Quantcast
Channel: Tunisie - Al Huffington Post
Viewing all 9648 articles
Browse latest View live

Tunisie: Amélioration du taux de croissance pour le premier semestre et stabilisation du taux chômage pour le deuxième trimestre 2017

$
0
0
La Tunisie a enregistré, au cours du premier semestre 2017, un taux de croissance de 1,9%, contre 1% au cours de la même période en 2016, a annoncé, mardi, à Tunis, le PDG de l'Institut National de la Statistique (INS), Hédi Saidi, dans le cadre d’une conférence de presse, tenue au Palais du gouvernement à la Kasbah.

Saidi a ajouté que le taux de croissance, au cours du deuxième trimestre 2017, a atteint 1,8% faisant savoir que la croissance enregistrée est due essentiellement à la progression du secteur agricole de 3,8%, des services marchands de 4,2% et des services non marchands de 0,2%.

D'après le ministre des Finances par intérim, Fadhel Abdelkefi, les indicateurs économiques révèlent la possibilité d'atteindre en 2017 un taux de croissance de 2,5%.

Selon les prévisions de la Banque mondiale (BM), la croissance économique en Tunisie passera durant l’exercice en cours (2017) à 2,3% avant de se renforcer de façon constante à moyen terme (3% en 2018 et 3,5% en 2019). Cette amélioration s'explique, selon la même source, par la mise en œuvre de réformes destinées à améliorer le climat des affaires.

En 2016, le taux de croissance économique réalisée par la Tunisie en 2016 n’a pas dépassé les 1% selon l’Institut National de la Statistique (INS).

Quand au taux de chômage enregistré au cours du deuxième trimestre 2017, l'INS dévoile qu'il est de 15.3% . Le nombre de chômeurs s'élève ainsi à 626,1 mille personnes, gardant ainsi un taux de chômage stable par rapport au premier trimestre 2017 à savoir 15,3% et un nombre de chômeurs égal à 625,6 mille .

Le taux de chômage pour le premier trimestre 2017 est estimé à 12,4% chez les hommes et 22,6% chez les femmes, précise l'INS.

Retrouvez les articles du HuffPost Tunisie sur notre page Facebook.

Loin des débats théoriques, comment vivent certains Tunisiens, religieux ou pas, l'inégalité dans l'héritage?

$
0
0
La nécessité d'établir l'égalité dans l'héritage soulevée par le président de la République, Béji Caid Essebsi provoque une polémique entre ceux qui crient y voient une transgression de la religion et ceux qui saluent un pas en avant vers la reconnaissance entière des droits humains des femmes. Un débat interne où s'y est mêlé l'institution d'Al-Azahar en Égypte pour donner son avis contre une telle mesure.

Dans ce remue-ménage théorique, qu'en pensent les Tunisiens, religieux ou pas? Comment des hommes et des femmes vivent-ils l'inégalité dans la répartition de l'héritage? Le HuffPost Tunisie a recueilli quelques témoignages.

"Une inégalité qui pourrait être injuste mais c'est la chariaâ"

Zouhour, 60 ans a hérité la moitié de ses frères et elle ne s'en offusque pas "parce que notre religion est ainsi et qu'il ne faut pas aller à son encontre". Elle raconte pourtant que l'un de ses frères a pu soustraire de son père de son vivant une partie des biens, qu'ils n'étaient pas tous sur le même pied d'égalité au moment de répartir l'héritage et que ses frères n'étaient pas toujours là pour leur mère vieillissante. "Mais Dieu punira ceux qui ont pris une chose qui ne leur appartient pas ou qui maltraitent leur mère", martèle-t-elle.

Zouhour souhaite pourtant que son mari répartisse de son vivant ses biens équitablement. Elle même l'a fait en distribuant ce qu'elle a eu de l'héritage de ses parents à tous ces enfants à part égale: "Il n'y a pas de raisons pour que je fasse la différence entre eux, ils sont tous mes enfants", s'exclame-t-elle en s'attachant au fait que cette équité souhaitable de son vivant ne doit pas être de mise à sa mort, toujours en le justifiant par les dogmes religieux.


Zouhour reproche à son mari sa réticence à donner à ses filles les mêmes parts que ses fils: "Pour certains hommes, donner à sa fille signifie donner à son gendre et c'est inacceptable pour eux parce qu'ils ont été élevés ainsi".

Une prédominance du patriarcat à travers l'héritage qu'Ahmed, 70 ans ne nie pas. "À travers l'héritage, on transmet ses biens. Des biens pour lesquels on a passé toute une vie à travailler et je souhaite que mes enfants, de mon sang, en bénéficient, et pas un gendre même si je le considère comme mon enfant", reconnait-il.

Haifa, 40 ans, s'indigne du fait qu'on remette en cause l'héritage. "C'est normal que je souhaite avoir la même chose que mes frères mais la religion dit autrement". C'est pour cette raison et par ce qu'elle est dans le besoin, qu'elle espère que ses parents "répartissent les biens équitablement de leur vivant" ou lui fassent "un don conformément à la religion", explique-t-elle.

Ahmed, 35 ans, n'est pas contre l'égalité dans l'héritage mais revendique que les femmes participent plus aux dépenses quotidiennes au même titre que leur mari: "À commencer par le payement de l'addition lors d'un rendez-vous galant, jusqu'au dépenses du mariage et du foyer après".

Injustice

Sana, 30 ans, évoque l'exemple de sa mère et de sa grand-mère pour plaider l'égalité dans l'héritage: "Sans elles, ni mon grand-père, ni mon père n'a pu acquérir quoi que ce soit. Elles travaillent comme eux et doublement en assurant le ménage et l'éducation des enfants et elles économisaient. Sans ma mère, mon père qui était gaspilleur, n'aurait jamais rien alors priver les femmes de la même part que les hommes parce qu'elles sont des femmes est très injuste".

Zeineb partage le même vécu que Sana, mais elle n'a eu droit, comme ses soeurs, qu'à la moitié de ses frères: "Pourtant tout ce qu'on a acquis c'était grâce à nous tous", déplore-t-elle.

"Mes parents et nous étions tous mobilisés pour subvenir aux besoins de la famille. Nous les filles, on travaillait comme nos frères et très dur. Si certains d'entre eux ont abandonné le lycée, moi et ma soeur nous faisions les deux: aller à l'école puis revenir travailler à la maison".

Zeineb était la plus jeune, la plus proche de ses parents, celle qui s'en occupait le plus quand ils ont vieilli: "Je connais des gendres qui refusent que leur femme prennent la charge de ses parents mais mon mari n'était pas ce genre d'homme au contraire. Ce n'est pas une faveur de ma part, ce sont mes parents. Mais quand à leur mort, tu n'as le droit qu'à la moitié et que de leur vivant certains ont déjà largement profité des biens, tu ne peux pas ne pas ressentir l'injustice", a-t-elle conclu.

LIRE AUSSI:





Retrouvez les articles du HuffPost Tunisie sur notre page Facebook.

Les beach bars en Tunisie: Malgré les critiques, les Tunisiens en sont adeptes

$
0
0
Profiter du soleil et de la plage dans un cadre convivial, avec en arrière fond une musique joviale, puis une bonne bouffe et des cocktails alléchants, c'est la promesse des beach bars qui fleurissent en Tunisie, ces dernières années, à Hammamet, à Sousse, à Djerba et à Tunis principalement.

Une multiplication de l'offre qui répond à une réelle demande. La clientèle est potentiellement grande, même si les avis des adeptes sont divergents et souvent nuancés à propos de la tenue de ladite promesse.

Le HuffPost Tunisie a recueilli les témoignages de quelques clients comme Amal, jeune franco-tunisienne de 27 ans. La jeune femme fréquente plutôt les beach bars de Tunis pour "leur côté chaleureux et relax", dit-elle. Amal apprécie surtout la musique dans certains endroits: "Ça donne une ambiance soirée tout en étant à la plage", explique-t-elle.

Rabeb, 30 ans est aussi adepte des beach bars de Tunis: "C'est sympa quand on n'a pas la possibilité à cause du travail de se déplacer ailleurs sur les autres côtes de la Tunisie. On a au moins la vue de la mer en face, c'est mieux que rien mais je ne prends pas le risque de me baigner dans les plages de Gammarth, elles sont impropres à la baignade", lance-t-elle.

Sami et Sana, la trentaine tous les deux ne jurent que par les beach bars: "Il est devenu inconcevable pour moi de traîner un parasol, une glacière et de quoi manger pour profiter de la plage toute une journée. L'avantage dans les beach bars c'est qu'on est servis, dans un cadre agréable et confortable et qu'on profite de la mer", affirme Sana.

La jeune femme insiste sur le décor général: "J'ai constaté qu'on fait beaucoup d'efforts pour l'aménagement de ces espaces et pour leur conférer un style charmant", note-t-elle.

