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Ces citrons peuvent vous prévenir d'un cancer du sein

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SANTE - Une photo montrant les nombreux signes et symptômes du cancer du sein à l'aide de citrons est devenue virale sur Facebook cette semaine.

L'image -conçue par Corrine Ellsworth Beaumont, fondatrice de l'organisme de bienfaisance Worldwide Breast Cancer- comporte douze citrons, présentant tous des symptômes moins connus de cancers du sein tels que la peau bosselée, les mamelons rétractés ou un changement de la forme du sein.

Le montage a été partagé sur Facebook par une survivante du cancer du sein, Erin Smith Chieze, qui explique que c'était une photo similaire qui l'avait alertée sur les changements sur son propre sein. Elle avait été diagnostiquée plus tard avec un cancer du sein de stade quatre.



La traduction des différents symptômes sur l'image

masse épaisse / échancrure / érosion de la peau / rougeur ou chaleur / nouveau fluide / enfoncement / bosse / veine de croissance / mamelon rétracté / nouvelle forme/taille / peau peau d'orange / morceau invisible


Instructif pour les femmes et les hommes

En réponse à cette image, qui a été partagée près de 40.000 fois sur Facebook, Eluned Hughes, chef de la santé publique et de l'information au sein de l'organisme Breast Cancer Now, a déclaré: "Il est si important que toutes les femmes sachent comment regarder leurs seins et signalent tout changement inhabituel à leur médecin généraliste."

"Des images comme celle-ci sont vraiment utiles pour mettre en évidence certains des autres symptômes possibles, mais il est crucial que toutes les femmes prennent l'habitude de vérifier régulièrement leurs seins et de savoir quand tout est normal", ajoute-t-il.

Beaucoup d'internautes ont commenté le post Facebook, remerciant Erin Smith Chieze pour cette sensibilisation.

Lisa Dreier dit ainsi: "Cette photo est un service fantastique pour les femmes, merci. Si j'avais vu et compris cela, j'aurais trouvé le mien (mon cancer, NDLR) plus tôt."

"Je dois dire que, pour un garçon, c'est très instructif, commente de son côté un certain John W Berezinski. Je ne savais pas qu'il y avait tant de formes. Je savais juste qu'un 'nouveau' morceau était préoccupant."

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L'hymne national tunisien dans un timbre folk, par Bénarès

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Bénarès, le groupe de pop soul composé de Sané Bakari, Brice Bertet et Pierre Delaup a fêté la révolution à la place Mohamed Bouazizi à Paris. Assis sur le trottoir, la chanteuse, Sané, a interprété l'hymne national tunisien sur le son d'un ukulélé accompagné de rythmes a capella.

"En toute simplicité, juste un ukulélé et des vibes qui viennent du coeur... Une petite improvisation sur l'hymne tunisien en passant devant la place Mohamed Bouazizi, en cette journée d'anniversaire de la révolution du 14 janvier !" lit-on sur leur page.


"Houmat el hima" dans une teinte folk reprise par Bénarès, a été entonné par le groupe dont le morceau "Bledi" en mars 2016 avait soulevé la toile tunisienne, avec plus de 150000 vues en queques jours.

LIRE AUSSI: "Bledi", une chanson en dialecte tunisien du groupe français Bénarès en hommage à la Tunisie


"La Tunisie est pour nous un pays source de beaucoup d’inspiration. Elle est partie intégrante de notre univers, et de notre musique", avait affirmé le groupe lors d'une interview accordée au HuffPost Tunisie, en mars dernier.

Aux influences diverses telles le folk, la soul ou encore le blues, Benarès combine dans ses textes le dialecte tunisien et la langue anglaise. Un mélange duquel émerge une musique qui s'aligne à l'identité de ses artistes et à leurs inspirations, sans oublier l'empreinte multiculturelle qui leur vaut une présence sur la scène internationale.

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IVD: Amira Yahyaoui retrace, dans un témoignage émouvant, le parcours militant de son père

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“J'espère que nous avons réussi à passer même une infime partie du message de mon père le juge Mokhtar Yahyaoui,” a annoncé, dimanche, Amira Yahyaoui, l'ex-présidente de l'association Al-Bawsala, dans un post publié sur son compte Facebook, à la suite de son passage dans la 5ème séance d’audition publique organisée par l’Instance de la Vérité et Dignité.

Accompagnée de sa mère Fatma Yahyaoui, Amira a pu, à travers son témoignage, mettre à nu certaines pratiques adoptées par l’ancien régime pour instrumentaliser la justice.

Mme Yahyaoui a passé en revue les pressions exercées sur son mari au début des années 2000. Elle a mis en relief les tentatives et les intentions de certains de faire agenouiller le système judiciaire aux diktats du pouvoir exécutif en citant notamment les dépassements relatifs à l’affaire de Moncef Ben Ali, le frère du président Ben Ali.



