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Manifestation en noir contre l'interdiction totale de l'avortement en Pologne

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POLOGNE - Des milliers de personnes en noir, dont de nombreuses femmes, ont manifesté samedi 1er octobre devant le Parlement polonais contre une proposition de loi bannissant l'avortement. Le pays est gouverné par la droite conservatrice catholique et sa législation est déjà parmi les plus restrictives en Europe sur le sujet.

La semaine dernière, la proposition d'initiative citoyenne déposée par le comité "Stop Avortement", interdisant l'IVG à une exception extrême près - lorsque la vie de la femme enceinte est en danger immédiat - a été admise aux travaux parlementaires par le vote d'une forte majorité des députés.

"On veut des médecins, pas des policiers"

Samedi, réunis sous le mot d'ordre "Finies, les blagues!", à l'appel d'un comité "Sauvons les femmes", les manifestants ont brandi des drapeaux noirs et des pancartes: "Stop aux fanatiques au pouvoir", "On a besoin de soins médicaux, non pas de ceux du Vatican" ou "On veut des médecins, non pas des policiers".

"Je suis vraiment en colère contre ces mecs en costumes qui veulent décider de la vie de gens qui se trouvent parfois dans des situations insupportables", a déclaré à l'AFP Anna Blumsztajn, une professeure de lycée.



Le comité "Sauvons les femmes" a annoncé une collecte de signatures en faveur d'une initiative législative européenne assurant l'accès garanti à un avortement légal, à l'éducation sexuelle et à la contraception.

"Dans quelques mois, je vous demanderai votre aide pour réunir plus d'un million de signatures. Elles seront destinées non plus à ceux qui nous méprisent mais à ceux qui vont nous écouter", a déclaré Barbara Nowacka, membre du comité "Sauvons les femmes".

Les défenseurs du droit à l'avortement ont lancé l'idée d'une "grève des femmes" lundi en Pologne, pendant laquelle les femmes sont appelées à s'absenter au travail, à se vêtir de noir où à participer à diverses manifestations à travers le pays.




Jusqu'à 5 ans de prison prévus

La version actuelle du projet débattu au Parlement prévoit une peine de prison pouvant atteindre cinq ans tant pour les médecins et autres personnes participant à l'IVG, que pour les patientes elles-mêmes, mais autorise le juge à renoncer à punir ces dernières.

Les évêques polonais, qui appuient le principe général d'interdiction, se sont également prononcés contre une sanction pénale contre les femmes ayant subi l'IVG.

avortement pologne

La loi en vigueur autorise l'avortement dans trois cas : risque pour la vie ou la santé de la mère, examen prénatal indiquant une grave pathologie irréversible chez l'embryon et grossesse résultant d'un viol ou d'un inceste.

Outre le texte prévoyant l'interdiction de l'IVG, le Parlement polonais a décidé aussi de se pencher sur une proposition de loi de députés visant à limiter strictement la pratique de la fécondation in vitro.

Ce projet interdit notamment la congélation des embryons, considérés par ses promoteurs comme des êtres humains dès la pénétration du spermatozoïde dans l'ovule, avant même son implantation dans l'utérus. Il impose aussi qu'un seul ovule soit fécondé à la fois, ce qui réduirait considérablement les chances de succès du procédé.

A l'initiative du groupe Socialistes et démocrates, le Parlement européen doit se pencher mercredi sur la situation des femmes en Pologne.

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Quand le mufti ignore que l'islam est la foi des opprimés

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Le mufti de la République a renu récemment un propos surprenant qui a été assurément une occasion malheureuse pour lui de confirmer de la manière la plus éclatante l'incompatibillié de son institution avec la norme constitutionnelle de la Tunisie qui est désormais un État civil.

La nouvelle modernité de la Tunisie

En effet, le choix constitutionnel de notre pays, équivalent à celui du régime républicain, est stratégique, supposant la séparation du domaine privé, seul site de libre manifestation du religieux -- l'islam consacrant, en plus, la relation directe et exclusive entre Dieu et le fidèle, puisqu'il n'a pas d'église --, et du domaine public d'où sont strictement exclues les choses de la foi.

Qu'on ne s'y trompe pas, cependant ! Ce n'est pas la laïcité qui l'impose, mais la saine compréhension de l'islam qui a été en quelque sorte laïque avant la lettre, et ce au sens étymologique du mot laïcité qui vient du latin chrétien : laicus, du peuple, soit chose du plus grand nombre.

Or, c'est le sens même de l'État civil, et c'est ce à quoi l'institution de mufti déroge, surtout que nous avons un ministère des Affaires religieuses.

Aussi, être légaliste en Tunisie, appliquer la constitution méticuleusement, suppose de faire le choix entre cette institution archaïque et le ministère des Affaires religieuses; l'une ou l'autre doit disparaître, car il y redondance néfaste, étant en plus illégale.

Nous avons déjà suggéré, au reste, de se passer du département ministériel en l'intégrant au sein du ministère des Affaires culturelles , étant donné que l'islam est bien plus culturel que cultuel; ainsi le mufti serait seul habilité à parler religion, mais pas politique ! Ainsi l'islam retrouvera son intégrité.

Après la confusion délibérée de l'actuel mufti entre ces deux domaines incompatibles par principe, Il serait temps que la nouvelle modernité tunisienne se mette enfin à la culture des arts de l'islam, manifestation bien postmoderne de telles sciences !

Aura-t-on donc au gouvernement d'union nationale assez de courage pour respecter l'esprit et la lettre de notre belle religion tout en se conformant à la Constitution ? Comme on ne peut toucher, en Tunisie, au régime de la République, on ne peut déroger à son caractère d'État civil. Néanmoins, on n'arrête de le violer quotidiennement !

La dernière déclaration du mufti est bien l'occasion de mettre fin à cette institution anachronique, puisqu'il serait aujourd'hui difficile politiquement de toucher à ce qui semble être chasse gardée pour le parti islamiste.

En effet, le propos du mufti démontre à quel point son institution est devenue rétrograde, jurant avec ce qui caractérise la Tunisie aujourd'hui, un État se voulant non seulement une nouvelle modernité, mais assumant bien sa postmodernité.

Une institution politisée

On se rappelle la position du mufti, illégale constitutionnellement et illégitime islamiquement, concernant le projet de loi d'égalité successorale. Ainsi a-t-il osé nous dire que l'islam s'y opposait en prétextant la lecture littérale du Coran, oubliant l'esprit de la loi religieuse, ce que tout bon musulman n'est plus en mesure d'ignorer depuis Chatibi !