Elle pointe toutefois un bémol dans l'aménagement, "en voulant exploiter chaque mètre carré de l'espace". Le résultat? Des gens tassés les uns sur les autres: "C'est souvent bondé et à la fin de journée, on n'arrive plus à s'asseoir confortablement", déplore-t-elle.

Le problème du sur-remplissage de ces endroits est d'ailleurs évoqué par l'ensemble des personnes interrogées, tout comme le dilemme de la réservation. "On a un réel problème d'organisation, de logistique, de réservations", fustige Sana, qui raconte que certains de ses amis ont été refoulés malgré avoir reçu un message de confirmation de la gérance, au motif qu'ils étaient en fait sur la liste d'attente.

"En fait, la priorité pour eux est pour les habitués. Si tu ne l'es pas, tu n'es pas sur de pouvoir y accéder, ni d'être bien servi", explique Sana.

Même son de cloche de la part de Slim, 27 ans: "On est plus exigeant dans la sélection de la clientèle dans certains endroits, ce qui est bien pour éviter un fourre-tout désagréable, mais l'inconvénient est que si on ne te connait pas, tu peux avoir du mal à réserver malgré que tu sois 'respectable' et que tu aies de quoi te payer une journée dans un beach bar", signale-t-il.


"Dans ce genre d'endroits, on est toujours restreint à la condition de la réservation avant un certain temps. Moi qui ne planifie pas souvent mes sorties, cela est contraignant, même si je comprends le souci d'organisation qui les motive", affirme Sarah, 26 ans.

Service: Peut mieux faire

Si Sana et son mari disent être satisfaits par la qualité du service et des plats en général, Ines raconte une anecdote dans l'un des endroits où le serveur a exigé que tout le monde prenne un plat. Désabusés et malgré leurs remontrances, ils finiront par prendre ces plats non sans décolérer: "Alors qu'à la base on n'avait pas tous faim et que ceux qui n'allaient pas prendre à manger, comptaient prendre un dessert. Ce qui au niveau de l'addition revient au même".

"Il faut donner un pourboire au serveur pour être bien servi", renchérit Slim.

Slim note également la cherté de location des paillotes: "Il faut compter parfois entre 400 à 1000 dinars dans certains endroits, c'est extravagant", s'exclame-t-il.

La propreté de la piscine qui fait défaut parfois est aussi signalée par la clientèle: "Les règles d'hygiène ne sont pas toujours respectées", déplore, Sarah.


La clientèle: Trop sophistiquée?

Ahmed, 35 ans est un client qui porte un regard ironique sur les beach bars, tout en les fréquentant. "Je m'amuse beaucoup à voir ces jeunes filles avec leur brushing étudié, leur maquillage impeccable et parfois leurs talons hauts, et ce au bord de la mer", lance-t-il sarcastique quant à "cette clientèle trop sophistiquée".

Même regard critique porté par Ghalia, 32 ans: "Les filles vous en faites trop, lâchez-vous", s'exclame-t-elle. Et d'ajouter: "C'est vrai que parfois c'est agréable dans certains endroits mais dans d'autres, c'est peu décontracté et spontané pour moi, les gens sont trop dans les apparences", souligne-t-elle.


Amal, de son côté, a du mal à choisir sa tenue pour les beach bars, "J'ai pas envie de mettre quelque chose de trop simple, t-shirt-short, j'ai pas envie non plus d'y aller en talons" ce qui la préoccupe? "c'est le risque de les abîmer" admet-elle.
Et comme elle le résume si bien, "C'est assez compliqué de choisir sa tenue!"



Retrouvez les articles du HuffPost Tunisie sur notre page Facebook.

Fadhel Abdelkefi revient sur la rumeur de son arrestation pour tentative de trafic de devises

$
0
0
L'actuel ministre de l'Investissement, du développement et de la coopération internationale et ministre des Finances par intérim, Fadhel Abddelkefi, avait-il été pris à l’aéroport en flagrant délit en sa possession une importante somme de devises qu’il tentait de faire passer à l’étranger? Une rumeur qui agite les réseaux sociaux depuis quelques jours.

Interrogé lors d'une conférence de presse tenue ce mardi 15 août à Tunis, Abdelkefi a catégoriquement nié cette information et a noté que les informations autour de son arrestation sont infondées.

Il a, par ailleurs, nié toute implication dans des affaires de corruption en manifestant son intention d'éviter tout reproche éventuel de conflit d'intérêt avec l'État. Il a noté qu’il ne quittera pas son poste tant que le budget de l’État pour l’exercice 2018 est en cours de préparation.

Le ministre a, toutefois, fait appel, le 10 août courant, du verdict émis par la justice à son encontre en 2014 et qui le condamnait à la prison et à payer 1.8 million de dinars. Le ministre avait été condamné par contumace dans le cadre d'un procès intenté par la Douane Tunisienne à cause de transfert d'argent suspect, rapporte mosaïque Fm.

Cette information a refait surface après la publication par le journal Achourouk dans son édition du mardi 15 août 2017 d'un article annonçant le fait qu'unepeine de prison vient d’être prononcée par contumace à l’encontre d'Abdelkefi.

Le journal précise qu'il a été également condamné à une amende de 1,8 million de dinars et ce dans le cadre d’une affaire intentée à son encontre par la douane tunisienne en 2013.

Achourouk a révélé que la société de Fadhel Abdelkefi à savoir Tunisie Valeurs avait ouvert une filiale au Maroc. Afin de pouvoir exporter des sommes d’argent en devise vers le Maroc, la société en question a vendu des sites électroniques et des logiciels de programmation d’une valeur de 1,5 millions de Dirhams marocains soit 250 mille dinars tunisiens. Toutefois, la somme restante ne serait pas retournée vers le pays conformément à la loi de change indique le journal.

Le même journal a affirmé que la somme restante avait été utilisée pour l’augmentation du capital de la nouvelle filiale de la société au Maroc à travers l’intégration des dettes commerciales.

Retrouvez les articles du HuffPost Tunisie sur notre page Facebook.

Ce restaurant offre des réductions aux femmes en fonction du tour de leur poitrine et déchaîne les réseaux sociaux

$
0
0
Envie d’un petit écart gastronomique sans vous ruiner? Chez Trendy Shrimp c’est possible à condition d’avoir un généreux décolleté!

Dans ce restaurant chinois
de la province de Zhejiang, qui mériterait une médaille d’or en matière sexisme, les femmes qui portent un bonnet A bénéficient d’une réduction de 5% alors que les femmes portant un bonnet G sont avantagées de 65% sur leur note!

Selon le journal local, Qianjiang Evening Post, l’affiche mettant en lumière cette publicité insolite avait été placée le 31 juillet à l’extérieur du restaurant.

Une réduction qui gonfle en fonction de la poitrine: un système très controversé qui a déjà provoqué plus d’une indignation sur les réseaux sociaux et certaines réactions valent le détour…






"Cette publicité en Chine ne serait certainement pas bien accueillie aux USA."




Les Kardashians peuvent manger gratuitement en Chine, grâce à Trendy Shrimp!




"Un restaurant chinois offre des réductions en fonction de la taille de soutien-gorge… En Ouganda ça ne tiendrait pas une semaine pas avec nos femmes ougandaises"




"Passez jolies fesses... les seins sont de nouveau au menu!"


Retrouvez les articles du HuffPost Tunisie sur notre page Facebook.

Une simple routine peut vous aider à conserver vos dents pour la vie

$
0
0
Malgré des années d’expérience Dr Milad Shadrooh, dentiste, admet que certains de ses patients continuent de le surprendre.

"Ce qui me choque le plus c’est le nombre de personnes qui pensent que le saignement des gencives est normal" dit-il. "Aucune autre partie du corps, ne donneraient lieu à une telle réaction. Personne ne se baladerait avec les yeux qui saignent, en pensant 'tout va bien, c’est normal'."

Comme l’explique Dr Shadrooh, les saignements gingivaux ne sont pas normaux. Ils peuvent constituer des signes précoces d’affections gingivales qui, en l’absence de traitement, peuvent conduire à une mauvaise haleine, une inflammation des gencives et à long terme à une perte de dent.

"Il s’est également avéré que les affections gingivales étaient liées aux maladies cardiaques et au diabète" ajoute Dr Shadrooh. "La santé buccale n’est pas seulement bonne pour les dents – elle l’est également pour le bienêtre global".

Éviter les affections gingivales

Bien qu’elles soient extrêmement fréquentes les affections gingivales sont loin d’être inévitables. Quelque soit l’âge, une simple routine buccale peut aider à prévenir et à limiter les affections liées aux gencives.

