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"Pen Pineapple Apple Pen", la nouvelle chanson stupide de Kosaka Daimao qui fait un carton sur la toile

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MUSIQUE - Visiblement, les belles paroles et les compositions instrumentales de talent ne sont pas les seules clés de la réussite sur la toile. Comme on dit souvent, le ridicule ne tue pas, même quand il s'agit de musique.

Sur Youtube, la nouvelle chanson "Pen-Pineapple-Apple-Pen" fait un carton. Publiée le 25 août, la vidéo disponible en tête d'article n'a pas fait autant d'éclat à ses débuts mais à ce jour elle comptabilise pas moins de 4 millions de vues. Dans le clip d'une durée d'une minute, on peut y voir le comédien et DJ japonais Kosaka Daimao dans un costume en imitation peau de bête.

Pour ce single, le personnage de Piko-Taro créé par le DJ interprète les paroles très recherchées de la chanson sur fond de musique électro: "J’ai un stylo, j’ai une pomme: stylo-pomme. J’ai un stylo, j’ai un ananas: stylo-ananas. Stylo-pomme, stylo-ananas: stylo-ananas-pomme-stylo." C'est sûr, on tient quelque chose.

Un succès qui préfigure une trajectoire à la Psy, dont le Gangnam style a atteint les 2 milliards de vues?

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Tunisie: La Ligue tunisienne des Droits de l'Homme: L'heure du bilan pour son prochain congrès

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SOCIÉTÉ CIVILE- Le président sortant de la Ligue tunisienne pour la défense des droits de l’Homme (LTDH), Abdessattar Ben Moussa, a indiqué à l’agence TAP, que plus de 60 dossiers de candidatures préliminaires aux élections du comité directeur de la Ligue, ont été jusqu’ici déposées.

”On s’attend à ce que le nombre des dossiers augmente, puisque le comptage des dossiers envoyés par poste n’a pas encore été effectué de candidatures devrait normalement dépasser“, a-t-il ajouté.

Le 7e Congrès de la LTDH doit se tenir les 30 septembre, 1er et 2 octobre prochain.

Abdessattar Ben Moussa a, par ailleurs, exprimé sa crainte face à la ”possibilité d’une absence d’entente au sein de la Ligue “, ce qui, selon lui, pourrait ”influer négativement sur le rôle de la LTDH au cours de la prochaine étape “.

Il a appelé à constituer une liste élélectorale ”consensuelle” qui garantirait l’intégrité et l’indépendance de la Ligue. La LTDH, Nobel de la Paix 2015, a besoin d’un comité directeur capable de s’acquitter convenablement de sa mission en matière de protection des droits humains en Tunisie, a-t-il estimé.

A la question de savoir s’il envisage de se représenter au comité directeur, Abdessattar Ben Moussa a refusé de répondre, se contentant de déclarer qu’il annoncera sa décision ” à la journée inaugurale du congrès “.

Deuxième congrès, deuxième rapport: La torture qui persiste en Tunisie

La LTDH a recensé 400 cas de torture durant la période allant d’octobre 2013 jusqu’à octobre 2015.


Selon un deuxième rapport sur "la réalité des libertés en Tunisie"présenté mercredi, 28 septembre, par le président de la Ligue, Abdessattar Ben Moussa, "les cas de torture en Tunisie ne sont pas méthodiques, ce qui exige d’envisager la réforme des systèmes sécuritaire et judiciaire et de redéfinir la politique pénale dans le pays".

Pour Ben Moussa,"la situation des libertés en Tunisie demeure insuffisante, malgré les pas franchis dans ce domaine".

"Bien que criminalisés dans le texte de la Constitution, les actes de torture et d’intimidation ainsi que les peines inhumaines existent toujours en Tunisie", a-t-il regretté.

Le rapport a, également, fait état de cas d’agressions physiques et morales commis contre plusieurs journalistes depuis la révolution, citant notamment leur comparution récurrente devant la justice, leur interdiction d’accéder à l’information et la destruction de leurs outils de travail.

D’après ce document, "les policiers sont les principaux agresseurs des journalistes".

Par ailleurs, le rapport a rappelé la position de la LTDH s’opposant à la peine de mort, dans la mesure où elle porte atteinte au droit à la vie, nourrit la mentalité de vengeance et risque de favoriser le terrorisme.

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Pédophilie en Tunisie: Comment faire pour protéger son enfant sur les réseaux sociaux?

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SOCIÉTÉ- Des parents avaient soulevé un tollé récemment, signalant qu'un pédophile a été démasqué sur Facebook. Ce dernier possédait plusieurs comptes Facebook avec des faux profils qu'il utilisait pour aborder les enfants. Les parents ont porté plainte contre ce dernier.

L'affaire a fait grand bruit mais n'est un catalyseur d'un danger imminent pesant sur les adolescents et encore plus les enfants ayant un compte Facebook, exposés au monde virtuel pour le meilleur et pour le pire. Et le pire, c'est toutes sortes de violences. Ce public très jeune, ce sont les utilisateurs "précoces" des réseaux sociaux, déplore Nadia Charfi, pédopsychiatre, contactée par le HuffPost Tunisie.

"Qu'un adolescent possède un compte Facebook, on peut, à la limite, l'admettre, sachant qu'ils s'imitent et qu'il est donc plus difficile de les empêcher. Mais permission ne signifie pas démission! Les parents doivent parler avec leurs enfants des risques qui existent sur le web sans sombrer dans l'alarmisme excessif et contre-productif et en gardant un oeil sur eux sans les envahir", préconise-t-elle.

Le médecin fustige des parents qui s'occupent de moins en moins de leurs progénitures, qui sont souvent dans l'excès: soit négligents, soit alarmistes, souvent en réaction à tel ou tel fait divers, d'ailleurs. "Or, le salut est d'opter pour le juste milieu, protéger sans forcer, sans stresser et en laissant une marge de liberté à l'adolescent mais en le guettant", a-t-elle renchéri.

Des conseils valables pour les adolescents. Qu'en est-il des enfants, ayant, eux aussi, des comptes Facebook? C'est un phénomène "inquiétant", signale Nadia Charfi. "Les enfants ne doivent pas être exposés aussi brusquement. On comprend qu'ils soient influencés eux aussi par le monde qui les entoure, par l'exhibitionnisme ambiant. Alors si on ne peut pas les empêcher, on peut dans ce cas les laisser utiliser un compte Facebook commun dont les parents ont les accès. Autre précaution: être proche de l'enfant quand il se connecte pour le surveiller".


Et d'ajouter: "On doit faire comprendre à l'enfant que comme dans la rue, on ne doit pas se laisser aborder par un étranger. Un étranger qui te dit un mot gentil même si tu vois ses photos reste un étranger, avec qui on se doit de garder des distances et de qui on doit se méfier", explique-t-elle.


La pédopsychiatre explique l'engouement des enfants pour les réseaux sociaux par le comportement des parents qui sont scotchés toute la journée à leur téléphone, en train de scruter leurs comptes. C'est compréhensible qu'un enfant ait envie d'imiter ses parents. Ces derniers étalent d'ailleurs de plus en plus leur vie privée, publiant à outrance les photos de leurs enfants, leur moindre faits et gestes. Ils minimisent ou ignorent le fait qu'ils sont en train d'exposer leur enfant", déplore-t-elle.


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Autre comportement inquiétant constaté par le médecin, "le fait que les parents, cherchant la tranquillité, se débarrassent de leur enfant en lui confiant une tablette ou un smartphone".

Une mauvaise habitude qui a des répercussions désastreuses pour l'enfant: "Oui les enfants et les adolescents aujourd'hui sont plus éveillés, ont l'air de tout comprendre mais ils demeurent des êtres vulnérables. La vulnérabilité signifie qu'ils sont plus susceptibles de sombrer dans l'addiction. Un ravage qu'on constate de plus en plus dans nos cabinets", met-elle en garde.