Ce faisant, notre supposé mufti moderniste ne pouvait oublier, dans le même temps, qu'il existe des textes tout aussi clairs et précis dans les termes, comme celui imposant la coupure de la main en cas de vol. Aussi, sa position n'implique-t-elle pas fatalement le recours à ce texte? Voulait-il annoncer ainsi, indirectement, un retour à l'application d'une telle lettre du Coran? C'est ce qu'implique logiquement l'analyse intégriste et complètement rétrograde sur l'inégalité totale des sexes qui n'est que la mise en échec de l'application de la constitution.

Au final, quelle différence y a-t-il entre le mufti, s'opposant de la sorte à la constitution, et ceux qui ne la reconnaissent pas, comme ce parti Tahrir qui ose appeler à l'ineptie absolue du califat? L'opposition du mufti à l'égalité successorale est équivalente, mais de manière détournée, à un appel au califat en Tunisie !

Et ne voilà-t-il pas que notre mufti récidive comme s'il cherchait à s'attirer la mansuétude des forces politiques rétrogrades qui ne le portent pas dans leur cœur. Serait-ce de sa part une tentative désespérée de sauver sa tête ? Or, c'est pire qu'un pas de clerc, osons le dire : un pas de mufti !

Un pas de mufti

Avec sa malheureuse sortie (un piège qu'on lui aurait tendu?), M. Battikh se met sur le dos les travailleurs de Tunisie légitimement soutenus par leur puissant syndicat. N'a-t-il donc pas signé ainsi sans se rendre compte l'arrêt de mort non seulement de sa fonction, mais aussi de l'institution? Cela restera, toutefois, une belle consolation en termes de sortie historique : il inscrira son nom comme avoir été le dernier mufti !

En tout cas, le mufti a donné le meilleur prétexte pour que ses amis et ennemis se débarrassent de lui en se présentant, sincèrement ou hypocritement, y compris et surtout chez les islamistes, comme entendant conformer les mœurs politiques au droit et à l'éthique.

En effet, l'islam est d'abord et avant tout la foi des affaiblis, les opprimés المستضعفين . Or, comment survivre sinon en protestant et en faisant grève ? Et qui les représente sinon leur remuant syndicat ? Comment donc oser, comme le fait le mufti, assimiler leur combat légitime pour un mieux-vivre à une sortie de la religion quand c'est plutôt la véritable entrée en islam, religion des pauvres et non de ces riches qui en font un commerce honteux ?

Instituer l'État civil

Notre foi serait-elle donc devenue celle des profiteurs et des puissances d'argent qui ont proliféré dans le pays en s'alliant à des marchands islamistes du temple ? Pourquoi ne pas dénoncer plutôt l'enrichissement illégitime et illégal ainsi que les nouveaux riches, encore plus nombreux chez les religieux qu'ailleurs, ces profiteurs qui caricaturent et altèrent l'islam, au lieu de s'en prendre aux pauvres travailleurs devenus une vache à lait ? Encore s'il y avait quelque chose à traire ?

Il suffit de se tromper de foi et de combat ! L'islam vrai est celui du peuple, c'est l'islam populaire soufi, un islam des pauvres, ces zawalis que semble ne plus représenter le mufti du fait de ses dernières déclarations, des pas de mufti bien plus synonymes de crépuscule ou fin précipitée de son institution que d'erreur ou maladresse due à l'inexpérience. C'est qu'il a été ministre quand même !

Après ses dernières déclarations du mufti, on est en droit, plus que jamais, de se demander si l'on doit garder une telle institution qui, en mélangeant domaine privé et domaine public, devient inconstitutionnelle.

Il est vrai qu'on n'est pas à une inconstitutionnalité près : ne diffuse-t-on pas sur les ondes publiques l'appel à la prière, comme si l'usage des mégaphones sur les minarets ne suffisait pas ? Ne faut-il pas raisonnablement et juridiquement faire le choix entre l'une ou l'autre pratique ? Les ondes publiques appartiennent à l'ensemble des Tunisiens qui sont loin d'être pratiquants dans leur majorité. Ne faut-il pas respecter la majorité ?

Arrêtons donc de défigurer l'islam qui condamne l'ostentation, la vraie piété étant absolument discrète ! Il est temps donc de mettre en œuvre la constitution en instituant l'État civil tunisien qui doit être enfin débarrassé de ses archaïsmes.

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Ces œuvres de street-art érotiques agitent Bruxelles

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INTERNATIONAL - Bruxelles est en émoi. Depuis plusieurs semaines, les habitants de la capitale belge découvrent, à leur réveil, de grandes fresques peintes sur les murs de la ville au caractère... un peu spécial.

Tout a commencé avec un phallus. Dans la nuit du 19 au 20 septembre dernier, un street-artiste a réalisé le dessin d'un pénis (au repos) sur le mur du collège de Saint-Gilles, dans ce quartier très fréquenté de Bruxelles. Alors qu'un sexe féminin puis un acte de pénétration faisaient également leur apparition sur certains bâtiments de la ville, la RTBF - qui a mené l'enquête - expliquait que ces fresques étaient, sans doute, l'oeuvre d'une seule et même personne.




Quoiqu'il en soit, alors que les habitants pensaient que l'artiste avait rangé crayons et pinceaux à côté de son inspiration, un anus a fait son apparition samedi 1er octobre, sur un autre mur bruxellois, toujours dans le quartier de Saint-Gilles, comme vous pouvez le voir ci-dessous.




Evidemment, et ce comme pour les premières œuvres, l'anus fait réagir les Belges, entre ceux qui trouvent cela "dégoûtant", "abject" et les autres, éblouis par "l'audace" et " la provocation". Et parmi eux, la mairie ne tranche pas. Elle refuse, en effet, de recouvrir ces fresques, laissant le choix aux propriétaires des murs de les garder ou non.

Nul doute que le travail - polémique - de l'artiste mystère pourrait trouver sa place parmi les exemples de certains manuels de philosophie: L'art peut-il se passer de règles? Vous avez quatre heures.

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Le site archéologique de Nefta, une nouvelle destination touristique?

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CULTURE- Le programme de l’Institut national du patrimoine (INP) pour l’exploitation et la mise en valeur du site archéologique de Nefta Ouest qui a été découvert récemment a été l’un des axes majeurs examinés lundi lors des travaux du colloque régional sur le patrimoine et la société civile organisé par la délégation régionale des affaires culturelles en collaboration avec le Programme d’appui à la société civile (PASC).

Le représentant régional de l’INP Mourad Chetoui a, dans une déclaration à la presse, précisé que le programme ne peut démarrer qu’une fois les fouilles sont terminées à fond et que les budgets nécessaires sont alloués.

