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Une stratégie globale pour attirer les compétences tunisiennes à l'étranger bientôt mise en place

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Le Chef du gouvernement Youssef Chahed a annoncé que le gouvernement d'Union nationale est en train d'élaborer une stratégie globale pour attirer les compétences tunisiennes à l'étranger et les associer à l'œuvre de développement et de modernisation du pays.

"La Tunisie regorge aujourd'hui de jeunes compétences capables de lui décrocher une meilleure place dans le système mondial d'économie immatérielle si elles disposent des ressources nécessaires", a-t-il affirmé à l'ouverture d'une conférence sur les compétences tunisiennes à l'étranger baptisée "Tunisie 2030 -Recherche et Innovation: Notre voie vers les nouvelles technologies et les secteurs prometteurs".

Il a dans ce sens mis l'accent sur la responsabilité des établissements éducatifs et universitaires, les centres de recherche et de formation, l'administration et les entreprises économiques dans l'instauration d'un environnement propice au développement des compétences individuelles et collectives "de manière à les encourager à créer et à innover dans tous les domaines scientifiques et techniques".

Le ministre des Affaires sociales Mohamed Trabelsi a de son côté souligné que le rapport de la Banque Mondiale (BM) relève une hausse sensible de la fuite des compétences vers les pays du nord au cours des dernières années. La Tunisie souffre également ce phénomène qui ne cesse de prendre de l'importance depuis 2013, a-t-il précisé.

Il a par ailleurs rappelé que le rapport arabe sur le savoir (2009) basé sur l'indicateur de migration des cerveaux de la BM classe la Tunisie au premier rang des pays "expulseurs de compétences", juste après la Syrie qui arrive en tête.

"Nous sommes face à un enjeu majeur et devons adopter une nouvelle approche qui permette de transformer cette hémorragie en nouveau vaisseau pour notre économie et nos richesses", a-t-il insisté.

Et de poursuivre: "Les données récoltées sur ce phénomène et ses causes doivent être constamment mises à jour, et nous devons réexaminer l'environnement social et professionnel mis à la disposition de nos compétences en Tunisie: opportunités de recherche et d'innovation, liberté d'opinion, préservation des droits, reconnaissance, égalité des chances, lutte contre la corruption et rétablissement de la force de la loi et des institutions".

Le ministre de l'Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique Slim Khalbous a pour sa part énuméré les lacunes et dysfonctionnements qui entravent ce domaine en Tunisie: bureaucratie dominante, structures de recherche très petites et pourtant censées être compétitives au niveau mondial, financement faible et insuffisant, et manque de valorisation socio-culturelle et économique de la recherche.

"Le principal défi pour notre pays consiste à créer des richesses, améliorer l'employabilité et impulser la croissance grâce à une dynamique d'innovation et de création", a-t-il plaidé. Il a dans ce sens souligné que son département créera de nouveaux mécanismes de liaison avec les structures nationales et les compétences tunisiennes à l'étranger.

Il s'agit notamment de lancer un réseau numérique réunissant toutes les compétences à l'étranger, de mettre en place un système favorisant les échanges et la coordination entre les structures universitaires et de recherche et les entreprises tunisiennes d'une part, et les structures professionnelles qui accueillent les compétences tunisiennes à l'étranger. Le ministère tente également d'intégrer le plus grand nombre de compétences tunisiennes à l'étranger dans le programme national de réforme de l'enseignement supérieur et de la recherche scientifique.

Le ministre des Affaires étrangères Khemaïs Jhinaoui a aussi évoqué l'impératif d'actualiser la liste des compétences tunisiennes à travers le monde en collaboration avec les divers ministères, les ambassades et les consulats "afin qu'elles participent au rayonnement de l'image de la Tunisie et fassent la promotion de l'expérience tunisienne de transition démocratique".

Il a à cet égard proposé de créer une instance nationale de collecte d'informations et de communication permanente avec les compétences tunisiennes à l'étranger pour les associer aux programmes planifiés et en cours d'exécution en Tunisie.

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Les raisons de la "tourismophobie" de certaines villes européennes (et quelles solutions sont envisagées)

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TOURISME - Après plusieurs villes espagnoles, italiennes ou croates, c'est au tour de San Sebastian, dans le pays basque, de manifester contre le tourisme de masse ce jeudi.

"Vous n'êtes pas les bienvenus": à Barcelone et dans d'autres destinations touristiques européennes, le flot de touristes commence à susciter l'hostilité d'habitants décidés à reconquérir leurs villes. Des romantiques canaux de Venise aux remparts de Dubrovnik, en passant par l'île écossaise de Skye, les touristes sont devenus un cauchemar pour certains riverains malgré la manne financière qu'ils apportent.

Dans le quartier côtier de la Barceloneta, les habitants protestent depuis des années contre les nuisances: ivresse, rapports sexuels en pleine rue... Et dorénavant, l'envolée des loyers en oblige même certains à partir.

"Plus jamais un été comme celui-ci", "Pas de touristes dans nos immeubles", "Vous n'êtes pas les bienvenus", lisait-on samedi sur des pancartes lors d'une manifestation d'habitants sur la plage habituellement bondée de touristes.

De telles actions, qualifiées par la presse de "tourismophobie", détonnent en Espagne, troisième destination touristique mondiale, d'autant plus prisée que les vacanciers évitent l'instabilité en Tunisie, en Égypte ou en Turquie.

Une organisation d'extrême gauche a même arrêté un bus de touristes à Barcelone au début du mois pour enduire son pare-brise de peinture, et à Palma de Majorque, aux îles Baléares, manifesté sur le port avec des fumigènes, déployant une banderolle: "Le tourisme tue Majorque".

Cet archipel très prisé vient de limiter à 623.000 le nombre de logements touristiques et entend encore réduire peu à peu ce chiffre dans les prochaines années à 500.000.

"La base de l'économie, la base du travail et de tout, c'est le tourisme, a reconnu Arturo Monferrer, habitant de Palma de 67 ans. Mais il faut avoir un tourisme ordonné".

Explosion touristique

"Je n'aurais jamais cru devoir prendre la défense du secteur touristique espagnol", une activité qui génère 11% de la richesse du pays, s'est récemment indigné le chef du gouvernement Mariano Rajoy. "Le tourisme n'est pas l'ennemi", assure Taleb Rifai, secrétaire général de l'Organisation mondiale du tourisme (OMT), basée à Madrid. Selon cet organisme des Nations unies, un emploi sur dix dans le monde est lié au secteur touristique, qui représente 10% du PIB mondial.

De 1995 à 2016, le nombre de voyageurs internationaux est passé de 525 millions à plus de 1,2 milliard grâce notamment aux compagnies aériennes low-cost et aux visiteurs des marchés émergents comme la Chine, l'Inde et les pays du Golfe.

Mais dans certaines destinations, le seuil de tolérance semble dépassé.

C'est le cas de la ville-forte de Dubrovnik, en Croatie, encore plus fréquentée depuis qu'on y a tourné des épisodes de la série télévisée Game of Thrones. "Parfois, pour entrer dans la vieille ville, vous devez faire la queue pendant une heure par 40 degrés", se désole Ana Belosevic, employée dans l'hôtellerie.

Les autorités de la "perle de l'Adriatique" ont installé des caméras aux portes des remparts pour contrôler le flux de visiteurs, et veulent limiter les escales de paquebots de croisière.

Sur l'autre rive de la mer Adriatique, Venise, 265.000 habitants et 24 millions de visiteurs par an, veut mettre en place un système de réservations pour accéder à la place Saint-Marc aux heures de pointe. Elle a institué des amendes de 500 euros pour qui pique-nique par terre ou plonge dans la lagune.

À Florence, les autorités aspergent les rues autour de la basilique Santa Croce au jet d'eau pour éviter que les touristes ne s'y attardent trop.

"Un bon problème"

Parmi les solutions proposées, Rafat Ali, fondateur de la plateforme d'information touristique Skift, suggère de répartir les voyageurs en-dehors des centre-villes.

Mais cela a étendu le problème à des quartiers jusqu'ici résidentiels, notamment à cause de l'irruption de plateformes de location saisonnière comme Airbnb.

Ainsi, à Lisbonne, la multiplication d'appartements touristiques a fait grimper en flèche les prix du logement dans le vieux quartier d'Alfama.

"Aujourd'hui, à Alfama, il est difficile de trouver un loyer de moins de 1.000 euros par mois, un montant énorme pour u Portugais dont le salaire est souvent inférieur à cette somme", a déclaré à l'AFP Maria de Lurdes Pinheiro, présidente de l'Association du patrimoine et de la population d'Alfama.

