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En Tunisie, sextoys, menottes et autres objets font vibrer malgré le verrouillage officiel

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Sextoys, boules de Geisha, vibromasseur, etc, les accessoires sexuels ne renvoient pas à une frustration ou une sexualité débridée, faisant partie de pratiques érotiques banalisées sous d'autres cieux. En Tunisie, par contre, les interdits prévalent, verrouillent le champ du possible mais pas la sphère de l'imaginaire, pénétrée par toute sortes de fantasmes qui déchaînent les menottes du politiquement correcte. Chez certains, les accessoires en sont les aphrodisiaques.

Par coquetterie, faute de mieux, pour enjouer une vie sexuelle monotone, etc, les stimulateurs sont divers comme l'attestent ces témoignages recueillis sous couvert d'anonymat.

Maître-mot: Jubilatoire

Ranè, 29 ans, a acheté son premier dildo à 27 ans et depuis elle en a acheté d'autres, via une amie qui lui en amène de l'étranger "avec évidemment d'autres atouts", lance-t-elle souriante. Elle parle d'une envie intense d'essayer qui l'a poussée à s'en procurer. "Je suis en couple et j'avoue que ceci a surpris et agacé mon partenaire, y voyant un concurrent potentiel. Il ne me l'a jamais dit mais je sens toujours cette gêne camouflée sous son sourire ironique. Pourtant c'est pour nous deux, pour le bien de notre couple. Le vagin d'une femme est un organe caché, un puits où il faut puiser la jouissance. Un dildo aide à cette découverte".

Comment? La jeune femme décrit une volonté de joindre l'utile à l'agréable. Suivant la méthode de calcul de son cycle mensuel comme un moyen contraceptif, elle est astreinte à ne pas avoir de rapports sexuels pendant une certaine période du mois: "C'était mon prétexte pour convaincre mon homme; jouir d'une vie sexuelle différente, dénuée de risques. Ceci me permet de me découvrir surtout: un dildo on peut le manipuler comme on veut, pas un pénis. On essaye avec d'autres zones, non atteintes par un coït, et on peut ainsi savoir ce qui nous stimule le plus pour pouvoir guider son partenaire. Finalement ça sert à pimenter notre sexualité à deux."


À la peur de son conjoint que ce gadget se substitue à lui, elle décrit une crainte infondée: "Rien ne peut remplacer une vie sexuelle guidée par le partage, la communication...".

Si l'homme de Ranè est réticent face à ses arguments, celui de Yosra lui a acheté un dildo de l'étranger et il en profite également, dit-elle. "C'était très intense, orgasmique grâce à sa malléabilité et ceci faisait plaisir à mon mari alors quand on a envie d'une partie de jambes en l'air torride, on fait ressortir notre muse", confie-t-elle.

Pour agrémenter sa sexualité, Alya, 37 ans, a commandé des menottes, quelques lingeries fantaisistes et un vibromasseur pour son conjoint, "histoire de casser la routine", affirme-t-elle. "Il suffit de commencer à en acheter pour ne plus s'en passer presque quand on a envie d'émoustiller sa sexualité. Une mise en scène exaltante de temps en temps c'est son secret pour subjuguer son partenaire. Etre en couple avec quelqu'un depuis des années installe une certaine lassitude, alors, pour jaillir cette étincelle propre au commencement, il faut se montrer créative sur ce plan", explique Alya.

Pour Leila, le dildo c'était un cadeau de mariage pour sa cousine, achetée en France: "C'était un petit sous forme de Ral, un autre qui se connecte à iPad et vibre au rythme des chansons...Des trucs plutôt rigolos", raconte-t-elle.

Yasmine, quant à elle, est plutôt séduite par d'autres objets: "Mon mari a ramené un jeux de carte coquin mais on ne l'utilise vraiment pas par contre j'ai ramené deux paires de menottes en fourrure roses et noires avec une utilisation qui se limite à environ quatre fois par an". Yasmine arrose aussi ses amies: "À chaque voyage je ramène une touche cochonne, soit pour moi, soit pour des amies", a-t-elle ajouté.

Ce n'est pas le souci d'aiguiser son couple qui a poussé Asma à acheter un dildo mais faute d'en avoir un. "Le meilleur pompier pour éteindre la flamme du désir quand on est en manque", lance-t-elle. 41 ans et divorcée, c'est sa solution à portée de main en attendant de rencontrer un homme compatible.


LIRE AUSSI:5 idées reçues sur la masturbation


Une solution à vrai dire pas totalement à portée de main, car toutes ces femmes ont dû commander de l'étranger leurs accessoires, via des amis qui y vivent, qui les amènent ensuite.

Les bonnes moeurs: une épée Damoclès

Et il faut des amis dignes de confiance et capables de prendre le risque pour les faire passer par la douane tunisienne. Si pour certains, il n'y a pas eu de problèmes particuliers comme l'attestent les témoignages de Asma, Youad, Yosra et Ranè, pour d'autres ce n'était pas une partie de plaisir.
Et selon plusieurs témoignages, ce sont les menottes qui bloquent essentiellement, comme c'était le cas pour Zahra. "C'était terrible, les douaniers n'ont pas compris de quoi il s'agissait, c'était pourtant visible, une paire de menottes avec des fourrures roses. Un message non intercepté par le douanier qui l'a fait sortir devant tout le monde du sac, m'interrogeant longuement sur son utilité".


Idem pour Cyrine: "J'avais essayé de ramener un truc très soft de Paris mais ça a été confisqué à la douane où on nous regardait comme des terroristes", se souvient-elle.

Amine raconte, quant à lui, comment il a essayé de vendre un sextoy via un site de vente en ligne connu en Tunisie, une annonce retirée du site trente minute après. Le HuffPost Tunisie a essayé d'en savoir plus auprès du responsable du site. Ce dernier s'est montré catégorique quant à l'interdiction de poster ce genre d'annonces en recourant à l'article 226 du code pénal qui énonce qu"Est puni de six mois d'emprisonnement et d'une amende de mille dinars quiconque porte publiquement atteinte aux bonnes mœurs ou à la morale publique par le geste ou la parole ou gène intentionnellement autrui d'une façon qui porte atteinte à la pudeur. Est passible des mêmes peines prévues au paragraphe précédent quiconque attire publiquement l'attention sur une occasion de commettre la débauche, par des écrits, des enregistrements, des messages audio ou visuels, électroniques ou optiques."

Contactée par le HuffPost Tunisie, l'avocate Fadoua Braham confirme ce soubassement légal pour le refus de vente des accessoires sexuels. La juriste avance que certains ont déposé des demandes d'agrément pour lancer un site spécialisé en la matière mais leur demande a été rejetée sous couvert de l'article 226 du code pénal.

LIRE AUSSI: Le sexe, voici comment et où les Tunisiens en parlent


Une interdiction contournée

Une interdiction contournée par les circuits officieux, comme les faux profils Facebook constatés qui proposent ces accessoires: Anissa raconte ainsi qu'elle a été sollicitée par un inconnu sur Facebook, ce dernier proposait ses offres en la matière. Comment ce vendeur a pu en vendre en grande quantité sans être inquiété par les douaniers? Amira a une petite idée sur le sujet: "Je n'ai jamais essayé de les ramener en Tunisie mais je connais un homme qui a un Sex Shop et qui les envoie en quantité en Tunisie dans un magasin qui les vend en arrière-boutique au centre de Tunis avec en menu; gode, tenue latex et tout ce qui va avec. En 2011, les douaniers étaient moins regardant".

D'autres, pour échapper au verrouillage de la douane, usent d'autres moyens comme en détacher le collier et éparpiller les composants dans tous les sacs, confie Amira.