"La base d’une bonne santé buccale est un brossage efficace, ce qui veut dire brosser pendant deux minutes, deux fois par jour" affirme Dr Shadrooh. "Si vous fumez, vous devriez arrêter. Arrêter de fumer vous apportera toutes sortes de bienfaits et la lutte contre les affections gingivales en fait partie".

La plupart d’entre nous procède à un brossage régulier, ne fume pas ou tente de ne pas fumer, mais un autre élément pour une bonne santé buccale est moins connu et moins régulièrement pratiqué.

"Cela s’appelle le nettoyage interdentaire, il s’agit simplement de nettoyer entre les dents, pour accéder aux parties que la brosse manque" ajoute le dentiste. "La technique la plus connue est le fil dentaire, mais il y a aussi des petites brosses interdentaires qui peuvent être très efficaces pour déloger la plaque qui peut s’installer dans ces espaces".

La solution minute

Le simple fait d’introduire le nettoyage interdentaire à votre routine peut améliorer la santé buccale, mais – comme l’admet Dr Shadrooh – tout le monde ne trouve pas cela évident. L’usage traditionnel du fil dentaire peut demander une certaine dextérité afin d’accéder entre les dents, surtout à l’arrière de la bouche, l’usage du fil peut s’avérer moins efficace quand il a un plus large espace entre les dents.

"C’est pour cela qu’il est important d’avoir d’autres alternatives au brossage traditionnel" poursuit Dr Shadrooh. "Selon moi, le nettoyage interdentaire par microjets d’air, que j’utilise personnellement, est une alternative fantastique au fil dentaire. C’est un bon dispositif pour le nettoyage interdentaire quotidien car il est très rapide et facile d’utilisation".

Le nettoyage interdentaire par microjets utilise une technologie combinant air et eau ou bain de bouche en éclats puissants mais doux entre les dents et le long de la gencive, et rejoint facilement l’arrière de la bouche.

Cet article a été inspiré et en partie traduit du HuffPost UK

Retrouvez les articles du HuffPost Tunisie sur notre page Facebook.

Interview avec Manel Matoussi: "Le mannequinat, c'est avant tout une passion"

$
0
0
Doctorante en sciences physiques, Manel Matoussi (25ans) vit entre Tunis et Reims, mais elle excelle dans un autre domaine: Le mannequinat. Un métier? Non, c'est plutôt un hobby pour elle. On va découvrir le parcours de cette jeune tunisienne qui espère devenir un top modèle incontournable. Interview.

À quel âge avez-vous commencé les shootings? Comment vous gérez votre temps entre les études et le mannequinat?

Mon premier shooting était à l'âge de 19 ans.

Décrivez-nous votre parcours?

La vérité c'est que je ne me considère pas comme un modèle. Tout a commencé lorsque j'ai été repéré par un photographe qui m'a ensuite proposé une séance photos. Mes débuts étaient avec Marwen Okbi et ensuite j'ai posé pour le talentueux Nabil Zouari. Le mannequinat c'était juste un moyen pour arrondir les fins des mois, je n'étais jamais destinée à faire ce que je fais aujourd'hui, mais après j'ai adoré l'ambiance et l'entourage et cette transition était très excitante. Comme si j'entamais une nouvelle aventure.

Est-il facile d'être mannequin en Tunisie?

Oui, il y a une évolution remarquable au niveau de la mentalité par rapport aux années précédentes. Les gens commencent à comprendre et surtout à accepter ce métier.

vsde

Avez-vous rencontré des difficultés?

Non, pas vraiment. On m'a beaucoup aidé. Je suis indépendante depuis quatre ans, pas de contrat avec des agences ce qui me permet plus de liberté avec les clients.

Avez-vous collaboré avec de grandes marques?

Oui, j'ai posé pour une grande marque allemande et j'étais très satisfaite de cette expérience.

rv

Etes-vous intéressée par la publicité?

Oui, le vécu et la connaissance du milieu du mannequinat sont des atouts pour réussir. Cela me permettra d'improviser et d'exploiter mes compétences devant une caméra.

On sait qu'il y a plusieurs agences qui recrutent les mannequins. Pouvez-vous nous donner plus de détails sur ces "castings"?

Il y a des agences qui ne sont que des arnaqueurs. Leur but consiste à profiter le maximum des participantes. Il faut se méfier à ce niveau-là.

Que pensez-vous de ce milieu?

C'est un milieu très spécial. Il faut avoir une très forte personnalité car une jolie frimousse ne suffira pas. Il y a des milliers de jolies filles. La confiance en soi et la volonté sont les éléments indispensables pour la réussite.

f

Quels conseils donneriez-vous aux jeunes filles qui veulent se lancer dans ce domaine?

Aimer ce métier et avoir confiance en soi et aussi il faut beaucoup de vigilance pour distinguer entre les gens qui veulent aider et ceux qui ne sont que des arnaqueurs.

Un mannequin c'est avant tout une multiplicité de personnages, car les photos nous dévoilent plusieurs côtés d'une seule personnalité. Qu'en pensez-vous?

Sur les photos, je n'ai pas du tout l'impression que c'est moi. Le métier de mannequin est basé sur les apparences. C'est pour cela, j'aimerai me concentrer sur ma véritable personnalité.

Comment voyez-vous votre avenir dans 10 ou 15 ans?

Impossible d'être mannequin toute sa vie. Pourtant, on peut rester dans le domaine et exercer d'autres taches. Personnellement, je vais me concentrer sur mes recherches.

fvf
vse

Retrouvez les articles du HuffPost Tunisie sur notre page Facebook.

Égalité dans l'héritage: Les dirigeants d'Ennahdha entre l'esquive et le "contre"

$
0
0
La proposition faite par le président de la République dimanche à l'occasion de la fête de la femme de mettre en place l'égalité dans l'héritage continue de faire parler.

Et à Ennahdha, les différents protagonistes du parti n'ont pas tous la même vision.

Abdellatif Mekki: "La question de l'héritage n'a rien à voir avec celle de la parité"

Dans une publication sur sa page Facebook, le dirigeant d'Ennahdha a affirmé ne pas comprendre le lien entre l'égalité dans l'héritage et la parité s'interrogeant sur le bien fondé d'une telle chose: "Pas d'interprétation possible avec un texte religieux clair que même Bourguiba n'a pas pensé à réformer" a-t-il lancé.

"Surtout que la question de l'héritage ne représente pas une urgence pour le pays, qu'il n'engendre pas de lassitude au niveau de la société et qu'il n'a aucun lien avec la question du développement, une question très importante pour les Tunisiens" a-t-il ajouté.

Pour lui, "la question de l'héritage n'a rien à voir avec celle de la parité que nous défendons. Celle-ci s'inscrit dans des agendas idéologiques et politiques intérieures et extérieures, et cela nous désole que le président ne l'ai pas remarqué".

"Il n'est pas acceptable de changer un texte religieux clair" a-t-il repris.



Noureddine Arbaoui, président du bureau politique: Dans l'attente des résultats de la commission

Interrogé par la TAP sur la question de l'égalité dans l'héritage, le président du bureau politique d'Ennahdha, Noureddine Arbaoui a a affirmé que son parti n'a pas d'objections contre l'égalité successorale tant qu'elle ne s'oppose pas à la Constitution et aux principes de l'Islam expliquant attendre les résultats des travaux de la commission créée à cet effet par le président de la République Béji Caid Essebsi.

Cependant, "Ennahdha n'a pas été appelée à participer aux travaux de la commission" a-t-il noté ajoutant que "l'égalité dans l'héritage se pose d'un point de vue religieux et sociétal et toutes les parties politiques et civiles ont le droit de prendre part aux discussions autour de cette question".

Abdelfattah Mourou: "Une question loin d'être seulement politique"

Invité de l'émission Midi Show de la radio Mosaïque Fm, le premier vice-président de l'Assemblée des représentants du peuple et vice-président d'Ennahdha Abdelfattah Mourou a esquivé la polémique. En effet, il a affirmé que Béji Caid Essebsi aurait dû en parler avec les autres partis politiques mais aussi avec les autorités religieuses parce que "la question est loin d'être seulement politique".

Pour lui, la question se pose "aux institutions de l'État, et au Mufti qui doit avoir un avis neutre à mon avis, d'autant plus qu'Essebsi n'a pas posé un projet clair mais a simplement exprimé une volonté de voir l'égalité entre les hommes et les femmes".



Monia Brahim, députée d'Ennahdha: "Est-ce que la question portant sur l'égalité dans l'héritage est l'une de nos priorités?"

La députée s'est montrée choquée quant au contenu du récent discours du président de la République, prononcé à l'occasion de la fête nationale de la Femme, en arguant que ce dernier déçoit ses attentes.