Et les parents ne sont pas les seules responsables. Pour la pédopsychiatre l'éducation doit jouer un rôle dans la sensibilisation des enfants. Idem pour la société civile.


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Tunisie- Sofiene Toubel sort de son silence: "Tahar Battikh s'en veut de m'avoir accusé de corruption"

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POLITIQUE- Suite à la rumeur ayant circulé les 27 et 28 septembre, Sofiene Toubel a indiqué, dans une déclaration accordée à l’agence TAP, qu’il ne comptait pas démissionner de son poste de président du bloc parlementaire de Nidaa Tounes.

Plus tard dans la journée, Sofiene Toubel a accordé une interview à la radio Shems FM au cours de la quelle il est revenu sur la situation interne de son mouvement. Revenant sur les accusations – concernant ses éventuelles relations avec des hommes d’affaires corrompus – accusations qui lui ont été adressées par son collègue Tahar Battikh- Sofiene Toubel a expliqué que ce dernier avait été "manipulé"et qu’il aurait mauvaise conscience après avoir tenu de tels propos.

Voulant prouver son innocence, Toubel a rappelé que son bloc parlementaire n’a, à ce jour, présenté aucun projet de loi pouvant servir les intérêts des hommes d’affaires en question.

Interrogé sur ses relations avec le directeur exécutif du mouvement, Hafedh Caïd Essebsi, Sofiene Toubel a assuré qu’il n’existe aucun conflit entre eux et qu’il l’a lui-même soutenu lors des différentes crises partisanes par lesquelles il est passé. Et d’ajouter qu’il est même contre l’idée d’exclure le fils du président de la République du mouvement.

LIRE AUSSI: Tunisie: Journées parlementaires de Nidaa Tounes: Toubel réélu, malgré tout !


Toutefois, le président du bloc parlementaire de Nidaa Tounes a estimé qu’il ne faut plus que Hafedh Caïd Essebsi soit le premier dirigeant du mouvement.

Enchaînant sur la crise qui tiraille les dirigeants du mouvement, Sofiene Toubel a déclaré que cette dernière risque de s’exporter au gouvernement d’union nationale si jamais on n’arrivait pas à trouver les bonnes solutions à temps. Toujours selon le concerné, le gouvernement de Youssef Chahed tiendrait difficilement jusqu’au mois de janvier 2017 si jamais Nidaa Tounes n’était pas rétabli.

LIRE AUSSI: Nidaa Tounes fonce vers une nouvelle impasse: Cette fois, c'est au tour de Sofiene Toubel!


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Afif Khouck: "L'amélioration de la saison de 2016 est logique mais aucun effort n'a été fait"

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La ministre du Tourisme, Salma Elloumi a annoncé que la saison touristique s'est révélée meilleure que prévu durant la deuxième partie de l’année 2016, dans une déclaration accordée à Shems FM, mardi 27 septembre.

"Semblable à l’année 2015, la première partie de l’année 2016 a été difficile, mais la situation a commencé à s’améliorer à partir du mois de juin 2016 et ce jusqu'à aujourd'hui" a-t-elle déclaré à l’issue de la signature d’une convention à l’occasion de la journée internationale du Tourisme.



Selon Afif Kchouk, Directeur Général de l'observatoire national du tourisme, cette amélioration constatée au deuxième semestre de 2016 est "logique" vu l'amélioration de la situation sécuritaire en Tunisie.

"En 2015, il y a eu trois attentats en Tunisie. Les tours opérateurs ont compris depuis l'attentat du 26 juin à Sousse, qu'il ne s'agit pas d'actes isolés, par conséquent le flux de touristes s'est stoppé" a-t-il déclaré au Huffpost Tunisie.

Et d'ajouter" ce ne sont pas les Algériens ou les russes qui ont sauvé le tourisme tunisien mais les clients tunisiens eux-mêmes qui ont formé 50% des réservations d'hôtels".

"Les touristes algériens ne sont pas très fervents des hôtels. Ils préfèrent louer des maisons. Les russes quant à eux ont afflué en Tunisie car ils vont moins en Turquie d'une part à cause de la crise syrienne qui a engendré la détérioration des relations entre la Turquie et la Russie, d'autre part à cause des attentats perpétués en Turquie" a-t-il lancé.

Une bonne arrière-saison à venir

Selon lui, l'arrière-saison est, elle aussi prometteuse, il appuie son plaidoyer par le fait que les tours opérateurs russes ont découvert les plages tunisiennes et sont satisfaits des services hôteliers selon ses dires.

"Ils pensent à développer leur stratégie de vente de la destination Tunisie pour l'année prochaine" estime-t-il.

D'autre part, selon lui, les touristes algériens seront, eux aussi, présents en Tunisie de septembre à décembre 2016, vu le confort que leur procure la destination tunisienne.

La question environnementale préoccupe

Pour ce qui est de la question environnementale, il considère que la situation s'est nettement améliorée depuis 2013 mais qu'il reste beaucoup à faire, il appuie sa thèse par l'exemple de Djerba où le problème qu'a connu la ville en 2012, s'est progressivement résolu.

Interrogé sur l'efficacité des mesures prises par le gouvernement de gestion des affaires courantes pour améliorer la situation et donc promouvoir le tourisme, Kchouk répond que, selon lui, il n'y a pas eu aucun effort car les efforts doivent être financiers. Toutefois, les banques ont tourné le dos aux hôtels qui ont, à leur tour, cessé d'investir.

"Si un hôtel veut survivre et continuer à attirer la clientèle, il doit améliorer ses équipements et ses appareils ou investir, car cela coûte des millions de dinars mais ce n'est pas passible pour le moment puisque les banques n'octroient plus de crédits aux hôtels" fait-il remarquer.


Retour des bateaux de croisière en Tunisie

Suite à l'annonce, par la ministre du Tourisme du retour officiel des bateaux de croisière en Tunisie à partir du mois d’octobre prochain, Afif Kchouk a déclaré qu'il s'agit seulement des petits bateaux et que les grandes compagnies tel que MSC n'ont pas prévu de revenir en 2017.

Il explique cela par le fait que les croisières sont gérées par des sociétés américaines dont la réglementation est "très lourde" et programmée une année à l'avance.


Perspectives pour le développement du tourisme tunisien


Pour rappel, face à un bilan touristique qui reste modeste, les entités touristiques ont tenté d'améliorer la situation avec des campagnes tel que celle menée,, lancée par l'ONTT de mai à juin 2016 dans plusieurs grandes villes en Europe : Paris (France), Berlin (Allemagne), Milan (Italie), Bruxelles (Belgique) et Londres (Royaume-Uni), sur des écrans dans des abribus connectés.

De un autre contexte, Afif Kchouk a annoncé au HuffPost Tunisie Afif Kchouk, un projet qui se prépare depuis plusieurs mois et grâce auquel les étudiants de l’Ecole Supérieure de Commerce de Tunis (ESCT), bénéficieront de l’aide financière et matérielle de la part des professionnels du tourisme afin de mettre en ligne 24 portails dont chacun représente une région.

"Chaque portail présentera toutes les informations sur le gouvernorat auquel il devra être dédié, il s'agit d' un site dynamique, marchand permettant la mise à niveau numérique du gouvernorat, ainsi qu’au renforcement de sa présence sur la toile et les réseaux sociaux", a indiqué Kchouk.

Afif Kchouk précise que les portails en question seront présentés le 5 avril 2017.

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Première grande interview de Youssef Chahed : Ce qu'il faut en retenir

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Le chef du gouvernement d'union nationale, Youssef Chahed, a accordé une interview à la télévision nationale et à la radio Mosaïque FM.

L’entretien a duré soixante minutes durant lesquelles le chef du gouvernement a fait le tour de l’actualité politique, économique et sociale du pays. En voici les grandes lignes.

  • Gouvernement d’union nationale :


Youssef Chahed a rappelé que le gouvernement est arrivé suite à un bilan économique et social alarmant effectué par le président de la République, Béji Caïd Essebsi.

