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Le climat des affaires jugé peu satisfaisant en Tunisie, selon le rapport de l'IACE

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L’Institut Arabe des Chefs d’entreprises (IACE) vient de publier son 2ème rapport sur l’attractivité régionale. Le Davos de la Tunisie qui traite de l’évolution du climat des affaires au niveau régional.

Selon ses auteurs: "Ce deuxième rapport, en comparaison avec l’édition de 2015, intègre un 6ème bloc en relation directe avec le marché du travail. Relativement aux 6 domaines, le rapport, dans sa nouvelle édition, évalue la réglementation des affaires locales dans les 24 Gouvernorats de la Tunisie. Il permet aux décideurs locaux, régionaux et nationaux ainsi qu’aux chercheurs de mieux comprendre plusieurs questions clés du développement des affaires locales".

Plus de 539 entreprises enquêtées et plus de 12000 indicateurs retenus pour évaluer le climat des affaires dans 24 gouvernorats du pays. Six domaines sont retenus dans l’étude à savoir : l’approche participative, les services municipaux, la transparence et accès à l’information, les services non municipaux (STEG, telecom, SONEDE….), le cadre de vie et la disponibilité de la main d’œuvre.

8 gouvernorats au dessus de la moyenne

Le climat d’affaires local est en moyenne jugé "peu satisfaisant", souligne le rapport. L’indice moyen du climat d’affaires est de l’ordre de 2.12, huit gouvernorats étant au-dessus de la moyenne. L’indice le plus faible est observé au gouvernorat de Zaghouan qui a été classé cette année en bas du classement perdant 12 places par rapport à 2015.

Le gouvernorat de Tunis continue à être classé 1er bien que son score général ait diminué de 1.72 point en passant d’un score de 5.56 en 2015 à un score de 3.84 en 2016.

Par rapport à 2015, 11 gouvernorats ont amélioré leur classement, les gouvernorats de Tunis et Tataouine ont conservé le même rang, soit la 1ère et la 20ème place.

Le gouvernorat de Sfax a quant à lui progressé de deux places en occupant cette année le 2ème rang après Tunis suivi de Ben Arous. « Il semble que la manifestation " Sfax - Capitale de la Culture Arabe 2016 » soit à l’origine de l’amélioration du climat général d’affaires à Sfax", note le rapport.

Amélioration notable à Sidi Bouzid et Jendouba

Une très grande avancée a été enregistrée par les gouvernorats de Jendouba et de Sidi Bouzid, lesquels ont vu leur indice global progresser de 10 positions.

Cela dit le climat des affaires a été jugé "pas du tout satisfaisant" dans 14 gouvernorats à savoir: Mahdia, Jendouba, Sidi Bouzid, Gafsa, Ariana, Tozeur, Kef, Kasserine, Manouba, Tataouine, Siliana, Béja, Kébili, Zaghouan.

S’agissant des indicateurs auxiliaires se rapportant aux déterminants de base de l’indice général régional d’attractivité, la majorité des indicateurs sont jugés "pas du tout satisfaisants" dont l’indice de transparence et d’accès à l’information et l’approche participative.

La disponibilité de la main d’œuvre: un seul atout

La qualité des services municipaux et celle des services non municipaux ont été jugées par les entreprises interrogées comme étant peu satisfaisantes. Idem pour l’infrastructure et le cadre de vie. "Seul à Tunis le cadre de vie a été jugé 'moyennement satisfaisant' ", note le rapport.

La disponibilité de la main d’œuvre est le seul indicateur ou déterminant jugé satisfaisant dans les différents gouvernorats du pays. Toutefois, les régions de Kasserine, Kébili, Zaghouan, Tataouine et Tozeur sont les moins loties en matière de main d’œuvre. En dehors de cet aspect quantitatif sur la disponibilité de la main d’œuvre, le rapport ne prend pas en considération la qualité de la main d’œuvre abondante.

"La baisse de l’indice général de l’attractivité de 2016 est conforme à ce qui a été rendu public par les instances internationales Forum économique mondial de Davos et Banque Mondiale dans leurs rapports annuels sur la compétitivité des économies et l’environnement d’affaires (Doing Business). Les deux rapports ont souligné la dégringolade de la Tunisie simultanément de 3 et 2 positions par rapport à 2015", conclut le rapport.

Et pour améliorer le climat des affaires notamment dans les zones non côtières et les régions défavorisées, les auteurs du rapport appellent à poursuivre les réformes en latence et surtout à mettre en place des structures d’appui nouvellement créées dans le cadre du Code d’investissement dont l’Instance Nationale de l’Investissement et le fonds national d’investissement. Par ailleurs et afin d’améliorer l’attractivité des affaires, les auteurs du rapport appellent à la promulgation du Code des collectivités locales et à la réalisation des élections régionales aussi rapidement que possible.

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La consommation des drogues dans les établissements éducatifs s'est amplifiée, alerte le ministère de l'Éducation

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Le ministre de l’Education, Néji Jaloul a souligné, mercredi, que le phénomène de consommation des stupéfiants dans les établissements éducatifs est amplifié”.

Auditionné par la commission de la législation générale à l’Assemblée des Représentants du Peuple (ARP) au sujet de la loi sur les stupéfiants, Jaloul a indiqué que 25 élèves ont comparu l’année dernière devant le conseil de discipline pour consommation de stupéfiants.

Ceci concorde avec la récente déclaration de Hédi Majdoub, ministère de l'Intérieur, révélant que "le nombre de procès relatifs à la consommation des stupéfiants a augmenté, de 732 en 2000 à 5.744 en 2016" lors de son audition devant la commission de la législation générale.




LIRE AUSSI:
Le nombre de procès pour consommation de stupéfiants a été multiplié par huit entre 2000 et 2016


Néji Jalloul a, dans ce contexte, souligné que son département a entamé la mise en œuvre d’un programme visant à protéger les élèves contre les risques de délinquance, de violence, de terrorisme et de suicide.

Ce programme, a-t-il dit, s’articule autour de cinq principaux axes dont le premier a pour objectif de garantir la sécurité des élèves qui se retrouvent dans la rue pendant les heures creuses, puisque selon lui, près de 47% des établissements ne disposent pas de salles de révision.

“Ce premier axe sera mis en œuvre en collaboration avec le ministère de l’intérieur qui se chargera de multiplier les patrouilles de police afin de renforcer la sécurité des élèves”, a-t-il ajouté.

Il a été convenu, également, a-t-il dit, de renforcer l’équipe des surveillants à travers le recrutement d’agents bénéficiaires du mécanisme 16 et ce, dans l’objectif de mieux surveiller les élèves dans l’objectif d’assurer leur protection.

Jaloul a, par ailleurs, souligné que 13 campagnes d’encadrement psychologique ont été organisées dans les établissements éducatifs de toutes les régions de la République, dans le cadre du 2e axe de ce programme. Cela, a-t-il ajouté, a permis de réduire le nombre des suicides et d’accompagner un certain nombre d’élèves souffrant de difficultés d’apprentissage.