Monia Ibrahim souligne, par ailleurs, que la question de l'héritage est bien claire dans l'Islam. "En religion, il y'a des préceptes constants qui ne demandent pas d'interprétation" note-t-elle.

"Est-ce qu'elle est une question primordiale? Vivons-nous dans un vide législatif en matière d'héritage pour lancer une telle initiative?" s'est elle encore interrogée.

Rafik Bouchleka Abdesslam: "Ne vous attendez pas à ce que l'on vote pour quelque chose qui va à l'encontre des bases de notre religion"

Le dirigeant d'Ennahdha a publié sur sa page Facebook, le message suivant: "Ne vous attendez pas à ce que l'on vote pour quelque chose qui va à l'encontre des bases de notre religion et de l'esprit de notre constitution, et qui s'est installée dans la société depuis des siècles".



Indiquant "être avec les droits des femmes, complets et non partiels", il affirme être contre l'égalité dans l'héritage: "La question de l'héritage est plus grande qu'Ennahdha et que l'ensemble des politiciens" a-t-il noté.



Retrouvez les articles du HuffPost Tunisie sur notre page Facebook.

Metro Al Madina, Calypso Rose, Mohamed Mounir et "Jaadu": Un tour du monde en musique au Festival international de Hammamet cette fin de semaine

$
0
0
La 53eme édition du Festival international de Hammamet est éclectique et offre à travers sa programmation de nombreux voyages musicaux.

Cette semaine ne fera pas l'exception avec au programme: Metro Al Madina, Calypso Rose, Mohamed Mounir et "Jaadu" de Faiz Ali Faiz et Titi Robin.

Le HuffPost Tunisie vous propose de plonger dans leurs univers avant de les découvrir sur scène:

Le 16 août: "Bar Farouk" de Metro Al Madina vous invite au Beyrouth des années 70

Dans ce spectacle qui donne envie de profiter de la vie et de tous ses excès, le tout s'enchaîne à un rythme soutenu, pendant deux heures, portant les spectateurs à danser et à chanter sur les rythmes entraînants des compositions les plus frivoles mais ponctuées aussi de soupirs.

Dès le départ, vous serez plongé dans ce Beyrouth des années 1970. Un hommage sera rendu à Chouchou, Sabah, Férial Karim, Omar el-Zeeni… Des noms connus, qui ont émaillé la scène musicale libanaise.



Le 17 août: Calypso Rose vous invite à découvrir la musique carnavalesque des Antilles

Né à Trinidad-et-Tobago, Calypso Rose a enregistré plus de 800 chansons et près d'une vingtaine d'albums.

Véritable monstre sacré de la musique trinidadienne, ses chansons à textes mais rythmées conjuguent rythmes africains et musiques européennes. Surnommée la reine du calypso, elle a remporté, en février 2017, la victoire de l'album de musiques du monde de l'année, pour son album "Far from home" écrit par...Manu Chao.



Le 18 août: Mohamed Mounir, le "King" d'Assouan vous invite sur les bords du Nil à la découverte du blues, jazz et pop égyptiens

Rendez-vous en terres égyptiennes le 18 août, plus précisément sur les bords du Nil du côté d'Assouan.

Aux influences pop, jazz et blues, le tombeur égyptien Mohamed Mounir vous invite à découvrir ses plus beaux textes et ses plus belles mélodies.



Le 19 août: "Jaadu", le spectacle musical de Faiz Ali Faiz et Titi Robin, où quand un maître qawwali pakistanais rencontre la fantaisie d'un musicien français

Vous voulez voyager? Faiz Ali Faiz et Titi Robin vous y inviteront certainement.

Dans un style mêlant énergie, force et émotion, "Jaadu" -qui veut dire "magie"- est un spectacle qui aux airs populaires, mystiques et spirituel.



Retrouvez les articles du HuffPost Tunisie sur notre page Facebook.

Pour Hamadi Jebali, les propositions de Béji Caid Essebsi du 13 août menacent la paix sociale

$
0
0
Alors que plusieurs dirigeants d'Ennahdha se proclament contre les propositions du président de la République Béji Caid Essebsi en matière d'égalité dans l'héritage et de mariage à un non-musulman, l'ancien chef du gouvernement et ancien membre d'Ennahdha Hamadi Jebali a pris également le même chemin que ses camarades de son ancien parti.

Dans une publication sur le réseau social Facebook, Hamadi Jebali affirme que "le président de la République a démontré une nouvelle fois qu'il est le premier à appeler à la violation de l'article 1er de la constitution" indiquant qu'à travers ses propositions Béji Caid Essebsi ne prend pas en considération les sentiments de tout le peuple mais seulement d'une partie: "Il menace la paix sociale" a-t-il également affirmé.

Revenant sur le discours du 13 août, Hamadi Jebali s'interroge: "Ou le chef de l'État ignore qu'un texte codifié par le Coran ne peut être sujet à interprétation (...) Ou(...) il s'agit de calcul politique" a-t-il lancé.

Affirmant qu'il ne s'agit pas "d'une priorité du peuple", il interpelle le président sur les questions du terrorise, du pouvoir d'achat, du chômage ou encore de l'endettement.



Des propositions et des réactions

Mardi, le bureau de l'adjoint du grand Imam d'Al Azhar Abbas Shuman a descendu en flamme les propositions -à savoir l'égalité dans l'héritage mais également la possibilité de se marier à un non-musulman- du président de la République tunisienne Béji Caid Essebsi.

Dans un communiqué publié sur sa page Facebook, celui-ci affirme que l'égalité dans l'héritage "porte atteinte à la femme, n'est pas juste avec elle et est contraire à la chariaâ islamique".

Indiquant que cette question est tranchée dans la sourat "Al nissa", il affirme que "tous les savants se sont entendus" dessus.

Dans un communiqué publié lundi sur sa page Facebook, l'office de l'Ifta de la République tunisienne a tenu a féliciter la femme tunisienne et a appuyer sans les nommer les proposition faites par Béji Caid Essebsi lors de la fête de la femme.

En marge de la fête du 13 août, le président de la République avait en effet appelé à mettre en place une loi instaurant l'égalité dans l'héritage et l'annulation de la circulaire de 1973 qui interdit à une femme tunisienne de se marier un non-musulman.

Son appel a suscité de nombreuses réactions entre soutien et indignation.

Retrouvez les articles du HuffPost Tunisie sur notre page Facebook.

Signature d'une convention entre le ministère de la Femme, de la famille et de l'enfance et l'association Lions Club International en faveur de l'enfance et des personnes âgées

$
0
0
"Pour une vie meilleure", c'est le slogan choisi pour une nouvelle convention de partenariat entre le ministère de la Femme, de la famille et de l'enfance et l'association Lions Club International district 414 Tunisie.

Cette action en faveur de l'enfant et des personnes âgées s'articule autour de différents axes dont notamment: la contribution dans l’aménagement des infrastructures et l’équipement des centres intégrés de la jeunesse et de l’enfance, des complexes de l’enfance et des centres de protection des personnes âgées, la fourniture des services de santé et des service sociaux au profit des bénéficiaires de ces institutions, la contribution dans la mise en place de programmes culturels et de loisirs (organiser des voyages, événements culturels ...).

Elle vise également à mettre en place les outils nécessaires pour renforcer les capacités des agents et des cadres travaillant au sein des centres destinés aux enfants et aux personnes âgées, et ce en fournissant l'assistance dans les domaines de la communication, du développement humain et du développement des compétences de vie.

ministre de la femme

Ce partenariat qui vient d'être signé ce mercredi 16 août en présence de la ministre de la Femme, de la famille et de l'enfance, Néziha Labidi, a pour but essentiel de garantir des espaces vitaux sains et équilibrés, motiver et développer les compétences et les aptitudes des enfants résidents aux centres intégrés de la jeunesse et de l’enfance. Mais aussi d'améliorer la situation des personnes âgées qui résident dans des centres de protection afin de leur garantir un espace vital convenable et mettre à leur disposition des moyens de divertissement à travers des actions culturelles et des programmes de loisirs.

Contactée par le HuffPost Tunisie, Meriam Ben Boubaker Arfa, chargée de mission au ministère de la Femme, a noté que les 12 centres de personnes âgées sont concernés par cet accord. "Des prises en charge, des actions de divertissement et des suivis médicaux seront fournis en faveur des personnes âgées" a-t-elle souligné.

min de la femme

Elle fait remarquer qu'un accord de parrainage a été également signé dans le cadre de la mise en œuvre de cette convention afin de permettre à 7 enfants lauréats issus des centres intégrés de la jeunesse et de l’enfance et de SOS Siliana, de grandir normalement, d’apprendre et de bénéficier d’une meilleure qualité de vie. "Parmi les sept enfants sélectionnés, trois sont issus de SOS Siliana" a précisé la responsable en précisant que le choix de SOS Siliana repose également sur le fait que ce dernier rencontre des difficultés et est menacé de fermeture.