"Nous sommes en train de travailler sur les crises que nous avons héritées", a lancé Chahed qui s'est dit "conscient que le temps manque" pour lui et son équipe pour faire du changement dans l'immédiat.

  • Crise à Kerkennah:


A propos de la crise par laquelle est passée Kerkennah, Chahed a avancé que ce sont la voie du dialogue et celle de l’application de la loi qui ont été choisies.

"On peut dire que nous sommes des pompiers mais nous ne resterons pas ainsi longtemps. Nous avons un programme et nous travaillons dessus", a-t-il rappelé.

  • Inondations et problèmes d'infrastructure:


Interrogé à propos des dernières inondations qu'ont connues certaines villes tunisiennes, Youssef Chahed a indiqué qu'un programme a été mis en place: "il faut que le citoyen retrouve sa confiance vis-à-vis de l’Etat et de ses institutions.

Pour ce faire, il faut que la sécurité, le respect des lois, la lutte contre la corruption, l’amélioration du quotidien (dans tous ses aspects) et l’amélioration de l’économie nationale soient restaurés", a-t-il soutenu.

  • Quelle sortie de crise?


Quant aux pistes pouvant amener la Tunisie vers une sortie de crise, le chef du gouvernement a déclaré que son plan de travail traitera en priorité les dossiers les plus urgents.

"Nous lançons un programme qui débute en novembre prochain et qui va concerner toutes les routes municipales (trois municipalités par ville) afin de les moderniser", a annoncé Chahed ajoutant que "notre infrastructure est défaillante"


  • Coupure d'eau en nombre:


Le chef du gouvernement a, par ailleurs, imputé les coupures d'eau nombreuses dans certains villes tunisiennes, à un déficit qui risque de s’accentuer "si nous ne prenons aucune décision".
Et d'ajouter que son gouvernement entamera "un programme de transformation de l’eau de mer. Nous aurons des centres mobiles qui s’en occuperont et nous avons inclus cela dans la loi de Finances 2017", a-t-il précisé .

  • Le logement, un luxe?


Appelé à réagir par rapport aux problèmes de logement, Chahed a indiqué que "10.000 logements seront accordés avant la fin de 2017 pour les familles démunies".

"Toutefois, nous sommes conscients que même la classe moyenne n’arrive plus à acquérir de maison. Désormais, l’Etat va intervenir afin d’aider au financement", a ajouté Chahed.

  • Et l'environnement?


Pour vaincre les problèmes environnementaux, le chef du gouvernement a évoqué le projet de lancement d'une police environnementale.

"Des équipes qui seront réparties sur soixante-dix municipalités, a expliqué Chahed pour qui "faire face à ce problème nécessite un côté pression par le biais de la loi".

  • L'équilibre financier est-il à la portée?


Par rapport aux finances publiques, une problématique est d'abord à résoudre : "il faut que l’Etat dépense autant d’argent qu’il n’en gagne", selon Chahed car "l’endettement est devenu trop important et il faut que tout le monde se partage les responsabilités".

"La question est d'ailleurs de savoir comment on va payer les salaires d’octobre", a-t-il renchéri.
"En ce qui concerne la défaillance des impôts, nous avons constaté que le tableau des impôts n’a pas été révisé depuis vingt ans : nous allons créer une redistribution fiscale", d'après le chef du gouvernement.


Il a, en outre, indiqué que les négociations avec la centrale syndicale sont en cours pour instaurer la paix sociale.

  • Loi de l’état d’urgence économique:


"Il existe des projets destinés aux régions défavorisées qui sont bloqués depuis des années. Avec la loi de l’état d’urgence économique, on va en faire une priorité nationale, grâce à cela tous les blocages administratifs seront abolis", a avancé Chahed.

  • La lutte contre la corruption:


Dans le cadre de la lutte contre la corruption, le chef du gouvernement a insisté sur l'importance d'une loi qui protège ceux qui dénoncent les corrompus qui, eux, "doivent aller en prison".

Parmi les moyens de lutte, la transparence de la vie publique qui fera l'objet d'un projet de loi bientôt exposé devant l’ARP, d'après Chahed.

"On va fortifier l’arsenal juridique concernant la lutte contre la corruption. La mauvaise gestion et la fausse gouvernance ont aidé à l’expansion de la corruption", a argumenté Chahed.

"J’ai donné des consignes aux ministres de l’Intérieur et de la Justice pour qu’ils fassent de la lutte contre la corruption leur priorité. Et oui, vous allez bientôt voir des têtes tomber", a lancé Youssef Chahed.

  • Nidaa, un maillon faible?


Par rapport à son parti Nidaa Tounes et au rôle qu'il est amené à y occuper, il a indiqué que "dans les pays démocratiques, il est tout à fait normal que le chef du gouvernement soit le chef de la majorité".

"Ce parti a joué un grand rôle sur la scène politique tunisienne au profit de la démocratie" d'après lui. "Toutefois, et en tant que chef du gouvernement d’union nationale, ma priorité c’est l’action gouvernementale", a rappelé Chahed.


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Pourquoi l'accord "historique" de l'Opep ne risque pas de faire grimper le prix de l'essence

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CARBURANT - Quand l'Opep ferme les vannes de la production pétrolière, comme elle l'a annoncé le 28 septembre, le prix flambe à la pompe, non? Eh bien, plus vraiment. Si l'Organisation des pays exportateurs de pétrole faisait la pluie et le beau temps par le passé, les temps ont bien changé.

Perte de leadership, dissensions internes, demande mondiale toujours en berne... Que les automobilistes et propriétaires de chaudières au mazout se rassurent, les ingrédients pour assister à une nouvelle flambée des prix ne sont pas réunis. Le prix du baril devrait rester coincé à son nouveau actuel, entre 40 et 50 dollars, loin des records près de 110 dollars en 2014, pour un moment encore.

La réaction positive initiale des marchés tiendrait plus de l'effet de surprise qu'autre chose. "C"est une réaction épidermique. La plupart des membres de l'Opep pompe à un niveau maximal, il n'y a pas de changement de dynamique mondiale... Cet accord, de mon point de vue, ce sont beaucoup de paroles", estime Christopher Dembik, économiste chez Saxo Banque.

L'Opep minée par sa perte d'influence...


Elles sont loin les années 70 où le Moyen-Orient détenaient toutes les clés de la production pétrolière mondiale. Depuis le début des années 2000, l'émergence de nouveaux géants est venue contester l'autorité du cartel.

Entre 2005 et 2015, la production des Etats-Unis est passée 6,9 millions de barils par jour à 12,7, notamment grâce au développement du pétrole de schistes bitumineux. Idem au Canada, où la production est passée de 3 à 4,2 millions de barils par jour.

Dans le même temps, l'Arabie saoudite (13% de la production mondiale) n'a augmenté que de 2 millions de barils par jour. L'Opep n'a plus le monopole du pétrole, et de loin.



... et la rivalité entre l'Arabie Saoudite et l'Iran


C'est d'autant plus vrai que l'Opep est minée en interne par la rivalité entre l'Arabie saoudite. L'accord du 28 septembre a été , contre toute attente, parce que l'Arabie Saoudite, membre dominant de l'Opep, a accepté que toute limitation soit épargnée à l'Iran.

En effet, l'Iran (4,2% de la production mondiale) cherche avant tout à retrouver ses niveaux de production antérieurs aux sanctions internationales liées à son programme nucléaire. Une précédente tentative du cartel pour stabiliser le marché avait tourné court en avril, Téhéran ayant refusé de participer.

"C'est clairement l'Arabie saoudite qui a baissé le regard la première, permettant à l'Iran, son principal rival, d'augmenter sa production", a déclaré Jeffrey Halley, analyste chez OANDA. Ryad, qui dépend à 73% des recettes pétrolières, a enregistré en 2015 un déficit budgétaire record, qui l'a conduit à des mesures d'austérité.