Le ministre a, par ailleurs, fait savoir que le 3e axe de ce programme a été consacré à la promotion des activités culturelles et sportives dans les établissements éducatifs et dans les foyers scolaires qui sont les plus exposés au terrorisme et à toutes les formes de délinquance.

Le quatrième axe du programme a pour objectif d’impliquer davantage les parents dans l’opération éducative à travers la création d’associations de parents d’élèves, a fait savoir le ministre de l’éducation.

S’agissant de l’abandon scolaire, Jalloul a révélé qu’une étude est en cours de réalisation en partenariat avec le ministère de la santé et dont les résultats seront publiés au cours des deux prochains mois.


Les données préliminaires de cette étude menée auprès de 10 mille élèves de 150 établissements éducatifs ont montré que 60% des élèves qui ont interrompu leurs études n’envisagent pas de retourner aux bancs de l’école a indiqué le ministre qui a précisé que 48% des élèves ont abandonné l’école en raison de violences faites par le cadre éducatif.


Dans leurs interventions, les députés ont souligné la nécessité de réviser les méthodes pédagogiques en intégrant des matières culturelles et de sensibilisation afin de protéger les élèves des fléaux sociaux à l’instar des drogues, la violence, le terrorisme et les maladies sexuellement transmissibles.

Ils on appelé, aussi, à trouver une solution pour les heures creuses et à généraliser les salles de révision en plus de renforcer l’assistance psychologique.

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Revenant sur son interview avec Belhassen Trabelsi: "une forme de racisme" s'exerce sur les Trabelsi affirme Moez Ben Gharbia

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Invité à s'exprimer sur la chaîne Al Arabya sur l'interview donnée par le gendre de Ben Ali, Belhassen Trabelsi, le directeur et journaliste de la chaîne Attessia, Moez Ben Gharbia s'est défendu d'avoir tenté de blanchir celui-ci.

"Où est le problème (...) s'il exprime son avis? La Tunisie ne traverse-t-elle pas une transition démocratique? La démocratie n'est-elle pas entrain d'émerger en Tunisie, où chacun exprime son avis? Les terroristes ont exprimé leur avis en Tunisie. Abu Iyadh a exprimé son avis en Tunisie" a lancé le directeur de la chaîne.

Poursuivi pour de nombreux délits en Tunisie, la chaîne a-t-elle offert une tribune à Belhassen Trabelsi s'interroge la journaliste d'Al Arabiya: "Quel est le problème à cela?" a rétorqué Moez Ben Gharbia: "Khomeini a été interviewé avant la révolution en Iran alors qu'il était recherché. Ben Laden a été interviewé alors qu'il était recherché. Tout les journalistes à travers le monde cherchent le scoop (...)quelque soit l'interviewé".

Si plusieurs internautes ont accusé la chaîne de blanchir le gendre de Ben Ali, le directeur d'Attessia réfute: "Médiatiquement, le blanchiment de Belhassen Trabelsi a-t-il eu lieu? Naturellement non! Tous ceux qui étaient sur le plateau étaient contre ce que disait Belhassen Trabelsi, ils lui ont tous demandé plus de modestie et surtout des excuses."

"La déontologie journalistique interdit-elle aux journalistes de faire une interview avec un homme recherché? On ne nous a pas appris ça dans les écoles de journalisme (...) Si vous aviez la possibilité de faire une interview avec Abou Iyadh, qui est recherché en Tunisie (...) la refuseriez-vous?" a t-il indiqué avant d'ajouter qu' "il n'y a pas de limite à la recherche de scoops".

Les Trabelsi, une minorité

Reprochant au journaliste le reportage effectué sur les conditions de vie de la famille Trabelsi depuis la révolution, Moez Ben Gharbia affirme que "la démocratie c'est aussi donner la parole aux minorités. Les Trabelsi sont devenus une minorité (...) une forme de racisme s'exerce sur eux en Tunisie. Le nom de famille Trabelsi est devenu celui des corrompus et des voleurs".

"Nous leur avons donné la parole certes, mais sans montrer une position qui va dans leur sens, sans affirmer que ce qu'ils vivent est une humiliation" a-t-il rappelé indiquant qu'il refuse que "ce qu'a fait Ben Ali aux islamistes" ne se "reproduise de nouveau en Tunisie".

Le 09 janvier dernier, le gendre de Ben Ali avait accordé une interview exclusive à la chaîne Attessia TV à travers Skype, une première depuis sa fuite du pays en janvier 2011, le frère de Leila Ben Ali ayant jusque là refusé toute apparition médiatique.

L'interview avait créé un tollé sur les réseaux sociaux. De nombreux internautes avaient affirmé qu'il s'agissait d'"une mascarade" visant à "laver" Belhassen Trabelsi de ces exactions, reprochant à la chaîne Attesia TV d'essayer de blanchir le gendre de Ben Ali.

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Cette nouvelle technique de coiffure utilisant le feu vous laissera sans voix (VIDÉOS)

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Êtes-vous prêts à vous faire coiffer avec du feu?

La question mérite d'être posée lorsque l'on regarde la vidéo ci-dessous, visionnée plus de 6 millions de fois.



Dans ce salon de coiffure, le coiffeur met un produit dans les cheveux du client avant de les allumer avec un briquet. Facilitant l'usage du peigne, cette technique permet également de mieux fixer les cheveux.

"Plutôt que d’utiliser une tonne de gel pour fixer (...) le coiffeur fait brûler les pointes de ses cheveux pour les coller par la suite" explique le site Gentside.

Si cette technique peut paraitre médiévale, Franco Bompieri, un coiffeur milanais l'utilise depuis bientôt 72 ans. Selon lui, l'usage du feu permettrait de brûler les extrémités tout en rendant le cheveu plus solide, l'empêchant de tomber.



De nombreuses autres vidéos de la "coiffure au feu" se trouvent sur internet. Si certains y trouvent des explications scientifiques, d'autres le font simplement pour le fun.







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Situation sociale en Tunisie: Entre grèves, crises et menaces de licenciement

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Le nombre des journées de travail perdues en raison des grèves dans le secteur privé a augmenté de 513% en novembre 2016 par rapport au mois d’octobre 2016 et de 40% par rapport au mois de novembre 2015.

Un rapport du ministère des Affaires sociales sur “la situation sociale en Tunisie au cours du mois de novembre 2016”, explique l’accroissement des journées de travail perdues par l’augmentation du taux de participation aux grèves (94% en novembre 2016 contre 38% en octobre 2016).

Le nombre des journées perdues en raison des grèves dans le secteur privé a atteint 36886 jours en novembre 2016 contre 6014 jours en octobre 2016 et 26361 jours en novembre 2015.

22 grèves observées dont 13 légales dans le secteur privé

Selon le rapport, le secteur privé a enregistré 22 grèves au cours de la même période, soit 84,6% du total des grèves observées dans le secteur privé et public. Le nombre des grèves au cours du mois de novembre 2016 a enregistré une baisse de 4% par rapport au mois d’octobre 2016 et une baisse de 19% par rapport au mois de novembre 2015.

Le nombre d'entreprises concernées par les grèves a baissé en novembre 2016 avec un taux de 11% par rapport au mois d’octobre 2016 et de 86% par rapport au mois de novembre 2015.