Même dans l'île écossaise de Skye, au paysage sauvage, les autorités sont préoccupées par l'encombrement des routes ou les dégradations de l'environnement qu'entraîne ce boom de la fréquentation.

"La solution facile, c'est de dire 'pas plus de tourisme', mais c'est très dangereux", avertit Taleb Rifai. "Les mêmes qui aujourd'hui disent 'on ne veut plus de tourisme' seront les premiers à pleurer quand ils le perdront".

C'est ce qui arrive en Turquie, dont les revenus issus du tourisme ont chuté de 30% en 2016, année marquée par des attentats et un coup d'État manqué.

Le pays a allongé de six à dix jours les vacances de la fête musulmane du sacrifice (Aïd al-Adha) pour tenter de dynamiser le tourisme domestique.

"Trop de tourisme, c'est un bon problème. Le pire, c'est quand personne ne vient", ironise Rafat Ali.

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Plusieurs personnalités signent une pétition demandant une protection pour la députée Leila Chettaoui

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Plusieurs personnalités ont demandé dans une pétition adressée au chef du gouvernement Youssef Chahed et au ministre de l'Intérieur Hédi Majdoub, une protection policière à la députée Leila Chettaoui.

Dans une déclaration accordée à la radio Mosaïque Fm, Mounir Charfi, ancien secrétaire général de la Ligue Tunisienne des Droits de l'Homme et à l'origine de cette pétition explique: "Leila Chettaoui est entrain de faire un travail très important et ce travail peut lui créé des problèmes. Elle a déjà subi des pressions (...)" raconte-t-il.

"Elle cherche des secrets et tout le monde sait qui a fait voyager des terroristes (tunisiens) vers la Syrie et d'autres pays, mais il y a une forme de tabou à le dire ou du moins une peur de le dire, car il y a une peur de réaction ou de vengeance" ajoute-t-il.

Selon Mounir Charfi, "il y a eu des expériences comme celles du martyr Chokri Belaïd ou le martyr Mohamed Brahmi, qui ont pointé du doigt les milieux islamistes et intégristes et il leur est arrivé ce que l'on sait".

"Nous ne voulons pas repasser par de tels épisodes, et nous voulons que cette dame qui a montré sa détermination et son courage ne soit pas menacée par de tels dangers" conclut-il.

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Le texte de la pétition mis en ligne par Mounir Charfi


En moins de 24 heures, le texte a reçu la signature de plus d'une vingtaine de personnalités à l'instar de l'universitaire Nihel Ben Ammar, du philosophe et islamologue Youssef Seddik ou encore des universitaires Olfa Youssef et Raja Ben Slama.

À la tête de la commission d'enquête parlementaire sur "les filières de recrutement" de Tunisiens au profit d'organisations jihadistes, Leïla Chettaoui a été limogée de celle-ci en mai dernier avant de reprendre sa place.

Cette commission a pour but de déterminer "l'implication" d'organisations, d'Etats ou d'associations caritatives dans l'embrigadement et l'envoi de citoyens tunisiens en Irak, Syrie et Libye.

Mise sous pression, notamment pour ses demandes d'enquêtes sur le financement des associations mais également sur le rôle joué par Syphax Airlines -entreprise du député d'Ennahdha Mohamed Frikha- elle s'est récemment rendue en Syrie à la rencontre de Bachar Al Assad pour recueillir certaines informations sur ces filières.

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Aggravation du déficit de la balance alimentaire de 87% durant les sept premiers mois de 2017

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Le déficit de la balance commerciale alimentaire s’est aggravé de 87%, durant les sept premiers mois de l’année courante, pour se situer au niveau de 754,8 millions de dinars (MD), en comparaison avec la même période de l’année 2016 (402,4 MD).

Selon les données publiées, mercredi, par le ministère de l’Agriculture, des ressources hydrauliques et de la pêche, ce déficit (qui représente 8,7% du déficit global de la balance commerciale), est accompagné par la baisse du niveau de la couverture des importations par les exportations à 80,1%, contre 70,8% en 2016.

Le département de l’agriculture a expliqué ce déficit par la hausse de la valeur des importations alimentaires (28,1%), dont notamment les produits de base (77% de la valeur des importations contre 68%, à fin juillet 2016), contre une augmentation moins importante de la valeur des exportations (13,3%).

Un rythme accéléré des importations des produits alimentaires de base

D’après le ministère, la hausse des importations alimentaires (d’une valeur de 2587,4 MD) est due à l’accélération du rythme des importations de la plupart des produits alimentaires de base, dont les prix sont en hausse continue, face à la dépréciation du dinar contre les devises étrangères. Il s’agit là, notamment du sucre, des huiles alimentaires, des viandes rouges, blé tendre, maïs, lait et dérivés, etc.

En revanche, le ministère fait état de la régression de la valeur des importations d’autres produits alimentaires, en l’occurrence, les pommes de terre (-36%), l’orge (-6%) et le blé dur (-2%), et ce, en raison de l’amélioration des niveaux de la production locale.

Amélioration des exportations grâce à la hausse des recettes des dattes

Les exportations des produits alimentaires ont atteint, à la fin de juillet 2017, environ 1832,6 MD (une évolution de 13,3%), grâce à la hausse des recettes des dattes de 14%, pour atteindre environ 361 MD, et ce, au vue de l’accroissement des prix de 27% et de la diversification des marchés (plus de 70 destinations mondiales), mais aussi des produits de la mer (56%), de pâtes alimentaires (8%), et de légumes frais (19%).

S’agissant des recettes de l’exportation des fruits de la saison estivale, ils ont évolué de 25% pour s’établir au niveau de 37,8 MD. Ces exportations ont concerné notamment la pastèque, la pêche, l’abricot et le raisin.

Faut-il noter que la valeur des exportations alimentaires, durant les sept premiers mois de l’année en cours, représente 9,5% du total des exportations tunisiennes, contre 9,8%, à fin juillet 2016.

La balance commerciale alimentaire devrait s’établir. D’après le ministère de l’Agriculture, le niveau de la couverture des importations par les exportations se situera, à fin de 2017, à 73% contre 71,4%, à fin 2016.

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Après la Tunisie et la Jordanie, les violeurs libanais ne pourront plus s'en tirer en épousant leur victime

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Après la Tunisie et la Jordanie, c'est au tour du Liban d'abolir la possibilité pour le violeur d'échapper à une peine de prison s'il épouse sa victime.

En effet, mercredi, le parlement libanais a amendé l'article 522 du code pénal, une victoire pour les progressistes.

À l'origine de cet amendement, l'avocat Elie Kayrouz affirme à l'agence Reuters: "Cela représente (...) un développement positif dans la législation du Liban" malgré le fait que le viol conjugal et le mariage des mineurs restent légaux.

"Aujourd'hui, nous voulons féliciter les femmes du Liban", a déclaré pour sa part l'avocate Danielle Howayek, du groupe des droits des femmes Abaad basé à Beyrouth.

Howayek affirme cependant qu'il y a encore un long chemin à parcourir pour les droits des femmes libanaises soient protégés, mais se débarrasser de cette disposition qui remonte à 1943 est une étape importante.

"Aujourd'hui, il devrait être clair pour tout le monde qu'il n'y a pas d'échappatoire pour éviter la justice en cas de viol, et pour tout acte sexuel par la force ou sous la contrainte", a-t-elle ajouté.

Abaad a fait pression contre la loi pendant des mois, en collant des affiches de femmes dans des robes de mariées ensanglantées et déchirées. "Une robe blanche ne couvre pas le viol", disaient les images avant de protester dans les rues de Beyrouth habillées en robes de mariées déchirées et ensanglantées.

women protest lebanon

En Avril, les militants avaient également accroché des robes blanches déchirées sur le front de mer à Beyrouth.




Pour sa part le ministre de la Justice Salim Jrayssati a dit qu'il consulterait les groupes de défense des droits des femmes afin de "voir s'il y a besoin d'autres amendements".

Le 25 juillet dernier, la Tunisie a également amendé l'article 227 bis de son code pénal qui prévoyait une possibilité pour le violeur d'échapper à une peine de prison s'il épousait sa victime. Cette amendement inspirera d'autre pays comme la Jordanie qui a aboli une pareille loi le 1er août dernier.

Bien avant, l'Égypte a aboli une loi similaire en 1999. C'était également le cas au Maroc qui l'a abrogé en 2014 après le suicide d'une jeune fille de 16 ans forcée d'épouser son violeur.