"Nous ne devons pas sous-estimer ce changement majeur de la part de l'Arabie. Ces deux là ne sont d'accord sur rien, c'est une concession majeure de l'Arabie destinée à 'lubrifier' le processus". L'Arabie saoudite sunnite et l'Iran chiite sont les poids lourds du Moyen-Orient et s'opposent sur toute une série de sujets, comme dans les guerres au Yémen et en Syrie.

La croissance mondiale est toujours aussi atone
(et donc la consommation d'énergie)


L'inconvénient quand on augmente ses prix, c'est que l'on risque de faire baisser la demande. Or, de ce côté là, la croissance mondiale n'annonce rien de bon. Le 28 septembre, la patronne du FMI Christine Lagarde l'a jugée "trop faible", trop inégalitaire, et menacée par un retour au protectionnisme, une "recette économique du passé" qui a déjà échoué.

Le candidat républicain à la Maison Blanche Donald Trump, au coude à coude avec sa rivale démocrate Hillary Clinton, appelle à rétablir des barrières douanières tandis que le vote britannique en faveur du Brexit a réveillé les craintes d'un repli sur soi économique généralisé.

"Si nous tournons le dos au commerce maintenant, nous étoufferions un des principaux moteurs de la croissance au moment même où l'économie mondiale a besoin de chaque nouvelle positive", a assuré Christine Lagarde depuis Chicago.

En France, les prévisions de croissance restent plafonnées à 1,5% pour 2017, et c'est encore trop optimiste pour beaucoup. En août, le chômage a enregistré sa plus forte hausse mensuelle depuis trois ans.

Bref, ça ne va pas mieux. D'après les analystes de Natixis Research, il n'y a tout simplement pas eu de reprise économique dans la zone euro à partir de 2014. On ne devrait le regain de croissance qu'à l'effet de la baisse du pétrole sur la demande des ménages.

Un retour du baril de pétrole autour de 100 dollars signerait à coup sûr le retour d'une récession. L'Opep est toujours sûre de vouloir faire remonter les prix?

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Tunisie: Première interview de Youssef Chahed et premières contestations

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POLITIQUE- Lors de sa première interview du 28 septembre, le chef du gouvernement Youssef Chahed a annoncé un ensemble de mesures. Des propositions qui animent le débat entre les pour et les contre.

LIRE AUSSI: Première grande interview de Youssef Chahed : Ce qu'il faut en retenir


L'UGTT conteste

La proposition du report des augmentations salariales prévues pour 2017 à 2019 crée la polémique. Réagissant à cette mesure qui s'inscrit dans le cadre "des sacrifices devant être faits par tous", selon les dires de Chahed, Houcine Abassi, secrétaire général de la centrale syndicale UGTT, a exprimé son mécontentement: "Nous ne sommes pas contre le fait de faire des sacrifices mais nous avons une autre approche. Nous n'accepterons pas les mesures préétablies sans concertations", a-t-il déclaré sur les ondes de Shems FM.

Et d'jouter: "Il faut chercher du côté des ressources propres de l'Etat, confisquées par quelques-uns et non pas en dépouillant les salariés".

Même son de cloche du côté de Bouali Mbarki, membre du bureau exécutif de l'UGTT, pour qui "l'Etat doit chercher des ressources en se réappropriant son argent et ses biens spoliés et encore à l'étranger et en luttant contre l'évasion fiscale des plus riches" étalant une situation déjà difficile pour les salariés, face à la dégringolade de leur pouvoir, a-t-il affirmé sur les ondes de Mosaïque FM.


Vers une augmentation du taux d'imposition pour les hommes d'affaires?


À la proposition du chef du gouvernement d'augmenter le taux d'imposition pour le milieu d'affaires de 7,5%, l'UTICA réagit également, via son vice président Hichem Elloumi. "On est prêt pour les sacrifices et ouverts au dialogue mais il ne faut pénaliser davantage des sociétés qui peinent déjà à se redresser", avertit-il.

LIRE AUSSI: Projet de la loi de Finances 2017- Le sempiternel bâton fiscal: Trop d'impôt tue l'impôt ?


"D'accord pour discuter de l'impôt, on verra si ça sera 7% ou moins. Mais il faut essayer aussi d'élargir l'assiette fiscale car beaucoup ne sont pas en train de payer leurs impôts", a-t-il ajouté en allusion aux contrebandiers.

Quant au gouvernement, on assure que toutes les propositions annoncées par Youssef Chahed "sont chiffrées et budgétisées" et "dictées par l'Etat réel du pays" à en croire Mehdi Ben Gharbia, le ministre des Instances constitutionnelles, de la société civile et des droits de l'Homme.


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La Tunisie est "en état d'urgence économique", prévient un ministre


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Youssef Chahed a parlé trop tôt

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C'est un discours digne d'une campagne électorale que nous a adressé hier Youssef Chahed. Le Chef du gouvernement a, ainsi, pendant une heure, évoqué, propositions, réflexions, pistes de sortie de crise... Le tout agrémenté de questions-transitions assurant la fluidité d'un message qui semblait bien préparé certes, mais pas ou peu étudié.

Quel intérêt avait Youssef Chahed à s'adresser aux Tunisiens hier. A un mois de sa prise de fonctions qu'avait-il de nouveau à annoncer hormis des projets qui peuvent aboutir ou périr au cours de leur élaboration, réussir ou s'avérer de réels fiascos.

L'on ne cesse pourtant de voir l'ampleur de la morosité qui règne, du côté des citoyens.
L'on ne cesse d'évoquer le péril imminent, du côté des économistes lucides et neutres.
L'on ne cesse de sombrer dans ce pays pour qui le gouvernement d'Union nationale avait été présenté, un certain 2 juin, comme la bouée de sauvetage.

Trop tôt pour le critiquer? Trop tôt pour s'affirmer ainsi, alors, tant que rien n'est fait.
Youssef Chahed a, en revanche, choisi l'image à l'action.
Son discours est tel un accessoire apposé sur du vide. Quelle importance peut avoir un discours politique dans ce contexte actuel? Préparer? On ne l'est que trop...

Le Tunisien ne cesse de réclamer de la rigueur dans la gestion du pays et de la fermeté face à ceux qui lui nuisent. Assurer que changement il y aura? L'heure n'est plus aux promesses et aux résolutions. Rassurer? on ne l'est point. Après les 60 minutes de discours, on ne l'est pas plus ce matin qu'hier.

Youssef Chahed a raté l'occasion de se faire discret et de travailler dans le silence en ne faisant parler de lui que par les actions avérées. Il a choisi les paroles à l'acte.

Son apparition télévisée et radiophonique, c'était plus pour lui que pour nous. Parce que l'orientation de son gouvernement est définie par essence et l'idée de sauvetage en est la raison d'être. Car ce qu'il a annoncé aurait pu l'être par les gérants des portefeuilles concernés. Parce qu'il n'y avait de facto rien au demeurant à mettre en avant.

Youssef Chahed aurait gagné en restant dans ses dossiers et loin des caméras, le temps d'avancer dans ses chantiers et d'avoir de l'accompli dans ses grands axes.

Sa première sortie n'en aurait été que plus glorieuse et son apparition aurait eu l'ancrage souhaité en termes de "notoriété" et d'autorité.

De ses 60 minutes de paroles ne demeurent, ce matin, qu'un brouhaha de critiques quant à la prestation journalistique de ses intervieweurs et une vague d'applaudissement à sa "prouesse" faite de la part de ses admirateurs affichés, ceux qui sont là derrière chaque homme politique comme pour lui fausser sa perception des choses et de lui-même.

Le citoyen en aura-t-il retenu grand chose? a-t-il été touché? A-t-il senti l'impact d'un changement tant actuel et sur le plan politique qu'à venir et sur le plan de son quotidien? Rien n'est sûr...
Quant à l'opposition et à la crainte de ses réactions, c'est un facteur devenu absent dans la configuration actuelle.