LIRE AUSSI: 10 conseils de sexologues pour une sexualité de couple plus épanouie


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Bahi Ladgham en vidéos et photos: Un des bâtisseurs de la Tunisie moderne est né il y a 104 ans

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Bahi Ladgham, homme politique tunisien d'envergure aurait eu 104 ans aujourd'hui.

Ancien Premier ministre de Bourguiba entre 1969 et 1970, il a également occupé le poste de ministre de la Défense de 1957 à 1966 puis en 1968, de ministre des Finances en 1958 et en 1960.



Il a également été le vice-premier ministre de Bourguiba dans l'immédiat post-indépendance de 1956 à 1957, poste qu'il aura été le seul à occuper, celui-ci ayant été supprimé par la suite.



Décédé en 1998, il est l'un des bâtisseurs de la Tunisie moderne, ayant participé aux négociations franco-tunisiennes pour l'indépendance.

Après avoir rencontré Habib Bourguiba lors d'une manifestation, il rejoint le néo-destour, parti formé en 1934. Arrêté lors des manifestations du 09 avril 1938, il est condamné à 15 ans de travaux forcés.



A la fin de la seconde guerre mondiale, il est gracié par le Général De Gaulle.

Devenu directeur de la Chambre de commerce de Tunis, il participe à la création d’organisations nationales, telles que l'Union générale tunisienne du travail et l'Union tunisienne de l'industrie, du commerce et de l'artisanat. Il fût également membre fondateur du journal "Mission" dont il a été le rédacteur en chef.

Ayant joué un rôle phare dans la diplomatie tunisienne, il a permis de raffermir les relations tuniso-égyptiennes grâce à des relations privilégiées avec Abdennaser.



Il fût une figure emblématique de la résolution de la crise de Bizerte. Il réussit à obtenir l'appui des États-Unis de Kennedy et rencontre à plusieurs reprises le Général De Gaulle pour mettre fin à la crise.

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Mohamed Frikha pointé du doigt: Après Rached Ghannouchi, c'est lui qui réplique

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L’histoire a commencé avec la déclaration de l’avocat Imed Ben Halima qui a dévoilé, sur Al Hiwar Ettounssi, que plus de 150 vols charters sont partis de l’aéroport de Sfax, Syphax Airlines, à destination de l’aéroport Sabiha à Istanbul transportant à leur bord des terroristes tunisiens qui sont partis combattre en Irak et en Syrie.



Le lendemain, le président directeur-général de la compagnie, Mohamed Frikha, a démenti tous les faits accusant tous ceux qui tiennent de tels propos de vouloir freiner la relance économique de la société dont les activités ont été suspendues en juillet 2015 à cause de problèmes financiers. Selon le concerné, les vols évoqués par maître Ben Halima étaient exclusivement destinés aux touristes et aux hommes d’affaires.

La rectification de Mohamed Frikha n’avait pas eu l’effet espéré et son éventuelle implication dans le départ des terroristes tunisiens a continué à nourrir les débats médiatiques. Réagissant à cela, le chef du mouvement d’Ennahdha, Rached Ghannouchi, a lui-même publié un communiqué où il a annoncé que toute personne qui s’attaquera au député Frikha par des propos diffamatoires sera poursuivie, par Ennahdha, en justice.

Pour Ghannouchi, ceux qui mènent la campagne contre Frikha ne sont en fait que des concurrents politiques qui visent, à travers la même campagne, tout le mouvement d’Ennahdha qu’ils sont incapables de vaincre sans ce genre de manœuvres.

Intervenant, aujourd’hui, sur les ondes de Mosaïque FM, Mohamed Frikha a maintenu ses propos en assurant que Syphax Airlines n’a jamais été impliquée dans ladite affaire. Rappelant que la vérification des identités relève des prérogatives des forces de l’ordre et de la douane, l’ancien candidat à l’élection présidentielle a campé sur ses positions. Toutefois, et lorsque le journaliste lui a rappelé qu’il y a quelques temps de cela il a lui-même nié tout vol de sa compagnie aérienne vers la Turquie, Frikha s’est contenté de dire qu’il parlait, à l’époque, de vols partant de l’aéroport de Tunis-Carthage et non pas de celui de Sfax.

Renforçant ses propos par les chiffres, Frikha a déclaré que seulement 1% de ceux qui sont partis en Syrie à bord des avions de Syphax Airlines ne sont pas rentrés en Tunisie à bord des mêmes avions.

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L'héritage du président américain Barack Obama résumé en deux minutes (VIDÉO)

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"Yes we can", oui nous pouvons. Avec ces trois mots, et ses grands talents d'orateur, Barack Obama a séduit les Américains, il y a huit ans, devenant le 44e président des États-Unis.

De l'élection d'un premier président noir, à la création de l'assurance santé universelle "Obamacare", en passant par l'accord nucléaire avec l'Iran et son controversé prix Nobel, le parcours de Barack Obama a été marqué par de grands moments, et par des épisodes plus sombres.

Après ses deux mandats, que restera-t-il de son passage au pouvoir?

Voici un bilan vidéo des faits marquants de sa présidence, à visionner ci-dessus.

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Tunisie: La Banque mondiale table sur un taux de croissance de 3% en 2017

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La Tunisie devrait enregistrer un taux de croissance de 3% en 2017, 3,7 % en 2018 et 4% en 2019. Le Maroc devrait afficher un taux de croissance de 4% et la croissance algérienne devrait s’établir à 2,9%, selon le dernier rapport sur les "Perspectives de l’économie mondiale", publié mardi par le Groupe Banque mondiale.

Selon les mêmes prévisions de celle-ci, le taux de croissance dans la région Moyen-Orient et Afrique du Nord, devrait enregistrer une amélioration, en s’établissant à 3,1% en 2017, contre une croissance mondiale moyenne prévue de 2,7%, malgré le fléchissement des investissements.

La croissance de l’économie saoudienne devrait s’établir à 1,6% en 2017, celle de l’Iran devrait remonter à 5,2%, en raison de l’amélioration continue du niveau de la production pétrolière et l’intensification des investissements étrangers.

Il est à noter que les prévisions de la Banque mondiale, se basent sur l’hypothèse d’un prix du pétrole de 55 dollars le baril.

Toujours selon le même rapport, la Banque Mondiale estime que l’amélioration prévue de la croissance mondiale en 2017, intervient après le ralentissement de la croissance, enregistré en 2016, dans les marchés émergents et les pays en développement, exportateurs de produits de base, et ce malgré la bonne tenue de la demande intérieure.

En janvier 2016, l'institution de Bretton Woods prévoyait une croissance de 3,3% pour la Tunisie en 2017.

Dans un rapport publié en décembre 2016, la Banque Centrale de Tunisie avait prévu un taux de croissance à la baisse pour l'année 2017, le situant à 2,5%.

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Ils demandent des excuses: Des députés indignés par les propos de Manuel Valls sur le voile en Tunisie

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Trente députés, réunis mardi en plénière, ont signé une pétition pour exprimer leur mécontentement face aux propos de l’ancien Premier ministre français Manuel Valls qui avait déclaré qu' ”en Tunisie comme en Iran, le voile a été imposé aux femmes”.

LIRE AUSSI: Pour Manuel Valls, en Tunisie comme en Iran, le voile est imposé aux femmes


Contactée, mardi, par l’agence TAP, Leila Ouled Ali, députée de Nidaa Tounes, a indiqué que le nombre de signataires de cette pétition va augmenter durant les prochains jours, précisant que les signataires appartiennent à des partis politiques différents.

Elle a, dans ce contexte, fait savoir que cette pétition est également ouverte à la société civile.

“Manuel Valls devrait présenter ses excuses aux femmes tunisiennes”, a-t-elle estimé, rappelant que la Tunisie est pionnière en matière des droits des femmes dans le monde arabe.