S’agissant de la légalité des grèves, le rapport a révélé que 13 grèves légales ont été enregistrées sur un total de 22, soit un taux de 59%. Sur les 22 grèves organisées, dix ont été observées dans des entreprises étrangères, soit un taux de 45%, lit-on de même source.

Le secteur du textile est le plus touché par les grèves dans le secteur privé

Les revendications des grévistes ont trait, notamment, au versement des salaires et à l’amélioration des conditions de travail (41%), la solidarité avec les travailleurs (12%) et l’amélioration des relations professionnelles au sein de l’entreprise (6%).

Les secteurs touchés par les grèves sont les suivants: Textile et habillement, cuir et chaussure (36%), produits chimiques (18%) et bâtiment (14%).

Selon ce document, le gouvernorat de Sfax a enregistré le plus grand nombre de grèves dans le secteur privé (23%) suivi de Monastir, de Ben Arous avec 14% et de Kébili avec 9%.

En 2016, l’augmentation du taux de grèves dans le secteur privé est due, selon la même source, au retard enregistré dans la signature d’un nombre d’avenants relatifs aux conventions collectives sectorielles.

Qu’en est-il du secteur public?

Le nombre de grèves dans les établissements publics à vocation industrielle et commerciale a baissé de 33% en novembre 2016 par rapport à la même période en 2015.

Le nombre des établissements concernés par les grèves a également baissé de 25% par rapport à novembre 2015, selon la même source.

D’après ce rapport, 4 grèves ont été enregistrées dans les établissements publics à vocation industrielle et commerciale, ce qui représente 15,3% de l’ensemble des grèves recensées.

Ces grèves ont concerné la Compagnie des phosphates de Gafsa et le complexe agricole El Khadhra à Sbeitla relevant de l’Office des terres domaniales et de l’Office national de la poste.

Le nombre de journées de travail perdues en baisse dans le secteur public

Le nombre des journées de travail perdues à cause des grèves a baissé de 82% par rapport au mois de novembre 2015.

En contrepartie, le taux de participation aux grèves a augmenté de 57% en novembre 2015 à 66% durant la même période en 2016.

La même source indique que le nombre de grèves le taux des grèves avec préavis a atteint 75%, 3 grèves sur 4 ayant été fait dans la légalité.

Concernant la répartition des grèves selon les secteurs d’activités, les chiffres ont montré que le secteur des services a enregistré le taux le plus élevé de grèves (50%) suivi du secteur des mines et de l’agriculture (25%).

D’autre part, le rapport indique que 6 grèves avec préavis ont été enregistrées dans le secteur de la fonction publique au cours de novembre 2016 contre 2 seulement en novembre 2015.

52 entreprises se trouvent en difficulté en novembre 2016

52 entreprises employant 15617 salariés ont connu des difficultés économiques au mois de novembre 2016, contre 66 entreprises au cours du mois d’octobre 2016, soit une baisse de 21,2%, indique le rapport.

25 entreprises en difficulté employant 11390 salariés ont présenté des demandes aux commissions de contrôle des licenciements. Parmi ces entreprises, on compte 4 sociétés étrangères employant 9190 salariés et 14 entreprises employant 13049 salariés.

Les entreprises en question ont licencié 592 salariés dont 426 répondant aux critères de la retraite anticipée et ceci dans le cadre des commissions de contrôle des licenciements. Trois entreprises parmi les 25 employant 41 salariés ont fermé d’une manière définitive.

7 entreprises ont mis la clé sous la porte d’une manière subite

Par ailleurs, le rapport indique que 7 autres entreprises en difficulté ont fermé d’une manière subite sans respecter les mesures légales, entraînant ainsi la perte de 99 postes d’emploi. 6 autres entreprises ont mis au chômage technique leurs 111 salariés sans respecter les mesures légales pour 44 d’entre eux.

D’un autre côté, 2489 licenciés ont pu bénéficier d’aides sociales au titre de novembre 2016 d’une valeur de 5,4 millions de dinars, lit-on de même source.

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Migration: Caid Essebsi répond à l'Allemagne qui menace de couper l'aide au développement

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Le président Béji Caïd Essebsi a assuré jeudi à l'AFP que la Tunisie "assume ses responsabilités" vis-à-vis des partenaires européens, après des menaces allemandes d'une suppression de l'aide aux pays refusant de reprendre leurs ressortissants déboutés de leur demande d'asile.

Depuis dimanche, plusieurs responsables allemands ont déclaré que les pays ne coopérant "pas suffisamment" sur ce dossier ne pouvaient "espérer bénéficier" de l'aide de Berlin "au développement".

L'avertissement vise les pays du Maghreb, en particulier la Tunisie, dont était originaire l'auteur présumé de l'attentat de Berlin le 19 décembre (12 morts), Anis Amri.

"Il faut que l'Europe soit tranquille, la Tunisie est un pays qui assume ses responsabilités", a réagi le chef de l'Etat tunisien, interrogé par l'AFP en marge d'une réception au palais présidentiel de Carthage.

Sur le sujet de l'immigration clandestine, "nous avons des accords avec l'Europe, nous avons des accords bilatéraux avec certains pays y compris l'Allemagne, ce sont de bons accords et ils vont être appliqués", a-t-il dit.

Selon lui, Berlin a identifié "un millier de Tunisiens qui (...) n'ont pas de titre de séjour". "Encore faut-il vérifier" leur identité et leur situation, "parce qu'on ne va pas accepter comme ça" de les reprendre, a-t-il poursuivi.

"Nous ne pouvons pas imposer à un pays de garder des Tunisiens qui ne sont pas en règle. (...) Mais d'abord, nous devons nous assurer qu'ils sont Tunisiens, ça n'est pas toujours le cas", a insisté M. Caïd Essebsi.

Cette question est au coeur de la controverse sur Anis Amri. Sa demande d'asile en Allemagne avait été rejetée depuis plusieurs mois et il était censé être expulsé, mais la Tunisie n'a reconnu sa nationalité que peu avant l'attentat.

Le ministre allemand de la Justice Heiko Maas a estimé qu'il fallait "exercer la pression nécessaire sur ceux qui ne coopèrent pas suffisamment", en citant "l'aide au développement et l'aide économique".

L'idée ne fait toutefois pas l'unanimité au sein de la coalition gouvernementale d'Angela Merkel.

"Pour moi, la seule responsable, c'est la chancelière. J'ai eu des entretiens avec elle" et son discours n'a rien à voir avec les propos d'autres responsables, a déclaré à l'AFP Béji Caïd Essebsi.

Il a indiqué que Mme Merkel devait "venir en Tunisie" --courant février, selon une source officielle--, après un déplacement à Berlin du Premier ministre tunisien Youssef Chahed.

"Nous avons une très bonne relation" avec l'Allemagne, a fait valoir le chef de l'Etat tunisien.

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Réunion tuniso-libyenne pour calmer la tension sociale près de leur frontière

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Les autorités tunisiennes s'entretiendront jeudi avec des "représentants" libyens pour tenter d'apaiser les tensions dans la région de Ben Guerdane, où des manifestants réclament le libre passage des marchandises à la frontière, a-t-on indiqué de source officielle.