Les principales figures dissidentes sont, en effet, impliquées politiquement et d'un point de vue responsabilité. Leur accès à des postes d'Etat, les a fait passer de l'autre côté de la scène et a fait des figurants sans teneur, des vedettes des plateaux d'hier.

En attendant, Youssef Chahed avance comme décidé. Il n'a peut-être pas besoin d'assurer dans l'immédiat. Peut-être travaille-t-il sur le long terme.
Son objectif, ce n'est peut-être pas un projet d'Etat mais l'idée d'un homme d'Etat programmé pour un projet politique.
Au lendemain de sa première grande interview d'après accès à la primature, la politique de Chahed semble encore centrée sur sa personne. Cela se voit un peu trop...


LIRE AUSSI: Première grande interview de Youssef Chahed : Ce qu'il faut en retenir



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Le jean ou le grand tracas du gouverneur de Nabeul

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En visite inopinée à la municipalité de Hammamet, le gouverneur de Nabeul surprend un comportement qu'il ne semble pas apprécier de la part des fonctionnaires. Il est, en effet, scandalisé par leur aspect vestimentaire.
Le jean serait l'un des majeurs soucis de l'administration tunisienne, à voir sa réaction.

"Les jeans c'est pour les chantiers. Ici, vous travaillez au sein d'une administration prestigieuse!" s'est-il indigné face à deux fonctionnaires dont les vêtements ne respectaient pas, selon lui, le contexte.

Il ajoute ensuite à la fin de la vidéo que les fonctionnaires devraient donner l'exemple aux citoyens en soignant leurs apparences: "Ce n'est pas normal que sa tête et ses cheveux ressemblent à un brouillon mais qu'en plus, il porte un jean!"

Ainsi, une circulaire sera envoyée d'urgence pour mettre à jour les codes de conduite, surenchérit-il.



Partagée sur la page de radio Cap FM, la vidéo a suscité différentes réactions de la part des internautes.

Certains, mais peu nombreux, ont salué cette initiative. Pour eux, le respect du code vestimentaire au travail est important.
Bien que parmi eux, plusieurs ont pensé que "si l'Etat voulait préserver son prestige, c'est au gouvernement de fournir les moyens nécessaires pour ces fonctionnaires, leurs salaires n'étant pas assez élevés pour qu'ils se permettent ce luxe."

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Pour tous les autres, leurs critiques s'orientaient vers le comportement du gouverneur, qu'ils ont trouvé injuste et humiliant, car "ce que portent les fonctionnaires publics est le dernier de leurs soucis face à l'inefficacité du service, mais aussi face aux problèmes majeurs auxquels les gouvernorats tunisiens font face, notamment l'aspect environnemental des villes tunisiennes."

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Les Maldives, cette destination paradisiaque est celle où l'on divorce le plus

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VIE DE COUPLE- Oh, l’ironie! Selon les Nations Unies, une des destinations les plus populaires pour les lunes de miel s’avère également être le pays avec le plus de divorces.

Le paradis tropical que sont les Maldives est considéré comme l’ultime destination pour une lune de miel. Selon le ministre du Tourisme de la République des Maldives, les majestueuses îles attirent près d’un million de touristes sur ses plages chaque année.

Même si les Maldives sont favorites pour les personnes qui veulent souligner leur amour, ce n’est pas assez pour soutenir le peuple. Les statistiques ont montré qu’il y avait 10,97 divorces par 1000 habitants par année. Le nombre était tellement élevé qu’il a atteint le livre des Records Guinness.

Selon The Telegraph, d’autres endroits sont également vus comme des pays où les gens divorcent davantage : la Russie, Aruba, les États-Unis et le Bélarusse.

Au Canada, on estime que 38 % des couples mariés finiront par divorcer, selon CBC.

Cet article initialement publié sur le Huffington Post Canada a été traduit de l’anglais.

À voir également :





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Blasphémer serait une marque d'intelligence

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Eh merde!

Selon une étude, les personnes les plus intelligentes utiliseraient plus de jurons que les autres.

Des chercheurs du Collège Marist, à New York, croient qu’un vocabulaire rempli de sacres et de jurons est un signe de grande intelligence, et ceux qui sont capables de dire le plus de vilains mots en une minute ont un grand vocabulaire.

Ces résultats changent l’image qu’ont les gens des personnes qui n’ont pas nécessairement un bon langage.

"Ce tabou lexique devrait être perçu comme une preuve de santé verbale, ont expliqué les chercheurs. Ceux qui utilisent des jurons ou des sacres ont plus conscience de l’expression des mots qu’ils utilisent et de la nuance entre eux. Le fait de comprendre la différence entre chacun d’eux est une marque de vocabulaire, et non pas de manque de vocabulaire".

Dans le premier exercice de leur recherche, les analystes ont observé 43 participants (30 étaient des femmes), qui devaient dire le plus de jurons et de noms d’animaux en une minute. Plus de 533 mauvais mots ont été énoncés. Les participants ont également réussi des tests de vocabulaire de base.

Dans le deuxième exercice, 49 participants (34 étaient des femmes) âgés de 18 à 22 ans devaient faire un test semblable, mais cette fois en écrivant les mots sur une feuille. Ceux-ci devaient commencer par la lettre "A".

L’étude a également démontré que les jurons et les sacres sont liés à l’ouverture d’esprit, et qu’il n’y a pas de différence sur ces points entre les hommes et les femmes.

À voir également :



Cet article initialement publié sur le Huffington Post Canada a été traduit de l’anglais.

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Une astuce pratique pour trouver votre équilibre de vie

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Aujourd'hui je vous présente un outil simple et efficace, appelé "Roue de la vie", pour retrouver ce précieux équilibre de vie que nous recherchons tous.

La "Roue de la vie" se découpe en 8 parties:
  • Environnement physique: cette partie correspond au lieu de vie, à l'endroit où je travaille

  • Carrière: est-ce que je suis heureux au travail? Est-ce que je m'entends bien avec mes collègues? Est-ce que j'ai des projets intéressants?

  • Famille et amis: est-ce que je me sens soutenu(e)? Est-ce que je me sens aimé(e)?

  • Amour: niveau coeur, est-ce que je suis épanoui(e)/satisfait(e) de ma situation?

  • Loisirs et détente: les projets artistiques, le sport, les voyages

  • Santé: la forme physique

  • Finances: mes finances me permettent-elles de subvenir à mes objectifs?

  • Développement personnel: est-ce que je me sens accompli(e) dans ma vie?





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Les larmes de cette petite fille à Charlotte ont ému les internautes

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ÉTATS-UNIS - En début de semaine une jeune fille de 9 ans a pris la parole à la tribune du conseil municipal de Charlotte suite à la vague de violences policières que connait la communauté noire dans l'État de Californie du Nord et plus largement aux États-Unis.

Zianna Oliphant a ému l'assemblée en témoignant qu'elle ne supportait plus le traitement infligé à sa communauté. "C'est une honte que que nos pères et mères soient tués et que nous ne puissions même plus les voir." déclare t-elle en sanglots. En quelques jours Zianna est devenue la porte-parole des droits des noirs à Charlotte.





"Nous ne devrions pas avoir à protester parce que vous tous nous maltraitez. Nous faisons cela parce que nous le devons et que nous avons des droits." , a-t-elle déclaré avec courage.

Suite à l'assassinat policier de Keith L. Scott le 20 septembre dernier, la ville a connu de violentes émeutes. C'est plus de 50 personnes qui sont venus exprimer leurs inquiétudes aux élus de la ville de Charlotte, dont de nombreux enfants.

Cette intervention n'a pas manqué d'émouvoir des dizaines de milliers d'internautes qui ont partagé cette vidéo:

"C'est tellement triste, quand est est-ce que ça s'arrêtera ?"















