour peut être le leur.
Noura a eu l'avantage d'être aimée par son peuple.
Eux par contre, ils n'auront aucune chance d'être descendus dans ce trou final avec autant de monde qui les pleureront.

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Coups de feu près de la résidence de Mugabe au Zimbabwe, l'armée dément un coup d'État

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INTERNATIONAL - Des officiers de l'armée du Zimbabwe ont annoncé être intervenus dans la nuit de mardi à mercredi 15 novembre pour éliminer des "criminels" proches du président Robert Mugabe mais ont démenti toute tentative de coup d'Etat contre le maître absolu du pays depuis 1980.

L'entrée en scène de l'armée intervient en pleine crise ouverte entre Robert Mugabe et le chef de l'armée après le limogeage la semaine dernière du vice-président du pays Emmerson Mnangagwa, longtemps présenté comme son dauphin.

Dans un message lu dans la nuit à la télévision nationale, le général Sibusiso Moyo a affirmé que l'armée n'avait pas mené de "coup d'Etat contre le gouvernement". "Nous ne faisons que viser les criminels qui l'entourent", a-t-il poursuivi, "dès que notre mission sera accomplie, nous nous attendons à ce que la situation retourne à la normale". "Nous assurons à la Nation que son Excellence le président (...) et sa famille sont sains et saufs et que leur sécurité est garantie", a-t-il également ajouté.



Des blindés de l'armée du Zimbabwe contrôlaient pourtant ce mercredi matin dans la capitale du pays Harare les accès au Parlement, au siège du parti au pouvoir et aux bureaux où le président Robert Mugabe réunit son gouvernement, a constaté un journaliste de l'AFP.





Des échanges de tirs nourris ont été entendus dans la nuit de mardi à mercredi près de la résidence privée de Robert Mugabe dans la capitale Harare, a rapporté sous couvert de l'anonymat à l'AFP un témoin, résident dans le quartier de Borrowdale. "Peu après 02h00 du matin, nous avons entendu environ 30 à 40 coups de feu tirés pendant trois à quatre minutes en provenance de sa maison", a-t-il affirmé.

Mardi, un convoi de blindés avait été observé en mouvement près de la capitale, nourrissant les rumeurs d'un coup d'Etat militaire en préparation contre le président, qui règne sans partage sur le pays depuis son indépendance en 1980.

Dans un communiqué publié tard mardi soir, l'ambassade des Etats-Unis au Zimbabwe avait recommandé à ses ressortissants de rester chez eux "à l'abri" en raison des "incertitudes politiques".

"Trahison"

Robert Mugabe, 93 ans, est engagé dans un bras de fer sans précédent avec le chef de l'armée qui a dénoncé lundi sa décision de limoger le vice-président Mnangagwa. L'armée pourrait "intervenir" si cette "purge" ne cessait pas au sein du parti présidentiel, avait mis en garde devant la presse le chef d'état-major, le général Constantino Chiwenga.

Le parti du président Mugabe, la Zanu-PF, a accusé en retour mardi le chef de l'armée de "conduite relevant de la trahison" et dénoncé sa volonté de "perturber la paix nationale" et "encourager au soulèvement".

L'ancien vice-président Mnangagwa, 75 ans, a été démis de ses fonctions et a fui le pays, après un bras de fer avec la Première dame, Grace Mugabe, 52 ans. Figure controversée connue pour ses accès de colère, la première dame compte de nombreux opposants au sein du parti et du gouvernement.

Avec le limogeage de l'ancien vice-président, Grace Mugabe se retrouve en position idéale pour succéder à son époux. A la tête depuis 37 ans d'un régime autoritaire et répressif, Mugabe a été investi par la Zanu-PF pour la présidentielle de 2018, malgré son grand âge et sa santé fragile. Sous son régime, le Zimbabwe s'est considérablement appauvri et traverse une grave crise économique.

La sortie publique lundi du général Chiwenga, 61 ans, contre le gouvernement est inédite. "Il est très rare de voir des chars dans les rues", a commenté pour l'AFP l'analyste Derek Matyszak, de l'Institut pour les études de sécurité (ISS) de Pretoria, "Chiwenga a défié Mugabe (...) il est clair que nous observons ici quelque chose de nouveau".

Le général Chiwenga et l'ex-vice président Mnangagwa, qui entretient des liens étroits avec l'appareil sécuritaire du pays, ont tous deux été des figures majeures de la lutte pour l'indépendance du Zimbabwe, au côté de Robert Mugabe. Le sort du chef d'état-major de l'armée restait inconnu tôt mercredi matin.

Avant même les événements de la nuit, le principal parti d'opposition zimbabwéen, le Mouvement pour le changement démocratique (MDC), s'était clairement positionné par avance contre toute prise du pouvoir par des militaires. "Il n'est pas souhaitable que l'armée prenne le pouvoir. Cela donnera un coup d'arrêt à la démocratie, et ce n'est pas sain pour le pays", a déclaré un haut responsable du parti, Gift Chimanikire.

Cette crise "marque une nouvelle étape alarmante dans la course à la succession" de Mugabe, a relevé l'analyste politique Alex Magaisa.

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Le chef du gouvernement effectue une visite surprise au marché de gros de Bir El Kassaa

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Le chef du gouvernement Youssef Chahed s'est rendu, mercredi à l'aube, au marché de gros de Bir El Kassaa comme il avait laissé entendre mercredi suite à la rencontre avec les directeurs généraux des grandes surfaces mais également avec le président de l'Organisation de la défense du consommateur.



Lors de sa visite Youssef Chahed a dénoncé "des problèmes structurels dus à un manque de pluie entrainant une baisse de la production notamment des pommes de terre et des tomates" mais également "des situations d'accaprement qu'on a pu constater aujourd'hui".

Selon lui, "il faut multiplier les opérations de contrôles" et ce qui se sera fait à partir de mercredi. "L'État est en train de faire son possible (...) mais on ne voit pas de façon significative son impact sur le pouvoir d'achat du citoyen. Le rôle du gouvernement est de protéger le pouvoir d'achat des citoyens, c'est pour cela qu'on multipliera les opérations de contrôles jusqu'à ce que ces denrées alimentaires arrivent au citoyen à des prix raisonnables" a-t-il annoncé.