"Une commission mixte tuniso-libyenne se tiendra aujourd'hui à Tunis (pour tenter de) trouver une solution au poste-frontière de Ras Jédir", a dit le gouverneur de Médenine (sud-est) Tahar Matmati.

Cette information a été confirmée lors d'un point de presse par le porte-parole du gouvernement, Iyed Dahmani, selon qui "des réunions sont en cours au ministère des Affaires étrangères avec des représentants libyens".

"Nous suivons minutieusement la situation (...) Il y a le problème de la frontière du côté libyen et on est en train de gérer la situation", a également fait valoir le Premier ministre Youssef Chahed sur la radio Mosaïque FM.

Sur fond de grogne générale, des heurts sont intervenus mercredi entre manifestants et forces de l'ordre dans la région de Ben Guerdane, proche de la Libye, les protestataires réclamant le libre passage à la frontière.

Un responsable local du syndicat UGTT, Mohsen Licheheb, a affirmé que les revendications portaient notamment sur "l'application d'une convention signée il y a une dizaine de jours entre deux commissions tuniso-libyennes déterminant le poids et la valeur de la marchandise autorisée" à franchir dans les deux sens le poste-frontière de Ras Jédir.

En attendant, un appel à une grève générale jeudi a été lancée, a-t-il ajouté.

L'ensemble du sud-est de la Tunisie vit essentiellement du trafic transfrontalier, y compris de contrebande, et la tension y est vive depuis plusieurs mois, une partie de la population estimant être délaissée par le pouvoir central.

Les autorités tunisiennes font valoir la difficulté de négocier avec les parties libyennes, en raison du chaos politique prévalant dans ce pays.

Un précédent accord prévoyant l'instauration d'un nouveau régime douanier avait déjà été signé en mai 2016, après une longue paralysie du commerce transfrontalier marquée par des manifestations et une grève générale à Ben Guerdane.

Les deux pays partagent quelque 500 km de frontière, essentiellement désertique. La zone est sous haute surveillance sécuritaire du fait du chaos sécuritaire et notamment de la présence de groupes jihadistes en Libye.

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Néji Jalloul versus Lassaâd Yaâcoubi: L'UGTT a dit son mot!

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Le bras de fer entre le ministre de l’Education nationale, Néji Jalloul, et le Syndicat général de l’enseignement secondaire se poursuit. Après une série de rassemblements régionaux, les militants du syndicat se sont rassemblés, aujourd’hui, à la place de la Kasbah et devant le siège du ministère pour demander au gouvernement de réagir à leur principale requête qui n’est autre que le limogeage de Néji Jalloul.

En marge de sa participation à ce rassemblement, Mastouri Gammoudi, secrétaire général du syndicat de l'enseignement de base, a déclaré que les mouvements enseignants continueront jusqu’à ce que la présidence du gouvernement réponde positivement à leur requête. Pour Gammoudi, Néji Jalloul est déjà un ex ministre puisque les militants du syndicat estiment que l’année scolaire ne pourra être sauvée que si ce dernier n’est plus à la tête de leur ministère.

Dans une déclaration accordée à Shems FM, Lassaâd Yaâcoubi, secrétaire général du syndicat de l'Enseignement du secondaire, est revenu sur l’annonce de Néji Jalloul – qui a assuré que 48% de ceux qui quittent l’école le font à cause de la violence de certains enseignants – en estimant que, comme à son habitude, le ministre fait tout pour inciter à la haine contre le corps éducatif.

Invité à s’exprimer sur le prochain congrès électif de l’UGTT (prévu pour le 22 janvier courant), le secrétaire-général adjoint, Bouali Mbarki, a déclaré que la centrale syndicale ne s’est pas inscrite dans la requête principale du syndicat de l’enseignement secondaire et qui concerne le limogeage du ministre. Selon le secrétaire-général adjoint, l’UGTT n’a jamais demandé officiellement le limogeage d’un quelconque ministre puisque cela ne représente pas une réelle requête syndicale.

Par ailleurs, Bouali Mbarki a assuré que Néji Jalloul ne détient aucune influence sur la centrale syndicale en expliquant que tous les militants de l’UGTT ont toujours œuvré afin que leur institution garde son indépendance qui lui est vitale dans son travail.



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Taha Boudhib, le pâtissier franco-tunisien qui fait le bonheur des émiratis

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Originaire de Tataouine, le pâtissier franco-tunisien Taha Boudhib a fait le buzz en Tunisie après son passage dans un reportage de Zone Interdite sur la communauté française expatriée à Dubaï.

Avec plus de 13 ans d'expériences dans le domaine, il a travaillé dans les plus grands 5 étoiles et palaces et s'est fait un nom à Monte-Carlo puis Dubaï.

Il a en outre ouvert la pâtisserie Boudhib à Nice, réputée pour ses macarons et ses pièces montées.

Aujourd'hui chef pâtissier au Dubaï World Trade Center, il réalise des desserts et des chocolats d'exception pour les grandes occasions et les plus grandes familles émiratis.






Depuis tout petit, Taha était passionné par la pâtisserie et le chocolat. Mais son conseiller d'orientation refuse et le pousse à suivre des études en comptabilité. Son diplôme en poche, il retrouve son premier amour.

Il suit alors une formation en pâtisserie où il décroche son diplôme avec la meilleure note et se spécialise dans la pâtisserie haut de gamme.

De là, il enchaîne dans les plus grands palaces de Monte-Carlo et de Monaco et se charge des réceptions de grandes personnalités à l'instar du Prince de Monaco, de U2 ou encore d'Elton John.






En 2013, une opportunité se présente à lui à Dubaï pour devenir chef pâtissier d'un salon de thé français. Une opportunité qu'il ne ratera pas et qui fera découvrir son talent aux émiratis. Deux années, plus tard, ses créations ayant fait effet, il se retrouve à la tête d'une brigade de 30 personnes aux Dubaï World Trade Center.






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Élections locales: Après les inquiétudes du président de l'ISIE, Béji Caid Essebsi se veut rassurant

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Le président Béji Caïd Essebsi s'est dit confiant jeudi sur la tenue des élections locales, "essentielles dans la construction démocratique" de la Tunisie, dans une première réaction aux propos du chef de l'instance électorale dénonçant un blocage de la transition politique.

Pour que ces scrutins municipaux et régionaux, les premiers depuis la révolution de 2011, puissent avoir lieu, le Parlement doit adopter une loi attendue depuis des mois.

"C'est vrai que ça a traîné un peu. Mais ça n'est pas le fait du gouvernement. Nous avons une législation très encombrée. L'Assemblée travaille sans relâche", a fait valoir à l'AFP M. Caïd Essebsi, interrogé à l'issue d'une réception au palais présidentiel.

Selon lui, les points de blocage, dont le fait d'accorder le droit de vote à l'armée et à la police, "ont été réglés" et le projet de loi électorale est "désormais sur la table". "Je pense que ça va passer maintenant largement. C'est une loi essentielle dans notre construction démocratique".

