Quantcast
Channel: Tunisie - Al Huffington Post
Viewing all 9648 articles
Browse latest View live

Rapport Davos: La Tunisie victime de sa bureaucratie gouvernementale et de la corruption

$
0
0
Les résultats de l'évaluation de la compétitivité économique de 138 pays, publiés dans le rapport de DAVOS de 2016, le sésame pour encourager les investissements, est tombé comme un couperet sur la Tunisie et l'exécutif en place.

Un rapport qui ajoute une autre couche de vulnérabilité à une Tunisie déjà ébranlée par les effets néfastes du terrorisme et des luttes politiques.

En effet, le rapport intitulé « The Global Competitiveness Report 2016-2017 », classe la Tunisie dans la 95ème position. Des résultats très peu édifiants.

http://www3.weforum.org/docs/GCR2016-2017/05FullReport/TheGlobalCompetitivenessReport2016-2017_FINAL.pdf

Je dresse ici-bas un tableau qui résume la position de certains pays :

davos

Les Emirats Arabes Unis sont en tête de file dans la région MENA (Moyen Orient et Afrique du Nord).

Le Maroc classé 70ème, s'en sort avec les honneurs, au podium de la région de l'Afrique du Nord.

On peut aussi dresser un tableau récapitulatif sur le classement de la Tunisie durant les 4 dernières années :

davos

On remarque que la régression de la Tunisie est bien soutenue, pour passer de la 83ème position en 2013 à la 95ème en 2016 !

Le rapport évoque plusieurs problématiques et facteurs inhibiteurs qui posent entrave à l'investissement, dont essentiellement une bureaucratie gouvernementale inefficace.

C'est le résultat de l'inversion de la hiérarchie des normes, qui donne la primauté à l'appartenance politique par rapport aux vraies compétences.

Je présente, ci-dessous, les facteurs inhibiteurs de l'investissement, selon leur importance :

davos

Selon le rapport, le plus grand handicap pour le développement de l'économie tunisienne est l'inefficacité du marché du travail, en effet la Tunisie est classée 133ème, i.e., la dernière.

Alors que l'économie appelle des besoins colossaux en investissements, les investisseurs potentiels peuvent prendre les résultats du rapport au mot, pendant que l'exécutif s'embarque, derechef, dans des discours pro-domo.

Retrouvez les articles du HuffPost Tunisie sur notre page Facebook.

Tunisie: Ouverture de deux ambassades et cinq bureaux commerciaux en Afrique

$
0
0
"La Tunisie va ouvrir deux nouvelles ambassades et cinq bureaux commerciaux en Afrique", a annoncé, jeudi, le ministre des Affaires étrangères Khemaïes Jhinaoui, à l’issue de son entretien avec le président de la République Béji Caïd Essebsi.

Selon un communiqué de la présidence de la République, cette décision est motivée par le souci de la Tunisie de "dynamiser la diplomatie économique avec les pays africains".

A cette occasion, Jhinaoui a présenté au chef de l’Etat un aperçu de l’évolution de la coopération tunsio-burkinabée, à la lumière de la visite en Tunisie du ministre burkinabé des Affaires étrangères, de la coopération et des burkinabés à l’Extérieur et de la tenue, les 29 et 30 septembre en cours, de la 7ème session de la haute commission mixte tuniso-burkinabée.

Le chef de la diplomatie tunisienne a également fait au chef de l’Etat un exposé sur la participation tunisienne à la 71ème session de l’Assemblée générale des Nations Unies, les entretiens bilatéraux qu’il avait eus avec ses homologues ainsi que sur la présidence de la Tunisie du Conseil des ministres arabes à New-York.

D’autre part, Khemaïes Jhinaoui a fait part à Caïd Essebsi du bilan de la réunion interministérielle sur les réformes et les opportunités d’investissement en Tunisie qu’il avait présidée conjointement avec les ministres français et qatari des Affaires étrangères et la ministre canadienne de la coopération internationale et en présence de plusieurs autres ministres des Affaires étrangères et de secrétaires d’Etat de pays frères et amis.

Il a également présenté au chef de l’Etat le bilan de la réunion du groupe de contact avec la Libye tenue sous la présidence du Secrétaire d’Etat américain et du ministre italien des Affaires étrangères.

Retrouvez les articles du HuffPost Tunisie sur notre page Facebook.

Les Etats-Unis mettent en garde leurs ressortissants contre une menace terroriste dans le sud-est de la Tunisie

$
0
0
Les Etats-Unis ont mis en garde leurs ressortissants contre les risques de se déplacer dans le sud-est de la Tunisie. Le département d'Etat américain a déconseillé à ces derniers de voyager dans la zone, proche de la frontière tuniso-libyenne, en raison d'une menace terroriste.

En effet, le département d'Etat américain a indiqué dans son communiqué que des responsables sécuritaires, des touristes et des civils ont été menacés par des terroristes dans la la région proche de la frontière tuniso-libyenne.



Le communiqué précise que des attaques terroristes ont eu lieu à Ben Guerdane en mars dernier et que des terroristes opèrent encore dans les zones montagneuses à l'ouest de la Tunisie dont le mont Chaambi, le mont Semmama et le mont Selloum.

La Tunisie poursuit ses opérations contre les mouvements terroristes d’Ansar al Chariaa, l’Etat Islamique et l’AQMI, ajoute le département d’Etat américain.

Compte tenu de l'instabilité de l'environnement sécuritaire, les Etats-Unis recommandent aux citoyens américains d'éviter les villes suivantes:

  1. Jendouba, Kef, Kasserine,

  2. Ben Guerdan et Medenine,

  3. Gafsa, Sidi Bouzid

  4. Une autorisation est requise pour ceux qui veulent se rendre à Remada, déclarée zone militaire par les autorités tunisiennes.



Pour rappel, le 1er avril dernier, un communiqué similaire a été publié par le département d'Etat américain, dans lequel, il a été recommandé aux citoyens de rester vigilants dans les zones fréquentées par les touristes et de se tenir loin des manifestations et des rassemblements vu les risques de kidnapping.



Retrouvez les articles du HuffPost Tunisie sur notre page Facebook.

Kingsglaive, ou l'Art de Perdre

$
0
0
Nous n'apprenons pas à perdre. Nous pensons qu'il y a un moyen, une façon de gagner ; et nous n'aimons pas que l'on nous rappelle que tout perdre est une option.

(Attention, spoilers massifs)

Alors que d'autres bûchaient leur anatomie comparée, il me prit de regarder Kingsglaive, un film d'extraordinaire facture...mais avec une histoire peu appréciée. Dans Kingsglaive, tout le monde meurt : le héros soldat d'élite, le roi qu'il sert, ses camarades, ses ennemis. Les traîtres meurent sous les balles de leurs alliés envahisseurs.
De grands hommes meurent écrasés par une affiche publicitaire.

En ignorant certains points d'interrogation plus ou moins pertinents sur les événements du film, je peux comprendre pourquoi les critiques ont détesté l'histoire. Personne n'aime avoir sa mère lui répéter trois fois à la minute de trier son linge.