Pour rappel, des fouilles archéologiques ont permis de porter à jour dans la zone ouest de la ville de Nefta (Gouvernorat de Tozeur) un site dont la date remonte entre 80 à 100 mille ans avant JC. Ces fouilles ont été menées par un groupe d’archéologues de l’Institut national du patrimoine (INP) en coopération avec des chercheurs des Universités d’Oxford et de Londres (royaume uni) ainsi que de l’université de Sousse. Ces fouilles ont été entamées depuis 2012 et se sont poursuivies jusqu’au mois de septembre 2016.


A cet effet, le colloque a été une occasion pour souligner la nécessité de protéger non seulement ce site mais la majorité des sites archéologiques dans la région du Djérid. Une action qui devrait impliquer davantage la société civile et les différentes parties actives concernées par le patrimoine aux cotés de l’Etat, afin de pouvoir valoriser ces lieux d’histoire et de mémoire et les intégrer dans les circuits du tourisme culturel.


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Cheveux courts : 20 tendances coiffure pour l'automne (VIDÉO)

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BEAUTÉ- Certains disent que celles qui portent les cheveux longs ont plus d’options de coiffures, mais en fait, les femmes qui optent pour les cheveux courts peuvent en essayer tout autant. En particulier cet automne.

La preuve? Nombre de célébrités au style impec ont opté pour des coupes courtes qui nous font envie.

Cette saison, la chevelure s’éclate et les tendances sont variées : pensez soigné et lissé vers le bas un jour puis optez pour des ondulations texturées et désordonnées. Il ne faut pas avoir peur d’expérimenter les coiffures asymétriques ou d’utiliser excessivement les accessoires à cheveux, tels que les épingles.

Besoin d’un peu d’inspiration? Jetez un œil à nos coiffures favorites de l’automne ci-dessous :








Ce billet initialement publié sur le Huffington Post Canada a été traduit de l’anglais.



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Des manifestations dans plusieurs pays européens pour la protection animale en Tunisie

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A Londres, Paris et Nice, plusieurs personnes se sont réunies, samedi 1er octobre, afin de protester contre la campagne d’abattage barbare des chiens errants en Tunisie par les municipalités.

Devant l'ambassade de Tunisie à Londres, plusieurs personnes ont porté le message suivant: "Stop Killing dogs in Tunisia" (Arrêtez de tuer les chiens en Tunisie" ou encore "A life Is a life, Respect It !" (Une vie est une vie, respectez-là!).

chiens tunisie

Devant les consulats généraux de Nice et Paris, les manifestants ont appelé à stopper la "barbarie" afin que cesse de "couler" le sang des animaux.

Menée par la "Protection animale Internationale", composée aussi de Tunisiens et de sympathisants de la Tunisie, cette campagne se veut non seulement de sensibilisation mais aussi d'action.

animaux

"Il faut savoir que les municipalités ont recruté des chasseurs (en plus de la Police) pour 4-5 dinars (environ 2 euros) le chien à abattre. Les chiens sont laissés agonisant, ensanglantés, mourant dans les rues, devant les maisons, les jardins d’enfants etc." affirme un communiqué de presse de l'association.

La "Protection animale internationale" veut à travers cette action que les municipalités de Tunisie cessent immédiatement et irrévocablement ces abattages barbares, mais également que les Tunisiens prennent conscience de leur responsabilité devant cette situation qui est causée par le défaut de stérilisation, la non vaccination, et les abandons d'animaux intempestifs.

"Nous demandons une vraie politique de stérilisation massive (remise sur site des chiens), de protection des chiens et des chats errants (et non errants) et de lutte contre les abandons par des amendes, une obligation d’identification de chaque animal du foyer, un programme éducatif dès l’enfance etc." indique le communiqué.

A noter, qu'en dehors de Londres, Nice et Paris, des campagnes de sensibilisation contre l'abattage de chiens errants en Tunisie ont aussi été menées en Italie et au Luxembourg mais aussi à Stockholm (Suède) le 29 août dernier.



Au mois de mai dernier, plusieurs personnalités tunisiennes ont mené une campagne sur les réseaux sociaux protestant contre l'abattage des chiens errants en Tunisie.

Une pétition en ligne demande le boycott du tourisme en Tunisie et au Maroc a même été relayée sur les réseaux sociaux en représaille à l'abattage de chiens errants.

En 2014, en Tunisie, 47.000 Tunisiens ont été agressés par un ou des chiens errants, selon les chiffres du ministère de la Santé. En réponse, en septembre 2015 a été lancée une campagne sans précédent menée par les municipalités, afin d'abattre les chiens errants dans les rues.

Kaouther Ben Jannet de l'association animalière "Frères et Sœurs Méditerranéens" (FSM) avait affirmé au HuffPost Tunisie ne pas comprendre les modalités "barbares" de ces abattages "inefficaces". Selon elle "Lorsqu'ils tirent sur un chien, ils n'emportent pas son corps. Ils le laissent sur place. Ceci fait que nous trouvons des chiens morts, en décomposition dans la nature et dans les rues. Au lieu de combattre la rage, les agents municipaux participent à propager les maladies", a t-elle affirmé.

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Les 6 bases du bonheur en famille

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Dans la vie, chacun de nous est amené à traverser des épreuves, que ce soit sur le plan personnel ou professionnel. Durant ces périodes difficiles, la famille peut se révéler être un merveilleux rempart et une source de réconfort qui nous permet de faire face à la tristesse, aux angoisses, aux doutes et à la perte de confiance en soi.

Ayant moi-même expérimenté des périodes troublées par la perte de ma santé et la perte de mon emploi, après un long travail sur moi-même et grâce à ma recherche de clefs ouvrant les portes du bonheur, j'ai voulu partager avec vous les 6 bases qui peuvent permettre à chacun d'être heureux en famille, comme :

1. La sécurité affective : cela peut paraître évident mais l'amour, l'affection, la confiance et la tendresse que les membres d'une famille éprouvent les uns pour les autres représentent la première base qui mérite d'être entretenue par chacun, quotidiennement, par des attentions, des mots et des gestes tendres et bienveillants, tel un feu sacré.

2. Le respect : qui est ce sentiment que chacun se doit de porter à l'autre en le traitant avec égard, que ce soit sur le plan physique ou psychologique, en le respectant dans son intimité, ses particularités et sa différence et en faisant preuve de tolérance.

3. La stabilité économique : cela peut paraître terre à terre mais la stabilité économique garantie par le travail ou d'autres sources de revenus permet d'assurer la sécurité matérielle de la famille et empêche de la fragiliser sur le plan affectif, cette sécurité est sans doute ancestrale mais elle est vitale.