Elle a fait savoir, par ailleurs, que la moyenne scolaire est le plus important critère de sélection. "Ces derniers ont plus de 18 de moyenne" a-t-elle ajouté. S'agissant des régions, Meriam Ben Boubaker Arfa a noté que les enfants qui bénéficient de cet accord de parrainage sont de Kasserine, Sidi Bouzid, Sfax, Siliana et Bizerte, comme le montre le tableau ci-dessous:

tab


Grâce à cet accord, ces derniers dont l'âge varie entre 6 et 18 ans pourront être assistés tout au long de leur parcours scolaire en assurant leur encadrement et le développement de leurs capacités à l'école. Ils auront, d'ailleurs l'occasion de participer à de nouvelles activités vu qu’elles ne sont disponibles que dans le secteur privé à l'instar du théâtre, de la musique, de la photo etc… ou quand elles sont disponibles, requièrent un minimum de frais tel que le sport, la lecture, la production littéraire, etc.

L'accord prévoit également de procurer des fournitures scolaires, des vêtements, des kits d'hygiène, un Pc portable et un abonnement internet pour les plus âgés. Un suivi médical sera, par ailleurs, assuré pour ces enfants en charge. Des séjours linguistiques, des colonies de vacances à l'étranger seront également programmés et financés dans le cadre de cet accord.

"Nous avons collaboré à plusieurs reprises avec l'association Lions Club International, mais c'est la première fois qu'on entame ce genre de partenariat" a confié Meriam Ben Boubaker Arfa. "Nous espérons élargir ce programme et élargir le nombre d'enfants parrainés dans les années qui suivent" a-t-elle conclu.

Retrouvez les articles du HuffPost Tunisie sur notre page Facebook.

Cette dessinatrice saisit à la perfection le bonheur de vivre seul

$
0
0
ART - Il y a sans aucun doute des avantages à vivre seul. En réalité, cela peut réellement être un plaisir.

zee

Yaoyao Ma Van As, une peintre de 34 vivant à Los Angeles a saisi dans une série de splendides dessins, la beauté de l'intimité qui se cache derrière ces moments uniques.

zzede

Ma Van As, qui est maintenant mariée et qui travaille pour des séries animées comme "Rick and Morty" et "BoJack Horseman", a dessiné ces puissantes œuvres pour une bonne raison.

Elle voulait faire quelque chose juste pour elle...

zdede

"Bien que je travaille dans ce domaine, je ne trouvais presque jamais le temps de dessiner pour moi", a-t-elle déclaré au HuffPost américain.

efef

"Sans que je m'en rende compte, j'ai commencé à dessiner des expériences de ma vie car c'était si simple pour moi de les décrire."

fefr

Les dessins se concentrent sur sa vie avant son mariage, lorsqu'elle vivait seule avec son petit chien, Parker, que l'on voit sur beaucoup de ses œuvres.

rgr

"Vivre seul n'est pas aussi effrayant que ça en a l'air", explique-t-elle."Oui, il y a des moments où ça craint, mais il en y a aussi un nombre incalculable de moments fantastiques."

efrfr

"C'est bien connu, quand on vit seul, chacune des décisions que nous prenons a une incidence directe sur notre capacité à aller de l'avant dans la vie."

efefe

"Chaque jour, on apprend à être un peu plus indépendant que le jour précédent," affirme-t-elle au HuffPost américain. "C'est vraiment une expérience qu'il faut avoir vécu."

ede

L'art de Man Van As se focalise sur les instants qu'elle affectionne le plus lorsqu'elle est seule.

ded

"Mon moment préféré [quand je vis seule] c'est de mettre de la musique et de la faire vibrer dans tout l'appartement."

zdzdz

"Parfois, alors que je prends un bain ou que je suis en train de dessiner, je ne pense plus à rien et je suis seulement moi-même."

zdzdz

Plus que tout, Ma Van As espère que ses dessins transmettront l'idée que vivre seul, ce n'est pas si effrayant.

zdzc

En réalité, ça a même quelque chose de magique.

de

"Seul ne veut pas dire tout seul! Parfois, vous pouvez être entouré de centaines de gens mais vous sentir quand même isolé", confie la dessinatrice.

ede

"C'est bon d'avoir des personnes autour de soi, mais c'est aussi une bonne chose d'être à l'aise avec l'idée de passer du temps seul."

zde

Cet article a été publié initialement sur le HuffPost américain et traduit par Coline Vazquez.

Retrouvez les articles du HuffPost Tunisie sur notre page Facebook.

Contrairement aux préjugés, la question de l'égalité dans l'héritage concerne la femme rurale affirme Mehdi Ben Gharbia

$
0
0
"Je suis heureux et fier de Béji Caïd Essebsi" a martelé Mehdi Ben Gharbia, ministre chargé des Relations avec les instances constitutionnelles et la Société civile, sur les ondes de Shems Fm arguant qu'ouvrir le débat sur la question relative à l'égalité dans l'héritage entre hommes et femmes s'inscrit dans le cadre du prolongement du courant réformiste initié par Kheireddine Tounsi en passant par Taher Haddad et Habib Bourguiba.

Ben Gharbia a noté qu'avec la nouvelle constitution, certaines lois se trouvent obsolètes et inadaptés à la société moderne. "L’heure est venue d’abroger de vieilles lois. Et il faut avoir du courage et du charisme pour le faire" a-t-il souligné.

Le ministre a estimé que "l'histoire ne marche pas à reculons". Selon lui, l'avenir s'oriente de plus en plus vers l'égalité, la parité et la garantie des libertés et droits individuels. Il a, par ailleurs, mis en relief le changement d'aspect de la société tunisienne. Un facteur imminent qui traduit l'importance de ces nouvelles mesures et accentue la position de la femme dans la société.

"Aujourd’hui, la configuration de la population tunisienne a changé. 75% de la population vit dans les grandes villes avec des familles composées de deux enfants. Il faut que filles et garçons héritent de manière égale et si nous voulons vraiment appliquer les droits de l’Homme en Tunisie, on ne peut pas limiter l’accès à la propriété aux femmes" a-t-il expliqué. Un constat totalement différent de celui de l'époque de Bourguiba. "Durant ces 60 dernières années, la Tunisie a vécu une importante transition démographique" a-t-il soutenu.

Interrogé sur son avis quant au soutien de l'office de l'Ifta à cette initiative lancée par le président de la République à l'occasion de la fête nationale de la femme, Ben Gharbia a estimé qu'il s'agit d'un pas en avant et qu'il vaut mieux changer d'avis dans le bon sens que de rester figé. Rappelons qu'en 2016, la question de l'égalité dans héritage a été évoquée par Ben Gharbia. Une attitude qui n'a pas été apprécié par le mufti de la République qui a noté, à l'époque, que le débat sur l'égalité successorale est vain et contraire à l'Islam puisqu'il est clairement "proscrit par la chariaâ".

En réponse à ceux qui considèrent que l'égalité dans l'héritage ne concerne que les bourgeois, Ben Gharbia a noté que, contrairement aux préjugés, cette question est dédiée plutôt à la femme rurale, "celle qui passe toute sa vie à travailler la terre, à se sacrifier pour le bonheur des autres, se trouve au final sans rien". "Les bourgeois n’ont pas de problème avec l’héritage car ils héritent déjà de manière égale" a-t-il dit.

Quant aux accusations de vouloir diviser la population, Ben Gharbia a déclaré: "On ne veut pas diviser les Tunisiens. Au contraire, les femmes représentent la moitié de la Tunisie" a-t-il indiqué.

Retrouvez les articles du HuffPost Tunisie sur notre page Facebook.

Samy Ben Redjeb, le Tunisien qui fait revivre les perles de la musique africaine (INTERVIEW)

$
0
0
Samy Ben Redjeb est le fondateur du label "Analog Africa", créé en 2007 et basé à Frankfort. Ce jeune Tuniso-Allemand, féru de musique afro dont il est aujourd’hui fin connaisseur, est ce qu’on appelle dans le milieu un crate digger, un fouineur de disque professionnel, capable de passer des heures au milieu de centaines de trente-cinq et quarante-cinq tours afin de dénicher la perle rare.

Guidé par sa passion, il réalise le portrait intime de musiciens légendaires qu’il rencontre sur le terrain pour faire voyager l’histoire de leurs créations et de la scène musicale de leur pays, à travers la réalisation de disques précieusement documentés.

Le HuffPost Tunisie a rencontré pour vous celui qui ressuscite des joyaux de la musique africaine des années 1960-70, trop souvent délaissés sur le continent, en leur offrant une seconde vie auprès des mélomanes du monde entier.