De façon similaire, personne n'aime avoir un moyen de divertissement - censé nous apporter des bienfaits - nous raconter, nous apprendre, l'Art de perdre. Comment, même si nous sommes nobles d'âme ou de sang, nous pouvons tout perdre à tout moment, famille, maison, patrie.
Et le conte du combat d'un minuscule royaume protégé par une force mystique contre un gigantesque empire militairement avancé en est un exemple parlant.

Le héros est un parangon de valeurs humanistes. Sauve tout le monde, intrépide, intelligent, etc. et surtout joué par Aaron Paul, qui, dans les halles des blockbusters américains, vaincrait toute l’armée à mains nues, enverrait l’empereur et son chancelier en enfer, épouserait la princesse et tout est bien qui finit bien..

Mais non.
Le héros ne peut sauver personne en définitive : ses coéquipiers soit meurent, soit le trahissent (avant de mourir à leur tour), sa famille meurt, la ville qu'il doit protéger n'est plus qu'un champ de ruines, et même la princesse qu'il réussit à évacuer incognito est récupérée par l'empire.

La princesse est plus attachée à son devoir de « protéger le futur » qu'à sa propre vie. Devoir qui, bien que présenté comme un extraordinaire machin spirituel, est quelque chose d'instinctif, à l'échelle de la conscience d'espèce.

La résignation du roi à accepter une « paix » avec l'empire - effectivement une capitulation - montre son acceptation de sa mortalité (« Je suis trop vieux » est sa catchphrase), son acceptation de sa défaite (son plan désespéré pour arrêter la flotte des envahisseurs), et le fait que l'acteur de voix soit Sean Bean, sont autant d'indicateurs : le roi cherche à en finir honorablement, plutôt qu'à arrêter l'irréfragable.

Honorable, mais condamné.

2016-09-23-1474637842-9649484-kingsglaivefinalfantasyxv.jpg


Nous devons apprendre à perdre et à accepter qu'en chacun de nous se cache cette possibilité ; que nous puissions nous faillir nous-mêmes. A faillir nos amis, notre famille, à ne pas être une suite ininterrompue de succès éclatants - et, au premier faux pas, crier et se définir soi-même comme un « échec ».

Accepter de perdre fait que, au lieu de chercher à gagner, selon des critères placés au préalable par ceux qui nous entourent, société ou institutions, nous cherchons à faire de notre mieux, et ce mieux est entièrement de notre ressort.

Apprendre à perdre, c'est de se libérer. Kingsglaive, pour ses fautes, reconnait cela ; le héros meurt en contemplant le lever du soleil sur le champ de ruines désert qu'est l'étendue de son échec, et malgré cela il est serein et en paix avec le monde qu'il quitte.

Il était né dans un monde à feu et à sang, et à sa mort ce n'est pas différent. Et pourtant, la situation philosophique est totalement autre. Gloire à notre passage rapide et évanescent dans un système tellement plus large que nous. Gloire à une fin honorable, plutôt qu'à tenter de stopper net la machine du temps et de la souvenance.

Et qu'il ne faut pas tenter, par tous les moyens, de perdurer - physiquement ou par la mémoire des autres - mais qu'il faut essayer de rendre justice et honneur à nous-mêmes en premier, aux autres en second, et à la totalité (plus grande que la somme des parties, dirait Aristote) enfin.

Certains aspirants à l'immortalité aux dépens de tout feraient bien de s'en souvenir eux aussi.



Retrouvez les articles du HuffPost Tunisie sur notre page Facebook.

Et si les rôles étaient inversés? Illustrations troublantes d'animaux qui maltraitent des humains

$
0
0
Et si les rôles étaient inversés?
Ces illustrations font réfléchir sur le comportement "humain", sur l'horreur que l'on inflige aux animaux.

Imaginez les animaux qui vont à la chasse d'humains le dimanche, ou qui portent des peaux d'humains sur les épaules... Le monde à l'envers?

Voici 6 caricatures où les animaux prennent leur revanche, réalisées par Vin Paneccasio pour son projet "Monday Maul" et c'est pour le site "The Daily Maul" qu'ils les a créées, un site qui défend la cause animale.



Retrouvez les articles du HuffPost Tunisie sur notre page Facebook.

Limogé pour un statut Facebook? Réponse du délégué d'Al Fawar (Kebili)

$
0
0
Le délégué d'El Faouar du gouvernorat de Kébili, a été relevé de ses fonctions, jeudi 29 septembre par la présidence du gouvernement.

Cependant, dans son communiqué, la présidence du gouvernement n'a pas évoqué les raisons de son limogeage, ce qui a laissé la porte ouverte aux interprétations. L'une d'elle est évoquée par quelques médias tel que Mosaique Fm et Shems Fm, et fait état d'un statut Facebook qui serait à l'origine de ce limogeage sanction.

En effet, en date du 26 septembre, ledit délégué a publié un statut Facebook (un statut qui a été modifié mais dont la version initiale reste publique) dans lequel il demande à être transféré ou placé dans une institution publique dans le gouvernorat de Mahdia afin de se rapprocher de sa famille. Il y évoque son poste et y indique son numéro de téléphone.

Cela est confirmé, vendredi 30 septembre, par le concerné au HuffPost Tunisie.

statut

Il est à noter que le statut en question a été modifié mais reste initialement public.

Il confirme avoir été limogé mais précise qu'aucun écrit officiel ne lui est parvenu pour le moment."J'assure aujourd'hui la passation, j'ai quelques documents à finaliser avant de plier bagages" lance-t-il.

Et d'ajouter: "L'erreur que j'ai faite, c'est d'avoir mis mon statut Facebook en mode public. Je pensais que je l'avais partagé avec mes amis seulement mais malgré cela, ma requête n'avait rien d'officiel"

Selon lui, cette affaire a pris des proportions exagérées. Certaines parties auraient utilisé ce statut contre lui, dit-il. "J'ai publié mon statut spontanément, mais l'affaire a pris un tournure politique", confie le concerné.

Interrogé sur les raisons de cette publication, il explique: "J'ai visité la ville de Mahdia, pour la première fois cet été avec ma petite famille, j'ai beaucoup aimé cette ville, j'ai donc voulu y passer le reste de ma vie. C'est pour cette raison que j'ai demandé mon transfert et je pensais qu'il n'y avait pas de mal à ça", poursuit-il

Toutefois, le concerné affirme qu'il respecte la décision du gouverneur et du Chef du gouvernement et se dit "prêt à servir son pays en toutes circonstances".

"Je leur reproche seulement de ne pas avoir tenu compte de ma situation. Cette décision est quelque part oppressive" regrette-t-il.

"C'est dommage, j'aurais voulu servir mon pays, j'ai beaucoup donné en une année et demi en tant que délégué. J'ai rencontré beaucoup d'obstacles mais je compte, malgré cela, plusieurs réalisations en ma faveur comme les deux caravanes de santé que j'ai organisée" conclut-il avant de rajouter: "mais les gens d'Al Fawar savent tout cela, ils connaissent mon travail et ma bonne foi et sont solidaires avec moi, je ne les oublierai pas".

Retrouvez les articles du HuffPost Tunisie sur notre page Facebook.