Cependant, les violeurs peuvent toujours épouser leurs victimes dans de nombreux pays arabes dont le Bahreïn, l'Irak ou encore le Koweït selon l'ONG Equality Now.

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Retard des travaux sur l'autoroute Sfax-Gabès: Quand le ministre de l'Équipement s'emporte (VIDÉO)

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Venant vérifier l'évolution des travaux relatifs à l’autoroute Sfax – Gabès, le ministre de l'Équipement, de l'Habitat et de l'Aménagement du Territoire Mohamed Salah Arfaoui a été surpris par la lenteur d'avancement des travaux. Emporté par la colère, il n'a pas hésité à exprimer son indignation et fulminer contre les ingénieurs et responsables du chantier, comme le montre la vidéo ci-dessus.

"Vous n'êtes pas en train de mettre tous les moyens nécessaires!" clame-t-il. "Il faut qu'il y ait au moins deux postes de permanence (supplémentaire) afin d'achever les travaux à temps" reproche-t-il en ronchonnant "nous nous sommes mis d'accord sur un point, or rien n'a été fait comme promis. C'est absurde!".

Selon le ministre, les travaux devaient être achevés aujourd'hui, jeudi 17 août. Ce retard serait, pour Arfaoui, impardonnable et couteux surtout que les responsables des travaux n'ont pas mis tout en oeuvre pour respecter les délais. Ces derniers ont réclamé, d'ailleurs, quelques jours de plus afin de doubler la cadence et terminer les travaux d'ici la semaine prochaine.

Mohamed Salah Arfaoui a déclaré que ce tronçon de 100 km reliant Gabès à la ville de Skhira serait fin prêt avant la fête de l'aïd.

Il est à rappeler que l'ouverture du tronçon de l'autoroute reliant Gabès à la ville de Skhira était prévue pour la fin du mois dernier, un retard qui a suscité la critique des habitants de la région ainsi que des hommes d'affaires. D'après le ministre, parmi les origines du retard, un désaccord avec une société étrangère imposée par des investisseurs étrangers. Il a noté qu'il existe 23 problèmes d'ordres fonciers qui empêchent également l'avancement des travaux.

Il a également mentionné une erreur commise lors de la signature de l'offre en 2010 et qui porte sur les glissières de sécurité (barrières métalliques disposées tout au long de l'autoroute) a obligé le ministère à lancer un nouvel appel d'offre international afin d'accélérer l'aboutissement du projet.

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Entre juifs, chrétiens, athées et salafistes, la liberté religieuse en Tunisie est-elle respectée? Réponse du Département d'État américain

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Le Rapport International sur les Libertés Religieuses de 2016 (International Religious Freedom Report for 2016) a été publié (août 2017) sur le site du département d'État des États-Unis.

Un rapport annuel qui documente détails et faits liés à la liberté des croyances religieuses dans près de 200 pays. Il liste ainsi les violations et abus, dans ce cadre, de la part du gouvernement, de groupes terroristes ou d'individus.

Le rapport débute par un discours du Président américain Donald J. Trump: "L'Amérique a, depuis le début, été un lieu attaché à la liberté de confession. Malheureusement, beaucoup de personnes autour du globe ne jouissent pas de cette liberté. Nous prions pour trouver la force et la sagesse pour créer un meilleur avenir, où le bon peuple de toutes confessions, chrétiens, musulmans, juifs ou hindous, puissent suivre leurs coeurs, selon ce que leur dicte leurs consciences."


Le terrorisme, provenant de l'État Islamique, semble être la préoccupation majeure. La dénomination ISIS (État Islamique), ou encore le mot "terrorisme" reviennent constamment, dénonçant tout au long du rapport, les brutalités causées par ces groupes.

"La promotion des libertés religieuses à l'échelle internationale exige qu'on se lève pour les droits des populations les plus vulnérables au monde. Le traitement brutal de l'État Islamique infligé aux minorités ethniques du Moyen-Orient a grandement attiré l'attention ces dernières années. Le rapport annuel de 2016 revient sur les détails de ces atrocités." lit-on dans un mot de Rex. W. Tillerson, secrétaire d'État, dans la préface du rapport.

Ceci étant, la dénomination "État Islamique" (ISIS) ne revient à aucun moment dans la partie du rapport dédiée à la Tunisie, ou à ses voisins du Maghreb, l'Algérie et le Maroc. "ISIS" est mentionnée 7 fois dans celui de l'Égypte, plus d'une vingtaine de fois dans celui de la Libye et plus d'une soixantaine de fois pour la Syrie.

Coup d'oeil sur la Tunisie

"Le gouvernement américain estime la population totale à 11.1 millions (Juillet 2016), dont 99% sont des musulmans sunnites" estime le rapport.

99%, même pourcentage pour l'Algérie et le Maroc selon le même rapport. Mais dans quelles mesures ces chiffres sont-ils exacts?

Des pourcentages qui supposent une unanimité des croyances parmi le peuple, sans jamais connaitre la méthodologie utilisée pour les statistiques, qui laissent deviner que ces dernières peuvent être des suppositions basées sur les textes de la constitution, qui revendiquent la religion musulmane comme religion d'État, comme c'est le cas pour la Tunisie.

Un écart visible entre ces données et le résultat d'autres enquêtes. Une étude menée par l’Institut arabe des droits de l’Homme en 2015 indique que 73% des Tunisiens se considèrent comme très pieux (dont seulement 58.8% de pratiquants), 19.6% se considèrent comme peu religieux et 7% comme irreligieux.

"Dans les textes de la constitution tunisienne, l'Islam est considéré comme la religion du pays, en même temps, le pays est désigné comme un État civil" stipule le rapport.

Cependant "Le code pénal criminalise tout discours 'portant atteinte à l'ordre public ou à la morale' et tout acte qui puisse troubler les morales éthiques de la société dans l'intention 'd'enfreindre délibérément la pudeur' " spécifie-t-il.

Une contradiction subtile qui pourrait passer inaperçue.

Mais tout au long du rapport plusieurs contradictions touchant la liberté de conscience apparaissent. Tandis que quelques lois peuvent laisser entendre une étendue de libertés, d'autres viennent poser des limites. Mais ce qui touche le plus aux libertés, ce sont surtout les comportements de certains partis au pouvoir ou d'autres individus.

Le rapport énonce par exemple le fait que:

  • La loi n'interdit pas aux partis politiques de se baser sur la religion, mais interdit aux partis politiques d'utiliser la religion pour appeler à la violence ou à la discrimination.


  • Il est obligatoire pour les étudiants dans les écoles publiques de suivre les cours d'éducation islamique. Le programme dans les écoles secondaires comprend des cours d'histoire du christianisme et du judaïsme.



Minorité chrétiennes

  • Le gouvernement permet aux églises chrétiennes de fonctionner librement, gérées par des membres de la communauté chrétienne.


  • Certains chrétiens ont cependant révélé que les procédures civiles pour le mariage, le divorce ou encore l'héritage sont basées sur des pratiques islamiques et donc non conformes avec la foi chrétienne.


  • D'ex-musulmans qui se sont convertis au christianisme ont exprimé leur inquiétude face aux menaces de violence de la part des membres de leurs familles ou d'autres personnes. Ils pointent en fait la pression sociale qui s'exerce sur ceux qui quittent la religion musulmane.


Minorité juive

  • Des groupes de juifs ont déclaré que le gouvernement permet à la communauté juive de pratiquer librement ses croyances. C'est d'ailleurs le gouvernement qui paye le salaire du grand rabbin et sécurise les synagogues.


  • Mohamed Aziz Siala a été suspendu de ses fonctions de Coach sportif pour avoir promulgué des propos discriminatoires à l'encontre des juifs.


S'agissant des salafistes, qui sont réapparu après la fuite de Ben Ali, les choses se sont vite mouvementées et ils n'ont peut-être pas reçu l'accueil qu'ils avaient espéré.

En effet, dans une enquête publiée en 2012 par la société Tunisie Sondage, en collaboration avec TBC Partners, il est révélé que 84 % des Tunisiens ressentaient une montée de l’extrémisme religieux en Tunisie, 78% considéraient que cette montée constitue une menace pour les libertés individuelles et la liberté d’expression.


Depuis les attaques de Bardo et de Sousse, les salafistes sont de plus en plus rejetés. Voici quelques bribes du rapport concernant leur situation:

  • "Qamis" et longue barbe sont associés aux actes de violence, les salafistes déclarent les porter pour ressembler au prophète Mohamed. En 2016, l'observatoire tunisien des droits et libertés a dénombré plusieurs cas où les forces de sécurité ont pris d'assaut des voyageurs à cause de leur apparence, comme les cas de Abderahman Mejri, passager d'un taxi collectif, qui a été arrêté par la police et interrogé pendant 4h avant d'être relâché. Ce dernier considérant cet incident comme basé sur son apparence.