HuffPost Tunisie: Quelle a été l’impulsion qui a mené à la création du label Analog Africa?

Samy Ben Redjeb: Le label a été officiellement créé en 2007 mais j’avais commencé à travailler dessus en 2001.

L’envie de faire un label est même venue un peu plus tôt, en 1997-98, quand je suis tombé sur la première cassette, enregistrée en 1977, d’un artiste venu du Zimbabwe qui s’appelait Oliver Mtukudzi. Je suis tombé fou amoureux de cette cassette et je me suis dis que si j’aimais d’autres personnes devaient aimer aussi. Je suis parti au Zimbabwe pour le rencontrer, pour voir s’il y avait moyen de prendre ça en licence. C’était une période où il avait perdu son frère qui était le manager et une partie de son groupe en l’espace d’un an à cause du sida, j’ai donc attendu qu’il soit prêt.

Quand je suis revenu au Zimbabwe pour revoir Oliver, il avait refondé un groupe. Trois ans se sont écoulés entre sa rencontre et la fondation de mon label, c’est durant cette période qu’il a enregistré le disque qui a eu le plus de succès de l’histoire du Zimbabwe.

Son manager m’a alors fait comprendre qu’il avait trop de demandes. Je me suis dis tant pis, je suis alors tombé sur la cassette d’un autre groupe local avec autant de talent, qui s’appelait The Green Arrows. C’était comme un cadeau de Dieu!

J’ai rencontré le musicien du groupe qui est devenu mon ami. Comme je travaillais chez Lufthansa en 2001, je repartais au Zimbabwe tous les six mois. L’histoire est devenue solide, j’ai fini par écrire un petit livre et j’ai fait le lancement de Green Arrows en 2007, j’ai donc mis six ans pour mettre au point ma première compile!

f

Comment vous est venue cette passion pour la musique?

Depuis que j’étais gosse en Tunisie, la musique était mon refuge pendant mon enfance. J’avais treize ans, ma sœur sortait avec un garçon et il m’a donné une cassette, probablement pour que je les laisse tranquilles. Je me rappelle avoir pris une grosse claque en l’écoutant, c’est là que j’ai compris que la musique allait jouer un très grand rôle dans ma vie.

J’avais un petit poste qui était cassé et ne laissait pas d’espace entre les enregistrements donc je faisais des mix sur des cassettes que je vendais chez le boulanger d’à côté, une pâtisserie… C’est comme ça que je me faisais des sous.

fvr

Et pour la musique africaine en particulier?

Paul Simon a enregistré le disque Graceland basé sur la musique sud-africaine, sa maison de disque n’étant pas intéressée, il a tout financé lui-même et il est parti en Afrique du Sud. J’avais vraiment connecté avec ça!

Je me rappelle être tombé sur le morceau Gumboots, qui fait référence à la danse des miniers portant des grandes bottes en plastique. C’est une musique très joviale alors que c’est une population qui fait face à des choses très dures comme l’apartheid, ils sont très positifs et ça m’a vraiment touché!

Dans son disque un texte indique les groupes avec lesquels il avait enregistré. En 1994, alors que j’avais trouvé un boulot au Sénégal comme moniteur de plongée, j’allais au marché avec la liste de musiciens en disant que je cherchais ces disques. J’en ai trouvé quelques-uns au Sénégal et c’est à ce moment là que j’ai commencé à aimer la musique africaine. C’était différent de la musique qu’on écoutait en Europe!

Vous avez sillonné beaucoup de pays africains, quels sont ceux avec lesquels vous avez eu le plus d’affinité?

Le Zimbabwe avec les Green Arrows, car c’était mon premier disque. J’ai voulu m’inspirer de la série "Éthiopiques" dédiée à la musique éthiopienne, qui a notamment rendu célèbre Mulatu Astatke. Mon idée était de faire ce principe de séries pour le Zimbabwe, mais la situation locale était difficile, les gens avaient du mal à se nourrir, je me sentais mal-à-l’aise de venir pour faire quelque chose qui n’était pas lié à l’humanitaire.

Je suis tombé sur un disque de Gnonnas Pedros, un musicien du Bénin. En allant au Bénin j’ai fait énormément de découvertes, alors qu’on m’avait déconseillé ce pays car il était tout petit. Mais ce que les gens ne savaient pas c’est qu’au Bénin la maison de disque Satel a ouvert. C’était une compagnie de pressage de disque qui permettait de faire cela localement sans avoir à envoyer de disque en France. Tous les pays voisins se rendaient donc au Bénin pour faire presser les disques, ça a généré énormément de productions. Donc j’ai vraiment une affinité avec le Bénin, en ce moment c’est aussi la Somalie qui m’a chopé, ce sont deux pays que j’adore!

fvfv
Ici avec le Colonel Abshir, qui (avec 2 autres personnes) a réussi à repousser les milices d'Al Shabab qui étaient venues pour ravager les archives de la radio. Il a reçu la médaille d'honneur du président somalien la semaine dernière.


Pour chaque disque, vous poursuivez un véritable travail de recherche…

Je rencontre les musiciens, les gens qui sont directement sur le terrain, ce sont des histoires personnelles qu’on me donne. J’arrive à retracer le développement d’une scène musicale dans un pays à travers les récits et les contes des gens qui ont créé justement cette scène. Les groupes que je rencontre sont souvent des groupes légendaires dans le pays même, ce sont vraiment ceux qui ont commencé la musique dans le pays, les premiers groupes.

J’ai rencontré un groupe dans une petite ville du Nord du Bénin, Parakou. Le père de Mousa Mama un des grands musiciens de la ville, est parti au Ghana où il a appris la musique avant de revenir au Bénin, de fonder un groupe et d’apprendre aux jeunes à jouer, c’était le premier à faire ça! C’était aussi celui qui avait fondé un des premiers groupes modernes de Parakou. On commence pratiquement à zéro donc quand quelqu’un te donne cette histoire, tu retraces pratiquement l’histoire de cette ville musicalement!

Quelles sont les productions phares du label?

Je dirais African Scream Contest, le Poly-Rythmo (NDLR: Orchestre Poly-Rythmo de Cotonou), les disques angolais et du Ghana ont très bien marché aussi, le Space Echo ou encore Pop Makossa. Après, personnellement, le Super Borgou de Parakou dont je parlais justement!

Quels sont vos projets?

La Somalie, même si ça a été très difficile de partir car c’est un pays en guerre. Je voulais partir à Mogadiscio car j’avais appris qu’il y avait une archive qu’on avait réussi à sauver. Il y a un groupe phénoménal en Somalie qui s’appelle Dur Dur band, il y a cinq volumes, un américain a sorti un volume je sors les quatre autres. Je suis en train de refonder le groupe justement car après la guerre tout le monde est parti aux États-Unis, à Londres, à Somaliland ou en Éthiopie, j’essaie en ce moment de réunir des sous pour les ramener tous à Londres pour faire la promotion du disque.

Pour le Bénin, je sors le African Scream II en décembre. Je sors un disque brésilien en février, dans un style de musique du Nord du Brésil qui s’appelle le carimbo, influencé par la musique des caraïbes.

Retrouvez les articles du HuffPost Tunisie sur notre page Facebook.

Youssef Chahed aurait affirmé à Mohsen Marzouk son intention de ne pas se présenter en 2019 (VIDÉO)

$
0
0
Invité de l'émission Midi Show, le secrétaire général de Machrou' Tounes Mohsen Marzouk est revenu sur plusieurs sujets d'actualités dont notamment la candidature potentielle de Youssef Chahed pour la présidentielle de 2019 mais également sur la question de l'égalité dans l'héritage.

Présidentielle 2019

"Si Youssef Chahed se présente en 2019, il sera un candidat redoutable pour tous les candidats, et vu que je ne serai pas candidat -je l'avais déjà affirmé auparavant- je serai heureux de voir ces confrontations" a affirmé Mohsen Marzouk.

"J'avais déjà déclaré dès le mois de Mars dernier que je ne serai pas candidat à la présidentielle" a-t-il rappelé affirmant cependant qu'il se pourrait qu'un autre candidat se présente sous la bannière du parti ou alors "soutenir un autre candidat".

Youssef Chahed est-il cet autre candidat? "Je ne sais pas. Quand je l'ai rencontré la dernière fois, il m'a affirmé qu'il ne se présentera pas. Il m'a dit qu'il était encore jeune pour se présenter à la présidentielle (...) c'est ce qu'il m'a dit" a affirmé Mohsen Marzouk.

Égalité dans l'héritage

Revenant sur la question de l'égalité dans l'héritage et de la division qui tend à être créée, il affirme que "ce genre de dialogue se passe dans le monde entier. Regardez les États-Unis sur la question de l'avortement (...) Je pense qu'à la fin l'esprit constitutionnel sera respecté sans qu'il n'y ai confrontation avec nos croyances religieuses".