La femme verte: Elizabeth Sweetheart n'a qu'une couleur dans sa vie

$
0
0
Cela fait une vingtaine d'années qu'Elizabeth Eaton Rosenthal a adopté la couleur verte.

Depuis 1995, le vert l'habille de la tête aux pieds. Même ses cheveux!
Une couleur apaisante et rafraîchissante qui lui vaut son surnom "Elizabeth Sweetheart" (chérie), car le bonheur qu'elle dégage touche tous ceux qui la rencontrent, "Tout le monde dit adorer le vert!" lance-t-elle toute contente.

Dans cette vidéo tournée par "New York Post", elle fait visiter sa maison, toute décorée par les différents tons de vert. Des ustensiles de cuisine au tapis de la salle de bain.

"Tout doit être vert! Je ne pourrais pas dormir sinon. Même mon mari a fini par adorer ça!"

La "Green Lady of Brooklyn" (Femme verte de Brooklyn) est devenue une célébrité locale. "J'ai toujours vécu ici, et si je ne la vois pas, je sens que quelque chose manque au quartier!" s'est exprimée l'une de ses voisines.

Avant cela, elle a grandi en Nouvelle-Écosse "C'est peut-être pour ça que je me suis accrochée à cette couleur, la nature me manquait!" s'est elle-exprimée.

Sa vidéo fait le tour du monde et a accumulé plus de 4 millions de vues rien que sur la page "Superficial".

Retrouvez les articles du HuffPost Tunisie sur notre page Facebook.



L'impact du programme économique Chahed expliqué par la ministre des Finances

$
0
0
Le programme socio-économique présenté par Youssef Chahed, continue d’animer le débat.

Revenant sur les principales mesures décrétées par le gouvernement d’Union Nationale pour voler au secours de l’économie nationale, la ministre des Finances, Lamia Boujnah Zribi, a affirmé lors de son passage dans l'émission Expresso du jeudi 29 septembre que "le Salut est dans l’investissement", dans la re-dynamisation de l’appareil productif, et surtout dans le regain de confiance notamment celui des investisseurs.

LIRE AUSSI: Première grande interview de Youssef Chahed : Ce qu'il faut en retenir


S’agissant des mesures sociales annoncées, des mesures qui vont alourdir davantage les dépenses budgétaires au moment où l’on ne cesse de crier au déséquilibre alarmant de nos finances publiques et un appauvrissement de la Caisse de l’Etat.

Quant à l’impact de ces dispositions exceptionnelles, notamment celles se rapportant aux 10000 logements sociaux et l’octroi d’une prime de 400 dinars en faveur de 25000 demandeurs d’emplois, Zribi a affirmé que ces dispositions visent à rompre avec la crise de confiance qui plane en Tunisie. "Il s’agit de mesures faites pour conforter, d’un message d’espoir mais aussi d’un premier pas vers la re-dynamisation de l’investissement et de l’initiative privée", affirme-t-elle.


LIRE AUSSI:
La Tunisie est "en état d'urgence économique", prévient un ministre


Une LF 2016 complémentaire avant le 15 octobre

400 MDT vont être alloués aux municipalités, 250 MDT au titre des logements sociaux…
Des dépenses additionnelles qui viennent resserrer l’étau autour des finances publiques.
La question qui se pose c'est: Où va-t-on-puiser ces ressources surtout que le budget 2016 n’est pas encore clos?

A ce titre, la ministre des Finances a affirmé qu’une loi de Finances complémentaire 2016 devrait être promulguée avant le 15 octobre et qu’il s’agit d’une simple loi de régularisation qui ne prévoit pas de mesures et dispositions fiscales.

300 MDT de contributions exceptionnelles en 2017

Par ailleurs et en réponse à la polémique suscitée par la loi de Finances 2017, la ministre a affirmé qu’il s’agit d’une première version de la loi.
La LF 2017 prévoit un taux de croissance de 2.3%. "On ne peut pas être trop optimiste", avance la ministre des Finances.

Pour ce qui est des dispositions de la LF notamment celles relatives à la révision du barème d’imposition pour les personnes physiques, la ministre a précisé qu’elle n’affectera pas les salariés qui ont un revenu mensuel inférieur à 1300 dinars.

Au sujet des contributions exceptionnelles prévues dans le projet de la LF, l’Etat prévoit une recette de 300 MDT.
5000 MDT de dettes à rembourser en 2017.

En ce qui concerne les engagements de la Tunisie sur le marché international, la ministre a affirmé que la question de rééchelonnement des dettes tunisiennes est totalement exclue.

En 2017 la Tunisie devra rembourser une enveloppe de 5000 MDT de services de la dette. "La Tunisie est toujours en mesure d’honorer ses engagements vis-à-vis de ses créanciers notamment la Banque Mondiale (BM) et le Fonds Monétaire International(FMI)», affirme la ministre.


A souligner à juste tire qu’un « staff visit » du FMI est actuellement en Tunisie. La visite s’inscrit dans le cadre d’une première prise de contact des représentants du FMI avec les nouveaux responsables tunisiens.

Un CMR pour traiter le dossier de la BFT

Concernant le dossier de la Banque franco-tunisienne (BFT), la ministre a affirmé qu’un conseil ministériel restreint se tiendra la semaine prochaine pour traiter le dossier.

Le FMI avait récemment demandé au gouvernement tunisien de dégager une provision de 400MDT comme première tranche d’indemnités à verser à ABCI investissements, actionnaire majoritaire de la BFT, comme l'annonçait Jeune Afrique.
Un budget qui risque d'impacter les caisses de l'Etat.

LIRE AUSSI: Projet de la loi de Finances 2017- Le sempiternel bâton fiscal: Trop d'impôt tue l'impôt ?


Retrouvez les articles du HuffPost Tunisie sur notre page Facebook.



Ben Brik, le bandit des lettres

$
0
0
On a lu pour vous New York, Banlieue de Tunis* de Tawfik Ben Brik.

Le purgatoire est une vue de l'esprit, disait Nizar (Kabbani). Ben Brik, himself, n'échappera pas à cette loi universelle du cosmos. Vous l'aimez totalement ou vous le haïssez totalement. Pire encore, ça ne changera pas; Fût-ce avec ce livre-pamphlet-manifeste.

Ben Brik est un tout. Comme son œuvre, comme sa geste, comme son verbe vertigineux et sa prose féerique, comme ses prises de position, ses prises de bec, comme ses goujateries et ses envolées, ses combats imaginaires, ses causes gargantuesques et perdues, son no man's land de zéro-huit, sa Jerissa chérie, ses bars lugubres.

C'est un package non négociable, à prendre ou à laisser. Vous ne savez jamais s'il s'agit de littérature cousue ou d'un pamphlet grotesque, limite gore, puant et répugnant.
Vous ne saurez jamais si cette phrase qui ouvre le livre est un affront immonde à Courbet ou un cri du cœur et du corps, authentique et vrai.

Avec Ben Brik, vous ne savez jamais si vous êtes le complice de ses folies et de ses vociférations ou, au contraire, l'accusé qu'il accable de tous les maux et de tous les noms, le moulin à vent dans son épopée Don-Quichottesque, celui-là même qu'il détricote pour mieux flinguer par des mots saillants et un lyrisme flamboyant.