“Tout le monde se souvient de sa lettre ouverte à l'ancien président,” a-t-elle indiqué.
“C’est là où tout a commencé,” a-t-elle ajouté. La lecture de quelques passages de ladite lettre envoyée par son mari au président Zine el-Abidine Ben Ali en 2001, a permis de mettre en avant son courage et sa forte conviction d’instaurer une justice indépendante et équitable.

A travers sa lettre, le juge Mokhtar Yahyaoui, foudroyé en 2015 à 63 ans par une crise cardiaque, a dénoncé l’absence d’indépendance de la justice, le harcèlement et les intimidations dont ses collègues étaient victimes. Il avait brisé un tabou! En effet, il était le premier magistrat à exprimer publiquement sa défiance envers le pouvoir. Mais un tel acte, n’avait pas eu l’heur de plaire aux autorités. Il a dû payer cher sa franchise au moyen de sanctions et de menaces qui se sont multipliées. Mokhtar Yahyaoui a été révoqué en 2002.

Malgré la pression et les harcèlements, le juge “rebelle” a pu fonder avec l’aide d’un certain nombre de juristes le Centre Tunisien pour l'indépendance de la Justice, a précisé Mme Yahyaoui. Elle a indiqué, par ailleurs, que son mari a été interdit de voyager à plusieurs reprises. Elle a noté qu’il a été agressé et même “kidnappé”. Il a été obligé, par ailleurs, de fermer un hôtel familial, hérité de son père, a-t-elle précisé.

De son côté, Amira a fait savoir qu’elle a été privée de voir son père pour près de cinq ans après que les autorités tunisiennes aient refusé de lui renouveler son passeport. Elle n’a pu revenir en Tunisie qu’après la révolution.

“J'espère que vous avez réussi à vivre avec nous, un peu de cette conviction qu'il a toujours eue et toujours défendue : Une justice indépendante et équitable,” a mentionné sa fille Amira dans son post.




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Tunisie: Retour au calme à Ben Guerdane

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Le calme est revenu, dimanche matin, dans la ville de Ben Guerdane (gouvernorat de Médenine) après des mouvements de protestation et des altercations entre protestataires et forces sécuritaires qui ont marqué la journée de samedi 14 janvier, jour de célébration de la fête de la révolution.

“Le début de la semaine sera marqué par le dénouement de la crise avec l’entrée en vigueur de l’accord Tunis-libyen permettant le retour des échanges commerciaux entre les deux pays à travers le point de passage de Ras Jedir”, a souligné, Omar EL Kouz, délégué de Ben Guerdane.

Le sit-in organisé au niveau de la route reliant Ben Guerdane et Ras Jedir à près de 14km du centre ville, se poursuit depuis plus d’un mois et demi. Les protestataires revendiquent la réactivation d’un accord officiel de reprise du trafic des marchandises à travers le point de passage de Ras Jedir, selon Adel Neji, porte-parole des sit-inneurs.

Une délégation ministérielle a visité, récemment, la ville de Ben Guerdane et a eu un entretien avec des protestataires afin d’apaiser les tensions. Une rencontre tuniso-libyenne a été également tenue pour examiner la solution permettant la reprise des activités commerciales à travers Ras Jedir.

Ces efforts ont été couronnés par la conclusion d’un accord stipulant la reprise des échanges commerciaux dans les prochains jours, en plus de la relance des projets bloqués dans la région dont le démarrage des travaux d’aménagement de la zone industrielle avant la fin de ce mois et autres décisions au profit des familles des martyrs.

LIRE AUSSI: Un sixième anniversaire de la révolution marqué par la tension à Ben Guerdane


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Zied Lakhdhar: "Aujourd'hui, il y a un complot qui vise à faire échouer la révolution"

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Le secrétaire général du parti des patriotes démocrates unifié (Ppdu), Zied Lakhdhar, a estimé, dimanche, que ” le processus révolutionnaire en Tunisie continue malgré les revers “.

Aujourd’hui, il y a un complot qui vise à faire échouer la révolution et une volonté de blanchir les symboles de la corruption et de la dictature, a-t-il dit, dimanche, à l’ouverture du 1er congrès de la section régionale du parti à Gafsa.

Il a critiqué la coalition au pouvoir qui ” passe sous silence la contrebande et le crime organisé ” et ” réprime les contestations populaires “.

” Le Ppdu rejette les politiques et les choix de la coalition au pouvoir et soutient les mouvements de protestation pacifiques et les revendications légitimes des marginalisées “, a-t-il lancé.

Zied Lakhdhar a appelé les militants et les partisans du Ppdu à soutenir les catégories démunis et les sans emploi et se faire leur porte-voix.

Evoquant la question du retour des Tunisiens des zones de conflit, Zied Lakhdhar s’est interrogé sur le changement d’attitude de certaines parties.

Lors de ce congrès, 52 congressistes devraient élire 9 membres de la section régionale du Ppdu à Gafsa parmi 13 candidats en lice.