  • Les salafistes disent être soupçonnés de terrorisme par la police depuis l'instauration de l'état d'urgence continu en 2015, suivant l'attaque de Bardo.

  • Les médias ont rapporté plusieurs cas d'agression de femmes par la police, car elles portent le niqab.

  • Amnesty International rapporte que la police cible ces individus (salafistes), les détiennent et parfois même, procèdent à leur torture.


Bien que la Tunisie a su garder une certaine stabilité politique, que sa situation est nettement meilleure que celle d'autres pays arabes, qui souffrent encore des séquelles de leur "révolution", les libertés religieuses ne sont pas plus respectées. Les incidents se répètent et les différents groupes religieux en souffrent, salafistes, chrétiens, juifs et autres.

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Trump fait perdre 6 milliards de dollars à la valeur boursière d'Amazon en un tweet

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AMAZON - Donald Trump a attaqué ce mercredi 16 août le géant de la distribution en ligne Amazon, l'accusant de détruire le petit commerce et l'emploi, au moment où il se retrouve en difficulté avec plusieurs grands patrons américains.

"Amazon cause beaucoup de tort aux petits détaillants qui paient des impôts. Des villages, des villes dans tous les Etats-Unis souffrent. Beaucoup d'emplois sont détruits!", a-t-il affirmé dans un tweet.




Un message qui n'aura pas été sans conséquence pour le cours de bourse d'Amazon, qui a perdu mercredi à l'ouverture de Wall Street 1,2% de sa valeur, soit une perte de 5,7 milliards de dollars, note The Independent. Ce n'est qu'aux alentours de midi heure de New York que la cotation boursière est remontée à son niveau initial.

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Jeff Bezos, ouvertement ciblé par le président

Le PDG d'Amazon, Jeff Bezos, est également le propriétaire du quotidien Washington Post, cible fréquente des attaques du président américain.

Donald Trump n'a pas donné d'exemple précis mais plusieurs secteurs de la vente au détail aux Etats-Unis, notamment l'habillement et l'électronique, ont vu leurs ventes baisser depuis quelques années face à la concurrence du commerce en ligne.

Les derniers chiffres officiels pour les ventes au détail ont montré une hausse de 0,6% au mois de juillet et de 4,2% sur un an aux Etats-Unis. Ce sont toutefois les distributeurs en ligne qui ont connu la plus forte hausse avec une progression de 1,3% le mois dernier.

Le président est actuellement en délicatesse avec plusieurs grands patrons américains qui ont quitté ces derniers jours les différents cénacles qu'il a constitués autour de lui pour le conseiller en matière de politique économique et industrielle.

Amazon a annoncé début janvier, avant l'investiture de Donald Trump, la création de 100.000 emplois aux Etats-Unis dans les 18 prochains mois. Le porte-parole du président américain avait alors déclaré que "le président élu est heureux d'avoir joué un rôle dans cette décision d'Amazon".

Fondé en 1994, le groupe qui propose également un service de diffusion de vidéo en flux dans 200 pays, compte aujourd'hui 180.000 salariés aux Etats-Unis et, selon son site internet, "plus de 300.000 dans le monde".

Le groupe, qui mène une politique d'investissements tout azimut, a annoncé pour le deuxième trimestre un bénéfice net de 197 millions de dollars (près de -75% sur un an) mais un chiffre d'affaires en hausse de près de 25% à 38 milliards de dollars.

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Démission collective du bureau politique de Harak Tounes Al Irada

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Douze dirigeants formant le bureau politique de Harak Tounes Al Irada ont présenté leur démission au président du parti, Moncef Marzouki.

Ces derniers sont: Mabrouk Hrizi, Zouheir Ismaël, Brahim Ben Saïd, Sabri Dkhil, Ghassen Marzouki, Rabîi El Abdi, Yadh Elloumi, Yassine Oumeya, Zied Soltane, Sami Ilahi, Leila Sebri et Karim Hammami.

Cette décision qui a été annoncée dans un communiqué rendu public dans la soirée du 16 août 2017, découle du fait qu'une minorité au sein du parti veut s'accaparer du pouvoir et essayer d’imposer ses idées et de mettre à l'écart et d'isoler les autres adhérents de participer à la prise de décision, et ce malgré les erreurs répétitives, l’échec évident et la politique de l’improvisation et du désordre.

Dans leur communiqué, les démissionnaires reprochent également à certains cadres du parti de vouloir marginaliser les compétences et empêcher des personnalités compétentes de faire partie du parti, en privilégiant des intérêts personnels et en créant la discorde au sein du parti.

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Le député de la France Insoumise Alexis Corbière rend visite à Radhia Nasraoui et demande "des réponses claires" aux autorités

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Visage médiatique et politique marquant de la France insoumise, le député et porte-parole de Jean-Luc Mélenchon lors des présidentielles françaises de 2017, Alexis Corbière a effectué une visite à la militante tunisienne Radhia Nasraoui en grève de la faim depuis plus d'un mois à cause du retrait de la protection rapprochée accordée à son mari Hamma Hammami.

Dans un billet publié sur son blog, le député français affirme: "Je suis allé lui apporter symboliquement le soutien fraternel et amical du groupe parlementaire de la France Insoumise et particulièrement de son Président Jean-Luc Mélenchon" qui avait lui même appelé le président de la République Béji Caid Essebsi à garantir la sécurité de Hamma Hammami.




"Il est important qu’en France tous les démocrates soient informés de la situation qui entraine cette action extrême et dangereuse pour la santé de cette militante exceptionnelle, inlassable défenseuse des Droits de l’Homme, connue dans son pays, mais aussi au delà, pour son engagement contre la dictature de Ben Ali et les violences policières passées et présentes" a-t-il ajouté.

Revenant sur la situation de la sécurité de Hamma Hammami, Alexis Corbière indique ne pas comprendre comment il a été décidé de changer la protection rapprochée de Hamma Hammami par une protection qui "n’est pas permanente et se limite à un accompagnement de Hamma lors de ses actions publiques planifiées à l'avance. Le reste du temps il lui est conseillé de rester chez lui. Ce n’est pas tolérable de préconiser cela à la troisième force politique du pays".

"J’ai pu constater par moi même, en me rendant à son domicile, cet état de fait inquiétant" note-t-il refusant de donner plus de détails afin de ne pas mettre en danger le leader du Front Populaire.

Pour le député français, la raison invoquée à la levée de cette protection est proche de celle avancée par Hamma Hammami dans certains médias tunisiens: "Il est clair que les motivations de la levée partielle de la protection de Hamma Hammami ressemblent à une punition d’ordre politique. Sa voix dérange vraisemblablement le paysage officiel qui semble ne vouloir que Ennadha comme opposition afin de figer une vie politique bipartiste: le pouvoir en place ou les religieux" indique le député.

Selon lui, une forme d'intimidation du régime envers le Front Populaire se met en place: "Les positions du Front Populaire dénonçant la politique de la coalition gouvernementale, ainsi que l’appel à des élections législatives et présidentielles anticipées suscitent de plus en plus la colère du régime. On peut donc imaginer qu’il s’agit de représailles pour faire peur et faire taire le Front Populaire".

Face à cette situation, le député de la France Insoumise demande "des réponses claires" appelant "la presse française de faire connaitre le plus largement possible cette situation. Logiquement, beaucoup de journalistes français avaient bénéficié de protection policière lorsque leurs noms avaient été retrouvés sur des listes de criminels djihadistes. Je forme le voeu que ces journalistes soient sensibles à l’inquiétude de Radhia et nous aident" indique-t-il.



Après avoir remis à Radhia Nasraoui, le programme dédicacé de mots de soutiens personnels de l’ensemble des parlementaires du groupe France Insoumise à l'Assemblée nationale française, Alexis Corbière indique avoir profité de sa présence en Tunisie pour rencontrer "d’autres dirigeants du Front Populaire comme Ahmed Essadik Président du groupe Front Populaire à l’assemblée nationale tunisienne" ou encore la militante de gauche Mouna Mathari.