Questionné sur la possibilité de tenir ces scrutins d'ici la fin de l'année, il a rétorqué que ceci n'était "pas de (sa) compétence" mais souligné qu'il ne fallait "pas traîner".

Mardi, le chef de l'Instance électorale Chafik Sarsar s'était emporté contre le blocage "inadmissible" de la "marche vers la démocratie", en référence à la non tenue des élections locales mais aussi aux difficultés dans la mise en place d'une Cour constitutionnelle et d'un Conseil supérieur de la magistrature.

"Nous sommes une démocratie naissante, nous n'avons pas de précédent (...). Il est certain que nous apprenons un peu comment on règle ces problèmes dans une démocratie, et évidemment ça prend du temps", a dit M. Caïd Essebsi.

La transition démocratique en Tunisie a été saluée comme une réussite après l'adoption en 2014 d'une nouvelle Constitution et la tenue d'élections législatives et présidentielle libres.

Les municipalités en revanche sont toujours gérées par de simples "délégations spéciales", en charge des affaires courantes (infrastructures défaillantes, ramassage déficient des ordures...).

Selon le président du groupe de réflexion Joussour, Khayam Turki, ces élections locales doivent apporter "un véritable maillage démocratique" et leur report incessant est la "grande fragilité démocratique actuelle du pays".

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La STEG augmente ses tarifs

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A partir du mois de janvier 2017, de nouveaux tarifs seront appliqués pour la consommation de l’électricité et de gaz, annonce la Société Tunisienne de l’Electricité et du Gaz (STEG). Les tarifs seront, en effet, augmentés de 5% pour l’électricité et de 7% pour le gaz.

Cette décision qui permettra de renflouer le budget de l’Etat de 175 millions de dinars, touchera essentiellement les consommateurs (les ménages et les petits métiers) de la basse tension (électricité) et basse pression (gaz), a affirmé la directrice de la communication de la STEG, Amel Thabti, dans une déclaration à l’agence TAP.

Qui paiera quoi?

La responsable de la STEG a précisé que “pour la catégorie qui consomme entre 1 et 200 kilowatts/heure/mois d’électricité, le prix du kilowatt-heure sera de 162 millimes. Celle qui consomme entre 201 et 300 kilowatts/heure/mois, le prix du kilowatt-heure, est fixé à 198 millimes.

Pour la catégorie dont la consommation est comprise entre 301 et 500 kilowatts/heure/mois, la tarification retenue est de 285 millimes pour les ménages et de 260 pour les autres types de consommateurs ” En ce qui concerne la catégorie, dont la consommation mensuelle dépasse les 500 kilowatts/heure, le prix du kilowatt-heure est fixé à 350 millimes pour les ménages et à 295 millimes pour les autres catégories de consommateurs, a encore fait savoir, la responsable de la STEG.

*Les nouveaux tarifs d'électricité:

steg tarifs

Elle a, par ailleurs, affirmé que ” les consommateurs-ménages à basse tension, appartenant au pallier économique de la nouvelle révision, seront exemptés de cette décision et conserveront les anciens tarifs. Cette exemption concerne aussi les ménages qui consomment entre 1 et 50 kilowatts/heure/mois, pour qui la tarification adoptée se situe dans la limite de 75 millimes le kilowatt/heure, et également les ménages consommant entre 1 et 100, pour qui le prix du kilowatt/heure est fixé à 108 millimes “.

*Les tarifs d'électricité relatifs aux consommateurs-ménages à basse tension:
steg tarifs 2


S’agissant du gaz, Thabti a précisé que les ménages dont la moyenne de consommation mensuelle varie entre 1 et 30 m3, le prix du mètre cube est fixé à 231 millimes. Les ménages consommant mensuellement entre 1 et 60 m3, le prix du mètre cube s’élèvera à 290 millimes.

La catégorie dont la consommation mensuelle varie entre 1 et 150 m3 , le prix du mètre cube sera de 375 millimes. Un prix de 439 millimes/m3 sera appliqué à la catégorie consommant mensuellement plus de 151 m3 de gaz.

* Les nouveaux tarifs du gaz:

steg tarif gaz

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Un entraînement complet à réaliser en seulement 7 minutes (VIDÉO)

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Vous aimeriez vous entraîner plus cette année, mais vous savez que votre emploi du temps ne vous le permettra pas ? Cette vidéo est pour vous.

Hannah Bronfman sait qu’on peut être très occupé. La DJ et fondatrice du site de bien-être HBFIT.com a donc décidé de partager ses secrets pour garder la forme.

En seulement 7 minutes, vous réaliserez un entraînement complet qui cible toutes les parties du corps.

Tous les exercices se font à partir de votre propre corps, sans poids n’y accessoires d’entraînement.

Allez-y et gardez la forme toute l’année!

À voir également:



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Omar Da Fonseca est encore parti en vrille après un but de Messi (VIDÉO)

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Après avoir perdu à l'aller 2 buts à 1 contre l'Athlétic Bilbao, le FC Barcelone a réussi à se qualifier sur sa pelouse grâce à sa star argentine Lionel Messi, auteur d'un fabuleux coup franc, permettant à son équipe de remporter la manche retour 3 buts à 1.

Mais si le match a été intéressant à suivre, c'est surtout la réaction du commentateur argentin de BeIn Sport, Omar Da Fonseca, sur le troisième but catalan qui vaut le détour.

Partagée par Minute Buzz, c'est 59 secondes de pure folie et de rires garantis et de "Vas-y dis-moi maintenant qui donc que les autres que...lui!!".

Le commentateur n'en est pas à sa première "folie". Lors du match Espagne-Pays Bas lors la Coupe du monde 2014, il avait sorti une phrase sur un but d'Arjen Robben, devenue célèbre depuis: "Il lui a fait l'amour sans préliminaires".



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2017 ou l'impératif de sortir du capitalislamisme sauvage pour une mondianité 3/3: Vers un autre monde!

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On l'a vu avec l'entame de l'année, les discordes et les désaccords ne manqueront certainement pas en 2017; faut-il que tout un chacun parmi les volontaires pour la mondianité à laquelle nous appelons fasse qu'ils soient jugulés.

Or, cela se fera si l'on réussisse à ce que l'inévitable s'accomplisse moins dans un pur esprit de négativité envenimant les choses que dans cette sorte du travail du négatif permettant d'agir sur les cordes sensibles, faire bouger les choses vers le bon sens.

Cela veut dire que l'on doit oser les solutions les plus innovantes, y compris celles qui sont apparemment banales, mais étant tellement de bon sens qu'elles paraîtront enfin les plus sages, finissant par s'imposer, surtout dans les domaines où l'impact sur l'inconscient collectif et l'imaginaire populaire est le plus décisif.

D'où, fatalement, la nécessaire reconstruction psychologique salutaire pour ce qu'on pourrait qualifier de karma humain, réorganisant les priorités, remettant de l'ordre dans le désordre mondial, permettant un renouveau de l'humaine condition à l'échelle universelle.