4. La stabilité psychologique : lorsqu'un des membres de la famille est fragilisé psychologiquement, son mal-être peut se répercuter sur toute la famille, c'est pourquoi il est bon d'être à son écoute et de faire preuve d'empathie à son égard, et si besoin, de se faire aider par des professionnels de la santé.

5. La vie sociale : petits et grands nous avons tous notre propre vie sociale en dehors de notre famille faite de nos relations avec nos amis, nos collègues, nos compagnons de jeux et nos rencontres. Cette ouverture sur les autres est bénéfique pour chacun car elle nous permet de nous enrichir, de grandir et d'évoluer en toute liberté.

6. Et enfin j'ajouterais la gratitude qui permet d'apprécier tout ce que l'on a et tout ce que nous offre chacun des membres de notre famille, ce sentiment de reconnaissance permet de savourer les choses simples et les moments partagés ensemble, de relativiser en prenant conscience de la chance que l'on a d'être entouré de ceux que l'on aime.

C'est pour toutes ces raisons qu'il est bon de veiller à entretenir chacune de ces clefs et l'équilibre qu'elles permettent d'atteindre pour assurer le bonheur de chacun au sein de la famille.

Enfin je vous invite également, si vous le souhaitez, à agrémenter votre vie de famille de sourires, de rires et de joie, et à croire en la magie de la vie qui opère toujours pour ceux qui aiment et qui espèrent...

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De quoi souffre l'emploi en Tunisie? Un rapport de l'IACE l'explique

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Après avoir publié, en juillet 2016, une première partie dans laquelle ont été présentés les chiffres relatifs à l'emploi en Tunisie, l’Institut arabe des chefs d’entreprise (IACE) a lancé la deuxième partie de son Rapport national sur l’emploi 2016, jeudi 29 septembre.

Contacté par le Huffpost Tunisie , le directeur exécutif de l'IACE, Majdi Hassen, a indiqué que la deuxième partie dudit rapport part du même échantillon que la première et qu'elle traduit, en gros, un problème d'inadéquation entre l'université et l'entreprise tunisiennes.

13.664 postes vacants

L'étude en question a été menée auprès de 400 entreprises employant plus de six salariés et auprès de plus de 12 mille diplômés du supérieur ayant obtenu leurs diplômes entre 2010 et 2015.

Selon le rapport, 52,66% des chômeurs sont titulaires de diplômes leur permettant de travailler, dans le secteur public uniquement. Un taux de 66,9% à Tozeur, 64,14% à Tataouine, 59,47% à Jendouba, 21,72% à Ben Arous, 25,72% à Médenine et 25,97% à Zaghouan.

Le taux le plus élevé d’adaptation de l’offre avec les exigences du marché de l’emploi a été enregistré à Tunis (62,3%).

Les entreprises tunisiennes ont besoin, selon le rapport, de plus de main-d’œuvre qualifiée et peu qualifiée notamment des diplômés en technologies de l’information et de la communication . Le nombre de postes vacants s'élève à 13.664.

postes

Besoins de l'entreprise et formation universitaire: Asyndète ?

Selon lui, en termes d'ouverture de l'université, cette étude a démontré que l'université tunisienne ne tient pas compte des disparités locales. En effet, plusieurs diplômés ne trouvent pas de postes d’emploi dans leurs gouvernorats d’origine, pour absence d’infrastructures et d’entreprises spécialisées.

ouverture

Il ajoute que le score de vigilance sociale a révélé que 90% des mouvements sociaux sont causés par le chômage. Ce score est construit à partir de 32 variables relatives à l’emploi dont 4 sous-scores à savoir :

• Part des chômeurs de niveau supérieur et taux de chômage des jeunes
• Taux de chômage des diplômés du supérieur et taux de chômage des femmes
• Population active occupée dans les industries manufacturières, Population actives
féminines dans le secteur Education, Santé et Administration publique
• Population active occupée dans le secteurs des mines et Population actives
(hommes) occupée dans le secteur de Education, Santé et Administration Publique

C'est ce qui a permis de classer les délégations "chaudes". On y trouve Kerkennah avec 52,6% de part de chômage de niveau supérieur et taux de chômage des jeunes suivie par Kebili ( 51,5% Souk Al Ahad, 57,3% Kébili Sud), puis Médenine ( Sidi Makhlouf) 49%. "L'actualité confirme ces résultats, notamment avec l'affaire Petrofac à Kerkennah" lance-t-il.


zones

Le directeur exécutif de l'IACE, met l'accent également sur les problèmes d'emploi en termes de genre. Il précise que selon l'étude, la majorité des diplômés sont des filles, dans les régions chaudes. Elles forment aussi la majorité des chômeurs car "dans la culture de ces régions, on accepte qu'une fille se déplace pour faire des études universitaires, mais on refuse encore qu'elle se déplace pour chercher de l'emploi".

En termes de différences entre le secteur public et privé, Majdi Hassen indique que dans les régions chaudes, les habitants ont tendance à choisir des filières qui les prédisposent à trouver un emploi dans le secteur public. Cela est du à l'environnement et à la tendance générale dans ces régions là. Toutefois, le secteur public est saturé.

"Un problème d'implémentation"

Selon Majdi Hassen, l'IACE, via ces deux rapports, a tenté d'attirer l'attention des autorités sur l'importance de telles études qui "permettent d'avoir des données précises sur les fondements d'une politique nationale de l'emploi" dit-il.

"On nous écoute, nous promet monts et merveilles mais rien n'est fait. Il y a là, un réel problème d'implémentation"confie-t-il.

Selon lui, la question que les décideurs doivent se poser est "comment améliorer l'accès à l'emploi?", dans une politique de recrutement basée sur le ciblage.


"Nous avons appelé à maintes reprises le gouvernement, à adopter la discrimination positive dans les régions, dans une logique d'implémentation, afin d'améliorer l'employabilité" conclut-il.

Il est à noter que lors de son dernier passage télévisé, le chef du Gouvernement, Youssef Chahed a annoncé une initiative relative à l’emploi de 25 mille diplômés chômeurs.

Il s'agira pour eux, de percevoir un revenu global de 600 dinars dont 400 seront versés par l'Etat et 200 par l'entreprise et ce pour une période de 2 ans.

Un moyen de faciliter l'embauche et de permettre aux jeunes concernés par cette proposition de s'imposer dans le milieu professionnel, d'après le chef du gouvernement. "Des études comparées ont permis de voir que le besoin se crée à partir de ce premier coup de pouce et que ces salariés gardent leurs postes au delà de la période dudit contrat", a expliqué Chahed.

Pour rappel, l'accord de Carthage, signé le 13 juillet 2016 suite à l’initiative lancée par le président de la République Béji Caïd Essebsi pour sauver l’économie nationale, prévoit, dans sa feuille de route, l'élaboration de stratégies de lutte contre le chômage.