Mercredi dernier, le chef du gouvernement Youssef Chahed a annoncé une série de mesures visant à protéger le pouvoir d'achat des Tunisiens face à la flambée des prix notamment de fruits et légumes.

Il a été décidé que le prix des fruits et légumes vendus dans les grandes surfaces doit être en adéquation avec celui du marché de gros avec une marge maximum de 15%.

Par ailleurs, il a été décidé le gel des prix des produits suivants: Les viandes, oeufs, poissons, fruits et légumes, produits laitiers, eaux minérales, boissons gazeuses, jus, huiles, conserves, les sucreries, produits d'entretiens, produits d'hygiène corporelle, fruits secs, féculents, cafés en poudre.

Il avait également annoncé une multiplication des opérations de contrôle qui s'intensifieront dans les circuits de distribution. Il a également appelé ces derniers à prendre leur responsabilité dans la situation actuelle que vit le pays.

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Les syndicats de police: Une menace pour la sécurité nationale?

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Suite au meurtre d'un agent de la circulation par un assaillant se revendiquant de la mouvance salafiste, devant l'Assemblée des représentants du peuple le 1er novembre 2017, plusieurs syndicats de police ont signé une déclaration posant un ultimatum à l'Assemblée pour inscrire à l'ordre du jour le projet de loi n°25/2015 relatif à la répression des atteintes contre les forces armées. À défaut, les syndicats menacent de retirer la protection aux députés et aux présidents des partis politiques à partir du 25 novembre 2017.

Ce qui est intéressant dans cette affaire est moins la teneur du projet de loi qui a été largement contestée par la société civile que la manière dont les syndicats ont décidé d'œuvrer pour faire entendre leur voix lorsqu'il s'agit de soumettre ce projet au débat au sein de l'Assemblée.
En effet, depuis 2015 et à chaque fois qu'un agent de l'ordre est victime d'une agression, les syndicats de police sont les premiers à brandir ce projet de loi et à pointer du doigt le laxisme de l'Assemblée des représentants du peuple face à ces exactions que subissent les agents de l'État.
Si les revendications des syndicats semblent être légitimes, elles restent conjoncturelles, ne manquant pas de récupérer politiquement un malheur national pour faire passer un projet de loi menaçant les libertés individuelles et ouvrant grandement la porte aux abus de pouvoir.

Néanmoins, cette fois-ci, il n'est pas seulement question de manifestation, de constitution de groupes de pression et de lobbying, mais plutôt de menaces claires et précises quant à la manière dont les syndicats entendent désobéir aux ordres hiérarchiques et abandonner leurs fonctions, visant par-là, la prise en otage de la sécurité des élus du peuple pour faire passer ce projet de loi.
Si nous tenons à rappeler que Chokri Belaid, président du parti unifié des patriotes démocrates, et Mohammed Brahmi, élu du peuple et constituant, ont été assassinés par balle en 2013 suite à des menaces de mort, c'est pour faire prévaloir le climat d'insécurité dans lequel vivent les députés et les hommes politiques en Tunisie et la réalité de ces menaces de mort.
Ainsi, en levant la protection policière qui leur est octroyée, les syndicats de police pourraient être en train de signer leur arrêt de mort.

Par conséquent, il n'est plus question d'ouvrir un réel débat démocratique au sein de l'hémicycle, d'amender un projet de loi et de le faire voter mais plutôt de rompre irrémédiablement le contrat social établi entre le peuple et l'Assemblée. Ce contrat social n'est autre que celui par lequel on transfère la souveraineté du peuple aux mains de ses représentants, en estimant que leur consentement ne sera pas vicié lorsqu'ils voteront un projet de loi. Il s'avère que les menaces de mort est une forme de violence qui vicie le consentement de tout être libre et éclairé qui souhaite exercer sa fonction de député dans la liberté de parole et dans la liberté de conviction. Si les députés ont pu prétendre à un libre arbitre suite aux assassinats de 2013, c'est bien grâce à la protection octroyée par l'État tunisien. Si cette protection est levée, il n'y aura plus de liberté. Sans liberté, il n'y a pas de débat. Sans débat, il y aura dictature.

Cette dictature, elle n'est autre que celle des syndicats de police. La police fait la loi, elle décide de la vie, de la mort, de la qualité de vie, de la manière dont on meurt et elle décide de ne pas porter assistance à des personnes en danger, en l'espèce, les députés de la nation.

Si ce projet de loi venait à être inscrit à l'ordre du jour et que les syndicats des forces de sécurité intérieure décident de maintenir la protection des députés et des présidents de partis, la violence exercée par cet ultimatum ne cessera pas puisqu'il suffirait qu'un député se prononce contre ce projet pour que les syndicats décident de lui retirer sa protection. Rien n'empêche les syndicats de procéder au cas par cas pour faire passer ce projet de loi. Le débat n'aura pas lieu. En toute hypothèse, pas avec un ultimatum.

La violence exercée par cet ultimatum pose un second problème: celui du non-respect de l'issue du vote. La violence fausse les résultats. Si le projet de loi passe, on saura que ce n'était pas la volonté des élus mais celle des syndicats. Si la loi ne passe pas, un antécédent aura été établi, il suffira d'un ultimatum pour faire inscrire à l'ordre du jour tout ce que l'on souhaite en violation de la procédure prévue par la constitution.

Cet ultimatum pose la question du respect de l'État de Droit et de ses institutions. Il pose la question de la teneur de la mission des forces de l'ordre qui consiste à protéger l'État et les personnes mandatées pour l'incarner. Ce procédé utilisé par les syndicats soulève la question de loyauté. Henry-David Thoreau a fait acte de désobéissance civile en refusant de payer ses impôts à l'État américain, il a été mis en détention sur le champ et traité comme un radical. Il semblerait qu'en Tunisie, Henry-David Thoreau passe pour un amateur, puisque les syndicats des forces de sécurité intérieure viennent de théoriser-et mettront peut être en pratique- la désobéissance armée des forces de l'ordre. En effet, si cet ultimatum aurait pu être considéré comme une sorte de désertion ou de menace imminente à la sureté de l'État dans d'autres pays démocratiques, le parquet ne semble pas avoir vu en cet acte la constitution d'une force armée réfractaire et dissidente capable de menacer la sécurité intérieure.