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Comment arrêter de grignoter gâteaux, bonbons et viennoiseries au bureau

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SANTÉ - Vous êtes bien heureux le matin d'apporter des croissants à vos collègues. Tout comme vous adorez lorsque Paulette prépare un gâteau le week-end à déguster dans l'après-midi. Du gras et du sucre. Que demandez de plus? Sauf que voila, il y a votre pensée pour la balance dans votre salle de bain. Et cet appel - effrayant! - de dentistes britanniques à combattre cette "culture de la pâtisserie", qui n'apporte que des caries et de l'obésité.

L'enfer! Vous regrettez d'avoir pris ce pain au chocolat apporté par Jean-Paul ce matin. Et ce moment convivial que vous passiez habituellement autour de la dernière tentative culinaire de Geneviève, que va-t-il devenir? Face à ces terribles interrogations que nous avons tous au bureau, nous avons interrogé deux nutritionnistes, Jean-Philippe Zermati (auteur de "Maigrir sans régime") et Anthony Berthou (spécialisé en micro-nutrition), qui sont... plutôt rassurants!

Nous vous expliquons tout ça dans la vidéo ci-dessus.

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8 problèmes qui surviennent lorsqu'on essaie d'avoir l'air à la mode l'hiver

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La neige et la glace sont bien installées, et nous cherchons tous désespérément un moyen de nous sauver de l’hypothermie sans avoir l’air d’une mitaine ambulante.

Aussitôt que les flocons blancs nous tombent dessus, on doit se résoudre à dire au revoir (en pleurant) à nos chaussures ou bottes en daim. Et certains voient tout à coup les bienfaits des manteaux matelassés. Non, vous n’êtes pas les seuls à avoir l’air du bonhomme Michelin.

Voici 8 problèmes auxquels on fait face lorsqu’on essaie d’être à la mode avec la neige:

1. Se dire qu’on a l’air de Taylor Swift quand on s’habille :



Mais ressembler à ça en fait :



2. Constamment faire avec des bas trempés :



3. Oublier que les talons aiguilles ne sont juste pas une option :



4. Perdre sans arrêt ses gants :



5. Essayer de maîtriser le “layering” mais avoir l’air de peser 500 livres :



6. Se demander si la fausse fourrure pourrait bien vous faire :



7. Jeter l’éponge complètement en ce qui a trait vos cheveux et votre maquillage :



8. Vouloir constamment vivre dans sa robe de chambre :



Avez Sophie Gallagher

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Pourquoi vos résolutions 2017 sont déjà un échec

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Vous êtes excités, c'est le nouvel an.

Vous pouvez enfin tout laisser derrière vous et commencer cette année avec enthousiasme!

Un enthousiasme accompagné de nouveaux buts, une nouvelle vision de vous-même mais surtout de qui vous souhaitez être.

"2017 sera MON année" vous vous dîtes. "Je vais faire du sport, je vais apprendre une nouvelle langue, je vais passer plus de temps avec mes enfants, je vais... je vais... je vais...".

Vous n'en finissez pas de citer vos nouvelles résolutions et pour les plus motivés d'entre vous, de les inscrire joyeusement sur les pages blanches de votre agenda.

À croire qu'avec la venue du nouvel an vous deviendrez une nouvelle personne. À croire que la raison qui vous a empêché de progresser pendant l'année précédente résidait principalement en le fait que... ça soit l'année précédente.

D'accord, admettons que ça soit le cas.

Admettons pour un instant que 2016 ait vraiment été la source de tous vos maux. Qu'en est-il de 2015 alors? Ou encore de 2014?

Vous vous êtes promis la même chose au début de ces années aussi, mais une simple question s'impose: que s'est-il passé?

Mais surtout, qu'est-ce qui vous fait croire que l'année 2017 sera si différente en fin de compte?Certes, on peut toujours espérer pour le meilleur mais les années précédentes n'incitent guère à l'optimisme.

Si nous ne changeons pas les moyens, les résultats demeureront intacts. Par conséquent, si vos résolutions de 2014, 2015 ou encore 2016 se sont violemment heurtées à un mur, celles de 2017 seront les prochaines.

Le pire c'est que ce n'est pas seulement vos résolutions qui sont brisées mais vous-même, votre confiance en vous-même.

Parce qu'en fin de compte, quelle est la signification de "résolutions" si ce n'est des promesses que nous nous faisons?

Des promesses de changement ou encore mieux que le changement; des promesses de progrès. Il s'en suit qu'à chaque fois que les résultats voulus ne sont pas achevés, nous perdons confiance en nous-même.

Notre intégrité est endommagée et ça finit par nous rendre encore plus passifs face à un destin qui, apparemment, nous échappe.

Mais est-ce vraiment le destin qui nous empêche de nous lever une demi-heure plus tôt le matin pour courir? Je vous laisse la joie d'y répondre.

Où est le problème donc?

La réponse, à mon humble avis, réside dans le caractère impatient de l'être humain: Nous voulons des résultats et nous les voulons tout de suite!

Cependant, il faut réaliser qu'en parlant de résolutions, il ne s'agit guère de simples tours de magie.

Réaliser qu'un changement est nécessaire est certes un énorme pas mais ce n'est que le premier.