Contenir le taux de chômage qui a atteint la barre des 15,6% au deuxième trimestre 2016 est donc un des défis à relever par le gouvernement d’union nationale.


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Les princesses Disney dévoilent leurs jolies courbes, illustrations de Ashleigh Beevers

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Ashleigh Beevers a ré-imaginé les princesses Disney.
L'artiste australienne travaille comme créatrice d'animations dans un studio de production, et elle consacre son temps libre pour vivre sa passion. Captivée par les princesses Disney et les pin ups, elle crée des illustrations qu'elle partage sur son compte Instagram mais qu'elle met aussi en vente, sous forme de cartes postales ou d'imprimés.




C'est en dessinant Ursula qu'elle a eu l'idée de donner des formes à ses autres princesses "J'aime beaucoup l'Ursula que j'avais dessinée avant, mais j'ai toujours eu envie de la voir avec des rondeurs. Ayant moi-même des formes, je veux dessiner encore plus de princesses rondes" écrit-elle sur son compte Instagram

TIANA

And she's finished.

Une photo publiée par Ashleigh Beevers Art (@mustashleigh) le




ARIEL

Ariel, now finished. ❤️

Une photo publiée par Ashleigh Beevers Art (@mustashleigh) le




MERIDA




BELLE

Belle

Une photo publiée par Ashleigh Beevers Art (@mustashleigh) le




FÉE CLOCHETTE




RAIPONCE

Rapunzel ⭐️ This one took way longer than the others and I'm still not happy, but I might come back to her in a few months.

Une photo publiée par Ashleigh Beevers Art (@mustashleigh) le




TIANA

And she's finished.

Une photo publiée par Ashleigh Beevers Art (@mustashleigh) le




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Des recherches sur l'autophagie primées au Prix Nobel: 5 choses à savoir sur ce mécanisme

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Le prix Nobel de médecine 2016 a été attribué au biologiste Yoshinori Ohsumi pour ses travaux sur le mécanisme "d'autophagie", a annoncé le comité Nobel lundi 3 octobre.

La macroautophagie, précise le comité dans un communiqué, est "un processus conservé par l'évolution où la cellule eucaryote recycle une partie de soi-même en emprisonnant une portion de son cytoplasme dans une vésicule à double membrane qui est délivrée à un lysosome pour la digestion".

Pour mieux comprendre, le mot autophagie vient du grec et signifie se manger soi-même. Il s'agit d'un phénomène de régulation, qui fonctionne effectivement via une sorte de "digestion" des éléments non-essentiels des cellules.

Voici 5 choses à savoir sur l'autophagie.



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Tunisair: Hausse du trafic des passagers de 8,4% lors des 9 premiers mois de 2016

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Le trafic passagers des 9 premiers mois de 2016 fait état d’un accroissement de 8,4% , confirmant une reprise déjà amorcée depuis le premier trimestre et ce, par rapport à la même période de 2015.

Voici, par ailleurs, les principaux indicateurs des 9 premiers mois de l'année:

  • Le trafic, toutes activités confondues, est passé de 2.141.310 à 2.321.241 passagers,


  • Le trafic régulier a augmenté de 9,5%, passant de 1.969.214 à 2.155.250 passagers,


  • Le trafic supplémentaire a augmenté de 25,4% passant de 34.029 à 42.682 passagers,


  • Quant à l’activité charter et compte tenu de la chute du trafic touristique, elle a enregistré une régression de 15,9% passant de 126.276 à 106.199 passagers.


  • L’activité Hajj a augmenté de 45,1% passant de 11.791 à 17.110 passagers,


  • Le coefficient de remplissage s’est aussi amélioré en passant de 68,3% en 2015 à 70,1% en 2016, soit un gain de 1.9 point.


Sur le plan des principaux marchés de Tunisair, selon le découpage géographique et en matière de trafic régulier, il convient de signaler ce qui suit:

  • Les pays européens accaparant une part de 74,4%, ont vu leur trafic augmenter de 6,5%,


  • Les pays africains cumulant une part de 14,2%, ont enregistré une augmentation de 22,9%,


  • Pour le reste des pays (Arabie Saoudite, Turquie, Liban et Egypte) et dont la part est de 10,9%, l’augmentation était de 8,5%.


Retrouvez cet article sur le site d'ilBoursa.com

ilboursa


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En Tunisie, les policiers ont-ils le droit d'exposer aux médias les arrêtés?

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SOCIÉTÉ- Une personne arrêtée par des policiers, une bouteille d'alcool sur la table. C'est la photo prise par un journaliste de la radio Mosaïque FM qui a dérangé les internautes. A visage découvert, le concerné qui y est exposé est offert par les policiers tel un trophée alors qu'il semble en plein désarroi. Les réactions ont fustigé la transgression des droits de cette personne à l'anonymat et à la préservation de sa vie privée aussi bien de la part du ministère de l'Intérieur que du média concerné.

police

Pour Yasser Mosbah, porte-parole du ministère de l'Intérieur, contacté par le HuffPost Tunisie, il n'y a rien à reprocher à son ministère de tutelle, "il faut chercher du côté de la radio", a-t-il lancé.

À quoi sert de solliciter les médias et de façon récurrente pour couvrir ce genre de descentes policières? Mosbah argue que "ce sont les journalistes qui veulent suivre nos opérations et nous demandent de les solliciter".


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Que dit la loi?

Contactée par HuffPost Tunisie, l'avocate Fadoua Braham explique que la diffusion d'une telle photo demande l'accord préalable du concerné".

En absence de son consentement, "il peut attaquer en justice la radio en se basant sur l'article 86 du code de télécommunication et la loi de 2004 sur la protection des données à caractère personnel. Le huissier de justice n'a qu'à constater le délit sur le site du média. Il peut également saisir la Haica conformément aux décrets 115-116 qui régissent le secteur", précise l'avocate.



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Côté Haica, Hichem Snoussi s'est dit préoccupé par cette affaire insistant sur le fait qu'elle constitue un piétinement des données personnelles du concerné. "Nous ne sommes pas encore rassemblés pour prendre une décision mais dans l'absolu, la Haica peut s'auto-saisir en cas d'absence de plaintes", a-t-il affirmé au HuffPost Tunisie.

A Mosaïque, on reconnait l'erreur. "En ce qui concerne la photo, il est vrai que c'est une erreur de notre part, la personne arrêtée dans cette descente aurait du être floutée, et mille excuses pour ça. Nous sommes tous d'accord et conscients de cette erreur en interne (...) la photo va être retirée et floutée et l'accès à notre site n'a rien à voir avec cette photo, nous subissons quelques interventions techniques depuis plus d'une heure", a affirmé Wifek Gouja, chef du département web de la radio, via un statut Facebook.