Il n'y a strictement aucune logique et aucune raison chez Ben Brik. Il y a le dogme.
L'historiographie de la révolution qu'il tente dans ce livre est d'une partialité incongrue. Son autoportrait n'obéit à aucun canon.

Son journal de voyage, en forme de reportage, est dépourvu de poésie.
C'est un vacarme et un brouhaha, un Mezoued qui s'impose à vous une fois assis, contraint, sur le siège non moins kitch d'un louage. Ben Brik est un nul total et absolu.

Il est de cette trempe d'hommes qui ne prétendent pas le Savoir et ne croient en rien; Sauf à son verbe et à sa raison d'être: Vous emmerder. Un point c'est tout.

De fait, on lit cette « chose » d'un seul trait. Car Ben Brik, l'emmerdeur, ne prend même pas la peine de faire des chapitres ou des interludes ou des sous-titres.

On passe, incognito, d'une ode à un (une?) Tunis, à la fois mère, princesse bien-aimée et putain, à la geste imaginaire et loufoque du Camarade Ben Brik et de ses copains Lumumba, Hajji sans oublier Zapata et même Zorba le Grec.

Zeus lui-même et sa smala sont de l'Ultra gauche ; et tout ce beau monde prend fait et cause pour Ben Brik, dans sa charge glorieuse, légendaire, mythique contre « la Nahdha » et assurément avec un degré bien moindre contre les « trapus de bourgeois » ainsi que leur amis, messieurs et mesdames « La France ».

On lit le livre et on n'apprend pas grand-chose. Malgré des mots comme des coups de poings, on en sort, indemne, presque gai et joyeux, avec toutefois le vague souvenir d'avoir été témoin de quelque chose.

Un rêve? Un songe? Ben Brik, c'est ça: une infra-conscience; un alter-moi que Sigmund et Jung ont sans doute oublié de théoriser, le verbe saillant en plus, la posture creuse en prime.

Ben Brik, c'est surtout la conscience de ces choses si laides de la Cité, cachées par tant de feuilles de vigne et qu'il nous balance à la gueule, de temps à autre, à son bon vouloir, tel un rêve, un mauvais rêve, un cauchemar, voire une déflagration.

Et l'on se fout « comme de l'an quarante » du sens. Tout ce que l'on sait, assurément, c'est qu'y compris pour le « hic-et-nunc » qu'il dénonce, il faut un emmerdeur et un alter-moi et une infra-conscience et un fou du village pour dire et rappeler que quelque part et d'une certaine façon : « çavapa ». Tout ce que l'on sait, c'est qu'il faut un Ben Brik.

*"New York, banlieue de Tunis", Tawfik Ben Brik, Sud Editions.

Retrouvez les articles du HuffPost Tunisie sur notre page Facebook.

Tunisie: En quelques heures, plusieurs régions paralysées par la pluie

$
0
0
Des pluies torrentielles se sont précipitées un peu partout en Tunisie, accompagnées d'inondations dans les gouvernorats de Sousse, Monastir, Mahdia, Sfax, Kairoun, Zaghouan, Nabeul et Tunis, faisant, selon TAP , deux morts, à Monastir et Mahdia.

De 16h à 19h, la capitale Tunis était quasiment paralysée. Beaucoup sont restés bloqués aux alentours de l'avenue Mohamed 5, comme en témoigne cette vidéo de Mosaïque FM.

Les unités de la protection civile, en coordination avec les structures régionales sont intervenus. Elles ont procédé au pompage des eaux, à l’élimination des déchets et à la protection des biens des habitants, indique un communiqué du ministère de l’Intérieur.

Dans un autre communiqué, publié jeudi 29 septembre, la Protection Civile, a annoncé que 26 enfants se trouvant dans un jardin d’enfants à Bab Saadoun (Rue de Pologne), ont été évacués.

Ont eu lieu également des opérations de pompage et d’assistance de 14 véhicules bloqués sur la voie publique dont un bus transportant des élèves à Kalaa Sghira à Sousse, ajoute le communiqué.

La pluie n'a pas épargné la capitale du Sud, Sfax, bloquant les accès à différents établissements.



Il est à noter que le chef du gouvernement Youssef Chahed a effectué une visite, vendredi 30 septembre à la salle de contrôle de l'Office National de la Protection Civile pour s'enquérir des interventions de la Protection Civile et des opérations d'évacuations dans la région du Sahel et le reste des gouvernorats concernés.




Le ministre de l'Equipement, de l’Habitat et de l’Aménagement du territoire, Mohamed Salah Arfaoui a quant à lui, effectué une visite à Sousse, ou il a déclaré à Jawhara Fm que ces pluies ont été bénéfiques pour l'agriculture en appelant les citoyens à faire preuve de patience.

Des incidents similaires ont eu lieu, il y a quelques jours. Des inondations avaient été observées dans plusieurs villes tunisiennes. L'Office national de l'Assainissement (ONAS) avait, alors, publié un communiqué dans lequel il a appelé les citoyens "à faire preuve de civisme et à utiliser les endroits appropriés pour jeter leurs ordures". Les inondations résultant, selon le communiqué déjà cité, du cumul des déchets jetés de manière anarchique et bouchant les égouts.

Retrouvez les articles du HuffPost Tunisie sur notre page Facebook.






5 scènes insolites du génie tunisien pendant les inondations

$
0
0
S'armant de patience, voilà ce que les Tunisiens font pendant les inondations.

Si d'habitude les moyens de transport manquent, quand "Venise vient à Tunis", les planches et les pédalos font surface!





La charrette aussi peut faire l'affaire



C'est aussi l'occasion de faire un peu de natation



Bref, rien ne peut les défier!



Retrouvez les articles du HuffPost Tunisie sur notre page Facebook.

Polémique autour de la loi d'urgence économique: Les risques de corruption, d'opacité des marchés publics et des concessions pointés du doigt

$
0
0
La commission des Finances, du développement et de la planification au sein de l’ARP a clôturé, le 30 septembre, l’examen de dernière version de la loi 66/2016 sur la relance économique telle que modifiée le 26 septembre 2016 par la présidence du gouvernement.
La dernière mouture de la loi sur la relance économique comprend dès lors 16 articles au lieu des 4 prévues dans la première version.

Intitulé "Dispositions exceptionnelles pour accélérer la réalisation des grands projets ", le projet de loi se présente comme une loi d’urgence économique. Fadhel Abdelkafi, ministre du Développement et de la Coopération Internationale a affirmé lundi sur le plateau de Mariem Belkadhi (sur El Hiwar Ettounsi) qu’il préfère l’appeler ainsi au vu des défis à relever et de l’appétit impérieuse de la Tunisie pour les investissements productifs.

projet de loi

Il a affirmé que seuls les investissements pourraient faire sortir la Tunisie du marasme économique en ajoutant que le gouvernement a, d’ailleurs, invité les chefs d’entreprises tunisiennes, les grands groupes notamment les entreprises familiales opérant en Tunisie à s’inscrire dans la stratégie nationale de relance des investissements.