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Des Oulémas rejettent la proposition de l'égalité dans l'héritage proposée par Béji Caid Essebsi

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"La question autour de l'égalité des sexes en matière d'héritage ne devrait pas se poser aujourd'hui" a martelé l'ancien mufti de la République Hamda Saïd, dans une déclaration accordée à Mosaïque Fm. Il a noté qu'aucun savant islamique n'a évoqué la question de l'héritage depuis le temps du prophète en soulignant le fait que le Coran est bien claire sur cette question, et ce en expliquant toutes les possibilité sans laisser de place au doute. "Celui qui adhère à cette proposition est plus proche de la sortie que de l'entrée en Islam" a-t-il lancé.

En effet, Saïd n'est pas le seul à avoir rejeté la proposition du président Béji Caïd Essebsi d'instaurer l'égalité entre hommes
et femmes en matière d'héritage. D'autres oulémas ont également manifesté leur refus en jugeant cette question, hautement délicate, contraire aux préceptes de l'islam et "dangereuse" pour la société tunisienne. Il s'agit d' "une violation flagrante des préceptes" de l'islam, ont dénoncé dans un communiqué des imams et spécialistes de la charia (loi islamique).

"L'héritage en islam est clairement expliqué dans le Coran". Il "ne peut être ni modifié ni interprété", a déclaré lors d'une conférence de presse l'ex-ministre des Affaires religieuses Noureddine Khadmi.



Khadmi a considéré, par ailleurs, que le soutien de l'office de l'Ifta à cette initiative est contraire aux déclarations formulées par le mufti de la République en 2016. Il a appelé le mufti à clarifier et à changer sa position qui s'avère contraire à la Charia.

Vouloir changer les textes régissant l'héritage, "c'est comme dire que Dieu a été injuste avec la femme, ce qui est complètement faux puisqu'il y a plusieurs cas où la femme hérite plus que l'homme", a affirmé pour sa part Fatma Chakout, enseignante à l'université islamique de la Zitouna.

Le cheikh Abdallah el-Oussif, docteur en sciences islamiques, a enfin assuré que la proposition du président Essebsi "exprim(ait) une grande ignorance des préceptes islamiques", en la jugeant "dangereuse" parce qu'elle risque de diviser la société.

Elle "intervient à une période où le peuple a besoin de davantage de solidarité et d'unité" au vu des problèmes socio-économiques du pays, a-t-il lancé.

La question de l'égalité entre hommes et femmes en matière d'héritage reste une question très sensible dans le pays.

La Tunisie a adopté en 1956 un Code du statut personnel (CSP) qui a accordé plusieurs droits aux femmes et aboli la polygamie et la répudiation.

La Tunisie est depuis considérée comme pionnière dans le monde arabe en matière de droits des femmes, mais les tiraillements entre progressistes et conservateurs refont régulièrement surface.

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La police de l'environnement a dressé près de 350 amendes en moins d'un mois rien qu'au niveau de la municipalité de Tunis

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Au niveau de la municipalité de Tunis, la police de l'environnement a relevé près 350 infractions depuis son entrée en fonction a affirmé le coordinateur de la police environnementale Amor Neifer à la radio Mosaïque Fm.

Si dans un premier temps, cette police est entrée en fonction sans dresser des procès-verbaux, cela est possible depuis le 26 juillet dernier. Depuis cette date et "jusqu'au 16 août, nous avons dressé près de 350 amendes" a-t-il révélé ajoutant que les amendes rédigées étaient toutes de 40 et de 60 dinars. "Quant aux délits, ils ne sont pas encore sanctionnables" a-t-il affirmé.

Ainsi au niveau de la municipalité de Tunis, c'est 45 agents répartis en 3 équipes "l'une le matin, l'autre l'après-midi et enfin la dernière le soir" révèle Amor Neifer.

Ces 45 agents couvrent l'ensemble du territoire municipal de Tunis qui est composé de 15 arrondissements. "Ils vérifient que les personnes jettent bien leurs ordures dans les endroits dédiés" mais également si les commerçants respectent la loi: "Ils contrôlent si les commerçants ont signé la convention relative à la gestion des déchets (...) avec la municipalité de Tunis".

Entrée en fonction officiellement le 13 juin 2017, et ce, après un retard enregistré pour des raisons organisationnelles et logistiques, la police de l'environnement compte près de 2 mois d'existence seulement.

Prévue pour le premier trimestre 2017, elle a été reportée par le ministère des Affaires locales et de l’environnement afin d’assurer la formation nécessaire de 300 agents, d’installer des conteneurs et d’équiper les voitures qui seront mis à leurs dispositions pour assurer leurs missions.

Plus de 80% des Tunisiens approuvent qu'une amende soit imposée à toute personne qui jetterait des déchets dans l’espace public, c’est ce qu’a révélé une étude réalisée par la fondation allemande Heinrich Böll en partenariat avec le bureau d'études One to One pour les recherches et sondages.

Conscients de l’importance des problèmes environnementaux, 75% des Tunisiens interrogés assurent qu’ils sont prêts à changer leurs habitudes de consommation et approuvent l’abandon des sacs plastiques.

Selon ce sondage, presque 60% des Tunisiens sont fortement concernés par la question environnementale quoiqu’elle ne figure pas à la tête de leurs préoccupations, et ce contrairement aux questions politiques et économiques.

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En Tunisie, la fausse polémique sur Al-Azhar

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Le 15 aout 2016, le site internet d'Al-Azhar publiait un article du Dr Abbas Chouman, l'adjoint du Grand Cheikh. Al-Azhar est la plus haute institution religieuse musulmane dans le monde. En réaction au soutien apporté par le Mufti de la République tunisienne, au Président Essebsi, qui a proposé une loi sur l'égalité successorale et demandé l'annulation d'une circulaire interdisant le mariage d'une tunisienne musulmane à un non-musulman, tunisien ou étranger, l'adjoint du Grand Imam d'Al-Azhar a rappelé que la Charia interdit strictement à une musulmane de prendre un époux en dehors de sa communauté religieuse, et a introduit son propos ainsi, balayant toute évolution possible: "...المستقر في شرعنا أن" .

D'abord, il faut concéder à Al-Azhar que c'est son rôle reconnu par la Constitution égyptienne de rendre les avis chariatiques à la lumière des quatre Jurisprudences canoniques aux questions en débat dans les Parlements des pays constitutionnellement musulmans. La Constitution tunisienne fait de l'islam la religion d'État de la République tunisienne. L'adjoint du Grand Cheikh est donc dans son rôle, reconnu par la Constitution égyptienne. Rappelons le premier chapitre de la partie II de la Constitution égyptienne, en son article 7: "Al-Azhar est un organisme islamique scientifique indépendant. (...). Il constitue la référence principale en ce qui concerne les sciences religieuses et les affaires islamiques. Il est en charge de la prédication, de la diffusion des sciences religieuses et de la langue arabe en Égypte et dans le monde". Aussi les appels à la démission du Dr Chouman sont-ils anticonstitutionnels et portent-ils atteinte aux prérogatives constitutionnelles d'Al-Azhar et à sa souveraineté. C'est pourquoi je suis obligé de soutenir le Cheikh Chouman. De même, il a raison de rappeler que l'égalité successorale et le mariage d'une musulmane avec un non-musulman sont contraires à la Charia, en l'état des quatre Jurisprudences châriées de référence: le droit des quatre Juridictions canoniques l'interdit en effet.

Mais ensuite, il faut que je donne mon opinion sur la question, en tant que citoyen: l'égalité successorale est un droit humain fondamental protégé par la Déclaration universelle des Droits de l'Homme (DUDH) et le Pacte international relatif aux Droits civils et politiques (PIDCP), que la République arabe d'Égypte et la Tunisie ont ratifié. À notre secours, l'article premier de la Déclaration universelle des Droits de l'Homme qui dispose que: "Tous les êtres humains naissent libres et égaux en dignité et en droits..." ; et l'article 7 qui précise que: "Tous sont égaux devant la loi et ont droit sans distinction à une égale protection de la loi. Tous ont droit à une protection égale contre toute discrimination qui violerait la présente Déclaration et contre toute provocation à une telle discrimination". De même, le Pacte international relatif aux droits civils et politiques dans son article 26: "Toutes les personnes sont égales devant la loi et ont droit sans discrimination à une égale protection de la loi".