Rappelons que ce sont plus de 700 personnes qui ont été tuées par la police américaine depuis le début de l'année, dont près de 30% des victimes sont noires.

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Un bateau de croisière de retour en Tunisie, une première depuis l'attentat du Bardo

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TOURISME- Un bateau de croisière fera escale à Tunis le mois prochain pour la première fois depuis la mort de 21 touristes dans
l'attentat du Bardo en mars 2015, une "bonne nouvelle" pour un tourisme en crise, ont indiqué jeudi les autorités tunisiennes.

Le paquebot "accostera le 6 octobre à La Goulette", port de la banlieue de Tunis, a affirmé à l'AFP le service de communication de l'Office national du tourisme tunisien (ONTT).

Il s'agit du paquebot Europa, à bord duquel se trouveront 350 passagers "VIP", a ajouté Mustapha Jabeur, PDG du terminal de croisière de La Goulette, précisant qu'il s'agirait de "la première (escale) depuis l'attentat du Bardo".

"Nous sommes contents de cette reprise qui a une importance capitale pour la relance des activités de croisière et va rétablir la confiance des autres armateurs", a-t-il estimé.


Le chef du gouvernement, Youssef Chahed, a de son côté salué "une bonne nouvelle".

M. Jabeur a assuré que "toutes les mesures, notamment sécuritaires, (seraient) prises pour que tout se passe bien" lors de cette escale d'une journée.

Le paquebot allemand est le premier à renouer avec la Tunisie depuis l'attentat sanglant revendiqué par le groupe extrémiste Etat islamique(EI), contre le musée du Bardo le 18 mars 2015. Vingt-deux personnes --21 touristes étrangers, en grande partie des croisiéristes, et un policier tunisien-avaient été tués.

Après cette attaque, plusieurs compagnies internationales avaient suspendu leurs escales en Tunisie.

Interrogés par l'AFP, les groupes italiens MSC et Costa croisières, qui avaient perdu des passagers dans l'attentat du Bardo, ont indiqué ne pas avoir prévu pour l'heure de retour en Tunisie. "Nos programmes actuels ne prévoient pas d'escales en Tunisie en 2016, ni même en 2017", a ajouté Costa Crocera.

LIRE AUSSI: Tunisie: Un bilan touristique déficitaire au terme de la saison estivale


Secteur-clé de l'économie tunisienne, le tourisme traverse une grave crise depuis la révolution de 2011, alors qu'il représente en temps normal quelque 7% du PIB et 400.000 emplois directs et indirects.

Des dizaines d'hôtels ont été contraints de fermer leurs portes l'hiver dernier, après l'attaque du Bardo et celle contre un site touristique de Sousse (centre-est) en juin 2015 (38 morts). Certains n'ont pas rouvert depuis.

Le secteur de l'artisanat, qui vit en partie des visites des croisiéristes, a lui aussi été touché.

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Peres: Le monde arabe entre silence officiel et opinion hostile

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Le silence remarqué des capitales arabes après la mort de Shimon Peres reflète le sentiment dominant dans ces pays que l'ancien président israélien était plutôt "un criminel de guerre" qu'un homme de paix.

Au milieu du concert de louanges internationales sur le Prix Nobel de la paix décédé mercredi, les pays arabes sont restés mutiques.
Aucune déclaration officielle n'a ainsi été publiée en Egypte et en Jordanie, deux pays qui ont signé un accord de paix avec Israël.

Malgré les accords de Camp David en 1979 (Egypte-Israël) et ceux de Wadi Araba en 1994 (Jordanie-Israël), les opinions publiques de ces deux pays restent majoritairement hostiles à Israël.
En Egypte, où le 6 octobre, date de la guerre du Kippour en 1973, est un jour férié, les décennies de guerre avec Israël restent un souvenir douloureux.

A titre d'exemple, en mars dernier, le parlement égyptien a exclu un député, Tewfik Okasha, qui avait reçu à son domicile l'ambassadeur israélien pour un diner.

En Jordanie, où plus de la moitié de la population est d'origine palestinienne, l'antagonisme avec Israël demeure également très vif.

Parmi les principaux griefs soulevés contre Peres figure le bombardement, alors qu'il était Premier ministre, d'un camp de l'ONU près du village libanais de Cana en 1996. 106 civils libanais avaient été tués.

Le ministre libanais de la Santé, Waël Abou Faour, n'a pas pris de gant dans un communiqué jeudi après le décès de Shimon Peres: "Mille damnations sur son âme, bien qu'il soit en enfer. J'avais souhaité pour lui une mort qui corresponde à ses crimes contre les Arabes et les Palestiniens".

Cette réaction tranche avec celle de Mahmoud Abbas, le président de l'Autorité palestinienne, qui a salué dès mercredi Shimon Peres comme un "partenaire courageux pour la paix". Il devrait d'ailleurs assister à ses funérailles à Jérusalem vendredi.

Boucher de Cana

Parmi les rares responsables s'étant exprimés positivement, figure aussi le ministre des Affaires étrangères du Bahrein, cheikh Khaled ben Ahmed Al-Khalifa, qui a écrit sur Twitter: "Repose en paix président Shimon Peres, homme de guerre et homme d'une paix encore insaisissable au Moyen-Orient".

De l'Iran au Maroc, les titres de la presse témoignaient jeudi de l'image négative laissée par Shimon Peres.
"Peres, l'ingénieur du massacre de Cana meurt", titre en Une Al Ahram, le journal égyptien d'Etat. Quant au journal privé Al-Masry Al-Youm, il décrit M. Peres comme ayant "commis des crimes de guerres contre les Palestiniens dans (les territoires occupés) et au Liban".

En Jordanie, le journal Al-Rai s'élève contre le "discours hypocrite de l'Occident colonisateur" qui présente Peres comme un homme de paix, en faisant "mine d'oublier (ses) crimes".

Le journal libanais Al-Akhbar titre son article sur Peres "Le parrain des colonies et un meurtrier... qui le regrette?". Il rappelle que Shimon Peres a parfois été surnommé le "Boucher de Cana", mais mentionne toutefois ses liens avec les figures arabes modérées. "Peres est un tueur et un criminel de guerre... Ne regrettent (sa mort) que les hypocrites et les complices", conclut le journal.

La parole est tout aussi libre sur les réseaux sociaux où dominent les commentaires acrimonieux.
De nombreux internautes tunisiens ont rappelé que Peres était déjà Premier ministre lors du bombardement du QG tunisien de l'OLP par l'aviation israélienne à Hammam Chott, près de Tunis, qui a fait 68 morts (50 Palestiniens et 18 Tunisiens) et une centaine de blessés en 1985.

Par ailleurs, un journaliste du quotidien Haaretz (quotidien israélien), Barak Ravid, qui déplorait, en arabe dans un tweet, le silence des responsables arabes comme étant "inhumain et immoral", a provoqué une déferlante de commentaires outrés d'internautes arabes.

"L'ancien président Peres a-t-il présenté ses excuses pour ses positions inhumaines et immorales envers les Arabes et les Palestiniens?", a lancé Jamil Dakwar un avocat de l'organisation américaine de défense des droits de l'homme ACLU.

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Changement des billets de banque: Réalisable ou impossible ?

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Le changement des billets de banque est une pratique courante dans plusieurs pays à l'instar de l'Angleterre ou récemment en Suisse (avril 2016). Il peut avoir lieu pour plusieurs raisons dont la lutte contre la corruption et le remplacement des billets usés.

Les financiers tunisiens sont nombreux à appeler à cette mesure tel que Achraf Ayadi,expert international en finances, avait été un des premiers à évoquer cette proposition dans le cadre de la lutte contre " la corruption" et "l’évasion fiscale".

Le changement des billets de banque: Petite mesure ou décision stratégique ?

C'est le thème du débat organisé par l'association Alumni Carthage avec une table ronde composée d'experts tels que l’économiste Hechmi Alaya, le banquier Ahmed El Karam, l’expert financier Achraf Ayadi et l’expert-comptable Walid Ben Salah.