L’article 1er de la loi sur la relance ou d’urgence économique stipule : "L’objectif de la loi étant de promulguer des dispositions exceptionnelles relatives aux procédures et procédés permettant d’accélérer la réalisation des grands projets qu’ils soient publics ou privés".


Néanmoins et avant même sa présentation en plénière, plusieurs dispositions de la dite loi font débat notamment en ce qui concerne la forte ingérence de l’exécutif, dans les grands projets d’investissements notamment ceux privés.

Selon l’article 2 du projet de loi, c’est le chef du gouvernement qui décidera- après approbation de "l’unité de grands projets (Article 10 de la loi)" relevant de la présidence du gouvernement, des investissements privés (de création ou d’extension) à retenir.

En d’autres termes, les autorisations d’investissement seront accordées directement par le chef du gouvernement. Et c’est là où le bat blesse selon les détracteurs de la loi.
La désignation des membres de "l’Unité des grands projets" par le chef du gouvernement est un autre point de discorde.

Plusieurs députés comme Mongi Rahoui (Front Populaire) et Samia Abbou (Courant Démocratique) dénoncent des dispositions qui favorisent la corruption et l’opacité des marchés publics et des opérations de concessions prévues dans le cadre des PPP (partenariats publics privés) surtout que les décisions se rapportant aux projets prioritaires seront fixées par décret et ne seront pas soumises à des appels d’offres.

Dans une déclaration accordée jeudi à Shems fm, Samia Abbou a estimé "que cette loi accorde un pouvoir absolu au chef du gouvernement, dans le secteur économique, en précisant que ce pouvoir lui permettra de prendre le contrôle sur les hommes d’affaires".

Toutefois et en dépit de ces réfutations, la commission des Finances a approuvé les différents articles qui prêtent à équivoque.

LIRE AUSSI:

Le chef de la diplomatie européenne propose de doubler l'aide financière à la Tunisie en 2017


Première grande interview de Youssef Chahed : Ce qu'il faut en retenir


Retrouvez les articles du HuffPost Tunisie sur notre page Facebook.


Imed Daïmi annonce la formation d un nouveau bloc à l'ARP

$
0
0
Le député du bloc parlementaire du Mouvement Tunisie volonté (Al Hirak), Imed Daïmi, était l’invité de la matinale de la radio Express FM.

Le député a annoncé, lors de cette intervention, la naissance d’un nouveau bloc, au niveau de l’Assemblée des représentants du peuple, composé par les membres d’Al Hirak, du Courant démocratique, du Courant de l’amour et de quelques autres indépendants. Imed Daïmi a indiqué que ce bloc comportera entre quinze et seize députés.

Plus tard dans la journée, le membre du bureau politique du Courant démocratique, Nabil Hadji, est intervenu dans le cadre de l’émission l'Express où il a apporté des précisions sur l’affaire. Selon Nabil Hadji, le nouveau bloc parlementaire ne sera que technique. "Cela veut dire que ses députés n’auront pas l’obligation d’aller vers les mêmes consignes de vote", a-t-il précisé. "Cela veut aussi dire que ce bloc sera formé uniquement afin que les quinze députés puissent avoir un meilleur emplacement au niveau des différentes commissions parlementaires et pour qu’ils puissent, surtout, faire partie du bureau de l’Assemblée des représentants du peuple", a-t-il ajouté.

Nabil Hadji a précisé qu’il n’existera aucun socle pouvant faire de ce bloc un front parlementaire ou politique et que la collaboration s’arrêtera au niveau technique.

LIRE AUSSI: Tunisie- Sofiene Toubel sort de son silence: "Tahar Battikh s'en veut de m'avoir accusé de corruption"


Il ne s’agit pas là de la première tentative de rassemblement de ces mêmes partis qui, en juin 2014, ont essayé de créer une sorte de plateforme de travail commune avec Ettakatol, le Parti des travailleurs tunisiens d'Ali Romdhane et le Mouvement de l'Unité populaire (MUP) d'Ahmed Ben Salah.

Suite à un premier échec, le Courant démocratique, Ettakatol, l’Alliance démocratique, Al Jomhouri, le parti du Travail tunisien, Mouvement Achaâb et le mouvement des démocrates sociaux ont essayé, en mai 2015, de fusionner tous en un seul parti. Quelques jours de négociations plus tard et le projet était, déjà, mort.

Retrouvez les articles du HuffPost Tunisie sur notre page Facebook.

Comment récupérer un sommeil réparateur naturellement?

$
0
0
Voici mes conseils pour bien dormir naturellement et sans somnifère.




Retrouvez les articles du HuffPost Tunisie sur notre page Facebook.

7ème Congres de la LTDH: Etat des lieux des droits et libertés en Tunisie

$
0
0
"Exprimer un point de vue différent de l'opinion officielle n’est en aucun cas une action destructive ni un complot contre la sûreté de l’Etat ", a souligné vendredi le président de la République, Béji Caïd Essebsi.

Dans son allocution à l’ouverture des travaux du 7ème congrès de la Ligue tunisienne de défense des droits de l’homme (LTDH), Caïd Essebsi a ajouté que la liberté d’expression est garante de la stabilité du pouvoir, estimant que la Tunisie jouit actuellement d'un climat de liberté.



Le Chef de l’Etat a précisé que le parachèvement du projet de l’Etat moderne consiste à respecter les droits de l’homme et le pluralisme, faisant remarquer que l’attribution du Prix Nobel au Quartet du dialogue national est une reconnaissance de la communauté internationale à l’inscription des droits et des libertés dans la Constitution tunisienne de 2014.

De son côté, Houcine Abassi, secrétaire général de l’Union générale tunisienne du travail (UGTT) a souligné l’importance de la poursuite du dialogue dans le cadre du respect mutuel du droit à la différence et à la diversité afin de promouvoir l’esprit de la citoyenneté.

"De nombreux défis restent encore à relever et nécessitent une grande vigilance et une mobilisation ainsi qu’une approche globale et multisectorielle pour faire prévaloir la souveraineté de la loi et des droits de l’homme ", a-t-il dit.

Il a ajouté que la lutte contre la corruption et la défense des droits de l’homme sont une priorité absolue et il convient de coordonner les efforts avec tous les pays du monde.


"Il est aussi urgent de permettre au peuple palestinien d’édifier un Etat indépendant dont la capitale est Al Qods ", a-t-il ajouté soulignant son soutien, en tant que membre du Quartet du dialogue national à la candidature du détenu de la liberté Marouane Barghouthi pour l’octroi du Prix Nobel de la Paix.

Pour sa part, Fraj Fennich, du Haut-commissariat des droits de l’homme a appelé les autorités tunisiennes à collaborer avec les organisations nationales pour consacrer un climat de libertés.

"La Tunisie a aujourd’hui besoin des efforts de toutes les parties pour réaliser le progrès et consacrer les droits économiques et sociaux dans un climat de libertés ", a-t-il ajouté.


Il a, en outre, souligné la nécessité d’élaborer de nouvelles stratégies basées sur le renforcement du rôle des femmes et de la jeunesse, la consécration des droits et la promotion de l’investissement notamment dans les régions intérieures.