Or, il faut tout de suite remarquer que dans les dispositions des quatre Jurisprudences châriées relatives à la succession et au mariage:

1) il y a donc une dignité de musulman, supérieure à la dignité de non-musulman puisqu'un musulman a le droit d'épouser une non-musulmane, mais un non-musulman n'a pas le droit d'épouser une musulmane;

2) il y a donc une discrimination entre les sexes puisqu'un musulman a le droit d'épouser une non-musulmane, mais une musulmane n'a pas le droit d'épouser un non-musulman. Du point de vue du Droit international, cela est inacceptable. Pour rétablir l'égalité, il faudrait interdire à l'homme musulman d'épouser une non-musulmane et à la femme non-musulmane d'épouser un musulman. Et ne reconnaitre aucune conversion à l'islam puisqu'il est illégal pour un musulman ou une musulmane de se convertir à une autre religion: pourquoi cela serait-il légal pour un non-musulman? Al-Azhar doit être cohérent dans son discours contre la haine religieuse et contre les discriminations et prendre une position parmi les deux précédentes: soit on rend légal le mariage entre une musulmane et un non-musulman, soit on interdit à tous et aux deux sexes de se marier en dehors de sa religion de naissance, et on ne reconnait aucune conversion. Stricte égalité, mais qui s'oppose dans le dernier cas à la liberté de conscience, garantie par la DUDH et le PIDCP. À notre secours, par exemple, l'article 18 de la Déclaration universelle des Droits de l'Homme: "Toute personne a droit à la liberté de pensée, de conscience et de religion; ce droit implique la liberté de changer de religion ou de conviction ainsi que la liberté de manifester sa religion...".

Du point de vue du Droit international, il était donc nécessaire que la Tunisie légifère en ce sens pour honorer les engagements qu'elle a pris en ratifiant la DUDH et le Pacte relatif aux Droits civils et politiques. De même, l'Égypte va devoir le faire, aussi. À moins qu'elle ne veuille s'en retirer, ce qui ne manquera pas de porter atteinte à son image internationale et de semer le trouble au sein de la population, voir de provoquer des émeutes, en particulier chez les laïcs et les chrétiens.

Revenons plus attentivement sur cela: l'interdiction à une musulmane d'épouser un non-musulman vient attiser le sectarisme et la haine religieuse juste après qu'Al-Azhar a présenté un projet de loi pour pénaliser les appels à la haine et à la discrimination. En Égypte, au moins 10% de la population est chrétienne. La position de l'adjoint du Grand Cheikh les vise tout particulièrement: est-ce à dire en effet que les hommes égyptiens chrétiens ne doivent pas avoir le droit d'épouser une femme égyptienne musulmane, parce qu'ils ne sont pas musulmans? Est-ce à dire qu'un égyptien non-musulman est indigne de pouvoir épouser une musulmane, ou qu'il l'empêcherait forcément d'éduquer leur enfant à sa religion (de la mère)? Dans le premier cas, il s'agit d'une discrimination selon l'appartenance religieuse qui viole les droits humains fondamentaux, en particulier l'égalité absolue en droits de tous les citoyens, et la reconnaissance par la loi de leur égalité en dignité. Dans le deuxième cas, c'est une manière archaïque de penser le couple que de croire que ça doit être le père et lui-seul qui transmet à l'enfant sa religion et sa nationalité.

D'une manière générale, nous voyons bien le problème en Droit: c'est que les principes de la Charia constituent la source principale de la loi. Dans ce cas, il ne peut pas y avoir d'égalité entre les citoyens dans l'état actuel des quatre Jurisprudences châriées, la réforme du Droit islamique, à laquelle a appelé le Président Al-Sissi, n'ayant pas encore abouti. La Charia n'est pas actualisée. Al-Azhar a inauguré ce chantier pharaonique, mais il n'en est qu'à ses débuts. Si bien que, dans l'attente de son actualisation, un moratorium doit suspendre les articles faisant des principes de la Charia la source principale de la loi, dans la Constitution des pays musulmans, jusqu'à ce que l'actualisation des quatre Jurisprudences châriées soit formellement annoncée par Al-Azhar et validée par l'État égyptien.

Par sa réaction, l'adjoint du Grand Cheikh vient de faire se rouvrir le débat sur la suspension des articles faisant des principes de la Charia la source principale de la loi, dans la Constitution des pays musulmans, dans l'attente de l'actualisation des quatre Jurisprudences châriées de référence.

Il aurait été plus sage, pour son institution, que l'adjoint du Grand Cheikh demeurât impassible et donnât à étudier la question à l'Assemblée de la Réforme, créée par Al-Azhar. Son seul tort est peut être d'avoir rouvert une question constitutionnelle périlleuse et d'avoir mis son institution en difficulté.

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La Foire Internationale d'Art Contemporain accueillera pour la première fois une galerie tunisienne

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La galerie d’art contemporain Selma Feriani, située à Londres et à Sidi Bou Saïd, a annoncé sa participation à la Foire Internationale d’Art Contemporain (FIAC) qui aura lieu du 19 au 22 octobre au Grand Palais à Paris.

Elle s’impose ainsi comme la première galerie tunisienne de ce rendez-vous parisien.

Créée en 2009 à Londres, avant d’ouvrir ses portes à Sidi Bou Saïd en 2013, Selma Feriani Gallery s’attache à promouvoir les œuvres d’artistes contemporains émergents de tous horizons. Elle a notamment collaboré avec les artistes Yazid Oulab, Nidhal Chamekh ou Ziad Antar.

La galerie avait déjà marqué sa présence dans plusieurs foires d’envergure telles que Art Basel (Bale et Hong Kong), Art Brussels, Paris Photo et Art Dubaï. Pour la rentrée elle a récemment confirmé sa présence à la Foire 1:54 à Londres.

Un gage de qualité sur la scène artistique l'internationale

L’événement réunissant chaque année près de 185 galeries, s’est affirmé comme la plus importante foire d’art contemporain aux côtés des célèbres Art Basel (Bale, Miami, Hong Kong) et Frieze (Londres, New York).

Cet immanquable de la scène artistique actuelle rassemble les plus prestigieuses galeries du monde. La galerie tunisienne exposera ainsi auprès de géants de l’art contemporain comme la Gagosian Gallery (Paris, New York, Londres, Beverly Hills, Hong Kong) ou la Pace (Paris, New York, Palo Alto, Londres, Pékin, Hong Kong).

"Nous sommes absolument au même niveau que les autres galeries que ce soit par rapport à nos expositions ou à nos artistes", relève Selma Feriani, fondatrice de la galerie au HuffPost Tunisie.

"Nous allons rencontrer des collectionneurs du monde entier qui vont juger notre présentation et en même temps placer nos œuvres dans des collections internationales" ajoute-t-elle.

Si la présence de la galerie à la FIAC cette année marque une étape majeure dans sa reconnaissance internationale, il s'agit d'abord pour Selma Feriani, de "représenter bien comme il faut notre pays".

Une préparation sur le long terme

"Pour arriver à être accepté à la FIAC, Art Basel ou la Frieze, etc. c’est vraiment un travail qui se fait sur plusieurs années", explique Selma Feriani.

Cela passe, en amont, par "une programmation très régulière et sélective, un travail sérieux, en synergie avec les artistes".

"On travaille de très près avec les artistes, de la période de réflexion à la préproduction puis à la production, jusqu'à la présentation de l'œuvre mais aussi à sa contextualisation, aux essaies qui sont écrits sur le travail des artistes, etc.", développe la galeriste.

"Les foires qui ont sélectionné notre galerie la suivent depuis des années, la relation avec Jennifer Flay (NDLR: directrice de la FIAC) ou Marc Spiegler (NDLR: directeur d'Art Basel) date de plusieurs années. Ils vérifient ce qui se passe au sein de la galerie tout au long de l'année, une galerie doit, par exemple, être ouverte au minimum cinq fois par semaine et toute la journée. La relation se développe, ensuite ils remarquent que la programmation est sérieuse, que nous sommes ambitieux et que nos artistes sont en train d'être placés dans des collections et des expositions institutionnelles, musées ou biennales".

Un choix porté sur l'Afrique du Nord

"Jennifer Flay a mentionné dans sa conférence de presse que la FIAC rêvait d'avoir une galerie venue d'Afrique du nord". Comme l'explique Selma Feriani, la foire a exprimé son souhait d'accueillir des galeries nord-africaines, soulignant que celles-ci devaient être avant tout "de qualité".

"Pour la FIAC il était important qu'il y ait une galerie africaine en dehors de l'Afrique du Sud qui est déjà largement représentée. En Tunisie, il y a très peu de galeries spécialisées dans l'art contemporain et qui ont une programmation pertinente ou qui essaient de ne pas faire d'erreur de présentation et de curating".