Cette méthode pose enfin la question de la liberté syndicale et la liberté d'association des forces armées. Bien que les militaires restent privés de ces libertés fondamentales à cause de la nature de leur fonction et leur devoir de neutralité, le droit tunisien permet aux forces de l'ordre d'exercer ces libertés, a priori, sans restriction.

Il s'avère qu'il y a une jurisprudence abondante en la matière, dans des pays voisins, notamment au sein de l'Union européenne permettant de constater qu'il n'y a aucune différence entre l'obligation de neutralité qu'incombe aux militaires et l'obligation de neutralité qu'incombent aux forces de sécurité intérieure. Tous deux sont des forces armées et pourtant, nous leurs réservons deux sorts différents.

La cour européenne des droits de l'Homme s'est prononcé en 2014 dans une affaire dite Matelly contre France en affirmant que l'interdiction de former et d'intégrer un syndicat au sein de l'armée est contraire à la convention européenne des droits de l'Homme, que cette liberté pourra être encadrée eu égard à la nature de la mission sensible des forces armées mais qu'elle ne peut être interdite.

Ainsi, il n'est pas question de revendiquer la dissolution de ces syndicats de police, ni de demander l'interdiction de l'exercice de la liberté syndicale mais plutôt de tirer un signal d'alarme, de dire que quand les méthodes de ces syndicats menacent la sécurité et la stabilité de l'État, il est nécessaire de faire un rappel à l'ordre.

Il semble nécessaire de réconcilier les libertés sociales des forces armées et la sécurité de l'État, comme il est nécessaire d'établir un socle de protection des libertés individuelles de tous les citoyens tout en préservant la sécurité de l'État. Tout le débat de fond et de forme relatif à ce projet de loi s'articule autour de cette quête d'équilibre. Un équilibre qu'on peut trouver grâce au dialogue et non grâce à la violence.

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Les dattes de Kébili et la tisane de Moringa présents à l'Elysée grâce à Sarah Magida Toumi

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Les dattes de Fatnassa (Kébili) et la tisane de Moringa, des produits typiquement tunisiens, ont fait leur entrée à l'Elysée grâce à la franco-tunisienne Sarah Magida Toumi qui était conviée pour un dîner du Conseil Présidentiel pour l’Afrique -dont elle est membre- avec le président de la République française Emmanuel Macron.



"Quelle meilleure façon d’expliquer l’importance du développement de chaînes de valeurs durables pour soutenir la transition écologique de l’Afrique?", écrit-elle sur sa page Facebook.

À noter que le Conseil Présidentiel pour l'Afrique (CPA) est composé de 11 bénévoles politiquement indépendants et représentants des pays africains. Directement rattachés au chef d'État français, cette structure permettra de lui remonter des idées et des messages pour la réforme des relations entre la France et l'Afrique. L'entrepreneure franco-tunisienne Sarah Magida Toumi a été choisie pour faire partie de ce conseil.

Jeune franco-tunisienne de 29 ans, Sarah Magida Toumi, entrepreneure sociale et présidente de l'association Dream in Tunisia avait remporté le prix présidentiel, dans le cadre du prgramme "La France s'engage au Sud", décerné par François Hollande le 7 novembre 2016.

Sarah est aussi l'initiatrice de 1milliontrees4Tunisia (un-million-d'arbres-pour-la-Tunisie). C'est un appel aux citoyens à prendre part dans une action encourageant la permaculture, la biodiversité, sa cause étant le combat de la désertification en Tunisie.

Dans ce cadre, la jeune femme dirige également "Acacias for All", une "entreprise sociale" qui combat la "désertification des terres en Tunisie par des techniques agricoles durables, telles que la plantation d'acacias".

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Près de 5000 Tunisiens vivent sans travail au Qatar selon le président du conseil des Tunisiens au Qatar

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Dans une déclaration accordée à la radio Mosaïque Fm, Brahim Hachicha, président du conseil des Tunisiens au Qatar, a affirmé que de nombreux tunisiens se trouvent aujourd'hui sans travail au Qatar.

"On a un grand problème. Lorsque le Qatar a décidé d'augmenter le quota de travailleurs tunisiens ici en leur donnant des visas, il y a eu tout un commerce autour de ça qui s'est créé, du coup il y a plusieurs tunisiens qui se sont retrouvés ici avec de faux contrats de travail" a-t-il indiqué ajoutant que "Les visas sont en règle mais une fois ici, il s'avère qu'il n'y a pas de travail".

En conséquence, selon lui il y a près de 5000 tunisiens qui "vivent ici en tant que clandestins": "Très peu d'entre eux ont réussi à trouver un travail. La grande majorité n'en a pas trouvé et vit dans des conditions indécentes, n'ayant même pas de logements".

Ces circuits clandestins "qui peuvent être un handicap pour la Tunisie", doivent selon lui s'arrêter car ils "portent atteinte à l'image des Tunisiens au Qatar": "Cela ne pourra s'arrêter que de Tunisie. Ces agences privées ouvertes en Tunisie qui donnent des visas de travail, sans qu'il n'y ait de travail, doivent être organisées" a-t-il déploré.

Pour lui, la Tunisie doit s'inspirer d'autres pays comme par exemple les Philippines où les nationaux ne peuvent partir pour le Qatar que lorsque leurs contrats de travail est référence et validé par l'ambassade des Philippines au Qatar: "Les Tunisiens qui arrivent ici et qui ne parlent pas très bien l'anglais souffrent et ne trouvent pas de travail" note-t-il demandant plus d'aide de l'État tunisien.

De son côté, l'attaché à l'emploi à l'ambassade de Tunisie au Qatar Mokhtar Farhat a affirmé que les autorités tunisiennes n'ont pas croisé les bras: "On leur a fait des programmes spécifiques (...) avec une association spécialisée dans l'emploi ici au Qatar, on leur a fait des formations en anglais et sur les techniques de recherche d'emplois et de rédaction de CV".

Il a par ailleurs ajouté qu'une mise en contact avec des entreprises qataries a même été faite: "Certains d'entre eux ont été recrutés par des entreprises privées, et le ministère de l'Éducation qatari a même recruté 70 tunisiens".