Ne succombez pas à la facilité et aux vaines promesses de buts jamais achevés.

Ce qui rendrait votre année 2017 meilleure que les précédentes en termes de progrès c'est la manière dont vous l'abordez.

Faites de vos résolutions un projet de toute une année et non une mission de cette journée.

Parler en public, être à jour dans vos études, lire davantage etc sont des exemples de pratiques et compétences que vous cherchez à acquérir.

Vous les acquerrez non parce que vous les avez apprises toutes en une seule semaine mais parce que vous vous êtes entraînés tous les jours pour vous améliorer.

Vous voulez que cette année soit différente?

Faites-en votre projet.

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5 astuces très simples pour faire face au Blue Monday

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Florence Servan-Schreiber est journaliste, auteure et professeure de bonheur. Co auteure de La fabrique à Kifs (Marabout 2016) et interprète aux côtés d'Isabelle Pailleau et Audrey Akoun de la pièce du même nom au Théâtre de l'oeuvre à Paris et en tournée en Province. www.lafabriqueakifs.com

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À la rencontre de Hajer Azzouz: Passion design

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Ses réalisations, reconnues à l’échelle internationale, font d'elle l'une des designers tunisiennes les plus célèbres.

Collectionneuse passionnée, diplômée des Beaux-Arts de Tunis, elle est l’initiatrice de l’agence de design HAD STUDIO et de la "Maison de Plage", projet à travers lequel elle soutient la scène artistique tunisienne.

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Elle est sollicitée pour de nombreux projets prestigieux de design d’intérieur : entreprises, résidences particulières, plateaux télé ou encore magazines…Le HuffPost Tunisie est allé à sa rencontre dans un de ses derniers chantiers: un spa de ville en plein quartier moderne de Tunis.

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Ce projet, Hajer en parle comme d'un bébé qu'elle a porté des mois durant, un an plus exactement, de la réflexion à la réalisation. À la question si livré, il ne lui échapperait pas un peu, elle répond que c'est non sans un pincement au cœur qu'elle laisse un projet fini entre les mains de ses réels propriétaires: "Parfois, le lieu une fois investi par ses propriétaires ne me ressemble plus, ne ressemble plus à l'idée que je m'en suis faite".

Lorsqu’elle investit un lieu, Hajer a le sens du détail: à l’origine de son travail, elle nous explique avoir pris pour base le sol de dallage de marbre noir et blanc à l’italienne du rez-de-chaussée. Celui-ci matérialise "l’importance de la circulation, qui est ici fluide tout en permettant d’intimiser les différents espaces, coiffure, manucure…". Elle nous dit avoir voulu "créer une identité à un lieu de bien-être et de confort, donner un côté cosy tout en gardant un certain équilibre".

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Dans cet espace se divisant en trois univers, la décoratrice mélange les styles au gré du besoin et surtout de ses coups de cœur. Un hammam avec une piscine au sous-sol, un rez-de-chaussée consacré à la beauté et un premier étage aux allures de clinique pour les soins de kinésithérapie et autres tendances minceur. Pour meubler ces différents univers Hajer a sélectionné des objets et du mobilier chinés, rapportés de voyages, dessinés par ses soins, achetés chez des créateurs locaux comme Zina ou Tinja ou même aux souks. On retrouve aussi des œuvres originales d’artistes tunisiens qui lui sont chers – comme Othman Taleb et le photographe Sabri Ben Mlouka – mais aussi des pièces achetées à quelques dizaines de dinars chez des marchands de la médina. Des œuvres exclusives, rares, des objets insolites ou banals mais auxquels le tout insuffle une valeur nouvelle.

Le regard se pose aussi bien sur une commode de salle à manger ancienne repeinte en noir mat, que sur un tableau réalisé en feuille d’or par des artisans anglais, sur un luminaire aux "formes astronomiques", un pied géant, un papillon à la taille démesurée...

La décoratrice a construit, de toutes pièces, un environnement éclectique où cohabitent harmonieusement des mondes différents, des tendances parfois opposées, alliant simplicité et sophistication, tradition et modernisme…

Hajer sait aussi marier l’esthétique et le pratique, en détournant notamment des éléments de mobiliers traditionnels comme des chaises de bureau transformées en chaise de coiffure. Chaque pièce est pensée de façon à être ergonomique, adaptée au mouvement et composée de matériaux appropriés à l’utilisation régulière.

En parcourant son projet qui ouvrira prochainement au public, Hajer Azzouz n'hésite pas à bouger un objet, à remettre en place un meuble, redonnant l'apparence qu'elle a voulue pour un coin de repos ou un des autres espaces du lieu. À travers ces attentions particulières, ces derniers moments privilégiés, l’artiste fusionne avec son œuvre, même si celle-ci échappera bientôt de ses mains pour aller entre celles d'utilisatrices qui, elles, en profiteront dans la durée.

Hajer ira créer ailleurs de nouveaux univers, certes à la demande, en concertation avec ses "commanditaires", mais avec cette même passion pour transformer des lieux du quotidien en mondes uniques.