L'impact, s'il sera généralisé, ne concernera pas moins particulièrement certaines régions et certains pays, comme l'Europe méditerranéenne et la Tunisie où, j'ose le dire, s'écrit la nouvelle histoire de l'humanité. Le futur proche le confirmera.

Réenchanter le monde


Si les extrémismes, religieux comme politiques, n'ont pas manqué de se rappeler à nous en début d'année, ils iront probablement en s'exacerbant durant toute l'année et même au-delà.

Mais cela pourrait ne l'être qu'en tant qu'accès de fin de cycle, avec d'évidentes rémissions qui augureront le cycle nouveau devant advenir et qui commencerait à être perceptible - si l'on y travaille - dès le printemps de l'année pour un nouveau Printemps des peuples.

La condition pour cela est bien évidemment d'oser innover en s'adonnant à la conscience et l'éthique en politique, faire donc la fameuse poléthique pour aboutir à la mondianité.

On l'a dit déjà, l'époque de la modernité est finie, et l'on doit impérativement fermer sa parenthèse avec l'ouverture de celle de la postmodernité qui est la fin des grands récits et des idéologies extrémistes de tout genre.

Aussi, si l'on se décide enfin d'évoluer de concert vers ce monde rêvé de plus grande solidarité, en commençant en Tunisie où tout est possible, le meilleur comme le pire, il ne serait pas surprenant que la fin de l'année y soit marquée par le triomphe de la solidarité élevée en art (solid'art-ité).

Cela doit d'abord se traduire par la déclaration solennelle de la fin di jihad mineur, car il n'est de licite en islam que le jihad majeur. Ainsi sortira-t-on de la religiosité actuelle et du commerce fait de l'islam pour une spiritualité où l'esprit sportif du fair-play se convertira en fair-pray, une foi oecuménique du partage.

En Tunisie encore, cela se traduira également par la levée des frontières avec l'instauration du visa biométrique de circulation dans le cadre d'un espace de démocratie méditerranéenne à créer entre l'Union européenne et les pays démocratiques du sud de la Méditerranée. Ce qui impose l'engagement de l'Europe de faire adhérer la Tunisie à l'Union dont elle fait partie d'une manière informelle, tellement sa dépendance en est structurelle.

Sur le plan régional et aussi mondial, cela doit venir surtout de l'option pour une paix des braves en Palestine avec la reconnaissance d'Israël par les Arabes et l'acceptation de ce dernier de ce qu'impose même son bulletin de naissance, le partage de 1947.

Car, la situation de colonisateur d'Israël, bafouant le droit international, est de plus en plus intenable et l'État hébreu ne pourra plus trop longtemps se moquer de la légalité internationale ni violenter les consciences en espérant continuer à compter sur l'indifférence coupable de puissances mondiales et la complicité objective des Arabes.

Cette dernière est surtout manifestée par le refus arabe de reconnaître un État dont la naissance est pourtant liée à celle de son jumeau palestinien. Aussi, le refus arabe d'établir des relations diplomatiques avec Israël ne fait que servir la stratégie de l'État hébreu basée sur un tel refus de la réalité, justifiant donc le sien propre de la légalité internationale.

La récente résolution du Conseil de sécurité l'a bien démontré : il est temps de dire stop à la politique suicidaire de l'État juif, car elle alimente, directement et indirectement, le terrorisme qu'il dénonce. Une telle résolution est un salutaire sursaut de l'éthique en politique qui, assurément, n'ira qu'en se renforçant en cette année 2017 où l'on réalisera qu'on a atteint le seuil absolu en turpitudes.

Il importe d'y agir et la Tunisie, dans le cadre d'un package pour la Méditerranée, pourrait donner l'exemple de la lucidité et de l'éthique politiques en osant sauter le pas de l'établissement de relations diplomatiques avec Israël afin de rappeler la légalité reniée de 1947.

Un tel package pourrait se faire aussi en tant qu'une union de toutes les bonnes volontés pour la paix en Méditerranée à laquelle appelleront les pays riverains de cette mer commune, la Tunisie à leur tête. Cela impliquera la fatale libre circulation humaine déjà évoquée, devant se réaliser en parallèle avec le libre-échange et l'Open Sky, principales préoccupations de l'Union européenne.

Il est, en effet, évident que la notion de frontière ne peut plus demeurer celle d'antan, car elle est de plus en plus cette ligne, moins de séparation que d'union, à tracer entre des aires bien plus politiques et économiques que géographiques - géostratégiques donc - et qui seront des espaces d'assomption ou de refus des valeurs cardinales, humaines sans nulle exception.

Cela doit ainsi préfigurer une aire de civilisation entre l'Occident violant ses Lumières et l'Orient devant se réveiller aux siennes, une aire nécessaire et urgente à édifier en vue d'un monde qui soit enfin d'humanité, la mondianité.

Ce qui, forcément, commencera par un appel solennel à l'espace de démocratie en Méditerranée entre les vieilles démocraties essoufflées d'Europe et les nouvelles du Sud de la Méditerranée avec, à leur tête, la Tunisie.

En somme, c'est de patience et d'abnégation à agir qu'il faut faire montre pour déjouer les empêchements, complications et freins, contraintes et contrariétés dont ne triomphe que la volonté la plus inébranlable.

Si les foyers de conflits ne disparaîtront pas en cette année ni durant les suivantes, la misère du Sud ne pouvant s'évanouir d'un coup, on n'y évoluera pas moins dans le bons sens.

C'est qu'on aura enfin spécifié ce qui serait le sésame du monde de demain : la solidarité dans un monde d'humanité, cette mondianité à laquelle il importe d'appeler plus que jamais.

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Face à la surproduction: Le ministre de l'Agriculture appelle à diversifier les marchés extérieurs d'exportation d'agrumes

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“C’est inconcevable d’orienter 50% de l’exportation des agrumes tunisiens, vers un seul pays la France, sans penser à cibler d’autres marchés extérieurs”, a estimé le ministre de l’agriculture, Samir Taïeb.

S’exprimant lors d’une séance d’audition tenue, jeudi, par la Commission de l’agriculture, de la sécurité alimentaire, du commerce et des services, relevant de l’ARP, il a souligné la nécessité de diversifier les marchés extérieurs des exportations tunisiennes, précisant que la récolte exceptionnelle des agrumes, ayant atteint 650 mille tonnes cette année, a engendré des problémes de commercialisation.

L’orientation des produits tunisiens vers un seul marché, reflète, selon le ministre, une crise structurelle de l’agriculture tunisienne confrontée à des difficultés de commercialisation sur les marchés extérieurs. La France étant le principal importateur des agrumes tunisiens, en absorbant plus de la moitié des exportations. S’ajoute à cela, l’incapacité de la Tunisie à exporter plus de 20 mille tonnes d’agrumes, contre une moyenne de production annuelle s’élevant à 360 mille tonnes.

Le ministre a par ailleurs, affirmé que son ministère soutient l’idée de créer une unité de transformation, sous la tutelle du Groupement Interprofessionnel des Fruits, et a proposé aux ministères de l’Education, de la Santé et de la Justice, de procéder à l’achat de quantités d’agrumes , pour les distribuer dans les établissements scolaires, les prisons et les hôpitaux, afin d’absorber une partie de l’excédent de production.