Dans son intervention, Maryse Artiguelong, de la Fédération internationale des droits de l’homme (FIDH) a souligné que le combat des organisations de la société civile est encore long pour adapter la législation à la Constitution et consacrer l’égalité homme femme, le respect des droits économiques et sociaux et l’abolition de la torture et de l’homophobie.

L’intervenante a indiqué que la FIDH continuera à soutenir la LTDH dans son combat visant à faire valoir tous les droits sans exclusion ni distinction.

La garantie du droit au travail pour tous et des droits de la femme dont l’égalité dans l’héritage ainsi que le renforcement de sa participation à la vie politique outre la promotion des droits économiques et l’encouragement à l’investissement ont été les principales revendications de plusieurs représentants des organisations de la société civile lors de la cérémonie d’ouverture du congrès.

A la fin des travaux de la première journée du congrès, un hommage a été rendu à l’épouse du prisonnier palestinien Marouane Barghouthi ainsi qu’au syndicat des journalistes égyptiens.

Retrouvez les articles du HuffPost Tunisie sur notre page Facebook.

Tunisie: Le nouvel an de l'Hégire, une fête religieuse et culinaire

$
0
0
TRADITIONS- Dans les prochains jours, on fêtera le nouvel an Hégire, qui correspond à l'année 1438 (1er Mouharam,le premier mois du calendrier musulman).
L'ère Hégire marque l'émigration du prophète Mohamed et de ses disciples vers la ville de Médine en 622.

Une fête religieuse donc pour les musulmans. Qui dit fête, dit des traditions faites de délicieux plats et pâtisseries.
Et pour cette occasion, le couscous fait avec du Kadid (viande séchée conservée du mouton de "Aid El Idha") ainsi que la mloukhiya restent pour la plupart des Tunisiens des incontournables. Dans d'autres régions, on prépare un potage léger.

Outre leur côté appétissant, ces plats ont des significations symboliques; la "mloukhiya" (couleur verte), pour que l'année soit féconde, le potage pour qu'elle soit fluide et sans difficultés, le sucré pour qu'elle soit douce.

Dans la région de Nabeul, cette fête revêt une particularité, elle rime avec des ambiances festives dans toutes les villes avec des étalages où on vend des poupées en sucre colorées sous plusieurs formes, et un mélange de bonbons et de fruits secs.

La coutume veut que le fiancé amène ce jour-là à sa future mariée un "methred de Ras El Âam" ( un plat en poterie), sur lequel, on met au centre la poupée en sucre et autour, des fruits secs, des bonbons et des dattes.

La spécificité de la région de Nabeul réside aussi dans son couscous salé-sucré préparé à l'occasion, un couscous léger orné de Kadid, œufs durs, dattes, amandes, raisons secs et des bonbons.



Retrouvez les articles du HuffPost Tunisie sur notre page Facebook.




Donald Trump continue de s'écharper avec Miss Univers, Hillary Clinton en profite

$
0
0
ÉTATS-UNIS - Rude semaine pour Donald Trump. Défait lors du premier débat face à Hillary Clinton, embourbé dans une bataille de mots avec une ancienne Miss Univers... le voilà qu'il décroche dans les sondages, laissant sa rivale s'envoler de trois points selon Fox News. Et ce n'est pas fini, puisque son affrontement avec Alicia Machado a repris de plus belle vendredi 30 septembre sur les réseaux sociaux, avec accusations de "vidéo sexuelle" et noms d'oiseaux. Hillary Clinton voyant dans ce "déferlement démentiel" la preuve de l'inaptitude du milliardaire à la présidence.

La démocrate a noté que son rival républicain avait commencé à trois heures du matin sa série de tweets vengeurs visant Alicia Machado, une femme qui a relaté avoir été "humiliée" par le candidat. Donald Trump "a balancé autant d'injures qu'il pouvait. Franchement, pourquoi un tel comportement? Ce dernier déferlement est démentiel, même à son échelle", a dénoncé Hillary Clinton.

"Un homme qui se laisse provoquer par un tweet doit être tenu à l'écart des codes de la force nucléaire", a-t-elle ajouté.


"Hillary-la-crapule", "Miss Piggy" et "Donald-le-muffle"

Visiblement Donald Trump ne digère pas d'avoir été pris de court en étant dépeint comme un mufle par Hillary Clinton lors de leur premier débat télévisé lundi soir. La démocrate a fait mouche en rappelant que "The Donald" avait surnommé Alicia Machado "Miss Piggy" (Peggy la cochonne), reprochant à la reine de beauté vénézuélienne d'avoir pris des kilos nuisant à sa ligne.

Le magnat de l'immobilier, qui était jusqu'à l'an dernier propriétaire du concours Miss Univers, a répliqué en conseillant au public d'aller consulter la "vidéo sexuelle" d'Alicia Machado, qui a rallié le camp de Hillary Clinton. Une nouvelle sortie qui risque de lui faire perdre de nombreuses voix dans l'électorat féminin.

"Utiliser Alicia M. comme un modèle de vertu montre à quel point Hillary-la-crapule est à côté de la plaque. Hillary s'est faite avoir par une arnaqueuse", a-t-il écrit, en reprenant le terme désobligeant qu'il utilise pour qualifier sa rivale. "Hillary-la-crapule a été dupée et utilisée par la pire de mes Miss Univers. Hillary l'a qualifiée 'd'ange' sans vérifier son passé, qui est terrible", a ajouté l'ex-animateur de "The Apprentice", une émission de télé-réalité.

"Il me disait que j'étais laide, grosse"

Donald Trump a soulevé l'hypothèse que Hillary Clinton ait aidé Alicia Machado à acquérir la nationalité américaine afin de pouvoir l'utiliser ensuite à son profit dans un des moments les plus tendus du débat.

A l'opposé, sa rivale démocrate a bien compris son intérêt à exploiter le filon Alicia Machado. Son équipe de campagne a diffusé une vidéo dans laquelle la Miss Univers 1996 relate les avanies que lui a fait subir Donald Trump, en confiant finalement qu'à son avis le milliardaire est inapte à diriger les Etats-Unis.

"Il me disait que j'étais laide, grosse", y explique en espagnol sous-titré en anglais l'ancienne reine de beauté aujourd'hui âgée de 39 ans. "C'était très humiliant, cela m'a fait beaucoup souffrir". Alicia Machado a enfoncé le clou vendredi sur Instagram, dans un message et une photo où elle pose drapée dans la bannière américaine.