La députée a expliqué que la femme tunisienne est particulièrement attachée à sa liberté et bien décidée à ne pas renoncer à ses acquis pour lesquels elle avait longtemps milité.

En Tunisie, les acquis de la femme ont même été consolidés, a-t-elle fait savoir, soulignant que “les femmes tunisiennes ont une longueur d’avance sur les femmes de certains pays européens”.

Par ailleurs, Leila Ouled Ali a indiqué qu’un droit de réponse va être prochainement réclamé, estimant que ”Manuel Valls qui est actuellement candidat à la Présidence de la République a fait ses déclarations dans le cadre de sa campagne électorale et non par ignorance”.

Invité de “l’Emission politique” de la chaine de télévision française “France 2″, Manuel Valls a affirmé, la semaine dernière, qu'”en Tunisie comme en Iran, le voile a été imposé aux femmes”.

Et de poursuivre, “des femmes à qui on a imposé le voile se battent précisément pour l’enlever”.

Les déclarations de Valls sur l’imposition du port du voile en Tunisie ainsi que la comparaison entre la Tunisie et l’Iran ont suscité de nombreuses réactions parmi les internautes tunisiens.

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Comment écrivez-vous "Je t'aime" dans votre langue maternelle?

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Comment le prononcez-vous? Comment l'écrivez-vous, de haut en bas? De gauche à droite, avec de petites bulles? Comment le chantez-vous? Quel est votre regard lorsque vous aimez? Comment sentez-vous toutes les fibres et les pores de votre peau? Comment votre cœur bat-il et à quel rythme enflammé et sublime du bonheur, de la tendresse, de la joie infinie, de l'éternel commencement et du recommencement? Comment définir alors votre sourire? Votre timidité? Comment aimez-vous? Comment aimez-vous de toutes les fibres de votre cœur, de votre âme, de votre être, de vos sens trouvés et retrouvés? Comment vous respirez pleinement et consciemment alors? Vos poésies pour dire l'amour? Quelles sont vos chansons, vos paroles, votre petite mélodie, votre timbre de voix, lorsque vous bercez, vous protégez, vous tenez, vous enserrez en amour? Comment partagez-vous l'amour, lorsque la femme sourit, lorsque l'enfant naît, lorsque votre mère vous embrasse, lorsque l'on vous tend la main? Comment remerciez-vous de tant de tendresse et de bonheur? Comment voyez-vous alors toutes les couleurs de la vie, comment entendez-vous tous les matins du monde, comment sentez-vous que l'on berce votre cœur?

Vous laissez alors la rancœur, vous laissez alors la peur, vous laissez ce que vous ne comprenez pas/plus et n'aimez pas, ne ressentez pas, ni ne prenez, ce que vous ne pouvez plus estimer, pour sentir ce souffle puissant, ce seul souffle qui étreint votre être au plus puissant du monde, du ciel et des cieux, du fini et de l'infini, en une mélodie qui transcende tout, tout l'univers.

J'aime alors votre sensibilité, votre fragilité et vos forces, votre sensibilité, vos mots, vos rimes et votre humanité. Vous me faites pleurer, parce que je vois alors en vous ce qu'il y a de plus beau, en vous/nous, lorsqu'enfin nous disons... "Je t'aime."

Je sens vos larmes, elles coulent sur vos joues, de bonheur. Je vois et bois votre sourire, je dessine votre souffle puissant, j'imagine votre perfection et m'émerveille de vous voir si perfectible en votre humaine condition.

Mais alors, pourquoi lorsque vous aimez, cette grâce infinie n'est-elle que de courte durée? Pour que vous retombiez alors aussi facilement sur vos pieds? Que l'amour s'estompe et que votre/notre inhumanité prenne le dessus? Pourquoi ne pas faire de ce moment la consécration de votre/notre vie entière?

La compassion et la bienveillance

Si vous aimez, pourquoi ne pas partager le pain? Le sourire? Tendre la main? Le baiser? Faire don de soi, d'infinies parcelles d'amour, de compassion et de bienveillance? Si vous aimez, pourquoi ne pas partager tout ce bonheur et pourquoi attendre, et attendre quoi au fond? que vous ne mourriez et qu'il soit définitivement tard, trop tard? Pourquoi refuseriez-vous, refuserons-nous de ne pas aimer votre/notre prochain, comme vous aimeriez, nous aimerions celle ou celui que vous aimez si intensément, si personnellement? Votre semblable, votre frère en humanité? L'autre versant? Votre autre Vous, car frère en Humanité?

Lisons les commandements et partageons leur enseignement:

"Que la charité soit sans hypocrisie. Ayez le mal en horreur; attachez-vous fortement au bien" (Romains, 12)... "Et quand je distribuerais tous mes biens pour la nourriture des pauvres, quand je livrerais même mon corps pour être brûlé, si je n'ai pas la charité, cela ne me sert de rien" (Corinthiens, 13).

Car, "quand tu donnes, tu dois donner de bon cœur" (Deutéronome). Au fond, "la bonne action et la mauvaise ne sont pas pareilles. Repousse le mal par ce qui est meilleur; et voilà que celui avec qui tu avais une animosité devient tel un ami chaleureux" (Sourate Fussilat, 34).

C'est ainsi que les Traditions, les Livres ou les Recueils sacrés de toutes les Ecritures lisent en nos cœurs et veulent ouvrir notre cœur, justement avec bienveillance. Les traditions s'accordent pour vouloir nous mener vers le bonheur, que nous soyons des rayons de lumière, de générosité, de bienveillance et d'amour de son/notre prochain. Ne serait-on pas ainsi plus heureux si nous voulions nous ouvrir aux autres?

Ecoutons encore les commandements et buvons leur substantielle moelle:

"Si quelqu'un dit: J'aime Dieu, et qu'il haïsse son frère, c'est un menteur; car celui qui n'aime pas son frère qu'il voit, comment peut-il aimer Dieu qu'il ne voit pas?" (Jean, 4).

"Maudit soit celui qui méconnaît le droit de l'étranger, de l'orphelin, de la veuve !" (Deutéronome - XXVII, 17).

"Si un étranger réside avec vous dans votre pays, vous ne le molesterez pas. L'étranger qui réside avec vous sera pour vous comme un compatriote et tu l'aimeras comme toi-même" (Lévitique, XIX - 33).

"Heureux ceux qui répandent la paix car Dieu les reconnaîtra pour ses fils" (Evangile de Matthieu, chapitre 5 verset 9).

L'humilité, la sérénité, l'offrande, la générosité, la compassion encore, l'accueil, la fraternité envers autrui, y compris l'étranger ou le réfugié, l'amour de son prochain, le partage, le don de soi, l'amour toujours sont là les commandements.

Mais, c'est probablement dans le sutta Nipata (pali), "choix d'instructions" et recueil du bouddhisme ancien, que l'on trouve une des plus belle promesse d'offrande et d'amour. Elle est l'ode au bonheur et une promesse de joie:

"Que tous les êtres soient heureux! Qu'ils soient en joie et en sûreté! Toute chose qui est vivante, faible ou forte, longue, grande ou moyenne, courte ou petite, visible ou invisible, proche ou lointaine, née ou à naître, que tous ces êtres soient heureux! Que nul ne déçoive un autre ni ne méprise aucun être si peu que ce soit; que nul, par colère ou par haine, ne souhaite de mal à un autre. Ainsi qu'une mère au péril de sa vie surveille et protège son unique enfant, ainsi avec un esprit sans limites doit-on chérir toute chose vivante, aimer le monde en son entier, au-dessus, au-dessous et tout autour, sans limitation, avec une bonté bienveillante infinie. Étant debout ou marchant, assis ou couché, tant que l'on est éveillé, on doit cultiver cette pensée. Ceci est appelé la suprême manière de vivre. » (Suttanipâta, I, 8. Cité in Rahula, p. 125). Ce que le Psaume 133, v.1) traduit de cette manière: « Qu'il est bon et agréable d'être assis ensemble comme des frères".