La communauté tunisienne au Qatar est estimée à 25.000 personnes avait estimé en juin 2017 Mohamed Ammar, ancien président du conseil des Tunisiens au Qatar. Les Tunisiens au Qatar ne représentaient que près de 8000 personnes en 2012 selon les chiffres du ministère des Affaires étrangères.

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Première greffe de foie pédiatrique en Tunisie et dans le monde arabe: Les médecins tunisiens font des miracles

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Un nouvel exploit médical s'ajoute à la liste déjà longue des réalisations phares des médecins tunisiens. En effet, l’hôpital Fatouma Bourguiba à Monastir a vécu la réussite d’une greffe du foie chez un nourrisson âgé de 18 mois, une première dans le monde arabe.



"L'opération a été effectuée avec succès," rassure le Chef de service Abdelatif Ennouri dans une déclaration accordée à Mosaïque Fm ce mercredi 15 novembre. “Grâce à un partenariat avec l’hôpital Necker-Enfants malades de Paris, cette opération a pu avoir lieu, en présence d’un staff médical composé de 30 médecins et cadres paramédicaux”, a-t-il précisé.

L'opération a été réalisée en trois phases et a duré plus de 10 heures, précise Dr Ennouri en soulignant que la date de l’intervention chirurgicale a été fixée depuis l’année dernière, rappelant que les préparatifs pour la réalisation de cette greffe ont duré trois ans.
Il a, en outre, ajouté qu’actuellement l’état de santé du père (le donneur) et de son bébé est stable.

“Le bébé restera sous contrôle médical pendant cinq jours pour s’assurer de l’acceptation de son corps de l’organe transplanté”, indique de son côté le directeur général de l’hôpital Radhouane Harbi à l'agence TAP.

D’autres opérations de ce type sont prévues, dans le cadre de l’accord avec l'hôpital français, a annoncé Dr Ennouri. Il a fait savoir, par ailleurs, qu'une telle opération coûte à l'étranger plus de 150 mille euros soit près de 450 mille dinars.

Cette initiative avait été annoncée, la première fois, par l’ancien ministre de la Santé, feu Slim Chaker, le 6 octobre dernier. Il n’a malheureusement pas vécu pour partager la joie de l’équipe médicale, du ministère et des parents de la patiente.

L’année dernière une opération de double greffe de foie et de rein a été effectuée avec succès à l’hôpital de Sahloul à Sousse.

Pourtant le don d’organes en Tunisie demeure faible. Seulement le tiers des Tunisiens parlent du don d’organes avec la famille et les proches, révèle un récent sondage.

D'après la directrice générale du Centre national pour la promotion de la transplantation d’organes (CNPTO), Rafika Bardi, le problème de la baisse de donneurs au cours des dernières années s'explique par l’absence de la culture du don d’organes en Tunisie et dans les pays maghrébins, ce qui conduit à la mort du patient en attente d’une greffe. Elle met en cause “les traditions, les mentalités arriérées et les préjugés” ainsi qu’une “confusion” chez l’opinion publique entre le don d’organes et le trafic d’organes.

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Le nombre d'ingénieurs au chômage a doublé en une année selon l'Ordre des Ingénieurs Tunisiens

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En Tunisie, le nombre d’ingénieurs au chômage a atteint 10 mille, contre 5 mille en 2016, a indiqué le secrétaire général de l’Ordre des Ingénieurs Tunisiens (OIT), Abdessattar Hosni, expliquant cette situation par la politique d'emploi précaire adoptée dans le pays.

Dans une déclaration à TAP, le responsable a affirmé qu’environ 2500 ingénieurs quittent le pays chaque année à cause des faibles salaires. Et d’ajouter, lors d’un sit-in organisé, mardi par l’OIT, que le secteur des ingénieurs fait face à plusieurs problèmes, dont essentiellement, la situation matérielle et la détérioration du pouvoir d’achat de l’ingénieur par rapport aux autres corps de métiers.

Il a fait savoir que le salaire d’un ingénieur dans l’administration ne dépasse pas les 1300 dinars, alors que le plafond se situe à 1800 dinars.

Hosni a dénoncé l'exclusion des ingénieurs dans l’élaboration des lois et des politiques économiques du pays.



Il a appelé l’ordre des ingénieurs tunisiens à l’amélioration de la situation matérielle des ingénieurs qui devra être proche de celle des autres corps de métiers.

Il a recommandé, également, de soumettre, dans les plus brefs délais, le statut de base organisant le métier d’ingénieur et de faire participer l’OIT aux négociations sociales.

Le secrétaire général de l’OIT a appelé au règlement du problème de l’emploi des ingénieurs, notamment, des jeunes. Et d’ajouter qu’environ 40 % des ingénieurs agronomes sont en chômages.

Il est à noter que le nombre des ingénieurs inscrits à l’OIT s’élève à 61 mille ingénieurs outre 15 mille ingénieurs non inscrits.

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La Tunisie classée 99eme sur 176 pays en matière de développement des TIC, selon un rapport de l' Union internationale des télécommunications

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L'Union internationale des télécommunications (UIT), qui est l'agence des Nations-Unies pour le développement spécialisée dans les technologies de l'information et de la communication, a publié la 9ème édition annuelle de son indice (IDI) qui mesure le développement des technologies de l'information et de la communication (TIC) dans 176 pays.

Ainsi, la Tunisie se classe 99eme sur 176 pays en matière de développement des TIC, avec un score de 4,82/10, reculant ainsi de 4 positions par rapport à l'année 2016, pendant laquelle elle a été classée 95eme et avait réalisé un score de 4,7/10. On remarque donc une amélioration du score mais pas du classement, probablement due à la compétitivité sans cesse croissante dans ce domaine.

Concernant les pays arabes, le Bahreïn (31eme) dirige le classement, suivi du Qatar (39eme), des Émirats Arabes Unis (40eme), et de l'Arabie Saoudite (54eme). Alors que ces 4 pays ont reculé par rapport à 2016, le Liban (64eme) ou encore le Sultanat d'Oman (62eme), ont progressé dans le classement.