À ceux qui affirment que ce n'est pas le moment Mohsen Marzouk rétorque: "À l'occasion du 13 août qui représente la fête de la femme et l'anniversaire du Code du Statut Personnel, je ne vois pas d'autres sujets sur lesquels il (Béji Caid Essebsi) aurait pu parler. Et en 2011, quand on a fait la révolution, la démocratie c'était le moment? À l'époque beaucoup de gens disaient que ce n'était pas le moment tout comme maintenant beaucoup disent que ce n'est pas le moment pour parler des questions de libertés".

Interrogé sur la position du parti Ennahdha dont le vice-président Abdelfatah Mourou a exposé l'idée, il indique qu'il "y a des choses positives" dans le discours de Mourou dont notamment le fait qu'il accepte l'annulation de la circulaire de 1973. "C'est déjà pas mal, il accepte une chose sur les deux proposées" commente Marzouk avant d'ajouter "mais je ne peux m'empêcher de penser à son célèbre dialogue avec Wajdi Ghanim".

Lutte contre la corruption

Questionné sur la lutte contre la corruption que mène le chef du gouvernement, Mohsen Marzouk affirme lui donne un conseil: "si tu comptes mener une guerre implacable et neutre contre la corruption, retires-toi, prend tes distances avec ce parti qui ne t'aide pas dans cette lutte" l'appelle-t-il rappelant Machrou' Tounes a "demandé à ce que le gouvernement soit composé de compétences indépendantes, non partisanes" pour pouvoir affronter la guerre contre la corruption d'une façon plus tranquille et sans obstacles.

"Nous sommes prêts à aider le chef du gouvernements sur des politiques spécifiques. Nous ne sommes pas avec ou contre le chef du gouvernement! Nous sommes avec ou contre des politiques spécifiques" a rappelé Mohsen Marzouk.

Si il estime qu'elle a bien été menée dans sa première phase, la guerre contre la corruption "n'a pas encore touché les politiques. Elle n'est pas rentré dans les centres de décisions politiques" déplore-t-il soutenant que "cette mafia n'est pas seulement économique, elle a aussi un appui politique".

Retrouvez les articles du HuffPost Tunisie sur notre page Facebook.

Quelles mesures entreprendre pour booster l'économie et réduire les dépenses publiques? Ridha Saïdi, conseiller du chef du gouvernement répond

$
0
0
Face à une situation économique fragile, booster l'économie et renouer avec la croissance s'avèrent une tâche difficile. Différentes mesures doivent êtres prises pour surmonter la crise et donner une bouffée d'oxygène à l'économie.

Selon le conseiller économique auprès du chef du gouvernement, chargé du suivi des programmes et des projets publics Ridha Saïdi, ces mesures s'articulent autour de deux axes principaux. Le premier est relatif à la promotion de l'économie nationale en encourageant les investissements privés et en venant en aide aux entreprises en difficulté. Il a indiqué, sur les ondes d'Express Fm, que le rétablissement d'un tissu économique équilibré pourrait facilement être une locomotive intéressante pour la croissance nationale. Il a noté qu'avec les problèmes de gestion de la finance publique et les pressions budgétaires, des réformes audacieuses s'imposent.

Il a précisé qu'une série de mesures a été, déjà, lancée notamment en matière de fiscalité, et d'autres suivront dans le cadre de la loi de Finance 2018. "Si l’on ne prend pas de mesures de fond pour améliorer l’état de santé des finances publiques, on se retrouvera à prendre des mesures douloureuses. Il faut entamer les réformes" a-t-il expliqué.

Saïdi a rappelé que le taux de croissance affiché durant le premier semestre de 2017 est autour de 1,9%. Un taux, faible et en dessous des prévisions, mais qui dénote toutefois d'un rétablissement graduel des indicateurs économiques. Il s'est montré optimiste en estimant une amélioration sensible au 3ème et au 4ème trimestre grâce aux bons indicateurs dans les secteurs du tourisme, avec une progression entre 28 et 30%, et de l’agriculture où les prévisions sont très bonnes notamment pour les céréales et l’huile d’olive.

Il a, également, dévoilé la progression des intentions d'investissement en marquant l'intérêt de grands investisseurs étrangers à investir et lancer leurs projets en Tunisie.

Quant au deuxième axe, il vise à réduire les dépenses de l'État. Pour y arriver, le conseiller économique auprès du chef du gouvernement a souligné la nécessité de réduire la masse salariale qui pèse lourdement sur le budget de l'État (près de 70% des dépenses), réduire les dépenses publiques, maîtriser les subventions, améliorer les recouvrements fiscaux et accélérer la vente des biens confisqués qui peuvent rapporter entre 450 et 500 millions de dinars aux caisses de l’État.

"Actuellement, le ratio de la masse salariale par rapport au PIB est aux alentours de 15%, nous prévoyons de le contrôler davantage pour qu’il arrive à 12,1% à l’horizon 2020" a-t-il révélé en précisant qu'une des solutions serait de donner la possibilité aux salariés de la fonction publique d’accéder à des retraites anticipées ou encore de renforcer le PIB.

"En terme de masse salariale nous sommes l’un des premiers pays au monde, ceci rend les finances publiques incontrôlables" a-t-il répliqué.

Selon Robert Blotevogel, représentant du Fonds monétaire international(FMI), la maitrise du déficit budgétaire et la réduction de la masse salariale représentent pour le pays, la garantie d'une stabilité macroéconomique, laquelle constitue le prérequis pour toute croissance et création d’emplois. Il a noté que la Tunisie a bien avancé dans les grands chantiers déjà ouverts, à savoir la réforme de la fonction publique, des caisses sociales et de fiscalité, mais les défis sont toujours.

Retrouvez les articles du HuffPost Tunisie sur notre page Facebook.


L'agriculture et les services ont aidé à la relance de la croissance économique lors du premier semestre de l'année 2017

$
0
0
Les secteurs de l’agriculture et de la pêche et celui des services ont contribué, au cours du premier semestre 2017, à la relance de la croissance économique en Tunisie, estimée à 1,9%.

Selon l'Institut National de la statistique (INS), ces deux secteurs ont réussi à réaliser des croissances respectives de 3,8% et 4,3% malgré une régression de 2% de l’activité industrielle en raison de la chute remarquable du secteur de l’extraction du pétrole et gaz de 14%.

L'économie tunisienne a réalisé un taux de croissance de 1,9% au cours du premier semestre 2017 contre 1% au cours de la même période de 2016 alors que le taux de croissance a atteint, au cours du deuxième trimestre de cette année, 1,8%. Les prévisions officielles, tablent sur une croissance entre 2,3 et 2,5%, à fin 2017.

En ce qui concerne le secteur des services marchands, qui représente 45% de l’économie tunisienne, a enregistré, au cours du deuxième trimestre 2017, une progression de 4,3% par rapport à la même période 2016. Il s'agit, notamment, de celle relevée au niveau de l'activité des services des hôtels et cafés (7,6%) en plus de la croissance de 6,3% du secteur de transport de 6,3% en raison de la relance du tourisme.

Le secteur des télécommunications continue, quant à lui, d'enregistrer une croissance de 4% et les services financiers ont cru de 7,6%.

De même, les services non marchands ont connu, au cours du deuxième trimestre 2017, une légère croissance de 0,2% en raison de la régression de 0,1% des prestataires de services publics contre 3,7% au cours de la même période pour l'année 2016.

En contre partie, la valeur ajoutée des industries a baissé, au cours du deuxième trimestre 2017, de 2% par rapport à la même période 2016 causée par une chute de 14% du secteur de l'extraction du pétrole et du gaz. De même, la valeur ajoutée du secteur des bâtiments a baissé de 3,2%.

Selon l’INS, la valeur ajoutée du secteur des industries non manufacturières a enregistré, au cours du deuxième trimestre 2017, une légère hausse de 0,2% par rapport à la même période 2016 en raison de la baisse des industries mécaniques et électriques (IME) de 3,5%, des industries agricoles et alimentaires(IAA) de 1,5% , des industries chimiques de 6,3% et des industries des matériaux de construction, de la céramique et du verre( IMCCV) de 7%.

Si le taux de croissance a été 1,9% lors du premier semestre 2017, Ridha Saidi, conseiller économique auprès du chef du gouvernement, chargé du suivi des programmes et des projets publics a affirmé qu'il s'agissait d'un taux, faible et en dessous des prévisions, mais qui dénote toutefois d'un rétablissement graduel des indicateurs économiques.

Il s'est montré optimiste en estimant une amélioration sensible au 3ème et au 4ème trimestre grâce aux bons indicateurs dans les secteurs du tourisme, avec une progression entre 28 et 30%, et de l’agriculture où les prévisions sont très bonnes notamment pour les céréales et l’huile d’olive.