Lorsque je vous vois alors aimer intensément votre prochain, lorsque je sens cette flamme puissante et qu'à votre tristesse infinie succède le doux bonheur, que vos mains se tendent, que vos yeux pétillent, que votre sourire apaise, que votre cœur devient l'Humanité toute entière, je sais, je sens que l'on peut croire encore en un monde meilleur.

L'Humanité est un don, il porte un nom et s'appelle l'amour.

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Comment combattre la "culture de la pâtisserie au bureau"

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Les viennoiseries du lundi matin, le gâteau à la pistache confectionné pendant le week-end ou encore le chocolat ramené de vacances... Autant de petites attentions qui réchauffent le cœur (et l'estomac) des collègues. Mais rappelle la Faculté de chirurgie dentaire britannique, ces petites douceurs font plus de mal que de bien.

"Bien que ces sucreries soient bien intentionnées, elles contribuent également à l'épidémie actuelle d'obésité et à la détérioration de la santé bucco-dentaire", souligne le professeur Nigel Hunt, professeur à la Faculté de chirurgie dentaire britannique, à la BBC.

Alors pour ceux qui cherchent encore leur bonne résolution de 2017, le professeur britannique en a une toute trouvée: combattre "la culture de la pâtisserie au bureau". "Nous avons besoin d'un changement de mentalité dans les entreprises et dans les lieux de travail, qui encourage une alimentation saine et aide les employés à ne pas plonger dans les sucreries, comme les gâteaux, les bonbons ou les biscuits", souligne-t-il.


Pour se défaire de ses "mauvaises" habitudes, l'expert donne plusieurs conseils: réduire les portions, proposer des aliments moins riches en sucre, éviter le grignotage, attendre le déjeuner pour prendre sa première sucrerie (voire mettre en place en "agenda du sucre") ou encore, éloigner la table où s'accumulent les montagnes de sucres de l'espace de travail.

L'excès en tout nuit

Pour les pâtissiers, les conclusions de la faculté sont dures à avaler. S'ils ne remettent pas en cause les effets des pâtisseries sur la santé, ils rappellent que c'est avant tout l'excès qui est dangereux. "'C'est avant tout une question de modération, prendre un petit morceau de gâteau, et pas une part énorme, ne pas en abuser et profiter du moment lorsqu'on en mange", explique Christine Wallace, participante de l'émission "The Great British Bake off" (l'équivalent outre-manche du "Meilleur pâtissier" français).

Un avis partagé par Jane Beedle, finaliste de la même émission et Nancy Birthwhistle. "Je crois fermement que le grignotage entre les repas, les boissons trop sucrées et la nourriture bas-de-gamme sont à la racine de nos problèmes d'obésité et de caries", insiste cette dernière. "Et non une part de gâteau de temps à autre, pour célébrer quelque chose."

En mai 2014, 67 % d'hommes et de 57 % de femmes étaient considérés en surpoids ou obèse au Royaume-Uni, en 3e position sur la liste des pays d'Europe occidentale en matière d'obésité. Devenu un enjeu de santé publique national, l'obésité fait désormais partie des préoccupations du gouvernement, qui multiplie depuis plusieurs années les campagnes de prévention et de sensibilisation dans tous le pays.

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À peine ouvert, le procès de l'assassinat de Mohamed Brahmi reporté au 23 mai prochain

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Le procès de l'assassinat de l'opposant politique tunisien Mohamed Brahmi a été reporté au 23 mai, peu après son ouverture devant le tribunal de première instance de Tunis, a-t-on appris mercredi de source judiciaire.

Ce député âgé de 58 ans a été tué par balles le 25 juillet 2013 devant son domicile près de Tunis. Cet assassinat, survenu quelques mois après celui d'un autre opposant de gauche Chokri Belaïd, avait provoqué une grave crise politique.

Alors que ces deux meurtres ont été revendiqués par des jihadistes ralliés au groupe extrémiste Etat islamique (EI), le procès de six personnes accusées d'implication dans l'assassinat de Mohamed Brahmi s'est ouvert mardi à Tunis.

Selon le quotidien La Presse, un seul accusé était présent lors de cette première audience devant la chambre du tribunal spécialisée dans les affaires de terrorisme.

Le procès a ainsi rapidement été reporté, et une nouvelle date d'audience a été fixée au 23 mai, a indiqué à l'AFP le porte-parole du parquet, Sofiène Sliti.

D'après La Presse, les avocats de la partie civile ont dénoncé une enquête tronquée, et jugé que les vrais commanditaires de cet "assassinat politique" étaient absents du box des accusés.

Un sit-in a été observé devant le tribunal par des militants du Front populaire, l'ancienne formation de Belaïd et Brahmi, afin de réclamer que "toute la vérité" soit faite.

Vingt-quatre Tunisiens sont également poursuivis pour leur implication présumée dans le meurtre de Chokri Belaïd. Ce procès va de report en report depuis son ouverture il y a un an et demi. Il a de nouveau été ajourné le 28 décembre, et la date de la prochaine audience n'est pas encore connue.

Ces deux assassinats ont profondément choqué l'opinion publique tunisienne et constitué le point d'orgue de la crise politique de l'après-révolution de 2011.

Mené par un quartette, un dialogue national avait permis de sauver la transition démocratique. A son terme, les islamistes d'Ennahdha avaient été contraints de céder le pouvoir, début 2014, à un gouvernement de technocrates.

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Les JCC, un monument à préserver!

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La dernière session des JCC a fait couler beaucoup d'encre et suscité beaucoup de controverses pour plusieurs raisons. D'abord, c'était la session du cinquantième anniversaire de cette importante manifestation et il fallait faire un grand festival pour rendre hommage à tous ceux qui ont été derrière ce rêve fou de créer ce moment et de célébrer une production cinématographique faible ou inexistante à l'époque. Quelques cinquante ans et sessions après le pari est gagné et les JCC sont devenues le plus important festival de cinéma arabo-africain.

D'autres motifs de controverse sont d'ordre institutionnel et concernent le statut du festival et ses rapports avec les autorités de tutelle, et notamment le Centre national du cinéma et le Ministère de la culture. Pour certains, dont l'ancien directeur Ibrahim Ltaief, les JCC doivent gagner leur autonomie et se libérer de la mainmise des autorités et de la bureaucratie administrative qui ne font que rendre la tâche difficile pour les responsables du festival. Par ailleurs, cette autonomie donnera au festival, comme beaucoup d'autres dans le monde, une stabilité et les moyens nécessaires pour planifier ses activités et ses projets à moyen terme et sortir ainsi du manque d'organisation et des programmations de dernière minute comme c'est le cas aujourd'hui.

D'autres se sont opposés à cette vision et considèrent que la poursuite des liens organiques avec les autorités de tutelle est essentielle dans la mesure où elles assureront la pérennité des JCC et lui donneront les moyens de se perpétuer et se développer.

D'autres controverses ont aussi éclaté et sont liées à des défaillances dans l'organisation du festival qui, faut-il le rappeler, ne sont pas nouvelles. En effet chaque festival a eu son lot d'erreurs et de faille du fait que l'organisation est prise en charge par le comité lui-même et avec l'aide de quelques bénévoles. Certes, on a demandé à quelques entreprises spécialisées dans l'évènementiel de prendre en charge une série d'activités, mais l'organisation reste portée par une équipe réduite et des bénévoles qui, en dépit de leur bonne volonté, rencontrent les plus grandes difficultés à relever les défis d'un festival devenu au fil des ans l'une des plus importantes manifestations cinématographiques.