Toujours dans le classement des pays arabes, la Tunisie arrive en 9e position sur les 19 pays étudiés, précédée par le Koweït (71eme) et la Jordanie (70eme), et suivie par le Maroc, l'Algérie, l'Égypte et la Libye, qui se classent respectivement 100e, 102e, 103e et 115e sur le plan mondial.

Les seuls pays arabes ayant réalisé un meilleur classement par rapport à l'année écoulée sont donc le Liban, Oman, l'Algérie, l'Égypte, la Mauritanie, et le Djibouti.

Les 3 aspects étudiés dans ce rapport sont "l'accès", "l'utilisation", et "les compétences".

Ainsi, au niveau de l'accès, la Tunisie obtient le score de 5,11/10 par rapport à une moyenne mondiale de 5,59/10. Du côté de l'utilisation, elle réalise le score de 4,11/10 pour une moyenne mondiale de 4,26/10. Pour l'aspect "Compétences", la Tunisie obtient le score de 5,67/10 pour une moyenne de 5,85/10.

Il existe des différences considérables entre les régions géographiques en ce qui concerne le niveau de développement des TIC, comme en témoigne cet indice. L'expérience de chaque pays dans chaque région varie considérablement; ces différences étant principalement associées aux niveaux de développement économique.

Le score moyen pour l'Afrique est de 2,64/10. L'île Maurice se classe 1ère en Afrique et 72e au monde. La région comprend également deux des trois pays qui ont réalisé les améliorations les plus importantes par rapport à 2016, à savoir la Namibie (118eme) et le Gabon (114eme).

Les États-Unis et le Canada arrivent en tête du classement dans la région des Amériques. Les améliorations les plus significatives dans la région ont été enregistrées par les pays de l'Amérique centrale et du Sud, et des Caraïbes.

Sur le plan mondial, l'Islande arrive en tête du classement pour l'année 2017, suivie par la Corée du Sud, la Suisse, ainsi que d'autres pays d'Europe, qui ont, selon le rapport, des marchés TIC compétitifs bénéficiant d'investissements élevés.

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450 étudiants tunisiens ont rejoint les États-Unis depuis 2013 à travers ce programme du département d'État américain

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Le département d'État américain à travers le programme de bourses d’études Thomas Jefferson offre l'opportunité aux étudiants tunisiens de poursuivre leurs études aux USA gratuitement. Lancé depuis 2013, ce programme a concerné plus de 450 étudiants du premier cycle, a annoncé l'ambassade des USA en Tunisie. Ce dernière vante cet outil qui permet aux étudiants tunisiens d'acquérir plus de compétences, d'améliorer leur anglais et de renforcer leurs aptitudes en leadership afin de les préparer à la vie professionnelle.

65 étudiants ou plus pourraient bénéficier de ce programme cette année.

Toutefois, cela ne concernent pas tous les étudiants. Le programme émet des conditions. Ainsi l'étudiant doit être non encore diplômé et doit étudier dans des domaines bien spécifiques, en l'occurrence, l'ingénierie appliquée, gestion et administration des affaires commerciales, technologie de l’information, et études en gestion du tourisme et de l’hôtellerie. La date du dépôt des candidatures est fixée au 27 novembre 2017 pour l'année universitaire 2018/2019.

"80% des anciens élèves de la bourse Thomas Jefferson qui ont terminé leurs études ont rapporté qu’ils sont maintenant employés", se félicite l'ambassade des USA en Tunisie.

"Le programme de bourses d’études Thomas Jefferson renforce les capacités des jeunes leaders de diverses populations de toute la Tunisie afin de les aider à contribuer au développement de leur pays. Ces programmes présentent une opportunité majeure pour l’accroissement de la coopération et de la compréhension entre les peuples tunisiens et américains", ajoute l'ambassade.

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S, ES, L? Lycéens, vous allez-vous reconnaitre à travers les propos de ce Youtubeur? (VIDÉO)

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Vous connaissez peut-être le youtubeur Gaspard Guermonprez, plus connu sous le nom de "Gaspard G.", dont la chaîne Youtube comptabilise plus de 4 millions de vues.

Si certaines de ses vidéos ont déjà attiré plus d'une centaine de milliers de curieux, le jeune homme de 19 ans a plus amplement fait parler de lui grâce à une récente vidéo.

Cette dernière, publiée le 8 novembre dernier, a dépassé les 3,5 millions de vues et a même été partagée par la page Facebook d'"En Marche", le parti du président français, Emmanuel Macron.

Abolir un système de filières qui n'est plus dans l'air du temps

Son sujet touche en effet une des réformes proposées par le président, visant à supprimer les filières S, ES et L.

Le youtubeur soutient fermement cette proposition, affirmant qu'il fait partie de ces élèves qui n'ont "jamais été fait pour le système d'éducation actuel".

"Élève moyen", Gaspard avoue au début de sa vidéo: "aux yeux de mes parents et de certains de mes profs j'ai toujours été un branleur", une image extérieure négative qu'il dénonce comme étant le fruit du système éducatif actuel.

Un système éducatif qui ne permet pas à tout le monde de se mettre en avant

En effet, pour le jeune homme, le système actuel ne permet pas de mettre en avant ses véritables points forts, ceux acquis "au gré d'expériences, de livres lus (…) ou grâce à des cours sur Youtube".

Et il le dit clairement, le problème de ce système éducatif "c'est qu'il met en avant des filières au lieu de mettre en avant des profils".

"Si vous juger un poisson à sa capacité à grimper à un arbre. Il passera sa vie à croire qu'il est stupide" dit-il citant Albert Einstein.

Pour Gaspard, le système de filières S, ES, L, force les lycéens à rentrer dans des cases, stigmatisées par une certaine réputation et qui ne leur sont pas forcément adaptées.

McDonald's vs Subway: plus de souplesse dans les écoles à l'étranger

Pour illustrer le manque de souplesse du système français, il le compare aux autres systèmes scolaires qu'il connaît: "En Amérique du Nord dès la 3ème on te propose de choisir ton emploi du temps, de choisir les matières qui te plaisent".

"La France c'est le McDo et les autres pays le Subway (NDLR: chaine de restauration rapide, proposant de faire soi-même son sandwich)", plaisante-il pour conclure que davantage de choix pour les étudiants rime aussi avec plus d'implication et d'enthousiasme mais aussi avec un choix professionnel plus pertinent.