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"La Tunisie, a-t-elle besoin de trois banques publiques?" s'interroge Fadhel Abdelkefi

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“La Tunisie, a-t-elle besoin de trois banques publiques?” s’est demandé Fadhel Abdelkefi, ministre du Développement, de l'Investissement et de la Coopération internationale, dans une interview accordée à Express Fm, ce lundi 16 janvier 2017.

Avec des banques publiques en difficulté et un système bancaire qui trébuche, une nouvelle stratégie s’impose pour leur donner un nouveau souffle.
Abdelkefi a annoncé que les orientations générales convergent vers la mise en place d’un nouvel organisme, soit une seule banque nationale permettant de renforcer la compétitivité de l’économie nationale tout en étant soucieuse du financement public.
Le ministre a indiqué que ce nouveau concept permettra, également, d’accorder plus d’autonomie et de marge de manoeuvre à ses dirigeants pour piloter la banque. Il a souligné que la rentabilité n’est pas la première priorité mais reste un objectif fondamental.

LIRE AUSSI:


“Cette nouvelle banque aura un rôle primordial dans le financement de certains secteurs lésés,”a-t-il souligné rejoignant ainsi le chef du gouvernement qui a affirmé, samedi dernier, lors d’une rencontre avec de jeunes étudiants, que «les banques publiques se sont révélées incapables de jouer leur rôle de bras financier de l’Etat» en matière de financement de l’économie.

L’Etat doit se limiter au rôle de régulateur

Le ministre a insisté sur le rôle régulateur de l’Etat. Il a précisé que ce dernier doit améliorer le climat des affaires, promouvoir l’investissement et alléger les procédures et les lois. “La croissance inclusive est la seule solution pour lutter contre le chômage” a-t-il estimé. Il a noté que l’Etat doit concentrer ses efforts et regrouper ses activités. “On pense à redéployer la puissance de feu de l’Etat. Aujourd’hui, cette puissance de feu est éparpillée et donc peu fructueuse. Il faut concentrer cette puissance,”a-t-il dit en ajoutant que “ce n’est pas de libéralisme sauvage”.

Abdelkefi a expliqué que certes l’Etat doit jouer un rôle important notamment dans la redistribution sociale, la création de postes d’emploi et l’amélioration de l’infrastructure mais “il n’est pas censé produire”, selon ses dires.
“L’Etat tunisien est incapable de tout faire,”a-t-il lancé en précisant que “la vision d’un Etat qui produit et qui a la mainmise sur tous les secteurs, est dépassée.”


Notons que la restructuration des trois banques publiques à savoir la STB, la BNA et la BH a été entamée en 2015. Deux banques ont fait l’objet d’une recapitalisation. "Suite à la promulgation de la loi n° 2015-31 autorisant l’État à souscrire à l’augmentation de capital de la STB et de la BH, ces deux banques ont procédé à l’augmentation de leur capital pour des montants respectifs de 757 MD et 110 MD" rappelle la Banque Centrale de Tunisie dans son rapport annuel sur la supervision bancaire.


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Le crash d'un avion sur des habitations au Kirghizstan fait une trentaine de morts

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INTERNATIONAL - Au moins 37 personnes, dont six enfants, ont été tuées lundi 16 janvier dans le crash d'un avion-cargo sur des habitations près de l'aéroport de Bichkek, au Kirghizstan, ont annoncé les autorités.

Après un bilan initial de 15 tués, puis de 20, le ministère kirghiz de la Santé a donné à l'AFP un nouveau bilan de "32 morts, dont les quatre pilotes". Le bilan a ensuite été revu à la hausse avec 37 morts a indiqué un porte-parole du ministère kirghiz des Situations d'urgence, Moukhammed Svarov.

La grande majorité des victimes sont des habitants du village, dont six enfants, selon le ministère de la Santé. Les quatre pilotes de l'avion ont été tués, ont précisé les services médicaux.



Les débris de l'avion ont endommagé au total 43 maisons, dont 15 ont été détruites, selon les autorités qui ont lancé une opération de secours impliquant plusieurs équipes de secouristes, de pompiers et de médecins.

"Je me suis réveillée à cause d'une forte explosion et j'ai vu des flammes immenses", a raconté à l'AFP une habitante qui n'a pas voulu donner son nom.

"L'avion s'est écrasé sur les maisons, il a tué des familles entières", a raconté à l'AFP un autre témoin de l'accident. "Il ne reste rien des maisons, les gens ont été tués avec toute leur famille et leurs enfants, beaucoup de personnes étaient en train de dormir."

Une erreur de pilotage en cause

Le Boeing-747 de la compagnie ACT Airlines qui assurait une liaison entre Hong Kong et Istanbul via Bichkek s'est écrasé sur le village de Datcha-Souou, près de l'aéroport de Manas peu après 07h locales , selon le ministère kirghiz des Situations d'urgence.