Mais la controverse ne semble pas vouloir s'arrêter. En effet, les nouvelles propositions formulées récemment sur la possibilité de délocaliser le festival dans une ville de l'intérieur et aussi de l'organiser tous les deux ans ont été à l'origine de nouvelles polémiques, de critiques, voire même de certaines inquiétudes quant à l'avenir du festival.

Je crois que ces échanges et ces polémiques parfois violentes qu'ils suscitent sont normales dans ce nouveau contexte démocratique. Par ailleurs, elles sont significatives de l'évolution du festival et de cette recherche d'un nouveau positionnement avec un besoin de se renouveler pour continuer à servir le cinéma africain et arabe.

Mais, de ces controverses et de ces débats, même si certaines sont importantes, ne ressortent une orientation et une vision quant à l'avenir du festival. On est au contraire en présence de beaucoup d'invectives et de propositions parcellaires qui ne peuvent pas constituer la base du renouvellement. Les JCC ont aujourd'hui besoin d'un nouveau projet fondateur probablement aussi important que celui de sa fondation porté par Tahar Chriaa, Hamadi Essid et le ministre de la culture de l'époque, Chedly Klibi. Après cinquante ans d'existence, les JCC ont besoin d'un nouveau grand projet et d'une nouvelle vision qui leur permettent de rentrer dans la nouvelle ère de la production cinématographique.

Cette vision doit s'articuler autour de quatre axes essentiels. Le premier est celui du positionnement et des objectifs. Certes, les dernières sessions ont cherché à maintenir l'orientation stratégique et l'identité arabo-africaine que lui ont donné les pères fondateurs. Mais, dans différentes sessions on a ressenti quelques tentatives de changer ce positionnement et d'oublier une partie de l'identité de ce festival ce qui n'a pas été sans susciter l'amertume, voire même la désapprobation de nos amis africains. Or, cette orientation doit être confirmée et renforcée comme celle du choix d'un cinéma d'auteur et d'une sensibilité éloignée des écritures commerciales.

Le second axe concerne la méthodologie à suivre pour l'élaboration de ce projet. Là-dessus il me semble que la participation, la concertation et les consultations sont des principes de travail essentiels dans la confection d'un nouveau projet pour les JCC. Certes, dans ce contexte post-révolutionnaire, l'ouverture et l'échange sont devenus la règle d'or. Mais, dans le cinéma et la culture en général, ses règles sont encore plus marquées du fait de la part de dissidence portée les gens de l'art et de la culture.

Le troisième axe est relatif à la gouvernance de ce festival. A ce niveau, il me semble que l'ère « soviétique » où les autorités politiques décident de l'avenir de l'art et de la culture est dépassée depuis belle lurette. Il me parait essentiel de réfléchir de manière apaisée sur la gouvernance à mettre en place qui allie une certaine autonomie et en même temps des rapports privilégiés non seulement avec les autorités de tutelle mais aussi l'ensemble des acteurs du monde associatif.

Le quatrième axe est relatif au fonctionnement même du festival et la nécessité de le doter des structures nécessaires qui lui permettront d'assurer la continuité de ses activités et de favoriser des programmes de travail à moyen terme voire même à long terme comme c'est le cas des grands festivals internationaux et de sortir par conséquent de la domination du court terme.

Amis du cinéma, les JCC, vous le savez mieux que quiconque est un grand monument du cinéma arabe et africain. A vous et à nous tous de le préserver et de continuer à faire vivre la flamme et l'utopie des pères fondateurs d'un cinéma indépendant, porteur d'une esthétique nouvelle, inscrit dans des luttes sociales mais ouvert sur le monde. Les JCC ont besoin aujourd'hui d'une renaissance et d'un nouveau départ. C'est sur vos épaules, et loin des polémiques et des invectives, que repose la responsabilité de construire un nouveau projet. Votre responsabilité aujourd'hui est aussi importante que celle des pères fondateurs car c'est d'une refondation que les JCC ont besoin.

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L'ISIE d'un blocage à un autre: C'est pour quand la délivrance?

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“Tout est bloqué,” a martelé le président de l'Instance électorale (Isie) en Tunisie, Chafik Sarsar. “Nous avons un retard de plus d’une année pour le remplacement des membres sortants de l’Instance,” a-t-il indiqué dans une interview accordée à Express Fm en ce mercredi 11 janvier 2017.

Sarsar a expliqué que la loi stipule qu’un tiers des membres de l’ISIE doit être régulièrement renouvelé tous les deux ans. “D’après la loi, les trois nouveaux membres auraient pris fonction l’année passée” a-t-il noté tout en précisant que l’ISIE, de son côté, a bien respecté les délais prescrits par la loi. Mais pourquoi alors ce retard?

Le consensus, une solution ou un handicap?

Faute de quorum, l’Assemblée des Représentants du Peuple (ARP) n’a pas pu, mardi 10 janvier 2017, renouveler le tiers des membres de l’ISIE et remplacer Khamayel Fennich, Faouzi Drissi et Kamel Toujeni. Selon les bruits de couloir, ceci serait expliqué par le fait que les deux grands titans de la scène politique ne se sont pas encore mis d’accord sur la nouvelle composition de l’instance.

Réagissant au propos de Sarsar, la présidente de la commission de la législation générale à l'ANC, Kalthoum Badreddine, n’a pas nié la responsabilité de l’Assemblée en ce retard flagrant. Elle a expliqué qu’avec les recours et l'absence de consensus, les présidents de blocs parlementaires n’ont pas pu se réunir pour statuer la situation. Elle a souligné, par ailleurs, l’intention de l’ARP à accélérer le consensus à ce sujet.

C’est pour quand l’adoption de la loi électorale?

Revenant sur le retard au niveau de l’adoption de la loi électorale, Mme Baderdine a indiqué qu’en réalité ce blocage tourne autour de deux points essentiels à savoir l’octroi du droit de vote aux policiers et aux militaires lors des élections, et la question relative au seuil électoral de 3%.
“Il est possible d'adopter le projet de la loi sur les élections municipales avant fin janvier,” a-t-elle précisé.
“Ce déblocage pourra être résolu en une heure et demie,”a-t-elle dit.

La présidente de la commission de la législation générale à l'ANC a précisé, également, que le mois de février sera consacré aux recours afin de donner la marge aux députés d’amender le projet de loi avant l’ultimatum fixé par l’ISIE. “Le calendrier de l’ISIE sera, ainsi, respecté,”a-t-elle dit.

De son côté, Sarsar a rappelé que son instance avait besoin de "huit mois à partir de la publication de la loi" pour organiser de tels scrutins. “Il n’y a pas d’excuse pour ne pas adopter le projet de loi électorale avant février,” a-t-il signalé.



"Retarder les élections à 2018 (serait) une catastrophe à tous les niveaux", avait déjà prévenu M. Sarsar dans une interview à la radio Mosaïque FM indiquant qu' ""Il y a des partis qui aimeraient que ce soit fait le plus tard possible parce qu'ils ne sont pas prêts".

Face à ces circonstances, la Tunisie peine encore à organiser des élections municipales, tant attendues. Fixée dans un premier temps pour le 26 mars 2017, par l’Instance Supérieure Indépendante pour les Élections (ISIE), la date des élections municipales n’a cessé d’être repoussée.

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Vous vous reconnaitrez (ou pas) dans ce Hashtag devenu viral sur Twitter: هل_تعلم_ان_في_الثقافه_التونسيه#

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Le Hashtag #هل_تعلم_ان_في_الثقافه_التونسيه (#Sais_Tu_Que_Dans_La_Culture_Tunisienne) est dans le top des Trend en Tunisie sur Twitter.