Parallèlement à cette séance d’audition, un sit-in de protestation a été observé, devant le siège de l’Assemblée, par les producteurs d’agrumes, revendiquant une solution leur permettant d’écouler leur récolte.

Hassen Miled, agriculteur, a déclaré à l’Agence TAP, que l’objectif derrière ce sit-in est de “revendiquer le rééchelonnement des dettes des agriculteurs et de favoriser l’exportation vers l’Algérie ”

De son coté, le député Zouhair Rejbi, membre de la commission de l’agriculture, a plaidé pour la réactivation du Fonds des catastrophes naturelles, mettant en garde contre les dépassements effectués par les intermédiaires aux depens des agriculteurs.

Le 29 décembre dernier, le président de l’Union tunisienne de l’agriculture et de la pêche (UTAP) Abdelmajid Zar avait tiré la sonnette d'alarme en affirmant que "la moitié de la récolte des agrumes de 2016, composée à hauteur de 750 mille tonnes d’oranges, pourrait être détruite, à cause d’un marché local restreint (350 mille tonnes), de la faiblesse de l’exportation et l’absence d’industries de transformation de ce produit".

Le responsable avait en outre mis l’accent sur l’incapacité des gouvernements successifs à traiter le phénomène de la corruption dans les circuits de distribution, surtout que le marché parallèle accapare 80% de la production des agrumes, alors que seuls 10% de cette production sont vendus au marché de gros à Bir Kasâa et le reste (10%) est vendu dans les marchés de gros intérieurs.

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Programme spécial pour la célébration du cinquantenaire du cinéma tunisien (1967-2017)

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Un programme spécial est en cours d’élaboration par le Centre National du Cinéma et de l’image (Cnci) et différents partenaires publics et privés pour la célébration du cinquantième anniversaire du cinéma tunisien (1967-2017).

Les festivités qui coïncident avec la fête de l’Indépendance débuteront le 20 mars et se poursuivront jusqu’au 25 juillet, a déclaré, mardi, 9 janvier, à l’agence TAP, Fathi Kharrat, directeur du Cnci.

Il a annoncé que le film “L’Aube” (Al-Fajer) du réalisateur Omar Khelifi, sorti le 21 mars 1967, sera à l’affiche de cette fête cinématographique, comme étant une production purement tunisienne, après l’indépendance. Premier long-métrage de Khelifi, le film sera projeté en présence du réalisateur considéré comme l’un des symboles de la fondation de l’industrie cinématographique en Tunisie.


LIRE AUSSI: Les JCC, un monument à préserver!


Au menu de la célébration du cinquantenaire du cinéma tunisien figurent des projections de films, des expositions photographiques et des séminaires qui seront réalisés en partenariat avec des institutions culturelles publiques et privées ainsi que différentes composantes de la société afin d’y associer toutes les parties concernées par le 7ème Art.


A cette occasion paraîtront également de nouveaux livres qui marquent l’histoire du cinéma tunisien. Lequel demeure, selon Kharat, “un cinéma riche en diversité des expériences et communication entre les générations, malgré une faible production”.


Sur la scène cinématographique tunisienne, se côtoient différentes générations entre séniors qui “dépassent 80 ans et jeunes réalisateurs qui entament leurs premières expériences en toute confiance aux cotés d’autres cinéastes chevronnés afin de tirer profit de leur expertise dans le domaine”, a-t-il estimé.


Les grandes lignes du programme seront bientôt dévoilées bientôt.



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Nous importons un peu trop ou n'exportons pas assez: Un déficit commercial à 12620,5 MDT en 2016

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Le déficit commercial s’est creusé de 12620,5 MDT en 2016. C’est ce qui ressort du bulletin mensuel de l’INS (Institut National de la Statistique). Les échanges commerciaux avec l’extérieur ont été caractérisés par une reprise des exportations de 5,6% contre une baisse de 2,8% enregistrée une année auparavant. Toutefois, la hausse des importations à un rythme plus important que les exportations, a engendré un repli du taux de couverture qui s’est établi à 69,8%.

En valeur, les exportations ont atteint un volume global de 29145,6 MDT contre des importations de l’ordre de 41766.1 MDT, soit un solde déficitaire de 12620,5 MDT.

Les exportations du textile-habillement en hausse de 8,3%

La reprise des exportations est due essentiellement à la performance du secteur des phosphates et dérivés, qui a réalisé une croissance de 29,1% de ses exportations, suivi du secteur des industries mécaniques et électriques qui ont enregistré une hausse de 15,7%. Une reprise de l’industrie du textile-habillement a été également observée en enregistrant une croissance de 8,3%.

La forte chute de la production agricole et agroalimentaire a eu un impact croisé sur l’évolution des échanges notamment des exportations. Un repli de 23,1% et de 17,3% ont été enregistré respectivement dans les exportations des produits agricoles et agroalimentaires et l’exportation de l’énergie. Un manque à gagner de 555 MDT a été observé dans l’exportation de l’huile d’olive en 2016.

Hausse de 9,2% des importations hors énergie

Les importations ont de leur côté enregistré une hausse de 5,3%. Une hausse expliquée par l’accroissement des importations des matières premières et semi-produits mais aussi des produits de consommation autres que les produits de première nécessité. Les importations des voitures ont augmenté de 4,6% en 2016 et celles du tabac de 31,5%. Une nette augmentation dans les importations des huiles essentielles et des parfums a été également observée en 2016. Le bulletin de l’INS souligne que la hausse des importations hors énergie est estimée à 9,2%. Même si la recrudescence des importations des matières premières et semi-produits dénote de la reprise de l’activité industrielle, une rationalisation des importations des produits d’équipement et des produits de luxe est dès lors indispensable pour maîtriser le déficit commercial.

Baisse de 10,3% des exportations vers la Libye

L’Union Européenne demeure le premier marché exportateur de la Tunisie avec une hausse de 4,3% en 2016 et une hausse de 15,1% des exportations vers la France a été enregistrée.

Au niveau du Maghreb, les exportations vers la Libye ont poursuivi leur descente aux enfers enregistrant un repli de 10,3% contre une hausse de plus de 30% des exportations tunisiennes vers l’Algérie.

L’allègement du déficit commercial reste l’une des priorités du gouvernement Chahed. D’où la nécessité de faire face à la dépréciation du dinar tunisien et de maîtriser davantage les importations.

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Le jeune réalisateur franco-tunisien Dhia Rajeb à l'assaut du Nikon Film Festival

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Après le carton suscité par le court-métrage du réalisateur Ted Hardy-Carnac "Tunisia 2045", prix de la mise en scène lors de la 6ème édition du Nikon Film Festival, cette fois-ci c'est peut-être un jeune réalisateur tunisien qui sera à l'honneur à la 7ème édition du Festival.

En compétition avec son court-métrage "Je suis l'oppression", Dhia Rajeb, jeune franco-tunisien, originaire de Dougga, espère obtenir un prix lors de ce festival: "J'ai beaucoup aimé 'Tunisie 2045', et son succès est largement mérité. Mais,nos moyens de production ne sont pas du tout les mêmes, et le temps de préparation non plus. En faisant ce court-métrage, je voulais seulement faire un film qui plaise et dont je serai fier, sans penser à la victoire finale" admet-il.