"The Republican candidate and his campaign are, once again launching attacks, insults and are attempting to revive slanders and false accusations about my life, in order to humiliate, intimidate, and unbalance me. These attacks are cheap lies with bad intentions. This, of course, is not the first time the candidate insists on discrediting someone or insists on demoralizing women, minorities, and people of certain religions through his hateful campaign. This is definitely one of his most frightful characteristics. Through his attacks, he's attempting to distract from his campaign's real problems and his inability to be the leader of this great country. When I was young, the now candidate, humiliated me, insulted me, disrespected me both publicly and privately in the cruelest way. The same way this happened to me, it's clear that throughout the years, he's continued his actions and behavior with other women. Therefore, I will continue to stand on my feet, sharing my story and my absolute support for Secretary Clinton, on behalf of all women -- my sisters, aunts, grandmothers, cousins, women within the community. I want to thank all of my Latinas and those who have supported me and given me love and respect for my career, and as a human being. I became a United States citizen because my daughter was born here and because I wanted to exercise my rights, among them, I wanted to vote. I will continue standing firm in my lived experience as Miss Universe and even stronger with your support. I've been so pleased and honored by so many kind and heartfelt words. I'm focusing on my career and my work as a mother, and I will continue taking positive steps for the Latino community. I will continue being an activist for women's rights and fighting for the respect we deserve. I appreciate all your love and thank you again for your support." Many blessings, ALICIA MACHADO

Une photo publiée par Alicia Machado (@machadooficial) le






"Avec sa campagne haineuse, le candidat républicain tente à tout prix de discréditer et démoraliser une femme, ce qui est effectivement l'un de ses traits de caractère les plus terrifiants", a écrit l'ancienne mannequin. "Il cherche ainsi à détourner l'attention de ses problèmes réels et de son incapacité à prétendre être le dirigeant de ce grand pays", a-t-elle poursuivi, en dénonçant également ces "calomnies et mensonges faciles porteurs de mauvaises intentions".


Alicia Machado s'est expliquée sur son passé

Le "terrible passé" d'Alicia Machado évoqué par Donald Trump se réfère à un épisode remontant à 1997 au Venezuela: la jeune femme avait été suspectée d'avoir conduit la voiture dans laquelle fuyait son compagnon tout juste auteur d'une tentative de meurtre. Machado, qui niait ces accusations et n'a finalement pas été condamnée, avait ensuite menacé de tuer le juge chargé de l'enquête.

Interrogée sur ces faits cette semaine par CNN, l'ex-Miss Univers a déclaré: "Je ne suis pas une sainte, mais ce n'est plus le problème aujourd'hui".

A la fin de cette journée qui n'aura pas élevé le niveau du débat, Trump s'est finalement vanté d'être réveillé en plein milieu de la nuit. "Aux gens qui me reprochent de tweeter à trois heures du matin, sachez au moins que je serai debout, près à répondre à l'appel", a-t-il tweeté.

Il faisait référence à une ancienne publicité des primaires de 2008 de Hillary Clinton, dans laquelle la candidate opposée à Barack Obama se disait mieux préparée à une crise internationale qui surviendrait même avant l'aube.

Retrouvez les articles du HuffPost Tunisie sur notre page Facebook.

Tunisie-Les énergies renouvelables: Où en sommes-nous ?

$
0
0
Les énergies renouvelables représentent 1% du mix électrique tunisien alors que le Maroc, la Jordanie ou l’émirat de Dubai en ont fait l’un des piliers de leur stratégie énergétique.

L’état actuel du secteur de l’énergie met le pays face à des défis majeurs liés aux équilibres financiers, aux réserves en devise ainsi qu’à la sécurité de l’approvisionnement.

Tel fût le sujet abordé lors dune conférence tenue vendredi 30 septembre à l’hôtel Concorde aux Berges du Lac, organisée par l'Association des Tunisiens des Grandes Ecoles (ATUGE), avec la présence de plusieurs professionnels du secteur comme Mongi Marzoug, ancien ministre de l’Energie et des Mines, Houda Allal, Présidente de l’Observatoire Méditerranéen de l’Energie, Iheb Triki, ancien Conseiller du ministre tunisien de l’Industrie, de l’Energie et des Mines, Yves Jego, membre du parlement français, ancien secrétaire d’Etat et Vice-Président de la fondation Energie Afrique, sous le patronage de la ministre de l’Energie, des Mines et des Energies Renouvelables et ancienne présidente du Fonds Vert.

"La Tunisie a été pionnière dans beaucoup de choses dans le secteur de l’énergie. Simplement dans beaucoup de domaines le momentum, quelques fois avait baissé et il est temps de re dynamiser tout cela ensemble" dit la Ministre.

Et d’ajouter : "Il est temps de discuter au niveau de conseils ministériels et d’adopter une stratégie énergétique à l'horizons 2030 et c’est justement tout le volet énergies renouvelables et efficacité énergétique".

En termes d’électricité, la vision énergétique est d’atteindre 30% d’énergies renouvelables en 2030 avec un départ de l’ordre de 3%, selon la ministre. Pour le mix énergétique, et autres types de consommation, aujourd’hui on est à 1%. Il y a eu pas mal de travail ces dernières années pour introduire le cadre légal et institutionnel pour le rôle du secteur privé.


Dans ce même contexte, Mongi Marzouk a estimé qu’est temps pour la Tunisie de se lancer dan les énergies renouvelables essentiellement pour la production et également pour toute la chaîne de valeur des énergies renouvlables.

"Le plan solaire tunisien qui comprend aussi le vent, a été arrêté et nous avons des objectifs très ambitieux et j’espère que nous n’allons pas tarder à lancer les projets. Que ce soit dans le cadre des grands projets avec les appels à candidature ou pour les projets moyens "indique Mongi Marzouk.


Pourquoi les énergies renouvelables sont-elles importantes ?

Interrogé par la rédaction du Huffpost Tunisie, Iheb Triki, ancien Conseiller du Ministre Tunisien de l’Industrie, de l’Energie et des Mines , sur l’importance des énergies renouvelables, il répond :

1-Une part de 60% des énergies est importée en Tunisie. Selon lui, il existe un problème de sécurité d’approvisionnement.

"Si une bombe explose dans le pipeline gazier en provenance d’Algérien, nous n’aurons plus de réserves en Tunisie" lance-t-il.

2- Le prix de l’électricité. "Il y a plusieurs appels d’offres en Jordanie et au moyen orient qui ont permis de réduire le prix de l’électricité à partir des énergies renouvelables"

3- La décentralisation : les installations d’énergies, dans des régions éloignées ce qui permet la décentralisation et donc, la création d’emplois dans ces zones là.

4-Protection de l’environnement : Il faut aller dans une vision verte, pour garantir l’avenir à nos enfants.

"Le gouvernement a beaucoup de travail à faire en matière d’énergies renouvelables mais le citoyen aussi doit apprendre à s’approprier le gouvernement qu’il a élu et se sentir responsable, car il bénéficie directement des énergies renouvelables" conclut-il.


Pour rappel, un débat national sur l'énergie a eu lieu de 2013 en Tunisie. Le conseil national avait remis, en juillet 2014, au gouvernement de Mehdi Jomâa, huit recommandations sur dix sujets évoqués.

La finalité de ce débat national était d’instaurer une stratégie énergétique à l’horizon de 2030 date à laquelle la Tunisie devra réaliser l’autosuffisance d’énergie et garantir l’approvisionnement du pays en ressources énergétiques. La Tunisie devrait satisfaire une demande croissante en énergie, notamment l’électricité dont le taux de croissance annuel était estimé à 7%. En 2013, la Tunisie a enregistré un déficit structurel au niveau de la balance énergétique, de 1,9 million de TEP, soit plus de 20%.


Retrouvez les articles du HuffPost Tunisie sur notre page Facebook.