Sur son stand, la galerie propose un projet avec deux artistes mêlant vidéos et dessins: le Tunisien Ismaïl Bahri, – "un jeune artiste émergent mais qui fait du bruit", "une courbe montante" pour reprendre les termes de Selma Feriani, mais aussi le plus jeune artiste à exposer au Jeu de Paume – et l'Algérien Massinissa Selmani, qui vient d'obtenir le Prix Sam pour l'art contemporain et exposera au Palais de Tokyo à Paris en février prochain.

"On a trouvé intéressant de mettre l'accent sur deux jeunes artistes nord-africains, qui se connaissent et ont eu énormément d'échanges", argumente Selma Feriani.

Une telle présence s'avère, en effet, intéressante pour la foire, qui a pour ambition de diversifier sa programmation. "L'arrivée de jeunes galeries et de jeunes artistes dynamise une foire", souligne ainsi la galeriste.

Mais elle se révèle aussi particulièrement pertinente au vu "des échanges et affinités entre la France et la Tunisie, de la présence historique de la culture française chez nous".

Sur la nécessité de présenter un artiste tunisien, elle soutient également que "ce qui est intéressant avec les artistes tunisiens c'est que même lorsqu'ils vivent à l'étranger, leur laboratoire est en Tunisie. Ismaïl a un laboratoire ici, il y fait des rencontres, des recherches, il écrit… Le travail est donc généralement ancré en Tunisie et c'est quelque chose qui me tient à cœur".

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La Madona Di Trapani ressurgit dans les rues de la Goulette après près de 50 ans d'absence (PHOTOS, VIDÉOS)

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Après une cinquantaine d'années d'absence, la Madona Di Trapani ressurgit dans les rues de la Goulette, en août 2017.

Une manifestation religieuse chrétienne qui se tient à la Goulette depuis la fin du 19e siècle, et qui s'est maintenue tous les ans jusqu'en 1964.

madone di trapani

Ce 15 août, devant l'église de la Goulette, près d'une centaine de personnes se sont regroupées pour la fête de l'assomption.
Après la messe, la procession a lieu sous le soleil de la Goulette. La statue de la vierge de Trapani, que les Goulettois appellent "La Madone", est portée, dans une foule d'émotions, dans les rues de la Goulette depuis l'église jusqu'au quartier de la petite Sicile.

trapani

"La Procession de l'Assomption illustre l'unité de la Goulette" affirme le père Djerambete Narcisse, le curé de la paroisse de la Goulette à The Guardian, "Cette communauté de Chrétiens, Musulmans et Juifs peuvent tous venir ensemble pour célébrer le 15 août".

Youyous et applaudissements se sont élevés pour célébrer la renaissance de cette tradition:



La vidéo ci-dessous témoigne de l'histoire de la Goulette d'hier, et encore aujourd'hui cosmopolite qui avait accueilli les migrants d'Italie et de France, qui avait ouvert ses portes aux différences (La fête de l'assomption de 1959):



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Ces hommes ont moins de libido que leur compagne, ils témoignent

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SEXE - Dans l'absolu, Ted, 38 ans et natif de l'Oregon, aimerait faire l'amour une fois par semaine. Mais sa petite amie, elle, en a plutôt envie une fois par jour. Depuis le début de leur relation, il y a un an de cela, ils ont appris l'importance de trouver des compromis. Ils se sont donc fixé un objectif de quelques fois par semaine, mais dans les faits, ce n'est pas toujours aussi simple — ce qui peut provoquer des tensions, au lit comme au quotidien.

"Il y a la théorie, et il y a la pratique. En théorie, il est facile de comprendre que votre conjoint puisse vous dire non... Mais en pratique, ça peut être douloureux pour nous deux, et surtout pour elle."

D'après Keeley Rankin, une sexologue exerçant à San Francisco, les relations où la libido de l'homme est la plus faible des deux sont très courantes, bien qu'on en parle rarement. "Je dirais que sur la moitié des couples qui viennent me voir, c'est la femme qui a besoin de plus d'intimité que l'homme, avec des rapports plus fréquents", commente-t-elle.

Non, un homme ne doit pas être "toujours prêt"

Selon la thérapeute, une grande partie de la frustration que cela engendre est due aux attentes exagérées qui touchent à la libido masculine: on pense encore trop souvent qu'un homme doit être "toujours prêt".

"J'espère sincèrement que l'émancipation des femmes aura raison de ce cliché comme quoi ce sont forcément les hommes qui ont tout le temps envie. La première étape, c'est de dire ouvertement les choses."

Des troubles de l'érection aux problèmes d'éjaculation précoce, beaucoup de raisons physiques et médicales peuvent mettre un frein au désir de ces messieurs. On peut même y ajouter l'excès de sport: des études récentes ont associé la pratique d'exercices d'endurance comme le cyclisme longue distance ou la préparation marathon à une baisse du taux de testostérone et de la libido.

Et évidemment, il y a aussi des moments où ils ne sont juste pas d'humeur. C'est souvent le cas pour Joseph O., 29 ans, qui vit dans la banlieue de Los Angeles. Dans 50% des cas, il est trop fatigué pour faire l'amour — "ou très franchement, j'ai la flemme".

"Entre nos emplois du temps surchargés et un enfant de trois ans qui pète le feu en permanence, ma compagne et moi avons vraiment du mal à faire régulièrement l'amour", nous explique-t-il.

Selon Joseph, les hommes doivent avant tout prendre leurs besoins sexuels pour ce qu'ils sont. "La gent masculine adore évaluer sa virilité en fonction de critères qu'on ne contrôle pas, comme notre libido, nos possessions matérielles ou l'abondance de notre chevelure. Ça vous donne envie de dire 'Essaie un peu de t'accepter, mec!'"

"Beaucoup d'hommes se forcent à faire l'amour sans en avoir envie"

Une idée qu'approuve tout à fait Celeste Hirschman, elle aussi sexologue et co-auteur de l'ouvrage "Making Love Real: The Intelligent: Couple's Guide to Lasting Intimacy and Passion". Selon elle, la première étape pour gérer les différences de libido est d'éliminer ce lien entre virilité et appétit sexuel.

"Beaucoup d'hommes se forcent à faire l'amour sans en avoir envie, ou optent pour des solutions de court terme comme le Viagra. L'un de nos patients nous a même confié: 'Je me sentais vraiment sous pression. Je faisais si souvent l'amour par obligation que j'en arrivais à ressentir du dégoût pour ma compagne.'"

"Voir ce qui est possible"

Malgré l'absence de solution universelle à ce décalage entre conjoints, le Dr Hirschman déconseille toujours à ses patients d'en faire une contrainte. Il vaut mieux essayer de "voir ce qui est possible". Les couples qu'elle rencontre finissent parfois par découvrir que l'un des deux croyait avoir une faible libido, alors qu'il ou elle était simplement insatisfait de ses pratiques sexuelles. Dans d'autres cas, le secret est de trouver un bon compromis.

"Chacun aura sa propre solution; c'est pour cela qu'il faut savoir se montrer inventif, et considérer toutes ses options tout en respectant les envies et les limites de l'autre. Par exemple, certains hommes préféreront faire jouir leur partenaire avec leur bouche, ou l'embrasser pendant qu'il ou elle se sert d'un sex-toy pour atteindre l'orgasme."

Pour Ted et sa petite amie, c'est le dialogue qui a fait toute la différence.

"Franchement, ce n'est pas un sujet facile, surtout quand on doit l'aborder régulièrement, mais c'est comme ça qu'on s'en est sortis. Elle doit bien savoir que je l'aime et la désire toujours autant, même si on ne fait peut-être pas l'amour aussi souvent qu'elle le voudrait."

Cet article, publié à l'origine sur le HuffPost américain, a été traduit par Guillemette Allard-Bares pour Fast For Word.

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Ramblas de Barcelone : Une fourgonnette fonce dans la foule

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ATTAQUE- Une fourgonnette a foncé dans la foule à Barcelone sur l'artère touristique des Ramblas en Espagne, ce jeudi 17 août vers 17 heures. Le bilan provisoire fait état d'une vingtaine de blessés, selon la police catalane. La zone est actuellement bloquée par la police et plusieurs équipes de secours sont sur les lieux. Les autorités confirment qu'il s'agit d'une attaque terroriste.

"Collision massive sur les Ramblas de Barcelone menée par une personne à bord d'une camionnette, plusieurs blessés", a indiqué le service de communication des Mossos d'Esquadra, la police catalane. La zone a été fermée par un cordon de sécurité et cinq ambulances et une vingtaine de police se trouvaient sur place, a constaté le correspondant de l'AFP. La Rambla est l'une des artères les plus fréquentées de la capitale catalane.