Retrouvez les articles du HuffPost Tunisie sur notre page Facebook.

La Tunisie est passée de 12.000 étudiants étrangers en 2010 à 4.600 en 2016 selon Bassem Loukil

$
0
0
Invité à la radio Mosaïque Fm afin de parler du "Tunisian African Empowerment Forum" qui se déroulera les 22 et 23 août prochain, l'homme d'affaires Bassem Loukil président du Tunisia Africa Business Council, a révélé des chiffres alarmants sur le nombre d'étudiants étrangers en Tunisie.

En effet, dans le cadre de ce forum, le but est de faire de la Tunisie un pôle d'enseignement supérieur et de formation de qualité au profit des étudiants africains: "Dans son histoire, la Tunisie a toujours été un pôle reconnu en Afrique pour son enseignement supérieur et la formation" a-t-il débuté.

"Or depuis 2010, le nombre d'étudiants étrangers en Tunisie a baissé. On est passé de près de 12.000 étudiants en 2010 à près 4.600 fin 2016" rapporte-t-il affirmant que dans ses nombreux déplacements d'affaires en Afrique, un même constat est fait: "les étudiants étrangers ne veulent plus revenir en Tunisie".

Comment accueillir ces étudiants alors que l'enseignement supérieur est en crise? "Pas tout l'enseignement supérieur public est en crise. La médecine, la pharmacie ou encore les écoles d'ingénieurs sont des domaines qui n'ont pas été affectés et qui continuent de jouir d'une grande réputation au niveau africain" a affirmé Bassem Loukil.

Cela sans compter "les universités privées dont la capacité d'admission est passée de 15.000 à 30.000 places, c'est devenu un pôle à part entière" a-t-il renchéri.

Parmi les raisons qui ont fait que la Tunisie a perdu son aura auprès des étudiants étrangers, Bassem Loukil note tout d'abord la situation sécuritaire de ces dernières années "mais le plus important c'est les problèmes qu'ils rencontrent au niveau des conditions d'hébergement, de cartes de séjour, de visa(...) mais pas de racisme. C'est des cas isolés" a-t-il indiqué.

Autre problème soulevé par Bassem Loukil, "les programmes" qui ne "sont pas en adéquation avec la demande du marché africain". Pour ce faire des panels et des tables rondes regroupant les représentants des pays Africains et de différents ministères tunisiens viseront à apporter des solutions.

Ce forum est selon lui la première pierre qui permettra à la Tunisie de rétablir le nombre d'étudiants étrangers à 12 mille dans un premier temps avant et de le multiplier à 20 mille d'ici 2019.

La Tunisie tend depuis plusieurs mois à se repositionner au niveau de ses relations avec l'Afrique Subsaharienne. Ainsi un programme vise l’ouverture de cinq nouvelles représentations commerciales en Afrique Subsaharienne outre la programmation de missions diplomatiques itinérantes dans des pays où la Tunisie ne dispose pas de représentations diplomatiques résidentes est à l'ordre du jour avait indiqué Khemaies Jhinaoui le 28 juillet dernier.

Retrouvez les articles du HuffPost Tunisie sur notre page Facebook.

Scandale des oeufs contaminés: La Tunisie est-elle concernée? Le ministère de l'Agriculture répond

$
0
0
L'affaire des œufs contaminés prend de l'ampleur. Plus de 17 pays de l'Union européenne et Hong Kong sont touchés par ce scandale déclenché à partir des Pays-bas. Près 250.000 œufs impropres auraient été consommés par les Français. Mais, qu'en est-il de la Tunisie, est-elle concernée par cette affaire?

Pour le ministère de l'Agriculture, les Tunisiens ne seront pas touchés par cette affaire, puisque ces derniers ne consomment que des oeufs produits localement. "La Tunisie est autosuffisante en oeufs" souligne le ministère dans un communiqué, rendu public ce mercredi 16 août. De ce fait, le risque de trouver des traces d'oeufs contaminés dans une assiette tunisienne est peu probable.

Le communiqué ajoute que l'insecticide Fipronil, responsable de cette affaire, est un antiparasitaire qui n'est utilisé que pour les animaux de compagnie (chiens et chats) et totalement interdit d'usage sur les animaux destinés à la consommation. D'ailleurs, ils est classé, par l’Organisation mondiale de la santé (OMS) dans la catégorie des produits à “dangerosité modérée”. Sa nocivité n’est toutefois avérée qu’à très haute dose.

Le communiqué précise, par ailleurs, qu'à la suite de nombreuses enquêtes menées sur terrain par des vétérinaires relevant du ministère, cet insecticide n'est pas utilisé dans les poulaillers et les centres d'élevage aviaire qui sont soumis au contrôle sanitaire.

Toutefois, le ministère recommande aux éleveurs de respecter les règles d'hygiène et de contacter le médecin vétérinaire lors de l'observation de problèmes sanitaires touchant leurs poulaillers.

Le ministère recommande également aux consommateurs d'acquérir des œufs auprès des canaux de distribution sous licence et soumis à un contrôle sanitaire.

L'ampleur du scandale est apparue au grand jour la semaine dernière aux Pays-Bas, où jusqu'à 180 élevages ont été bloqués et des rappels massifs ordonnés alors que les taux de Fipronil -une molécule utilisée pour éradiquer le pou rouge sur les poules-dépassaient parfois largement les seuils autorisés par la réglementation européenne.

L'affaire du fipronil vient s'ajouter à de "nombreux scandales sanitaires dans l'industrie agro-alimentaire, comme la vache folle, les grippes aviaires et porcines et la viande de cheval", a estimé Greenpeace. Des "symptômes d'un système qui essaie partout de réduire les coûts pour maximiser les profits au détriment de la santé publique et de l'environnement", s'est insurgé Davin Hutchins dans un communiqué.

Retrouvez les articles du HuffPost Tunisie sur notre page Facebook.


Afflux internationaux vers l'Afrique en 2017: La Tunisie mène la reprise!

$
0
0
Le site internet Forwardkeys, spécialisé dans l’analyse de données liées au voyage, rapporte que les arrivées internationales en Afrique ont poursuivi leur croissance de la seconde moitié de l’année 2016 en 2017 avec une augmentation de 14%.

Un nombre de voyageurs croissant vers les principales destinations africaines selon les chiffres actuels

L’afflux le plus important sur le continent demeure celui de passagers venus d’Europe qui représente 46% des arrivées en Afrique et qui a augmenté de 12,6% en 2017. Suivent ensuite l’Afrique (afflux interne) qui représente 26% des arrivées et une augmentation de 12,6% ; le continent américain (10%) et une augmentation de 17,6% ; le Moyen-Orient (9%) et une augmentation de 14%. Enfin, l’Asie pacifique qui ne représente que 8% des arrivées internationales, s’impose pourtant avec la plus importante augmentation (+18,14%) du nombre de voyageurs vers l’Afrique par rapport à l’année précédente.

L’accroissement du tourisme chinois serait lui-même favorisé par la reprise du tourisme global en Afrique. Les destinations africaines auraient effectivement bénéficié d’une année de reprise touristique après l’essoufflement des préoccupations liées à la santé et à la sécurité de 2014 et 2015.

Suivie par l’Égypte (+24,8%), la Tunisie est la destination qui mène cette reprise avec une augmentation de 33,5% de voyageurs sur son territoire.

Comme le Kenya et la Mauritanie, la Tunisie représente 6% des arrivées internationales en Afrique en 2017. Elle se place en 5ème position des destinations africaines après l’Afrique du Sud (18%), l’Égypte (13%), le Maroc (11%) et la Mauritanie (6%).

Notons qu’avec le Maroc, la Tunisie a pu tirer les bénéfices de ses accords diplomatiques avec l’exemption de visa pour les voyageurs chinois. Les deux pays cumulent ainsi, à ce jour, respectivement +450% et +250% dans les arrivées chinoises de 2017.

Des prévisions optimistes pour l’année en cours (du 1er août au 31 décembre 2017)

Classé 8ème du top 10 des aéroports africains – après Johannesburg, le Caire, Adis Ababa, Casablanca, Cape Town, Nairobi et Alger – pour la saison août-décembre 2017, l’aéroport de Tunis-Carthage devrait connaître une augmentation de 14% de sa capacité nationale et de 18% de sa capacité internationale.

Ainsi, on devrait compter 71% de passagers internationaux sur des vols long-courriers, 26% de passagers africains et 3% de passagers nationaux.

Retrouvez les articles du HuffPost Tunisie sur notre page Facebook.




Viewing all 9648 articles
Browse latest View live


<script src="https://jsc.adskeeper.com/r/s/rssing.com.1596347.js" async> </script>