“Tout est bloqué,” a martelé le président de l'Instance électorale (Isie) en Tunisie, Chafik Sarsar. “Nous avons un retard de plus d’une année pour le remplacement des membres sortants de l’Instance,” a-t-il indiqué dans une interview accordée à Express Fm en ce mercredi 11 janvier 2017.
Sarsar a expliqué que la loi stipule qu’un tiers des membres de l’ISIE doit être régulièrement renouvelé tous les deux ans. “D’après la loi, les trois nouveaux membres auraient pris fonction l’année passée” a-t-il noté tout en précisant que l’ISIE, de son côté, a bien respecté les délais prescrits par la loi. Mais pourquoi alors ce retard?
Le consensus, une solution ou un handicap?
Faute de quorum, l’Assemblée des Représentants du Peuple (ARP) n’a pas pu, mardi 10 janvier 2017, renouveler le tiers des membres de l’ISIE et remplacer Khamayel Fennich, Faouzi Drissi et Kamel Toujeni. Selon les bruits de couloir, ceci serait expliqué par le fait que les deux grands titans de la scène politique ne se sont pas encore mis d’accord sur la nouvelle composition de l’instance.
Réagissant au propos de Sarsar, la présidente de la commission de la législation générale à l'ANC, Kalthoum Badreddine, n’a pas nié la responsabilité de l’Assemblée en ce retard flagrant. Elle a expliqué qu’avec les recours et l'absence de consensus, les présidents de blocs parlementaires n’ont pas pu se réunir pour statuer la situation. Elle a souligné, par ailleurs, l’intention de l’ARP à accélérer le consensus à ce sujet.
C’est pour quand l’adoption de la loi électorale?
Revenant sur le retard au niveau de l’adoption de la loi électorale, Mme Baderdine a indiqué qu’en réalité ce blocage tourne autour de deux points essentiels à savoir l’octroi du droit de vote aux policiers et aux militaires lors des élections, et la question relative au seuil électoral de 3%.
La présidente de la commission de la législation générale à l'ANC a précisé, également, que le mois de février sera consacré aux recours afin de donner la marge aux députés d’amender le projet de loi avant l’ultimatum fixé par l’ISIE. “Le calendrier de l’ISIE sera, ainsi, respecté,”a-t-elle dit.
De son côté, Sarsar a rappelé que son instance avait besoin de "huit mois à partir de la publication de la loi" pour organiser de tels scrutins. “Il n’y a pas d’excuse pour ne pas adopter le projet de loi électorale avant février,” a-t-il signalé.
"Retarder les élections à 2018 (serait) une catastrophe à tous les niveaux", avait déjà prévenu M. Sarsar dans une interview à la radio Mosaïque FM indiquant qu' ""Il y a des partis qui aimeraient que ce soit fait le plus tard possible parce qu'ils ne sont pas prêts".
Face à ces circonstances, la Tunisie peine encore à organiser des élections municipales, tant attendues. Fixée dans un premier temps pour le 26 mars 2017, par l’Instance Supérieure Indépendante pour les Élections (ISIE), la date des élections municipales n’a cessé d’être repoussée.
Sarsar a expliqué que la loi stipule qu’un tiers des membres de l’ISIE doit être régulièrement renouvelé tous les deux ans. “D’après la loi, les trois nouveaux membres auraient pris fonction l’année passée” a-t-il noté tout en précisant que l’ISIE, de son côté, a bien respecté les délais prescrits par la loi. Mais pourquoi alors ce retard?
Le consensus, une solution ou un handicap?
Faute de quorum, l’Assemblée des Représentants du Peuple (ARP) n’a pas pu, mardi 10 janvier 2017, renouveler le tiers des membres de l’ISIE et remplacer Khamayel Fennich, Faouzi Drissi et Kamel Toujeni. Selon les bruits de couloir, ceci serait expliqué par le fait que les deux grands titans de la scène politique ne se sont pas encore mis d’accord sur la nouvelle composition de l’instance.
Réagissant au propos de Sarsar, la présidente de la commission de la législation générale à l'ANC, Kalthoum Badreddine, n’a pas nié la responsabilité de l’Assemblée en ce retard flagrant. Elle a expliqué qu’avec les recours et l'absence de consensus, les présidents de blocs parlementaires n’ont pas pu se réunir pour statuer la situation. Elle a souligné, par ailleurs, l’intention de l’ARP à accélérer le consensus à ce sujet.
C’est pour quand l’adoption de la loi électorale?
Revenant sur le retard au niveau de l’adoption de la loi électorale, Mme Baderdine a indiqué qu’en réalité ce blocage tourne autour de deux points essentiels à savoir l’octroi du droit de vote aux policiers et aux militaires lors des élections, et la question relative au seuil électoral de 3%.
“Il est possible d'adopter le projet de la loi sur les élections municipales avant fin janvier,” a-t-elle précisé.“Ce déblocage pourra être résolu en une heure et demie,”a-t-elle dit.
La présidente de la commission de la législation générale à l'ANC a précisé, également, que le mois de février sera consacré aux recours afin de donner la marge aux députés d’amender le projet de loi avant l’ultimatum fixé par l’ISIE. “Le calendrier de l’ISIE sera, ainsi, respecté,”a-t-elle dit.
De son côté, Sarsar a rappelé que son instance avait besoin de "huit mois à partir de la publication de la loi" pour organiser de tels scrutins. “Il n’y a pas d’excuse pour ne pas adopter le projet de loi électorale avant février,” a-t-il signalé.
"Retarder les élections à 2018 (serait) une catastrophe à tous les niveaux", avait déjà prévenu M. Sarsar dans une interview à la radio Mosaïque FM indiquant qu' ""Il y a des partis qui aimeraient que ce soit fait le plus tard possible parce qu'ils ne sont pas prêts".
Face à ces circonstances, la Tunisie peine encore à organiser des élections municipales, tant attendues. Fixée dans un premier temps pour le 26 mars 2017, par l’Instance Supérieure Indépendante pour les Élections (ISIE), la date des élections municipales n’a cessé d’être repoussée.
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