Entre les bizarreries de la langue tunisienne, les comportements sociaux et les traditions historiques, la twittosphère tunisienne s'est donnée à coeur à joie.

Le HuffPost Tunisie a sélectionné pour vous quelques tweets où vous vous reconnaitrez ou reconnaitrez un de vos proches:




Légende: "Sais-tu que dans la culture tunisienne si tu roules de l'oeil, cela veut dire que quelqu'un va mourir"






Légende: "Sais-tu que dans la culture tunisienne seulement on dit: 1) Lève-toi assis (pour dire "assieds-toi") et 2) Lève-toi regarde (pour dire "Regarde")".






Légende: "Sais-tu que dans la culture tunisienne quand un Tunisien te dit 't'es une merde', cela veut dire que tu as une grande valeur pour lui"






Légende: "Sais-tu que dans la culture tunisienne, le Tunisien est la seule créature qui a besoin de se lever pour se reposer un peu quand il est fatigué"






Légende: "Sais-tu que dans la culture tunisienne, quand un café se renverse, cela est un bon présage"






Légende: "Sais tu que dans la culture tunisienne quand ton père te dit 'inchallah' quand tu veux quelque chose, cela veut dire que tu ne l'auras jamais"






Légende: "Sais-tu que dans la culture tunisienne, tous les événements qui se passeront durant ta journée sont dus à la première personne à qui tu as dis bonjour le matin"






Légende: "Sais-tu que dans la culture tunisienne, des pâtes cuisinées sans viandes sont appelées 'des pâtes menteuses' "






Légende: "Sais-tu que dans la culture tunisienne, un taxi te dépose où il veut contre ton gré, puis te sort la fameuse phrase 'ce n'est pas sur mon chemin' "






Légende: "Sais-tu que dans la culture tunisienne, 'j'arrive' peut vouloir dire dans une semaine ou un mois, cela dépend de l'humeur, du temps qu'il fait..."






Légende: "Sais-tu que dans la culture tunisienne, on a un travail qui s'appelle: 'Je ne travaille pas, je suis une princesse' "






Légende: "Sais-tu que dans la culture tunisienne, si quelqu'un te donne de dos, cela veut dire qu'il ne va pas se marier"






Légende: "Sais-tu que dans la culture tunisienne, quand une fille se fâche avec une inconnue elle l'appelle 'ma chérie', 'mon amour', 'mon âme', et quand elle parle à une amie elle la traite de 'guenon', 'd'animal'..."


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Voici comment on pourrait boire de l'alcool dans le futur

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Alcool et technologie font- ils bon ménage? Au Consumer Electronics Show (CES), qui se déroulait à Las Vegas du 5 au 8 janvier dernier, il n'y a pas que l'automobile qui a été mise à l'honneur. Certaines entreprises et startups ont misé sur l'alcool. Du vin, de la bière, ou un cocktail? Quelle que soit votre préférence, le salon d'électronique avait une solution pour étancher votre soif.

C'est d'abord le cas d'un appareil de «mixologie» vendu par la maison Opn, produit du Breakthrough Innovative Group, une cellule d'innovation du groupe de spiritueux Pernod Ricard. Cette machine fonctionne avec des alcools conditionnés dans une rangée de boîtes ayant la même taille que des livres, et synchronisées avec une application mobile qui aide les gens à sélectionner leurs cocktails et les guide dans la préparation. Chez Opn, on fait le pari du cocooning. «Les gens veulent de plus en plus "sortir" en restant chez eux», affirme Tristan Capelier à l'AFP.



Testé à Paris, Londres, Munich, Madrid et Moscou, avec des retours encourageants, il espère mettre l'appareil sur le marché au début de la prochaine année, en commençant par Paris, où l'entreprise est basée.

Bières et vins maison

Chez la startup française 10-vins, ce sont des verres de vin qui sont servis avec la «sommelière électronique» D-Vine. De gros tubes scellés contenant l'équivalent d'un verre de vin sont glissés dans le haut de la machine, qui se charge d'aérer le liquide et de le mettre à la bonne température afin de garantir que chaque cru est dégusté dans les conditions idéales.



La première génération de la D-Vine, sortie l'an dernier, s'est écoulée à 500 exemplaires en moins de deux mois. La deuxième génération, qui était présentée au CES devrait arriver sur le marché d'ici la fin de l'année. Elle dispose d'un écran tactile depuis lequel on peut obtenir des conseils sur quoi boire selon l'occasion, des accords mets/vins, ou encore préparer une commande de nouveaux flacons. Surpris par le succès de leur machine, D-Vine envisage d'élargir son catalogue de 35 références à plus de cent en se rendant dans les régions viticoles de Napa et Sonoma, près de San Francisco.

Chez AB, on propose pour 1050 dollars le Igulu Beer Robot. Après avoir récolté plus de 900 000 dollars sur Kickstarter auprès de plus de 1200 contributeurs, la machine était présente dans les couloirs du salon. Celle-ci, assez volumineuse et ressemblant à un four à micro-ondes, permet, grâce à un catalogue de plus de 100 ingrédients et recettes, de fermenter et de créer sa propre bière.



Pour 800 dollars de moins, PicoBrew, une autre startup, propose elle aussi sa machine avec des échantillons fabriqués avec son kit de bières à domicile.

picobrew

Comme 10-vins, Picobrew fournit de petits sachets pré-mesurés («PicoPacks»). Chacun d'entre eux permet de brasser environ 5 litres de bière, et s'inspire de recettes de brasseries du monde entier avec lesquelles l'entreprise a passé des accords de licence. Distinction notable, PicoBrew propose à ses utilisateurs de créer leurs propres recettes en ligne. Celle-ci devraient être bientôt publiées et rémunérées selon son vice-président en charge du marketing, Donald Brewer (ça ne s'invente pas, «brewer» voulant dire en anglais «brasseur»).

Contrôler sa consommation d'alcool

Comment faire pour savoir si vous pouvez prendre la route après avoir bu vos cocktails, vins et bières maison? La startup BACtrack a imaginé un bracelet, appelé BACtrack Skyn, qui, connecté à Apple Watch, vous permet de surveiller 24/7 votre taux d'alcoolémie. Il anticipe même le degré d'alcoolémie que vous devriez atteindre après l'ingurgitation de votre dernier verre. Il a d'ores et déjà attiré l'attention des médecins qui voient dans ce bracelet électronique de nombreux avantages pour faire évoluer la science et comprendre un peu mieux comment notre corps réagit à la présence d'alcool.


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Ces Tunisiens ont besoin de vos dons de vêtements. Voici comment procéder

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Pour affronter ce temps pluvial et glacial que traverse la Tunisie cet hiver, des Tunisiens démunis n'ont rien pour se réchauffer, pas même des habits adéquats. Alors pour y remédier, même partiellement, des associations s'activent pour venir à leur secours.

C'est ainsi que l'association AFREECAN a lancé un appel au don en faveur de quatre écoles à Kasserine. Pour convaincre à contribuer, l'ONG met en ligne une vidéo d'enfants qui n'ont pas quoi porter pour aller à l'école avec des espadrilles déchirées et des sabots en plastique perméables à l'eau et à la boue.

LIRE AUSSI: Tunisie: "AFREECAN" et "Un repas pour chaque Tunisien" ou quand la générosité prend sens




LIRE AUSSI: En 2017, ces Tunisiens meurent de froid et vivent dans des gourbis


L'objectif de AFREECAN est clair: ce qui est demandé ce sont des doudounes de bottes et de bonnets pour des enfants âgés de cinq à treize ans. Pour ceux désireux de faire un don, l'association met en ligne les numéros de téléphones de ses membres.