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À cause de la météo: Cours suspendus dans certaines régions, le ministère de l'Intérieur appelle à la prudence sur les routes

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Suite à une alerte météo émise par l’Institut national de la météorologie, et annonçant de fortes averses, le gouverneur de Jendouba, Mohamed Ben Aoun, a annoncé la suspension des cours ce mercredi 15 novembre dans des écoles primaires, collèges et lycées des délégations de Tabarka, Aïn Draham, Fernana, Balta-Bou Aouane et Ghardimaou.

Le commissariat régional à l’éducation a pris cette décision, à titre préventif, pour préserver les élèves contre des risques d’inondation dans les zones difficiles d’accès, indique à l’agence TAP le commissaire régional, Larbi Hannachi.

"Les cours se déroulent, normalement, dans les écoles des grandes villes et les zones rurales non touchées" précise-t-il.

Face à la poursuite des intempéries, le ministère de l’Intérieur a appelé les usagers de la route à faire preuve de prudence, à réguler la vitesse en fonction de la circulation et à respecter la distance de sécurité.



Dans un communiqué routier rendu public mercredi 15 novembre, la police de la circulation a également invité les usagers de la route à éviter les zones d’accumulation d’eau, à adopter une conduite responsable et à obéir aux conseils des policiers de la circulation.

Du côté de Gabès, la commission de lutte contre les catastrophes s’est réunie au siège du gouvernorat, en prévision d'importantes averses, durant ce week-end. L’accent a été mis sur les moyens d’intervention et les mesures à prendre pour parer à toute éventualité.

Le gouverneur de la région, Mongi Thameur, a passé en revue les moyens de secours nécessaires dans les zones prioritaires, appelant à poursuivre l’entretien des réseaux d’évacuation de l’eau de pluie.

La réunion a eu lieu, suite au communiqué publié par l’Institut National de Météorologie, annonçant des averses sur plusieurs gouvernorats dont Gabès, à la fin de la semaine.

Le froid se poursuivra pendant les jours qui viennent. Des pluies sont attendues sur le Nord et le Centre du pays, selon un bulletin de suivi de l’Institut national de la météorologie.

Les pluies seront accompagnées momentanément, d’orages et même de grêles dans certaines régions. Elles seront particulièrement, abondantes à Jendouba, Béja, Siliana, le Kef et Bizerte, dépassant un total quotidien de 70mm. Le vent soufflera également fort et en rafales. Sa vitesse dépassera momentanément les 90km/h.





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Institut National de la Statistique: Légère hausse de la croissance et un taux de chômage inchangé

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L'Institut national de la statistique a annoncé mercredi 15 novembre que le taux de croissance s'est établi à 2,1% au cours du deuxième trimestre de l'année 2017 contre 1,7% au cours du deuxième trimestre de la même année.

Dans son rapport sur les indicateurs du chômage et de l'emploi, l'Institut National de la Statistique (INS) a recensé une population active en Tunisie qui s'élève à près de 4 millions de personnes au troisième trimestre de 2017, répartis entre près de 3 millions d'hommes et un million de femmes, ce qui représente respectivement à 71.2% et 28.8% de la population active.

institut national de la statistique

Selon l'INS, au troisième trimestre 2017, le nombre des occupés a atteint le nombre de 3 millions 472 mille, qui se répartissent en 2 millions 560 mille hommes et 912 mille femmes.

Quant à la répartition des occupés par secteur d'activité, on trouve 52.3% dans le secteur des services, 18.3% dans le secteur des industries manufacturières, 15.2% dans le secteur des industries non manufacturières et 14.3% dans le secteur agriculture et pêche.

institut national de la statistique

Toujours selon le rapport de l'INS, le taux de chômage a atteint 15.3% au deuxième trimestre 2017

Ainsi, le taux de chômage est estimé pour le troisième trimestre 2017 à 15,3% et reste inchangé par rapport aux deux premiers trimistres.

Le taux de chômage pour le troisième trimestre 2017 est par ailleurs estimé à 12.3% chez les hommes et 22.8% chez les femmes.

institut national de la statistique

Le rapport de l'INS montre un nombre des diplômés chômeurs de l’enseignement supérieur atteignant les 270.600 au troisième trimestre 2017, et 250.600 au deuxième trimestre 2017.

institut national de la statistique

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En marge de son audition à l'ARP, le ministre de l'Intérieur se livre sur le projet de loi relatif à la répression des atteintes contre les forces armées

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En marge de son audition à la commission de la législation générale de l'Assemblée des représentants du peuple afin de discuter du projet de loi relatif à la répression des atteintes contre les forces armées, le ministre de l'Intérieur Lotfi Brahem a appelé à la mise en place d'une nouvelle commission qui sera chargée de modifier ce projet de loi.

Cette commission sera une commission mixte formée de représentants du ministère de l'Intérieur, de la Défense et de la Justice et des membres de la commission de la législation générale de l'ARP rapporte Al Bawsala.



Contrairement à ce qui a été publié par certains médias, le projet de loi n'a pas été retiré de l'Assemblée rapporte la même source.

Discuté au niveau de la commission de la législation générale, le projet de loi relatif à la répression des atteintes contre les forces armées a connu de nombreuses critiques notamment de la part de l'UGTT qui appelle à son retrait.

Ce projet de loi qui vise à protéger les forces armées contre les atteintes qui menacent leur sécurité et leurs vies a été présenté pour la première fois en avril 2015 et vient d'être réintroduit à la demande des syndicats des forces de sécurité intérieure et de la police après l'assassinat à coups de couteau d'un policier de la circulation au Bardo.

Ce projet de loi inclut également l'incrimination de tout dénigrement (légitime ou non) des forces de sécurité et visant à nuire à l'ordre public, qui serait passible d'une peine pouvant aller jusqu'à 2 ans d'emprisonnement et une amende de 10.000 dinars tunisiens.

Il prévoit également jusqu'à 10 ans de prison et une amende de 50.000 dinars pour la divulgation ou la publication de secrets de sécurité nationale, tandis qu'aucune mesure de protection n'est prévue pour les dénonciateurs et les journalistes.