Les experts ont défendu la mesure du changement de billets de banques comme moyen efficace de lutte contre la détérioration de la situation des finances publiques et pour faire face aux déficits publics.

Une telle décision permettrait, selon les experts, de combattre la thésaurisation de l'argent en liquide engendrée par le développement de l'économie parallèle depuis 2011, d'une part, et par le manque de confiance dans le système bancaire, d'autre part.

"Ce n'est ni une fin en soi, ni une solution"

Selon l'économiste et professeur Hechmi Alaya, il ne s'agit pas dans ce cas de changer la monnaie mais le signe monétaire à savoir, la configuration graphique et monétaire de la monnaie comme ce fut le cas avec les billets de 50 dinars (type 2008), de 30 dinars ( type 1997) et de 20 dinars ( type 1992).

"Le changement des billets de banque est une opération banale, je suis surpris de voir que cette proposition a provoqué autant de remous, c'est le rôle principal du centre d'émission de la banque centrale de régulariser les billets, je cite l'exemple de la Banque d'Angleterre où les billets de 5 Pounds ont une durée de vie de deux ans" lance Achraf Ayadi.


Pour l'expert comptable Walid Ben Salah, cette opération n'est pas une fin en soi, ni une solution mais plutôt un moyen d'appliquer les dispositions déjà en vigueur à l'instar de la loi anti blanchiment de 2015 et de lutter contre "le blanchiment d'argent qui englobe tous les délits fiscaux, privant le trésor public de recettes très importantes".

Hechmi Alaya, n'était pas vraiment de l'avis de Ben Salah estimant qu'"un pays ne change pas sa monnaie pour lutter contre le blanchiment d'argent, pour ce faire, il faut éliminer directement les contrebandiers plutôt que de les titiller en changeant de monnaie"

Le banquier Ahmed Karam, a mis l'accent sur les 5 milliards de dinars qui se trouvent hors secteur bancaire depuis 5 ans déjà. En effet, la quantité de monnaie fiduciaire en circulation tel qu'annoncé par la BCT est de 10164 MDT. Cela étant, en 2010, cette monnaie était estimée à 5MDT , le PIB quant à lui n'a pas dépassé la moyenne des 2% depuis 5 ans ce qui traduit une croissance très faible.Par conséquent, il y a 5 milliards de dinars qui proviennent de la contrebande et des marchés parallèles.


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Le changement oui, mais à condition

Cela étant, les experts se sont rejoints pour dire qu'une telle opération de changement serait banale si celle-ci n'est pas accompagnée de dispositifs juridique et fiscal.

Achraf Ayadi a proposé de "laisser une porte de sortie" pour les actifs de l'économie informelle en leur permettant de déposer leur argent dans des comptes bancaires à condition de payer une contrepartie fiscale à l'état et de s'adresser à des experts comptables pour régulariser leur situation fiscale. Selon lui, l'avantage d'une telle mesure serait l'injection de millions de dinars de liquidités pour "permettre aux gens de travailler". Cela permettrait aussi aux banques de disposer de liquidité dans leurs comptes sans être obligées de passer par le régulateur pour avoir plus de liquidité.Par conséquent ceci améliorerait la situation économique globale.


Pour Alaya, si cette mesure est adoptée, il faut que les banques encouragent les citoyens à déposer leur argent en banque en leur accordant par exemple, des taux d'intérêts favorables au dépôt.

Coût de l'opération inconnu

La question sur le coût estimé de l'opération de changement de billets de banque est restée sans réponse de la part des experts qui ont toutefois indiqué que des rencontres seront prévues avec le ministère des Finances afin d'accélérer l'opération si elle a lieu.

Il est à noter que la ministre des Finances, Lamia Zribi, intervenue sur les ondes d'Express Fm, a déclaré que la croissance économique est en berne et que le gouvernement tente de trouver des issues aux problèmes économiques.

Et d'ajouter qu'une inquiétante crise de confiance frappe tous les secteurs.

Pour rappel, d'autres économistes ont proposé d'autres moyens pour lutter contre l'évasion fiscale et le blanchiment d'argent à l'instar de Nader Haddad, qui a proposé le paiement par chèques ou cartes bancaires, les achats ou prestations de plus de 1000 dinars.

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Le chef de la diplomatie européenne propose de doubler l'aide financière à la Tunisie en 2017

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ÉCONOMIE- Le chef de la diplomatie européenne, Federica Mogherini, a proposé jeudi d'augmenter l'aide financière de l'UE à la
Tunisie, à 300 millions d'euros en 2017, pour répondre à la crise économique profonde que traverse ce pays.


Cela correspondrait à un quasi doublement du montant de l'allocation moyenne de ces trois dernières années, qui était d'environ 170 millions, a-t-on expliqué à la Commission européenne.


La proposition, adoptée jeudi par l'exécutif européen, cible le développement socio-économique, l'aide aux entreprises et la lutte contre le chômage, conformément aux priorités du Plan de développement 2016-2020 présenté cette année par le gouvernement tunisien.

"Notre soutien se concentre surtout sur la jeunesse, l'investissement sur la jeunesse (...), c'est une question d'urgence sociale", a déclaré Mme Mogherini lors d'une conférence de presse à Bruxelles au côté du commissaire européen chargé des relations avec les pays voisins, Johannes Hahn.


L'objectif de la Commission, qui doit désormais convaincre les 28 Etats membres et le Parlement européen, est d'"augmenter l'assistance financière bilatérale à 300 millions d'euros en 2017" et de "maintenir ce soutien renforcé jusqu'en 2020", selon un communiqué de l'exécutif européen.

La Tunisie, est-il rappelé, a déjà reçu ces dernières années des prêts pour des montants de plusieurs centaines de millions d'euros, par le biais d'un instrument d'assistance financière de l'UE à ses voisins intervenant en complément des aides du Fonds monétaire international (FMI).


Un premier programme de prêts pour un montant de 300 millions d'euros avait été approuvé en 2014, et un second, portant sur 500 millions, l'a été par l'Union européenne cet été. Les versements, encore partiels à ce stade, sont conditionnés par la mise en oeuvre de réformes structurelles.


LIRE AUSSI: Ce que recommande le Palement européen pour la Tunisie en cinq points


Par ailleurs, un nouveau plan d'aide de 2,6 milliards d'euros sur quatre ans a été signé en mai par la Tunisie avec le FMI.

Confrontée à des niveaux très élevés de déficit public et de dette, sur fond de croissance atone, la Tunisie est "en état d'urgence économique", a prévenu mercredi le ministre tunisien de l'Investissement Fadhel Abdelkéfi.

Le pays a notamment été le théâtre en 2015 et début 2016 d'une série d'attaques jihadistes sanglantes qui ont ravagé son secteur touristique.

Une conférence internationale des investisseurs doit se tenir à Tunis les 29 et 30 novembre prochains.


LIRE AUSSI:
Conférence internationale sur l'investissement: "Restaurer l'image de la Tunisie" principal objectif selon Mourad Fradi


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Tunisie: Séparer les hommes des femmes, une nouvelle "coutume" dans les bureaux poste? Une cliente témoigne

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SOCIÉTÉ- Une file d'attente consacrée aux hommes et une autre pour les femmes, c'est possible en Tunisie, plus précisément dans un bureau de poste "Oued Rmal" dans la région de Sfax. Une cliente a fait les frais de cette mesure pour l'avoir transgressée. Elle a été harcelée et insultée par les personnes présentes à la ¨Poste car elle a rejoint la file d’attente dédiée aux hommes.

La victime s'appelle Hana Abbes, la jeune femme, choquée, a publié son témoignage sur son compte Facebook. "J'ai refusé d'obéir à cette mesure abjecte, j'ai donc attendu mon tour dans la file consacrée aux hommes. Parvenue enfin au guichet, un homme me devance et dépose son dossier en m'écartant violemment et ce, dans l'indifférence totale de l'agent au guichet qui a entamé l'examen du dossier du client en question...".

facebook

La jeune femme a dû faire face aux autres clients y compris des femmes, offusquées,selon son témoignage, non pas par ce qu'elle a subi, mais par le fait qu'elle aurait enfreint "la coutume".