Après avoir évoqué les conditions météorologiques, les autorités s'orientent désormais vers une erreur de pilotage. L'atterrissage de l'appareil, qui devait faire une escale à Bichkek pour se ravitailler en carburant, s'est déroulé en plein brouillard mais "ces conditions météorologiques permettaient d'atterrir", a indiqué le premier vice-Premier ministre kirghiz Moukhametkali Aboulgaziev.

"Onze avions ont ainsi effectué l'atterrissage dans le brouillard" avant le Boeing turc, a-t-il précisé, lors d'une conférence de presse diffusée à la télévision publique.

Le gouvernement kirghiz avait affirmé initialement que l'avion appartenait à la compagnie Turkish Airlines, qui avait démenti. L'avionneur américain Boeing a assuré que ses équipes se tenaient prêtes à participer à l'enquête.

Le président kirghiz Almazbek Atambaïev a annulé sa visite en Chine pour revenir à Bichkek, d'après des médias kirghizes. Il a exprimé ses condoléances aux familles des victimes et a ordonné au gouvernement d'"enquêter soigneusement sur les origines de la tragédie", selon un communiqué de la présidence. Il a également proclamé une journée de deuil national mardi 17 janvier.

Le vice-Premier ministre Moukhammetkali Aboulgaziev s'est rendu sur place, accompagné des ministres des Situations d'urgence et des Transports, selon un communiqué du gouvernement.



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La bipolarité dans une oeuvre body art qui perturbe, par Jody Steel

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Du body art réaliste et fantaisiste en même temps, les réalisations de Jody Steel laissent les esprits de ses 3 millions de fans sur Facebook s'envoler.




"J'ai reçu des demandes pour "peindre" la bipolarité, comme je ne me bats pas contre cette maladie moi-même, j'ai fait quelques recherches et j'ai parlé à des personnes qui l'ont, j'espère avoir pu la représenter aussi précisément que j'ai pu." lit-on sous la publication sur Instagram. En réponse à des réclamations de ses abonnés, l'artiste a donc décidé de couvrir ce sujet.

Pour son oeuvre "Bipolar", Jody Steel peint sur le visage de son modèle les différentes émotions qu'un bipolaire expérimente en alternance, une ligne noire coupe le visage en deux, et tout au long de la vidéo, sa main trace une suite d'apaisement et de souffrance, dépeignant ainsi la dure réalité des bipolaires, sautant entre bonne et mauvaise humeur. Un fardeau avec lequel ils vivent quotidiennement, et restent souvent incompris.


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Tunisie: Joueurs, commentateurs, consultants et internautes désabusés après la défaite face au Sénégal

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Le premier match de l'équipe nationale tunisienne -soldé par une défaite 2 à 0 contre le Sénégal- au cours de cette Coupe d'Afrique des Nations, aura laissé beaucoup de traces mais aura surtout fait réagir.

Entre le commentateur sportif Raouf Khlif au bord du gouffre, une vive tension entre Moez Boulahyia et Nabil Maaloul sur le plateau de BeIn Sport, le doigt d'honneur d'un joueur de l'équipe nationale sur la chaîne Attessia et les réactions des internautes tunisiens, la tension était palpable.

Quant un joueur de l'équipe national fait un doigt d'honneur en direct à la télé




Quand le commentateur Raouf Khlif est proche de la syncope




Quand Nabil Maaloul et Moez Boulahyia ont les nerfs à vif



Les internautes tunisiens touchés




Légende: "Rien ne va en Tunisie, même au football"





Légende: "Non au retour des joueurs de l'équipe de Tunisie des zones de tension" (en référence à la polémique sur le retour des jihadistes tunisiens de Syrie, d'Irak et de Libye)





Légende: "Celui qui a regardé le match de Hand puis le match de foot, peut déposer un dossier à l'Instance Vérité et Dignité comme victime et demander son droit à la réparation lors d'une séance d'écoute"








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Les sublimes photos du Théâtre de Dougga sous la neige

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Le Théâtre de Dougga, lieu culte du Nord-Ouest et au sein duquel se déroule le festival international de Dougga, a été coloré d'un manteau blanc suite aux fortes chutes de neiges que connait la région.

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Site archéologique de renom, situé dans la délégation de Téboursouk, Dougga est classée sur la liste du patrimoine mondial de l'UNESCO depuis 1997.

Datant de l'époque romaine, ce théâtre est l'un des mieux conservés d'Afrique indique l'UNESCO.

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D'importes chutes de neige ont eu lieu ce weekend sur le Nord-ouest du pays obligeant les autorités à arrêter la circulation au niveau de plusieurs villes. Un comité inter-ministériel a été dépêchée par le chef du gouvernement.

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Le Kef: La route coupée par la neige, cet agent de la garde nationale porte cette dame âgée sur son dos sur plus d'un kilomètre

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Face à la vague de froid et aux fortes chutes de neige sévissant dans le nord-ouest du pays, plusieurs villes se sont retrouvées paralysées.

Tel est le cas de la délégation de Sakiet Sidi Youssef, située au gouvernorat du Kef, qui a vu un agent de la garde nationale de la région prendre sur son dos une femme âgée, souffrante, qui été bloquée à son domicile à cause de la neige, pour se faire soigner, rapporte le ministère de l'Intérieur dans un communiqué.