La direction de la radio a également publié un communiqué via sa page Facebook où s'excuse auprès du public.

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Les 6 meilleurs aliments pour accroître votre désir sexuel

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Peu importe à quel point vous aimez votre conjoint, il y a des périodes où la flamme peut s’éteindre sans explication dans la chambre à coucher.

Une perte du désir sexuel peut être causée par plusieurs facteurs, comme le stress, la dépression ou la prise de médicaments, par exemple.

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Découvrez-les dans la galerie ci-dessous :



Cet article initialement publié sur le Huffington Post Canada a été traduit de l’anglais.

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Après 13 ans en détention secrète par les États-Unis: Un Tunisien torturé par la CIA témoigne

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Deux Tunisiens arrêtés par les autorités américaines et torturés par la CIA entre 2002 et 2015, ont livré leur témoignage à l'ONG Human Rights Watch.

Renvoyé en Tunisie le 15 juin 2015, après 13 années en détention, ils n'ont été ni inculpés ni jugés et n'ont reçu aucune indemnisation, ni soutien, rapporte l'ONG.

"Aujourd'hui, les deux hommes sont démunis, inaptes au travail et subissent les conséquences de graves traumatismes physiques et psychologiques qui résultent directement -selon eux- de leur détention par les États-Unis" affirme Human Rights Watch.

Dans la vidéo ci-dessus, Lotfi al-Arabi El Gherissi témoigne des violences subies.

Alors qu'il était au Pakistan pour y faire ses études, Lotfi a été appréhendé près de la frontière afghane. Soupçonné de faire parti de l'organisation terroriste "Al Qaeda", il est arrêté et placé dans un centre secret de la CIA avant que les autorités américaines ne le transfère aux mains de l'armée à la base aérienne de Bagram, en Afghanistan.

Revenant sur le calvaire vécu, il raconte comment il a été torturé: "Ils m'ont emmené à 'la prison noire', ils m'ont enlevé mes vêtements et m'ont plongé dans l'eau froide, puis ils m'ont suspendu au plafond" a-t-il affirmé.

Passant des journées entières, "pendant près d'un mois", debout sur la pointe des pieds, et les mains attachées au plafond, il est ensuite plongé dans un tonneau rempli d'eau.

"Ensuite, ils m'ont emmené dans une autre pièce, et on m'a obligé à enfiler une couche" rapporte Lotfi, avant d'être frappé à coups de bâton.

Dans ces prisons, il a même été menacé de subir des décharges électriques: "j'ai vu une espèce de caisse, c'était la chaise électrique...ils m'ont dit "on va te torturer à l'électricité ", rapporte Lotfi, qui précise que les agents n'ont pas été plus loin.

Les yeux bandés, dans le noir, il a été empêché de dormir pendant 4 mois: "Il y avait de la musique" rapporte-t-il avant d'ajouter, "quand je dormais, ils frappaient à la porte" afin de le réveiller.

A bout de forces, un médecin préconise aux agents de le libérer "s'il passe une heure de plus ici, il va mourir" aurait-il dit, après que Lotfi ait passé plus de 13 ans dans cet enfer.

A ce jour, ce dernier souffre encore de nombreuses séquelles: "J'ai mal au dos, je ne peux pas dormir sur le dos" a-t-il indiqué, affirmant souffrir également de troubles de la vue et de difficultés à marcher sur de longues distances depuis son passage entre les mains de la CIA.

S'interrogeant sur la suite à donner à sa vie, Lotfi est amer: "je n'ai plus d'avenir, pourtant je n'ai rien fait de mal. Pourquoi m'ont-ils traité ainsi pendant 13 ans?" s'interroge-t-il.

Contacté par Human Rights Watch, la CIA, à travers un porte-parole de l’agence, Ryan Trapani, a affirmé avoir "examiné ses dossiers et n’a rien trouvé qui étayait ces nouvelles allégations".

Pour rappel, ces pratiques de la CIA ont été pointées du doigt par le Sénat américain qui a dévoilé une version abrégée de son rapport très attendu sur les pratiques de la CIA après les attentats du 11 septembre, en décembre 2014. Ce document avait révélé des détails effrayants sur les techniques de détention et d'interrogation de la Central Intelligence Agency, chargée de mener la "guerre contre le terrorisme".

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Tunisie: Ennahdha trace, Nidaa rame

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Ce weekend, s'exhibaient des photos de Youssef Chahed en mode décontracté aux côtés de jeunes et d'enfants, les pieds dans la boue dans des quartiers tunisiens que les dernières pluies ont dévastés.

Ce weekend, un de ses ministres s'affichait sur des clichés massivement partagés sur les réseaux sociaux dans un événement n'ayant, pour le moins, rien à voir avec son portefeuille. Le ministre des TIC qui inaugure une école coranique. Il faut dire que cela relève de l'insolite.

Quel lien entre les deux faits? Rien, vraisemblablement. Et c'est cette absence de similarité qui déconcerte! Un chef de gouvernement à l'actualité égocentrée; un ministre en mode hors sujet.

Est-ce cela l'essence de l'Unité nationale pour laquelle un gouvernement a été changé? La question mérite d'être posée. Elle nous aiderait à cerner les visées de chacun et à débarrasser la patrie des figurants qui disent oeuvrer pour elle. Et chacun trace vers son but dans cette Tunisie en transition. Chacun travaille pour ses ambitions et pour les projets des siens, sa famille partisane et idéologique.

Nous sommes à l'ère des clans. Et le but est le positionnement. Le court terme importe peu.

L'admettre rend la cohabitation plus facile entre parties adverses foncièrement opposées. Et la cohabitation rend plus challengeant le parcours à faire côte à côte, vers des buts distincts. C'est une question de survie mais aussi de victoire. Les islamistes l'ont compris. Les "modernistes" pataugent encore.

Car ce weekend -bien dense, en toute évidence- Nidaa débattait, encore, dans le cadre d'une Assemblé générale du bloc parlementaire, de sa propre structuration.

Le parti qui se débat depuis un an et demi contre ses propres démons est devenu le maillon faible de la scène politique tunisienne à défaut d'être son parti fort. Une leçon, en somme, sur le poids des urnes que fausse la communication trompeuse et sur le poids réel que les guerres d'égos rapetissent au fur et à mesure des batailles personnelles et d'ambitions ne générant que scission.