Autre action, celle de la fondation Sacem, qui oeuvre à la collecte et distribution de vêtements aux familles nécessiteuses. L'ONG a mis en place, un peu partout à Tunis, des bennes où les citoyens peuvent mettre des habits qu'ils souhaitent offrir.

D'autres initiatives s'organisent sur internet, entre amis, afin de venir en aide aux plus démunis.

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Il menace de désobéissance civile: Hizb Ettahrir, le parti qui défie l'Etat

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Le parti islamiste radical, Hizb Ettahrir, a tenu, le 10 janvier 2017, une conférence de presse pour revenir sur l’actualité nationale et évoquer les oppressions auxquelles il fait face.

Le parti a noté que de nombreux dépassements ont été enregistrés à l’encontre des personnes affiliées au parti. Imed Haddouk, membre du bureau de communication au sein du parti, a fait état d’arrestations abusives et d’affaires fabriquées de toutes pièces qui viseraient les jeunes du parti.

Il a annoncé, par ailleurs, qu’une série de sit-in sera organisée devant les postes de police par les familles des adhérents qui sont en état d’arrestation. Selon lui, ces jeunes ont été arrêtés illégalement pour leur simple appartenance au parti Ettahrir. Ce dernier a indiqué que les adhérents du parti n’hésiteront pas à proclamer la désobéissance civile, indique Espace Manager.

Ce n’est pas la première fois où le parti Ettahrir revendique l’arrêt des poursuites et menace de lever le ton pour dénoncer l’oppression policière exercée à son encontre. En septembre dernier, Hizb Ettahrir a dénoncé la suspension de ses activités pendant un mois par la justice, et assuré qu'il ne se conformerait pas à une mesure dictée selon lui par l'étranger.

Hizb Ettahrir, le parti qui défie l’Etat

En effet, le gouvernement tunisien a saisi la justice militaire pour faire interdire le parti, régulièrement accusé de "troubles à l'ordre public" depuis sa légalisation en 2012. Cette décision représente la dernière étape avant la dissolution du parti.

Avant le dépôt de la plainte, la présidence du gouvernement avait prévenu le parti des dépassements que recèlent ses activités et ce comme le dispose la loi organisant les partis politiques en Tunisie.

Ignorant cette décision judiciaire, les dirigeants du parti ont envoyé, une heure après l’annonce du verdict, des invitations pour une conférence de presse dans le local du parti situé à l’Ariana. L’objet de la conférence était selon le communiqué "l’attaque du local du parti et le gel de ses activités".

Hizb Ettahrir avait organisé, par ailleurs, son congrès annuel, en mai dernier, sous le thème "le prochain califat qui sauvera le monde". Le parti avait même publié un spot reprenant des slogans hostiles à l’État civil et à son régime républicain.

Bien qu’il ait été autorisé par le Tribunal administratif, le congrès en question avait été empêché par les forces de l’ordre.
Hizb Ettahrir avait dénoncé dans un communiqué la récente venue de policiers au siège du parti et l'arrachage de son emblème par les forces de l'ordre, fustigeant une "atteinte flagrante au droit d'association".

Créé au début des années 1980, ce mouvement, qui prône l'instauration de la charia (loi islamique), n'a été légalisé qu'en 2012, après la Révolution qui mit fin au régime Ben Ali.

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Ben Guerdane: Heurts entre forces de l'ordre et manifestants

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Des heurts ont éclaté mercredi à Ben Guerdane, dans le sud-est de la Tunisie, entre les forces de l'ordre et des manifestants réclamant le libre passage des marchandises avec la Libye voisine, selon des témoins.

Des manifestants, jeunes pour la plupart, ont incendié des pneus et bloqué la circulation entre Ben Guerdane et la frontière, située à une trentaine de km, et où se trouve le point de passage de Ras Jédir avec la Libye.

En ville, des rassemblements ont eu lieu devant des bâtiments officiels et les forces de l'ordre sont intervenues après avoir été visées par des jets de pierre, d'après les témoins.

Selon la radio privée Mosaïque FM, elles ont fait usage de gaz lacrymogènes pour disperser les manifestants.

Aucune victime ni aucune arrestation n'a été rapportée.

Sollicité par l'AFP, le ministère de l'Intérieur n'a pas fourni de bilan, affirmant que la "manifestation d'environ 150 personnes" avait été dispersée "de manière légale".

Le sud-est de la Tunisie vit essentiellement du trafic transfrontalier, y compris de contrebande, et la tension y est vive depuis plusieurs mois, une partie de la population se disant être marginalisée par le pouvoir central.

Les autorités font de leur côté valoir la difficulté de ce dossier compte tenu de la situation en Libye, en proie au chaos politique et livrée aux milices.

En mai 2015, Ben Guerdane avait déjà connu une grève générale et des manifestations pour protester contre une longue paralysie du commerce transfrontalier.

Deux mois plus tôt, la ville avait été le théâtre d'attaques jihadistes simultanées contre des installations sécuritaires de la ville, entraînant une fermeture totale des frontières durant quinze jours.

Les auteurs de ces attaques, en grande partie tunisiens, s'étaient heurtés à l'hostilité de la population et à la riposte des forces de sécurité.

Les autorités tunisiennes ont affirmé à plusieurs reprises avoir déjoué à cette occasion une tentative de création d'un "émirat" du groupe extrémiste Etat islamique (EI) sur leur sol.

La Tunisie compte plusieurs milliers de ressortissants au sein d'organisations jihadistes, dont une partie en Libye voisine.

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Le nombre de procès pour consommation de stupéfiants a été multiplié par huit entre 2000 et 2016

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Le nombre de procès pour "consommation de stupéfiants" a été multiplié par huit entre 2000 et 2016 en Tunisie, a indiqué mercredi le ministre de l'Intérieur Hédi Majdoub, lors d'un débat au Parlement sur un projet d'assouplissement de la législation actuelle.

"Le nombre de procès relatifs à la consommation des stupéfiants a augmenté, de 732 en 2000 à 5.744 en 2016", a déclaré Hédi Majdoub lors de son audition devant la commission de la législation générale, selon des propos rapportés par Al Bawsala, une ONG qui supervise le travail parlementaire.

"L'esprit de ce projet de loi est d'alléger les peines", a-t-il admis, tout en notant que les autorités n'avaient jamais "cessé de lutter contre les stupéfiants vu leurs conséquences néfastes pour la santé".

Promulguée en 1992 du temps de la dictature de Zine el Abidine Ben Ali, la "loi 52" prévoit une peine minimale d'un an de prison pour consommation de stupéfiants et interdit aux magistrats de prendre en compte des circonstances atténuantes. Elle vise essentiellement des consommateurs de cannabis et ses détracteurs dénoncent son "coût social exorbitant".

Sa révision est actuellement à l'étude à l'Assemblée des représentants du peuple (ARP). Selon le projet de loi, encore susceptible d'amendement, les deux premières condamnations ne seraient plus passibles de peines d'emprisonnement mais d'amendes assorties d'une obligation de suivi médical.

Au début du mois, la ministre de la Santé Samira Meraï a fait valoir devant l'ARP que cette "nouvelle approche" entendait privilégier "la prévention et le traitement de l'addiction".

Peu auparavant, son homologue de la Justice Ghazi Jribi avait lui relevé que plus de la moitié des personnes en détention préventive (plus de 6.600 sur moins de 12.000) faisaient l'objet de poursuites judiciaires pour "consommation de stupéfiants", très loin devant ceux accusés de "crimes terroristes" (1647).

L'abrogation de la loi pourrait en conséquence permettre de désengorger en partie des prisons surpeuplées.