Se déroulant en 2017, le court-métrage évoque l'arrive au pouvoir des extrêmes, les frontières se ferment, le droit d'asile aboli. Un homme, Jamal, est en fuite, il est suivi par des policiers. Un vieil homme, Aaron, accepte de l'accueillir, car ce que vit Jamal, interpelle le vieil homme.


Acteur-réalisateur et scénariste, Dhia a effectué ses études d'art dramatique aux Cours Florent et Acting Internationale, avant de se tourner vers la réalisation.

L'idée de participer au Nikon Film Festival n'était pas à l'ordre du jour. Tout a commencé...par hasard: "En réalité, ce sont des amis qui m'ont soumis cette idée lors d'une soirée vers la mi-décembre. Nous savions pertinemment que la deadline (11 janvier) était très proche mais nous avions tous envie de travailler ensemble et ceux malgré l'absence de financement" affirme t-il au HuffPost Tunisie.

2 jours plus tard, le film était écrit: "J'ai d'abord écrit l'histoire, sans penser au titre. Mais le thème de l'oppression était une évidence. Car, ma volonté a toujours été de faire le lien entre les deux personnages principaux. Deux oppressions, de deux individus, à deux époques différentes" indique Dhia.

Le tournage se déroule le 7 et 8 janvier, le montage le 09 et le 10. Le 11 janvier, le court-métrage était en ligne...in extremis: "Il m'est difficile d'expliquer en quelques phrases toutes les nuances que j'ai voulu apporter au film. Pour faire simple, je voulais faire le lien entre l'histoire passé et celle qui risque de se répéter. La montée d'un racisme, le rejet de l'autre, et l'humanité oubliée par obéissance. Je pense qu'après tout, la meilleure façon de le comprendre est de le visionner".

Cette année, le jury de la Nikon Film Festival sera composé entre autres par le réalisateur Cédric Klapisch, la réalisatrice Lisa Azuelos ou encore Kyan Khojandi co-auteur et co-réalisateur de "Bref" et remettra son grand prix. Mais il ne sera pas le seul, puisque "le prix du public" sera décerné au court-métrage ayant obtenu le plus de soutien de la part des internautes.

Il vous reste encore jusqu'au 15 février pour voter pour votre court-métrage préféré et encourager le réalisateur tunisien Dhia Rajeb.

>> Pour visionner le film


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La prison et une amende plus lourde pour les consommateurs de cannabis. Un tollé de la société civile

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Des vies détruites à cause d'une peine d'emprisonnement pour un joint, certains ont cru en finir avec une nouvelle loi-tant promise- sur les stupéfiants abrogeant la fameuse loi 52. Béji Caïd Essebsi, président de la République, l'avait promis lorsqu'il était candidat à l'élection présidentielle de 2014 et nombreux y ont cru.

Environ trois années depuis, on revient à la case de départ avec un nouveau projet de loi qui serait "plus liberticide", dénonce la société civile: une peine de prison qui serait maintenue pour le consommateur et une amende plus lourde, a signalé Ghazi Mrabet, avocat et fondateur du collectif "Al Sajin 52", au HuffPost Tunisie.

LIRE AUSSI: Tunisie: La loi 52 sur les stupéfiants: Le calvaire des mères de prisonniers (REPORTAGE)


L'avocat révèle que le projet de loi sur les stupéfiants voté dans un Conseil de ministres présidé par Caïd Essebsi, le 30 décembre 2015, a été soumis à la commission de la législation générale de l'Assemblée des Représentants du Peuple (ARP), le 3 janvier 2017. Cette dernière y a apporté des modifications substantielles et plus répressives avec une peine de prison d'un an et d'une amende de 1000 et 5000 mille dinars. Une peine similaire pour ceux qui refusent de se soumettre à l'analyse biologique d'urine, a signalé Mrabet qui a eu une copie de ce projet de loi.


En effet, le projet de loi voté en 2015 prévoyait la gradation des peines pour le consommateur avec la suppression de la peine de prison pour non récidive et pour la première récidive qui étaient punis d'une amende. C'est seulement en cas de récidives multiples qu'une peine de prison de six mois à un an et une amende de 2000 à 5000 mille dinars ont été prévues avec un pouvoir discrétionnaire pour les juges qui peuvent tenir compte des circonstances atténuantes ou prévoir des peines alternatives comme le travail pour l'intérêt général.

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Pour le dealer aussi, la peine sera plus lourde, a fait savoir Ghazi Mrabet sur les ondes de Express Fm. En effet, risquant une peine de prison allant de 6 à 10 ans dans la loi actuelle, le projet de loi de 2015 a prévu une nouvelle peine allant de 10 ans à 20 ans. Or, l'actuel projet l'augmente de 20 ans à la prison à vie. "Une peine sévère pour des personnes qui peuvent être des petits dealers, qui vendent à leurs amis. C'est une assimilation faussée dans le degré de dangerosité entre les petits dealers, les teneurs de grands réseaux et les importateurs", a déploré Ghazi Mrabet.


"Non seulement on revient au point de départ mais tout ceci dans l'opacité totale en laissant croire qu'ils sont en train de voter le projet de loi de 2015, le seul publié sur le site de l'ARP", a dénoncé Ghazi Mrabet, fustigeant un projet de loi "fasciste".

En effet, selon Ghazi Mrabet et également Yosra Frawes de la Fédération internationale des Droits de l'Homme (FIDH) contactée par le HuffPost Tunisie, le président de la commission de législation générale Taieb Madani a refusé d'auditionner les ONG qui ont travaillé sur cette loi, arguant qu'ils n'ont pas le temps pour le faire.

Pour Yosra Frawes, il faut absolument faire pression sur les députés avant qu'ils ne soiet trop tard. Pour cela les ONG (FIDH, Al Sajin 52, RSF, Human Rights Watch, EUROMED...) "sont en train de prendre contact avec les députés un par un pour sinon on va interpeller l'opinion publique pour la faire réagir", a renchéri Yosra Frawes.


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9 photos qui ont marqué les relations entre la Tunisie et l'ONU (PHOTOS)

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Le 12 novembre 2016, la Tunisie fêtait le 60ème anniversaire de son adhésion à l'ONU.

En marge de cet événement, une cérémonie de commémoration s’est tenue à Tunis au cours de laquelle le ministre des Affaires Étrangères tunisien Khemaies Jhinaoui et le Coordonnateur Résident par intérim de l’ONU en Tunisie Dimiter Chalev ont signé un livre retraçant l'histoire des relations entre la Tunisie et l'ONU: "La Tunisie et les Nations Unies: 60 ans en 60 photos".






La cérémonie a également vu le vernissage d’une exposition de photos conjointement élaborée par le Centre d’Information des Nations Unies et le Ministère des Affaires Etrangères.

Le HuffPost Tunisie vous propose de revenir sur quelques photos marquantes de ces 60 années de relations entre la Tunisie et l'ONU:



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