Contacté par la radio Mosaïque FM, l'agent en question, Bilel Messoudi, a affirmé que "son fils est venu au poste vers 6h du matin. Il a dit que l'état de santé de sa mère s'est dégradé, et qu'elle n'arrivait plus à respirer car elle était asthmatique. Nous sommes allé avec lui (...)".

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Mais sur la route menant au domicile, il y avait trop de neige: "On a dû abandonner notre voiture à 1 km ou 1,5 km de la maison et avons continué à pied" rapporte t-il avant d'ajouter:"Nous l'avons portée sur le dos et l'avons transportée" à l'hôpital.

La chute d’une quantité de neige a été enregistrée, dimanche matin, dans plusieurs zones du gouvernorat du Kef notamment au niveau des hauteurs et des délégations de Neber et Sakiet Sidi Youssef, avec une importante baisse de température.

Les autorités régionales ont pris les mesures préventives nécessaires pour faire face à la vague de froid, avec la distribution des aides au profit des familles nécessiteuses. Il s’agit notamment de la distribution des produits alimentaires, des couvertures en laine et des vêtements.

Une quantité suffisante de gaz, de pétrole et de bois pour chauffage ont été également favorisés dans la région au profit des zones rurales et montagneuses.

Aucune interruption du trafic routier n’a été enregistrée à l’exception de certaines difficultés de circulation dans les zones où il y’avait une chute de neige notamment à Sakiet Sidi Youssef au niveau de la route reliant la ville à celle de Touiref, a constaté le correspondant de la TAP dans la région.

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Moody's maintient une perspective stable pour la solvabilité souveraine de la Tunisie

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L’Agence de Notation Moody’s a maintenu une perspective stable pour la solvabilité souveraine de la Tunisie, la Jordanie, le Liban, le Maroc et l’Egypte, dans son rapport "Les perspectives souveraines – Proche Orient et l’Afrique du Nord: Perspectives 2017 – L’impulsion de la réforme appuie les perspectives stables en dépit des défis continus", publié dimanche.

Moody’s explique cette perspective stable par la baisse des prix de l’énergie et l’élan des réformes dans la région.

Selon le même rapport qui représente une mise à jour des marchés et ne constitue pas une action de notation, "l’amélioration de l’élan de croissance et l’accès aux sources de financement externes dans les programmes du Fonds monétaire international (FMI) dans quatre des cinq pays du Proche Orient et de l’Afrique du Nord , confirment nos perspectives de crédit stables pour la région", a déclaré Elisa Parisi-Capone, vice-présidente chez Moody’s.

En effet, à l’exception de la Tunisie, tous les pays bénéficient de bases de financement internes qui réduisent leur dépendance à l’égard de l’endettement extérieur, même avec des niveaux d’endettement élevés et des besoins financiers bruts qui passent de 55,6% du PIB en Egypte à 30,8%, 21,5% en Jordanie, 12,2% au Maroc et 9,4% en Tunisie.

En Tunisie, les perspectives négatives reflètent également un resserrement des conditions de financement externe lié à l’endettement en devises et à la structure de financement, souligne Moody’s qui prévoit un déficit de la balance des opérations courantes de la Tunisie à hauteur de 7,5% en 2017 et de 7,3% en 2018.

En outre, la baisse des prix de l’énergie a contribué davantage au rééquilibrage externe graduel de la région et a contribué à compenser le recul du secteur touristique, de l’investissement étranger direct et la réduction des transferts financiers des pays du Conseil de coopération du Golfe.

Moody’s note que les risques domestiques et géopolitiques restent parmi les principaux moteurs du risque d’événement dans les profils régionaux de crédit souverain, en particulier en Egypte, au Liban et en Tunisie.

LIRE AUSSI: Moody's colle à la Tunisie un carton rouge pour la détérioration de ses finances publiques et la frénésie de l'endettement


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La Tunisie reçoit deux navires d'intervention des États-Unis

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L'armée tunisienne a réceptionné lundi lors d'une cérémonie officielle sur la base de Bizerte (nord) deux navires de l'armée américaine, dans le cadre d'un accord conclu en 2012, a constaté un photographe de l'AFP.

Ces vedettes d'intervention rapide sont les troisième et quatrième d'un lot de six devant permettre à la Tunisie de renforcer ses capacités dans la lutte antiterroriste et la gestion de l'immigration illégale en Méditerranée. Les deux dernières doivent être livrées d'ici un an.

"L'aide américaine, y compris financière, a permis ces acquisitions par la Tunisie", a précisé à l'AFP une source officielle sous le couvert de l'anonymat.

Présent à Bizerte au côté du ministre tunisien de la Défense Farhat Horchani, l'ambassadeur américain en Tunisie Daniel Rubinstein a souligné que cette livraison s'inscrivait dans le cadre d'un accord signé en 2012 entre les deux pays.