Pourtant, certaines organisations dont Amnesty International ont trouvé ce projet de loi comme étant une menace pour les droits de l'Homme.

Selon la directrice de recherche d'Amnesty International en Afrique du Nord, ce projet de loi contredit également la constitution tunisienne qui garantit le droit à la vie, la liberté d'expression et l'accès à l'information. "Il est très décevant de constater qu'un tel projet de loi, qui menace fondamentalement les acquis de la révolution tunisienne de 2011 en matière de droits de l'homme, soit actuellement discuté par le parlement tunisien," a-t-elle noté.

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Saad Hariri: Le Premier ministre démissionnaire du Liban attendu en France "dans les jours prochains"

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LIBAN - Saad Hariri devrait arriver en France "dans les prochains jours" avec sa famille. Emmanuel Macron a "invité" le Premier ministre démissionnaire du Liban et sa famille, actuellement en Arabie saoudite, à venir "avec sa famille" en France, a annoncé le président français dans un communiqué, juste avant que l'Élysée annonce la venue imminente du dirigeant.

Ce n'est "pas du tout" un exil, a assuré Emmanuel Macron à des journalistes. "Je me suis entretenu avec Mohammed ben Salmane et Saad Hariri et nous sommes convenus que je l'invitais pour quelques jours en France avec sa famille", a dit le chef de l'Etat devant quelques journalistes, au cours d'une visite du pavillon français de la Conférence des Nations unies sur le Climat. L'Elysée a annoncé mercredi que Saad Hariri devait arriver en France "dans les prochains jours".

Le chef de la diplomatie française, Jean-Yves Le Drian, doit également s'entretenir jeudi à Ryad avec le prince héritier d'Arabie saoudite Mohammed ben Salmane, puis jeudi avec Hariri. "Comme il y a la question de savoir à quel moment Hariri compte quitter le territoire saoudien" pour retourner au Liban, l'horaire de la rencontre "est susceptible d'ajustement", a-t-on précisé.

Saad Hariri n'est pas rentré au Liban depuis sa démission choc le 4 novembre depuis Ryad. Michel Aoun, le président libanais, a estimé dimanche que la liberté de son Premier ministre était "restreinte". Mardi, Saad Hariri a affirmé dans une interview dimanche qu'il était "libre", "allait très bien" et assuré qu'il allait "revenir si Dieu veut à mon cher Liban".

D'autre part, l'Elysée a annoncé qu'Emmanuel Macron "souhaite" que Saad Hariri puisse "confirmer" depuis le Liban "sa volonté de démissionner, si tel est son choix". "La France tient à l'indépendance, à l'autonomie" du Liban. "Le président de la République souhaite que le Premier ministre puisse réaffirmer, confirmer au Liban sa volonté de démissionner si tel est son choix", a déclaré Christophe Castaner lors du compte-rendu du Conseil des ministres.

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Deux Tunisiennes récompensées par le Prix 2017 L'Oréal-UNESCO "Pour les Femmes et la Science"

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Elles sont deux tunisiennes à être primées par la Fondation L’Oréal et l’UNESCO lors d'une cérémonie de remise des bourses accordées à cinq scientifiques maghrébines d’exception au Maroc, et ce dans le cadre du programme "Pour les Femmes et la Science" qui est à sa 4e édition Maghreb. Il s'agit de:

  • Ibtissem Ghefrachi de l’Université de Gabès, qui a mené des recherches sur l’utilisation de peptides antimicrobiens provenant d’Aeschynomene (NCR-like) dans le domaine de la santé des plantes et des thérapies sur les animaux et humains.



  • Amel Benanes de l’Université Manouba qui s'est penchée sur l’identification de nouveaux marqueurs de diagnostic et de pronostic du cancer du sein afin de proposer un traitement personnalisé.



Deux autres marocaines et une algérienne ont été également honorées pour leurs contributions scientifiques dans des différents domaines. Il s'agit de:

  • Fatima Zahra Janati Idrissi, de l’Institut agronomique et vétérinaire Hassan II de Rabat (Maroc), et ce pour ses recherches portant sur la valorisation des huiles essentielles comme modèle de bioressource applicable dans l’industrie cosmétique et alimentaire



  • Hanaa Zbakh, de l’Université Abdelmalek Essaadi de Tétouan (Maroc) afin de soutenir son projet portant sur les substances actives en pharmacologie anticancéreuse et anti-inflammatoire à partir d’algues marines de la côte méditerranéenne marocaine.



  • Nawel Zaatout, de l’Université de Bejaia, (Algérie) pour ses travaux de recherches relatifs à l'étude des propriétés de persistance des staphylocoques responsables de la mammite bovine





Primées pour leur excellence, elles ont reçu chacune un prix de 10 000 euros qui honore leurs travaux de recherche dans des domaines d'intérêt général et sur des problèmes touchant plus particulièrement les femmes tels que la recherche de diagnostics du cancer du sein ou encore la valorisation des huiles essentielles dans l'industrie cosmétique.

Les membres du jury ainsi que le public ont félicité vivement les jeunes femmes qui ont toutes souligné avec émotion leur fierté de participer à la cause scientifique maghrébine.

En effet, ce programme met à l'honneur les femmes scientifiques maghrébine en valorisant leur travaux et contributions scientifiques. Au total, 57 femmes scientifiques ont bénéficié des bourses L’Oréal-UNESCO Pour les Femmes et la Science Maghreb.

Le programme L’Oréal-UNESCO Pour les Femmes et la Science œuvre ainsi à valoriser et accompagner ces chercheuses à un moment charnière de leur carrière. Depuis 19 ans, plus de 2 700 femmes scientifiques de 115 pays ont été soutenues à travers 48 programmes internationaux et sous la supervision de plus de 350 scientifiques chargés de désigner les lauréates.

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Des marchés aux esclaves filmés en Libye

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LIBYE - La caméra de CNN a capturé des images d'un autre temps. Dans un reportage diffusé le 14 novembre par la chaîne d'information américaine, des migrants venus d'Afrique subsaharienne font l'objet d'enchères, comme s'il s'agissait d'animaux ou d'objets. Vendus en Libye, ils devront travailler dans les champs ou effectuer des travaux de construction. Esclaves, ils n'ont aucun droit, passant des mains de leurs kidnappeurs (parfois leurs passeurs) à celle de leurs propriétaires, comme vous pouvez le voir dans la vidéo en tête d'article.