Deux hommes sont en fuite a annoncé la police. L'un des individus porte un habit blanc à rayures bleues et mesure environ 1,70 mètre.




Des images diffusées sur les réseaux sociaux montrent des personnes à terre et d'autres s'enfuyant de la zone.










La police catalane demande aux habitants d'éviter la zone. Des touristes sont également bloqués dans les boutiques et restaurants à proximité.




Plus d'informations à venir...

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Quelles sont les nationalités des victimes de l'attaque de Barcelone?

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TERRORISME - Ce jeudi 17 août une une voiture-bélier a foncé dans la foule à Barcelone, en Espagne. L'attaque s'est déroulée en plein cœur de la zone la plus touristique de la ville, les Ramblas, faisant au moins 14 morts et des centaines de blessés.

Ce vendredi 18 août, le Quai d'Orsay a annoncé que 26 Français ont été blessés, dont 17 grièvement, a précisé le ministère de l'Intérieur.

Didier Reynders, ministre belge des Affaires étrangères, a également annoncé la mort d'une de ses ressortissantes. Selon La Vanguardia, trois Allemands figurent également parmi les victimes identifiées.

Le quotidien espagnol a pu recenser toutes les nationalités concernées parmi les blessés: espagnole, française, allemande, hollandaise, argentine, vénézuelienne, belge, péruvienne, roumaine, irlandaise, cubaine, grecque, macédonienne, britannique, autrichienne, pakistanaise, taïwanaise, canadienne, équatorienne, américaine, philippine, turque, chinoise et koweïtienne.

D'après les informations de La Vanguardia, une première victime a pu être identifiée: il s'agit d'un homme âgé de 60 ans, Francisco López Rodríguez.

Les secours indiquent que pas moins de 34 nationalités qui ont été touchées par l'attentat.










Des victimes portées disparues

Un jeune garçon âgé de 7 ans, de nationalité australienne, est porté disparu. Il a été séparé de sa mère, grièvement blessée dans l'attaque. Elle est actuellement hospitalisée. La famille se mobilise activement sur les réseaux sociaux pour retrouver Julian Cadman.






Deux Italiens tués

L'entreprise Tom's Hardware a annoncé ce vendredi sur son site internet la mort de l'un de ses employés italiens, Bruno Gulotta, 35 ans, l'une des 13 victimes de l'attentat de Barcelone, où il était en vacances avec sa famille, rapporte l'AFP. L'attaque a fait également une autre victime italienne selon le ministère des Affaires étrangères.




"Notre collègue et ami Bruno Gulotta a été renversé et tué par un terroriste infâme au coeur de Barcelone", rapporte l'entreprise sur son site internet, en évoquant les photos de vacances que le jeune homme, qui habitait près de Milan, avait publiées sur Facebook: Cannes, les Ramblas...

Sa compagne Martina a raconté à ses collègues comment Bruno avait été heurté de plein fouet alors qu'il tenait par la main leur fils de 5 ans. Elle portait leur fille de 1 an, dans un porte-bébé contre elle mais a réussi à tirer l'aîné pour le sauver, précisent des médias italiens.

Plus d'informations à venir...

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Elle retrouve la bague de fiançailles perdue 13 ans avant... autour d'une carotte

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INSOLITE - C'est une histoire qui semble sortie d'un conte de fées. Mary Grams, une Canadienne vivant dans la province d'Alberta a retrouvé sa bague de fiançailles treize années après l'avoir égarée. Le précieux bijoux aurait été découvert par la belle-fille de Mary Grams, autour... d'une carotte.

Colleen Daley est en train de ramasser des légumes dans la ferme familiale, qui passe de générations en générations depuis 105 ans mais où sa belle-mère n'habite plus, quand elle tombe sur ce curieux spécimen. En effet, la carotte a poussé en passant à l'intérieur de la bague.



"Cette histoire va vous donner le sourire! Une carotte rend une bague de fiançailles qui a été perdue il y a plus de 20 ans dans une ferme".


La femme fait tout de suite le rapprochement comme elle l'a expliqué à CBC News.

"Je savais qu'elle appartenait soit à ma grand-mère soit à ma belle-mère car aucune autre femme n'avait vécu dans cette ferme. J'ai demandé à mon mari s'il reconnaissait la bague. Il a acquiescé. Sa mère avait perdu la sienne des années auparavant dans le potager et ne l'avait jamais retrouvée. Et elle a refait surface, autour de cette carotte."


Mary Grams n'arrive pas à y croire.

"Je l'ai reconnue tout de suite", explique cette octogénaire. Elle détaille comment à l'époque, en 2004, tous avaient retourné la terre du potager, là où elle était sûre de l'avoir perdue, pour tenter de la retrouver, mais en vain. Elle n'avait même pas osé avouer à son mari, décédé il y a cinq ans, qu'elle avait perdu ce cadeau qu'elle possédait depuis 1951, un an avant leur mariage.

Enchantée par ce geste de la nature, Mary Grams est ravie de constater que la bague se glisse encore parfaitement à son doigt. Et un jus de carotte pour fêter ça.

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C'est officiel, le ministre de l'Investissement, du développement et de la coopération Internationale et ministre des Finances par intérim de la Fadhel Abdelkefi démissionne

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Le ministre des Finances par intérim et ministre de l'Investissement, du développement et de la coopération Internationale, Fadhel Abdelkafi vient d'annoncer sur les ondes de Mosaïque Fm qu'il a officiellement déposé sa lettre de démission des deux ministères qu'il occupe au chef du gouvernement Youssef Chahed. "Je suis actuellement un ministre démissionnaire" a-t-il lancé.

Selon la même source, Youssef Chahed aurait accepté sa démission et l'aurait remercié pour tous les efforts qu'il a fourni.

Fadhel Abdelkefi continuera ainsi à gérer les affaires courantes des deux ministères en attendant un prochain remaniement.

Cette démission vient confirmer les rumeurs qui prévoyaient un départ du ministre.

En effet, Fadhel Abdelkefi aurait demandé au Chef du gouvernement de l'épargner de son poste à la tête du ministère des Finances, afin d'éviter la situation de conflit d’intérêt à la suite de cette affaire dans laquelle il avait été jugé en première instance et par contumace. L’affaire a, en effet, été introduite par la Douane qui est un département dont le ministère des Finance a la tutelle directe. Il préfère, ainsi, ne pas se présenter devant le juge en qualité de ministre ce qui élimine toute possibilité de conflit d’intérêts.

Le journal Achourouk dans son édition du mardi 15 août 2017 avait publié un article annonçant le fait qu'une peine de prison venait d’être prononcée par contumace à l’encontre d'Abdelkefi.

Le journal a précisé qu'il a été également condamné à une amende de 1,8 million de dinars et ce dans le cadre d’une affaire intentée à son encontre par la douane tunisienne en 2013.

Achourouk a révélé que la société de Fadhel Abdelkefi à savoir Tunisie Valeurs avait ouvert une filiale au Maroc. Afin de pouvoir exporter des sommes d’argent en devise vers le Maroc, la société en question a vendu des sites électroniques et des logiciels de programmation d’une valeur de 1,5 millions de Dirhams marocains soit 250 mille dinars tunisiens. Toutefois, la somme restante ne serait pas retournée vers le pays conformément à la loi de change indique le journal.

Le même journal a affirmé que la somme restante avait été utilisée pour l’augmentation du capital de la nouvelle filiale de la société au Maroc à travers l’intégration des dettes commerciales.

Lors d'une conférence de presse tenue le jour même, le ministre a nié toute implication dans des affaires de corruption en manifestant son intention d'éviter tout reproche éventuel de conflit d'intérêt avec l'État. Il avait indiqué qu’il ne quittera pas son poste tant que le budget de l’État pour l’exercice 2018 est en cours de préparation.

Le ministre a, toutefois, fait appel, le 10 août courant, du verdict émis par la justice à son encontre en 2014 et qui le condamnait à la prison et à payer 1.8 million de dinars.

Un remaniement imminent?

La démission de Fadhel Abdelkefi de deux ministères majeurs dans les circonstances actuelles annoncent-ils un remaniement urgent du côté de la Kasbah? "Non. On va l'accélérer mais ne vous attendez pas à un remaniement aujourd'hui" affirme une source proche du Chef du gouvernement au HuffPost Tunisie: "Un remaniement était déjà prévu de longue date. Les noms des ministres sortants et entrants sont quasiment bouclés. Le chef du gouvernement avait prévu de mettre quelqu'un aux Finances mais l'on comptait sur Fadhel Abdelkefi pour rester à l'Investissement" déplore-t-il.

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