Ce weekend, Rached Ghannouchi poursuivait sa tournée dans le sud tunisien. En grand leader, il a enchaîné visites, conférences, rencontres. Expliquer la transition, étayer les choix de son parti, impliquer sa base. Le parti islamiste rassure les siens et assure le suivi. Il fait du "B to B". Le parti a compris que l'imminence des élections ne détermine pas l'action politique et que le capital d'un parti doit être entretenu et fidélisé. Autrement, il se disloque et l'effort de le solidariser de nouveau n'en est que plus accru et moins durable.

Deux rythmes de croisière pour un combat qui ne dit pas son nom et une guerre d'emplacement qui a débuté avec les prémices de la transition. L'un trace, l'autre rame. N'en pâtissent que l'État et la population.

Le premier est miné de querelles transposées vers lui. La deuxième est de plus en plus blasée de la politique et de ses choses, ses stratèges et ses déceptions.

Son objectif à elle est à très court terme: vivre décemment dans un environnement sain. Mais elle est perdue entre ceux qui n'ont pas perdu de vue leur but ultime et ceux qui se sont perdus eux-mêmes à défaut d'en avoir un.

Perdre pour mieux gagner, Ennahdha semble en avoir fait un credo. Faire de sa victoire, sa propre perte: Nidaa Tounes, le parti au pouvoir, s'en offre comme la pathétique incarnation.

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Malgré les pluies, la situation hydrique de la Tunisie reste "difficile" selon le ministère de l'Agriculture

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La crise de l'eau en Tunisie, qui a entraîné de nombreuses coupures et fait craindre des tensions, a connu une légère amélioration après une semaine de précipitations, mais la situation reste "difficile", a déclaré lundi un responsable du ministère de l'Agriculture.

Déjà fragile du point de vue hydrique, le petit pays d'Afrique du nord a connu cette année une baisse d'environ 30% de la pluviométrie. Cette sècheresse, marquée par des niveaux historiquement bas des barrages, a entraîné plus de 700 coupures d'eau depuis mi-mai, et fait craindre un renforcement des tensions sociales dans les régions défavorisées.

Lundi, après une fin septembre marquée par des intempéries, le directeur des barrages et travaux hydrauliques, Abdellah Sherid, a fait état d'un léger mieux.

Ces précipitations vont "permettre de sauvegarder les réserves des barrages pendant au moins une quinzaine de jours et d'assurer l'irrigation des grandes cultures", a dit ce responsable du ministère de l'Agriculture au journal La Presse.

Selon lui, la capacité de la trentaine de barrages du pays atteint désormais 667 millions de mètres cube, contre plus de 1,15 mds l'an dernier.

Cette quantité représente environ 50% des réserves moyennes à cette période de l'année, a-t-il ajouté.

"Nous n'avons pas encore surmonté la crise (...). La situation actuelle, certes, n'est pas critique, mais elle demeure difficile", a ajouté M. Sherid.

En août, le ministère de l'Agriculture avait évoqué la perspective d'une situation "catastrophique" en l'absence prolongée de précipitations.

Les pertes agricoles liées à la sècheresse ont récemment été estimées à plus de 800 millions d'euros, et une ONG a mis en garde contre un "soulèvement de la soif", dans un pays déjà marqué par de vives tensions économiques et sociales.

Mais les récentes précipitations n'ont pas eu que des effets bénéfiques, en particulier dans la région du Sahel (centre-est), où il est parfois tombé plus de 200 millimètres en quelques heures.

Aucun bilan officiel n'a été communiqué, mais selon des médias au moins deux personnes sont mortes en fin de semaine dernière dans les inondations qui ont touché cette zone.

Le Premier ministre Youssef Chahed s'est rendu dimanche à Monastir pour constater les dégâts.

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Loi de Finances 2017: Vers la hausse du prix des vignette automobiles de 25%

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Le projet de la loi de finances 2017 proposera l’augmentation de la valeur des vignettes de 25%, pour les voitures personnelles aux moteurs essence, et ce, dans le cadre du renforcement des ressources du budget de l’État.

Le premier draft du projet de la loi de finances propose une série de mesures, notamment l’augmentation de l’impôt pour les contribuables soumis au régime forfaitaire (exerçant dans les activités industrielles et commerciales) dont le chiffre d’affaires annuel ne dépasse pas les 10 mille dinars. Ainsi, la valeur de l’impôt s’élèverait à 100 dinars (contre 75 dinars actuellement), si le contribuable exerce en dehors des régions municipales et à 200 dinars (contre 150 dinars actuellement) s’il exerce dans des zones municipales, et ce, en vue de renforcer sa contribution aux ressources fiscales.

Le projet de la loi propose, également, d’élargir le champ d’application de la taxe de 20 dinars appliquée sur les voyageurs pour les vols aériens internationaux, aux voyageurs par voie maritime.

Instaurée en vertu de la loi de finances 2016, cette taxe vise essentiellement à renforcer les ressources du budget de l’État (87,5% de sa valeur) et du Fonds de développement de compétitivité dans le secteur du tourisme (12,5%).

Autres mesures proposées, la révision des dispositions de l’article 67 de la loi de finances, pour l’exercice 2016, relatif à la réduction des dettes douanières, et ce, à travers la séparation du principal de la dette qui devra être payé et la pénalité qui devra être réduite de 10%, tout en élargissant ses domaines pour toucher les infractions en matière de devises qui relèvent des délits de la douane.

Il s’agit également de la simplification des mesures de conciliation en adoptant un calendrier de paiement sur tranches identiques, sur une période maximale de 3 ans. La première tranche devra être payée avant, le 31 décembre 2017.

Cette première version de la loi de finances de 2017 propose de veiller au paiement des infractions routières à travers la liaison du paiement de la taxe de circulation (vignette) avec celui des infractions relatives aux contraventions routières.

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Justice: 31 condamnations à mort pour l'attaque du domicile de l'ex-ministre de l'Intérieur Lotfi Ben Jeddou

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Trente-et-une personnes ont été condamnées par contumace à la peine de mort pour leur implication dans l'attaque en 2014 contre le domicile de Lotfi Ben Jeddou, alors ministre tunisien de l'Intérieur, dans laquelle quatre policiers ont été tués, a-t-on appris lundi auprès du parquet.

Un total de 46 personnes étaient poursuivies par la justice tunisienne pour cette attaque commise en mai 2014 à Kasserine (centre), et revendiquée par un groupe lié à Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi). Parmi elles, 31 accusés, de nationalités tunisienne et algérienne, étaient jugées en "état de fuite" et ont écopé de la peine capitale, a dit à l'AFP le porte-parole du tribunal de première instance de Tunis, Sofiène Sliti.

Reconnus coupables d'"homicide volontaire et adhésion à un groupe terroriste", entre autres, ils ont également été condamnés à 36 ans d'emprisonnement, a précisé la même source.