À l'origine de ce reportage, des images amateur montrant un homme en train d'être vendu devant une foule. Remise à la chaîne de manière anonyme, la vidéo a depuis été authentifiée. La réalité de ces marchés aux esclaves, l'Organisation Internationale pour les Migrations en témoignait déjà en avril 2017. Dans un rapport, l'OIM racontait le parcours de migrants sénégalais et ghanéens, capturés pendant leur périple pour être revendus.

Échangés pour moins de 400€, ces esclaves font partie des nombreuses victimes du système d'exploitation qui s'est instauré en Libye. Le pays, où près de 15.000 migrants seraient retenus par des bandes armées, est devenu une plaque tournante du trafic d'êtres humains. Une épreuve si dure qu'ils sont de plus en plus nombreux à choisir de retourner dans leur pays de départ avec l'aide de l'OIM : en 2017, ils sont déjà 8800 à avoir fait le trajet de retour, au départ de la Libye.

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Le Lycée Gustave Flaubert transformé en un immense labo de recherche en marge de la journée des sciences

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Le lycée français Gustave Flaubert de la Marsa s'est transformé en un immense laboratoire de recherche et d'innovation, lundi 13 novembre, à l'occasion de "la journée des sciences".

De jeunes élèves, âgés de 12 à 16 ans, ont présenté plusieurs de leurs projets innovants, et à travers lesquels ils répondaient , à leurs manières à des questions auxquelles les adultes n'ont pu donner de réponses.

Et, c'est le projet de Miriam Boughzala, Clément et Sarah Ben Gabsia, qui a attiré l'attention de la rédaction.

En effet, âgés de 12 ans seulement et accompagnés par leur professeur, les trois curieux se sont lancés le défi de trouver un moyen innovant pour pouvoir réaliser leur rêve d'enfant; celui de voyager dans l'espace.

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Ainsi, en usant de la réalité virtuelle et en la mélangeant à la réalité augmentée, les jeunes adolescents sont parvenus à programmer des "lunettes de réalité virtuelle" pour vous offrir un voyage dans l'espace en 3D.

Plusieurs autres projets ont intrigué les présents; tels que la "programmation musicale", mélangeant Science de la Vie et de la Terre et Technologie pour créer des sons à partir de légumes, ou l'impression en 3D...

Mais en plus de leurs projets, les élèves ont exposé leur motivation, et ont fait apparaître de l'espoir dans les yeux des adultes présents, qui voyaient en eux un avenir prometteur pour la Tunisie.



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Le FC Barcelone félicite la Tunisie pour sa qualification à la Coupe du monde, les internautes tunisiens s'en donnent à coeur joie

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Le Football Club Barcelona a encore prouvé qu'il était "més que un club"!

Le club catalan, dans lequel évoluent Lionel Messi, Andres Iniesta ou encore Luis Suarez a posté sur sa page Facebook officielle qui compte plus de 103 millions d'abonnés un message destiné aux Tunisiens.

Publiant le message en langue arabe, le FC Barcelone félicite l'équipe nationale tunisienne pour sa qualification à la Coupe du monde en Russie: "Le FC Barcelone félicite le peuple tunisien pour la qualification des aigles de Carthage à la Coupe du monde. Nous vous souhaitons bonne chance pour la Coupe du monde 2018".

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Largement partagé sur les réseaux sociaux, le message du club catalan a donné lieu à de nombreux commentaires d'internautes tunisiens:

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"Le FC Barcelone fayote parce qu'elle veut acheter Youssef El Fouzai (Ndlr: Footballeur tunisien)"

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"Je ne sais pas par où commencer, j'ai vraiment honte mais chez nous, on a un lieu qui s'appelle 'place Barcelone' et l'odeur y est tellement nauséabonde qu'elle a normalement due arriver chez vous"

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"Vous êtes sûrs que ce n'est pas la page de la station de métro Barcelone?"


Beaucoup d'internautes ont également remarqué que la confidentialité de la publication n'était pas publique mais "personnalisée", laissant entendre que celle-ci ne serait visible que par des Tunisiens.

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"Publication personnalisée qui n'est visible que par les Tunisiens. Je ne sais pas pourquoi ils l'ont publié alors qu'ils en ont honte"

Contacté par le HuffPost Tunisie, le Club catalan n'a pas donné de réponses.

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Des conditions d'obtention plus rigides pour le visa Schengen? Le Consulat de France en Tunisie précise

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Alors que plusieurs internautes et plusieurs médias ont fait état d'une plus grande rigidité des conditions d'obtention de visas pour les Tunisiens, notamment pour les avocats et les médecins, le Consulat de France en Tunisie a apporté une précision.

Selon le Consulat de France en Tunisie, "ces interrogations, liées au déploiement récent du nouveau portail 'France-Visas', n’ont (...) pas de fondement".

"Le consulat général précise que si les rubriques spécifiquement liées à l’exercice de certaines professions réglementées ont été supprimées, le mode de traitement des demandes concernées n’a pas évolué et ne nécessite pas la production de nouveaux justificatifs" a ajouté le Consulat.

Si plusieurs témoignages de médecins et avocats ont constaté ce durcissement, comme rapporté par le site Espace Manager, le Conseil National de l'Ordre des Médecins de Tunisie (CNOMT) a indiqué qu' "aucun changement" n'a été constaté, et cela après une rencontre avec le Consul Général de France en Tunisie.

"Des représentants de l’Ordre des Médecins ont été reçus par son Excellence le Consul Général de France, le vendredi 10 novembre 2017 qui a tenu à préciser qu’en dépit du changement de la procédure à l’échelle internationale sur le plan forme, l’aboutissement de la demande de visa n’a pas changé pour les médecins tunisiens en exercice, notamment en termes de durée accordée" indique le CNOMT ajoutant que "par ailleurs une nouvelle procédure via l’interface de France Visa est en cours de préparation limitant dans l’avenir le rôle de TLS à la réception du passeport et à la prise des empreintes".

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