Elle ne "représente qu'une facette de notre coopération sécuritaire, dont nous avons pu observer les résultats lors des récents succès" de l'armée tunisienne "dans sa lutte contre le terrorisme", a-t-il ajouté.

Le diplomate américain a rappelé que son pays devait notamment contribuer à renforcer les capacités de surveillance tunisiennes le long de ses 500 km de frontière avec la Libye, pays en proie au chaos et aux activités de groupes jihadistes.

En 2015, les Etats-Unis avait fait de la Tunisie, unique rescapée du Printemps arabe, un "allié majeur non membre de l'OTAN".

Ce statut permet une coopération militaire renforcée.

En mai dernier, Washington a ainsi fait don de matériels -des avions Maule et des jeeps- à hauteur de 20 millions de dollars.

A l'automne, le gouvernement tunisien a en revanche nié des informations du quotidien américain Washington Post selon lesquelles les Etats-Unis disposerait d'une base dans ce pays, destinée à déployer des drones en Libye.

"La présence de 60 militaires (américains) ne veut pas dire qu'il y a une base" en Tunisie, ces Américains "forment les (militaires) Tunisiens", a rétorqué le président Béji Caïd Essebsi lors d'une interview télévisée. "Après une période, ils vont nous remettre" les drones, a-t-il ajouté.

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"Je veux parler d'un Islam dont on n'entend pas parler" clame Faouzia Charfi (vidéo)

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"Sacrées questions... pour un Islam d'aujourd'hui" c'est le titre du nouvel ouvrage de la physicienne et professeure à l'université de Tunis, Faouzia Charfi.

Invitée dans l’émission télé Maghreb-Orient Express (#MOE) sur TV5 Monde du dimanche 15 janvier 2017, Mme Charfi a évoqué la question épineuse et d'actualité de l’Islam politique.



Mme Charfi est revenue sur une anecdote vécue le jour où ses étudiants ont remis en question des contenus scientifiques. "Petit à petit, j'ai réalisé le poids de l'Islam politique dans la formation de nos jeunes,"a-t-elle dit en soulignant la déformation de la perception de ces jeunes de l’Islam et leur relation à la science. La science a été très présente dans le monde arabo-musulman pendant plusieurs siècles, a-t-elle expliqué.

Dans son livre, Mme Charfi a dévoilé la tendance de certains partis qui veulent faire de l’Islam un courant politique, s’axant sur les hadiths et la charia comme référentiel islamique au lieu de se référer au Coran. “Ils s’orientent vers ce que les hommes ont construit (...) ce qui fait oublier ce qu’a dit le Coran,” a-t-elle indiqué.

Le Coran ne dit pas : tuez l'apostat ...
Mme Charfi a cité des exemples qui révèlent selon elle, “la déformation du message prophétique” notamment l’exemple de l’apostat. Elle a affirmé qu’il n'existe aucun texte coranique qui ordonne explicitement la lapidation des femmes adultères. Elle a indiqué que certaines pratiques sont ancrées dans les traditions.

Repenser les traditions et relire “autrement” le Coran
“Il faut repenser les traditions” a martelé Mme Charfi en appelant à avoir un regard critique, à le faire relire par les penseurs arabes, les islamologues et les historiens. “Il faut faire face à l’Islam véhiculé par internet qui n’est pas du tout l’Islam apaisé, libre et responsable,” a-t-elle ajouté.

Faouzia Charfi, née Faouzia Rekik, est une universitaire, professeur de physique et ancienne secrétaire d'Etat à l'enseignement supérieur du gouvernement provisoire issu de la révolution du 14 janvier 2011.Elle est notamment l'auteur de : La science voilée (Odile Jacob, mai 2013), un vibrant plaidoyer pour la science et l’autonomie de la pensée contre les visions dogmatiques imposées par les religions.

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Tunisie: La chasse aux homosexuels continue avec une nouvelle arrestation et agression

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Après une descente policière dans un appartement à Hammam Sousse, deux jeunes hommes âgés de 19 et 25 ans ont été mis en détention pour homosexualité conformément à un mandat de dépôt du procureur de la République de Sousse, a alerté l'association Shams.

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Les deux hommes risquent jusqu'à trois années de prison ferme pour pratiques homosexuelles en vertu de l'article 230 du code pénal.

Autre situation similaire celle d'un jeune homme agressée par des personnes en pleine rue, contraint à monter dans leur voiture et frappé par la suite, a rapporté la militante Rania Amdouni qui a publié la vidéo de la victime avec les traces des coups. Ce dernier exhorte la société civile à agir. "Avec le financement que vous avez, vous attendez quoi pour agir, vous attendez qu'on meure", a lancé le jeune homme.




Pour les associations plaidant l'abolition de pénalisation de l'homosexualité,
la condamnation des personnes arrêtées pour homosexualité ainsi que les procédures qui la précèdent violent la Constitution, le sommet de la hiérarchie juridique, et ce sur trois niveaux, en l'occurrence la transgression du principe de la non-discrimination,de la dignité de la personne et de son intégrité physique et morale et sa vie privée.


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