Parmi les 15 accusés restants, huit ont été condamnés à des peines allant de trois à dix ans de prison ferme pour "adhésion à un groupe terroriste et implication dans des affaires liées au terrorisme". Les sept autres ont bénéficié d'un non-lieu, a ajouté M. Sliti.

Ces jugements ont été prononcés vendredi mais n'ont été communiqués que lundi.

Parmi les 31 accusés condamnés à mort figure Seiffallah Ben Hassine alias "Abou Iyadh", fondateur de Ansar Al-Charia, un groupe jihadiste interdit en Tunisie. Il aurait été tué lors d'une frappe américaine en Libye en 2013 mais son sort reste incertain.

On retrouve aussi le nom de l'Algérien Lokman Abou Sakhr, chef du groupe armé tunisien Okba Ibn Nafaa, la branche locale d'Aqmi, tué selon Tunis dans une opération antiterroriste en mars 2015 à Kasserine, près de la frontière algérienne.

Depuis son indépendance en 1956, la Tunisie a procédé à 135 exécutions, mais le pays observe un moratoire depuis 1991.

La nouvelle loi antiterroriste, adoptée en juillet, a maintenu la peine de mort malgré les appels de plusieurs ONG nationales et internationales à son abolition.

La Tunisie fait face depuis 2011 à un essor de la mouvance jihadiste dont les attaques ont coûté la vie à des dizaines de policiers et militaires, mais aussi à des civils et à 59 touristes étrangers en 2015.

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La saga des crises continue à Nidaa Tounes: La chronologie presque parfaite de l'année d'enfer!

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Quand on dit scission Nidaa Tounes, on pense automatiquement au congrès de Sousse –tenu en début de cette année– à cause duquel le mouvement a été officiellement divisé en deux (après le départ de Mohsen Marzouk et de son clan et la fondation du Mouvement projet Tunisie).

Contrairement à ce que l’on attendait, le départ de Marzouk n’a pas du tout apaisé la situation au sein de Nidaa Tounes et les crises se sont enchaînées.

Cela a commencé avec la démission de Ridha Belhadj, en mai dernier, de la présidence du Comité politique du mouvement.

N’ayant rien expliqué au début, l’ancien directeur du cabinet a récemment fait son coming-back médiatique et, depuis, il ne rate plus aucune occasion pour attaquer son désormais ennemi, Hafedh Caïd Essebsi.

Alors que la situation allait virer dangereusement, l’initiative de Béji Caïd Essebsi – annoncée le 2 juin dernier – avait obligé toutes les parties prenantes à calmer le jeu d’autant plus que l’initiative en question avait connu des moments durs.

LIRE AUSSI: Béji Caïd Essebsi dans une grande interview télévisée: Un gouvernement d'Union nationale est obligatoire



Suite à la nomination de Youssef Chahed (qui a été lui-même président de la Commission des treize créée par BCE, en 2015, afin de faire éviter l’implosion de son ancien mouvement) à la tête du gouvernement d’union nationale, Nidaa Tounes avait, pendant un moment, donner l’impression d’aller un peu mieux.

Une fois le gouvernement installé et la session parlementaire sur le point de démarrer, les dirigeants du Nidaa ont décidé de reprendre les devants de la scène avec leurs querelles devenues presque courantes.

Alors que le chef du bloc parlementaire, Sofiene Toubel, était en voyage, le député Tahar Battikh a annoncé qu’une pétition, signée par trente-huit de ses collègues, a été lancée pour appeler à élire un nouveau président de bloc.


Toutefois, Battikh ne s’était pas arrêté à ce niveau et a accusé, médiatiquement, Sofiene Toubel de collaborer avec des hommes d’affaires corrompus. Dès son retour du voyage, Toubel n’a pas manqué d’y répondre en accusant son collègue d’avoir été manipulé par d’autres parties.

LIRE AUSSI: Tunisie- Sofiene Toubel sort de son silence: "Tahar Battikh s'en veut de m'avoir accusé de corruption"


Après avoir convoqué une partie du bloc parlementaire, Hafedh Caïd Essebsi a organisé une réunion, dimanche 19 septembre, à l’issue de laquelle il a été décidé de nommer Youssef Chahed à la tête du Comité politique. Bien que le chef du gouvernement n’ait fait aucune réaction (on l’attend toujours d’ailleurs), cette décision a provoqué la révolte de plusieurs autres dirigeants.

Suite à cet épisode, le directeur exécutif du mouvement, Hafedh Caïd Essebsi, a appelé Toubel et lui a demandé de reporter la tenue des Journées parlementaires (prévues pour les 24 et septembre) au cours desquelles était prévue la tenue des élections de la composition du bureau du bloc parlementaire. Refusant cette demande, le clan Toubel a maintenu les dates et le président a été reconduit à son poste suite à un consensus.

LIRE AUSSI: Tunisie: Journées parlementaires de Nidaa Tounes: Toubel réélu, malgré tout !


Cependant, les deux parties ont réussi à s’accorder sur la tenue de nouvelles Journées parlementaires le week-end du premier octobre dans la ville de Sousse. C’est ainsi que l’ensemble (ou presque) du bloc parlementaire de Nidaa Tounes s’est réuni samedi pour arriver à… rien !

En effet, le camp de Mohamed Saïdane (actuel vice-président du bloc) a demandé à ce que les élections soient encore une fois reportées tandis que le clan de Sofiene Toubel a maintenu sa décision d’appliquer tout l’ordre du jour.
Après que les autres députés se soient retirés de la réunion, Sofiene Toubel a annoncé sa reconduction à la tête du bloc.


Intervenant sur les ondes de la radio Express FM, la députée Leila Chettaoui a d’ailleurs appelé Youssef Chahed à se méfier de Hafedh Caïd Essebsi

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Nourane Houas libérée

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Après dix moi de captivité, Nourane Houas, a été enfin libérée et transférée ce soir à Mascate. C'est le sultanat d'Oman qui a annoncé la nouvelle rapportée par le Comité international de la Croix-Rouge.




Kidnappée depuis 2015 au Yémen, l’activiste et fonctionnaire du Comité international de la Croix rouge (CICR) Nourane Houas, apparaissait très affaiblie, lors de sa dernière apparition vidéo. Elle avait appelé à l’aide en affirmant que ses ravisseurs menacent de la tuer 72 h après s’ils ne reçoivent pas la somme demandée.

En août dernier, le ministère des Affaires Etrangères avait annoncé que la libération de Nourane Houas constitue une priorité pour la diplomatie tunisienne, en affirmant être en contact permanent avec sa famille depuis son enlèvement le 1er décembre 2015.

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