En début d'année, Human Rights Watch (HRW) avait exhorté la Tunisie à réformer en profondeur la loi 52.

En fumant "un joint en Tunisie, vous risquez d'être arrêté, frappé par la police, soumis à un test d'urine et finalement enfermé un an dans une prison surpeuplée avec des criminels endurcis comme compagnons", avait dénoncé un rapport de l'ONG.

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Le torchon brûle entre le SNJT et El Hiwar Ettounsi: Echange d'accusations et dérapage

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L’affaire remonte au lendemain des incidents de violences survenus dans la ville de Kasserine en début de ce mois lorsque l’émission ‘24/7’, une quotidienne d’actualité, a diffusé sur la chaîne El Hiwar Ettounsi, une image fabriquée desdits incidents portant le logo de la chaîne qatarie Al Jazzera. Suite à cela, le Syndicat national des journalistes tunisiens (SNJT) a publié un communiqué dénonçant le manque de professionnalisme de la chaîne en question et indiquant que, à cause de la diffusion de l’image truquée, les journalistes d’Al Jazzera se sont retrouvés au cœur d’une grande campagne de dénigrement.

Quelques jours plus tard, le présentateur de l’émission Labes (El Hiwar Ettounsi), Naoufel Ouertani, a répondu au communiqué qu’il a qualifié d’infondé. L’animateur s’est directement adressé au président du SNJT, Néji Bghouri, en l’accusant, comme il arrive à terme de son mandat (mars prochain) de faire les yeux doux à Al Jazzera dans l’espoir que cette dernière lui offre du travail vu qu’il n’en aura plus d’ici quelques temps. Naoufel Ouertani a défié Néji Bghouri "sa clique" de prouver qu’El Hiwar Ettounsi est une chaîne proche du pouvoir et des partis politiques qui le composent, comme l'avançait le communiqué.

Lors d’un rassemblement des journalistes dans les locaux du syndicat – rassemblement de soutien de ce qu’ils ont qualifié de campagne organisée contre le SNJT – Néji Bghouri a réclamé l’ouverture d’une enquête sur les relations entre El Hiwar Ettounsi et Cactus production (dont 51% des parts sont détenus par l’Etat tunisien dans le cadre des biens confisqués).

Le président du SNJT a assuré qu’un grand dossier de corruption pèse dans cette affaire expliquant que, contrairement à tous les autres médias qui entrent dans le régime des biens confisqués, Cactus production n’a, à ce jour, aucun président directeur-général à sa tête.

Invités à l’émission Midi Show, Naoufel Ouertani et Youssef Oueslati, membre du bureau du SNJT, ont campé sur leurs positions; tandis que le premier renouvelait ses accusations contre le syndicat de travailler dans un esprit de copinage, le second a tout simplement estimé que le présentateur a tenu des propos diffamatoires et irresponsables à l’encontre du SNJT.

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Pornocratie: l'ex-actrice porno Ovidie sort une enquête sur l'ubérisation du X

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La réalisatrice et ex-actrice de pornographie Ovidie, âgée de 36 ans, livre une enquête sur l'industrie du X dans le documentaire "Pornocratie". Elle y dénonce les dérives et l'"ubérisation" de cette industrie, en particulier la dégradation des conditions de travail.

L'idée de cette enquête, diffusée sur Canal+ en France le 18 janvier, a germé il y a six ans à l'écoute d'anciennes actrices, de l'époque de la VHS, qui se plaignaient "de ne plus avoir le contrôle de leur image", explique la réalisatrice à l'AFP. Quinze ans après avoir tourné et changé radicalement de vie, "leurs vidéos piratées se retrouvent sur des écrans du monde entier, en accès gratuit, 24 heures sur 24, et sont même vues par des enfants", précise-t-elle.



Les bouleversements du streaming

Ovidie ne savait rien alors de ces sites de streaming de films pornographiques, conçus sur le modèle de YouTube et appelés "tubes".

La réalisatrice a aussi découvert à l'occasion de cette enquête, qui s'appuie sur de nombreux témoignages, la dégradation des conditions de tournage des actrices. Elles font face à des demandes de pratiques "de plus en plus hard". "Des choses que l'on n’aurait jamais osé leur demander il y a encore 10 ans", ajoute l'ex-réalisatrice de films X.

En outre, les cachets ont "diminué de moitié en dix ans et le nombre de contrats décrochés a été divisé par deux, car 70% de la production a disparu", explique-t-elle. Le piratage, qui représente aujourd'hui 95 % de la consommation, en est une cause.

L'hygiène passée au second plan

Ovidie montre également dans "Pornocratie" le relâchement des précautions sanitaires et affirme même que "pour tourner, de plus en plus d'acteurs sont prêts à falsifier leurs tests sur les infections sexuellement transmissibles".

"En 2012, il y a eu une grosse épidémie de syphilis dans le milieu du X à l'échelle mondiale", affirme-t-elle.

Ces sites porno n'ont aucun contact avec les "travailleurs en bout de chaîne", car "ils achètent et vendent du flux".

La plupart de ces sites appartiennent à des multinationales "opaques", qui contrôlent 95% de la consommation mondiale de vidéos X, accuse Ovidie. 100 milliards de films porno sont visionnés chaque année.

Deux journalistes allemands de l'hebdomadaire Die Welt, interrogés dans "Pornocratie", ont enquêté pendant huit mois sur ces sites sans parvenir à identifier ces multinationales. La faute à la complexité des montages financiers qui relient des sociétés, abritées dans des paradis fiscaux.




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Donald Trump rabroue un journaliste CNN qu'il surnomme "fake news"

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ÉTATS-UNIS - "Taisez-vous! Taisez-vous. Je ne vous permets pas de poser une question, vous faîtes de la désinformation!". Pour le journaliste Jim Acosta, correspondant de CNN à la Maison Blanche, ces quatre ans avec Donald Trump vont être très longs. Mercredi 11 janvier, pendant sa première conférence de presse depuis son investiture, le nouveau président des États-Unis a catégoriquement refusé la question du journaliste, comme vous pouvez le voir dans notre vidéo ci-dessus.

En cause, les révélations faites par certains médias américains d'un document alléguant des liens entre l'entourage du milliardaire et le Kremlin. La chaîne CNN n'a pas publié le rapport en entier, contrairement à Buzzfeed. Mais le matin même de la conférence, elle avait révélé que les chefs du renseignement américain avaient présenté au président un résumé du rapport. Ce que l'entourage a fortement démenti.

Ce rapport, sorte de mémo consacré aux relations entre Donald Trump et la Russie, contient des allégations sur la vie privé du président. Et notamment un document qui affirme que les services russes détiennent des preuves de frasques sexuelles du président, destinées à le faire chanter si besoin.

Tout le début de la conférence de presse de Donald Trump a été consacré à dénoncer ces révélations. Le porte-parole du président, Sean Spicer, a vivement condamné le site américain Buzzfeed qui avait publié, la veille, le rapport dans son intégralité. "Un blog de gauche ouvertement hostile au président élu", voilà comment le porte-parole a décrit le site en ligne. Tandis que Donald Trump, une fois au micro, le traitait de "tas d'ordures".

L'expression a bien fait rire les journalistes de Buzzfeed qui se sont empressés de relayer l'information sur les réseaux sociaux:




Heureux de notre nouveau slogan


Quant au journaliste de CNN interdit de question, il a brièvement évoqué l'incident sur Twitter, en se recentrant sur la question qu'il voulait poser:




Heureusement, Cecilia Vega de ABC a posé ma question pour savoir si les associés de Trump avaient contacté les Russes. Il a répondu que non.


D'après les dires du journaliste, rapporte USA Today, le porte-parole du président l'aurait menacé de sortir de la salle s'il posait à nouveau une question.

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