Car séparer les hommes des femmes est érigé en coutume par la Poste en question, selon Nader Boujnah, directeur de la communication à la Poste Tunisienne. Ce dernier explique que cette séparation a été proposée par les habitants de la région. Elle vise à alléger la pression due au fait que des personnes âgées viennent en masse récupérer leurs pensions de retraite.

Dans ce bureau, il a été décidé de créer deux files d’attente, l’une pour les femmes et l’autre pour les hommes afin de faciliter le travail des agents et prévenir des problèmes. En quoi la volonté de mettre en place deux files exige-t-elle de séparer les hommes des femmes? Nader Boujnah estime que ce n'est qu'une question "d'habitude".

Quant à la jeune femme, elle a envoyé une correspondance à la poste afin de dénoncer cette mesure et son agression.

LIRE AUSSI: Tunisie: Des femmes s'installent dans "un café pour hommes", les réactions valent le détour (VIDÉO)

Des preuves scientifiques pour combattre l'Etat Islamique

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Article du "Club de Madrid" à l'occasion du lancement du projet Club de Madrid "Prévention de l'extrémisme violent: Les leaders racontent une histoire différente", soutenu par la Commission Européenne.

Le 12 septembre 2016, quinze jeunes arabes et musulmans ont été exécutés dans la ville syrienne d'Al Mayadin.
La ville se trouve à deux heures de la frontière irakienne.
Depuis juillet 2014, l'Etat Islamique (EI) a pu contrôler la municipalité en question d'une main de fer.

La plupart des victimes avaient moins de 20 ans. Une unité de l'organisation terroriste de l'EI les a arrêtés dans la rue, leur a coupé les mains et les pieds puis les a vêtus d'une tenue orange avant de les emmener à l'abattoir de la ville.
C'est là que trois bourreaux les ont traînés par terre, les pieds enchaînés, et les ont égorgés un par un. Le dernier otage était agenouillé et forcé à observer l'image de ses 14 compagnons se faire décapiter avant d'y passer à son tour.

L'intégralité de la scène a été filmée par des professionnels de l'audiovisuel, qui utilisaient des caméras numériques de haute qualité, des logiciels onéreux pour l'édition graphique.

La vidéo a été enregistrée début septembre 2016 et diffusée par l'EI le 12 septembre, soit le jour de" la fête du mouton", Aid al-Adha, une date très symbolique pour la tradition musulmane.

Pour les musulmans, le sacrifice du mouton est un signe de gratitude et de reconnaissance à Allah, pour avoir sauvé une vie humaine en sacrifiant l'animal à la place.

L'assassinat des 15 jeunes d'Al Mayadeen représente, en plus d'une irréparable tragédie humaine, un profond blasphème envers les principes de l'Islam et une offense directe à l'esprit de l'Aid.
L'intention de la vidéo ne serait donc ni de séduire une audience de musulmans en accord avec les principes de l'Islam, ni d'envoyer un message religieux.

En revanche, l'analyse de son iconographie culturelle conduit à une conclusion troublante. L'organisation terroriste dirigée par Abou Bakr al-Baghdadi était consciente, depuis la première minute du fait que la bataille pour l'opinion publique pour séduire les cœurs et les cerveaux était aussi importante que la victoire militaire sur le terrain.

Les terroristes ont recouru à l'exécution afin de produire une vidéo qui peut être imitable par des audiences potentielles.
Les scènes de décapitation des jeunes syriens ressemblaient à celles du célèbre film d'horreur pour adolescents: Hostel. Et pas que, la première minute de la vidéo montrait des images du film d'action Mission Impossible: Rogue Nation. Un film d'espions avec Tom Cruise.

De janvier 2014 à la mi-septembre 2016, l'organisation terroriste EI a enregistré, édité et réalisé 1308 vidéos de propagande, destinées à l'opinion publique, soit une moyenne de plus d'une vidéo de propagande par jour. Ces données, révèlent l'EI comme l'organisation terroriste qui a investi le plus de ressources dans la communication, plus que tous les groupes terroristes précédents.

Que dit l'EI ? Afin de comprendre la stratégie politique et sociale de l'EI, le premier élément d'analyse est de savoir quels sujets préfèrent les terroristes pour séduire leur audience.

L'analyse de 1308 vidéos montre que le groupe dirigé par Baghdadi fait toujours ressortir quatre thèmes principaux.
Le sujet le plus important, dans 33% des vidéos sont les interviews avec les jeunes du monde entier, dans des langues différentes, expliquant pourquoi ils ont choisi de rejoindre l'EI.

Le leader du groupe terroriste, Abu Bakr al-Baghdadi apparaît une seule fois.
Les données montrent que les terroristes veulent donner l'impression d'être spontanés et populaires, contrairement aux structures de force traditionnelles qui sont hiérarchiques et verticales.

Le second problème majeur est relatif à la création de l'impression que l'EI est une armée glorieuse et victorieuse.
27% des vidéos montrent des actes de guerre où les membres du groupe terroriste se battent contre les soldats de Syrie, Irak, Kurdistan, Libye ou Egypte.

La majorité de ces vidéos de guerre sont produites avec de nouvelles techniques de réalisation tel que les go-pro caméras, les drones et des programmes d'édition numérique qui créent chez le téléspectateur un sentiment de figuration dans un jeu vidéo.

Le troisième élément utilisé par l'EI est lié à la création d'un nouveau contrat social avec la population sunnite d'Irak et de Syrie.
24% des vidéos sont celles de groupes terroristes montrant les actions du gouvernement, réglant les problèmes internes de la population, et s'engageant socialement avec la population locale.

Au final, 15% des vidéos des terroristes diffusent des images de violence explicite.

Toutefois, l'aspect le plus intéressant de ce problème est le fait qu'au moins 50% de ces exécutions sont inspirées par des scènes de films d'actions célèbres et de jeux vidéo populaires parmi les jeunes téléspectateurs dans les pays occidentaux.

EI a crée une nouvelle manière efficace de socialiser la terreur, diffuser sa propagande et recruter de nouveaux membres.

Avec une augmentation de 80% des décès causés par les actes terroristes en 2015, les démocraties et les gouvernements dans le monde entier se battent pour trouver la solution ajustée.

Nous avons d'abord besoin d'analyser la directive de l'Etat Islamique d'un point de vue scientifique afin de comprendre les stratégies politiques, sociales et militaires du groupe à l'origine des menaces les plus lourdes à l'échelle mondiale.
Le leadership politique et la sagesse viennent ensuite pour mettre en place les campagnes avec des valeurs communes à promouvoir.

En ce sens, la dernière contribution du "Club de Madrid", le forum des anciens leaders démocratiques de 69 nations dont la mission est de promouvoir la démocratie, c'est l'initiative « Les leaders racontent une histoire différente », un projet soutenu par la Commission Européenne qui vise à contrecarrer les récits violents, et ainsi diffuser des messages positifs et combler le fossé entre les représentants du gouvernement et les acteurs de la société civile, les professionnels et les journalistes.

Cela permet ainsi de comprendre et définir scientifiquement la stratégie de l'EI et élaborer avec tact les messages adéquats et les réponses appropriées. Nous allons nous doter des ressources et de la base nécessaire pour combattre l'extrémisme violent, et ce sur tous les champs, notamment, de la bataille culturelle.

Signé par

Mehdi Jomaa, ancien chef du gouvernement tunisien et membre du "Club de Madrid"
Javier Lesaca, chercheur, "School of Media and Public Affairs, George Washington University"

Ce blog, publié à l'origine sur The Huffington Post américain, a été traduit de l'anglais.


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