Tunisie: Youssef Chahed promet d'associer les jeunes à la prise de décisions

$
0
0
JEUNESSE-Le chef du gouvernement Youssef Chahed a souligné que le gouvernement d’union nationale “s’emploiera lors des trois prochaines années à former une nouvelle génération de jeunes associés à la prise de décisions, présents à tous les niveaux politique et économique, et ce en étant à l’écoute de leurs préoccupations et en instaurant le climat propice leur permettant de libérer leurs énergies et de bâtir la Tunisie de demain”.


A l’occasion du lancement, samedi1er octobre, des tribunes de dialogue sociétal à la maison des jeunes de Khaznadar au Bardo, Youssef Chahed a reconnu que “les jeunes tunisiens vivent une situation difficile et affrontent plusieurs problèmes par manque de communication et de leur absence des centres de prise de décisions, au niveau de la vie politique, des partis et des organes de presse”.


“Parmi les objectifs du dialogue sociétal sur les questions de jeunesse est d’informer les décideurs des préoccupations des jeunes”, a-t-il affirmé.

“La conception que se fait le gouvernement d’union nationale à ce sujet est de créer une nouvelle génération de jeunes dans les différents domaines capables de prendre la relève en leur offrant les conditions propices afin d’épanouir leurs talents”, a-t-il précisé.

Il a rappelé que le gouvernement a proposé dans le cadre du budget 2017 la création d’un fonds spécial pour les jeunes dans les différentes régions du pays d’un montant de 250 millions de dinars pour les aider à concrétiser leurs idées et les encourager à prendre des initiatives d’autant que les circonstances difficiles que vit le pays limitent considérablement sa capacité à créer des postes d’emploi dans la fonction publique”.


“Les jeunes, quelques soient leur niveau d’enseignement, sont tenus de faire évoluer leur mentalité en faisant preuve d’imagination et en lançant des projets leur permettant d’accomplir leurs ambitions et de contribuer à l’effort de création d’emploi consenti par l’Etat”, a-t-il recommandé.

Il a assuré que l’Etat s’emploiera de son côté à ” offrir aux jeunes le cadre approprié en consolidant leur confiance, les aider financièrement et l’encadrement afin qu’ils puissent concrétiser leurs ambitions”.

Le chef du gouvernement a indiqué que “la responsabilité du gouvernement est de faire renaître l’espoir pour tous les Tunisiens, en premier lieu les jeunes, en leur offrant l’occasion de réussir, entre autres au niveau des nominations, et œuvrera à les aider à réaliser leurs ambitions par le biais du dialogue dont les recommandations doivent être traduites dans les faits”.

Youssef Chahed avait pris connaissance auparavant, dans les ateliers mis en place à la maison des jeunes de Khaznadar, des difficultés des jeunes, notamment le chômage, la marginalisation, l’addiction, le manque d’encadrement, l’interruption précoce des études et les défaillances relevées dans les établissements éducatifs et sportifs. Il s’est rendu compte également des activités sportives et de la jeunesse organisées à cette occasion.


Le dialogue sociétal se déroulera du 1r octobre au 13 novembre prochains dans tous les gouvernorats, avec la participation de toutes les catégories d’âge et sociales ainsi que les différentes composantes de la société civile. Au total 1360 tribunes de dialogue sont prévues à l’échelle locale à raison de 5 tribunes par délégation.

Il est le prélude à la tenue du congrès national de la jeunesse fin 2016 qui pour objectif de mettre en place une stratégie nationale globale de la jeunesse à l’horizon de 2030.


LIRE AUSSI:
Tunisie: Les 30 personnalités politiques que vous risquez encore de voir dans 20 ans


Retrouvez les articles du HuffPost Tunisie sur notre page Facebook.

L'orgasme n'est pas une fatalité

$
0
0
Beaucoup de femmes admettent avoir "assez régulièrement" des difficultés à atteindre l'orgasme.

Ce n'est pas une fatalité. Pourquoi? La réponse est très simple. Cela n'a rien à voir avec votre main, votre conjoint(e) ou votre vibromasseur mais avec la recherche scientifique. Si l'érection masculine fait l'objet de nombreuses études, l'orgasme féminin ne serait pas suffisamment digne d'intérêt pour être financé. Un groupe de chercheurs et d'artistes ont décidé de prendre les choses en main.

Le plaisir coupable? Très peu pour nous...

Nous vous présentons OMGYes (oh mon dieu... oui), un site de recherche scientifique sur le plaisir des femmes où elles racontent leurs propres histoires, font des démonstrations explicites, et où on vous propose de vous entraîner.

L'objectif est d'encourager les femmes à explorer leur sexualité et d'inciter les hommes à en apprendre davantage. Les femmes n'en sortent que plus confiantes et peuvent plus aisément guider leur partenaire. Si la vidéo sur le edging (que nous vous présentons aujourd'hui) est accessible gratuitement, visionner le reste des vidéos coûte 25 euros (à vie... d'autres vidéos sont à venir). Comme Emma Watson l'affirme: "cela vaut totalement le coup".

A l'orée du clit

La fameuse scène de film où la femme se fait prendre dans une position clairement inconfortable dans la douche ou dans une position carrément ennuyeuse à l'horizontale en a découragée plus d'un et plus d'une. En attendant de pouvoir discuter avec son vagin, on peut aller sur OMGYes qui nous donne des clés pour développer notre plaisir sexuel.

Le edging (sur le bord de...) est une des nombreuses techniques proposées. Il s'agit d'une forme de contrôle de l'orgasme. Comme l'explique une jeune femme sur le site, l'edging consiste à se rapprocher dangereusement de l'orgasme et à s'arrêter juste avant. Quitte à perdre son désir et à devoir recommencer. La nouvelle quête est plus forte et plus rapide. La jeune femme raconte qu'elle le fait trois ou quatre fois pendant les rapports ou lorsqu'elle se masturbe. Son orgasme n'en est que meilleur. On valide.

Sex & les mots

Le cerveau est considéré comme l'organe sexuel le plus puissant. Et oui, plus que derrière les genoux (chacune son truc...). Le dirty talk -ou langage coquin- entre les partenaires peut aller de la simple communication de son désir à sa ou son partenaire ("encore", "c'est bien", "continue"), à l'accompagnement de son partenaire, en passant par les jeux de rôle ou l'introduction de partenaires ou d'objets imaginaires. Bref, il n'y a pas de limites. Des études montrent que ce dialogue érotique permet également de créer un nouvel intérêt pour certains actes sexuels. Elles mettent également en lumière que ces conversations peuvent également mener les partenaires jusqu'à l'orgasme, même sans stimulation génitale. En savoir plus sur OMGYes.

Si nous avions quelque chose à ajouter... peu importe votre âge, vous avez tout le temps. Il y a bien 24 heures dans une journée...

Ce billet est également publié sur le site Les Glorieuses, que vous pouvez suivre sur Twitter et Instagram.


2016-09-29-1475133780-5732926-bannierehomeglo.png


Retrouvez les articles du HuffPost Tunisie sur notre page Facebook.
Viewing all 9648 articles
Browse latest View live


<script src="https://jsc.adskeeper.com/r/s/rssing.com.1596347.js" async> </script>