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Cinq choses à savoir pour maîtriser votre transpiration pendant cette vague de chaleur

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CANICULE - Il fait chaud. Ce n'est pas encore la canicule mais cette fin de semaine est marquée par de fortes chaleurs avec des températures dignes d'un mois d'août.

Vous n'étiez pas prêt pour une transition si rapide. Résultat, depuis quelques minutes, vous tentez en vain de garder vos mains sur les hanches en priant pour que votre chemise sèche à vitesse grand V. En vain. Mais au fait qu'avez-vous mangé lors de votre dernier repas? Êtes-vous stressé ces temps-ci? Portez-vous du coton ou du synthétique? Et votre déodorant?

Ces questions importent beaucoup si vous voulez maîtriser un tant soit peu votre transpiration. Avant tout chose, dites-vous bien que transpirer est une bonne chose. La transpiration est la réponse naturelle et neurologique pour rafraîchir le corps. Quand la température du corps augmente, que ce soit à cause de la température extérieure, à cause d'un exercice physique ou de changements hormonaux, les 2 à 5 millions de glandes sudoripares de votre corps sont stimulées. Ces glandes sont présentes sur tout le corps, en plus grandes quantités à certains endroits comme les mains ou les pieds.

1. Faites attention à votre alimentation

Vous ne pouvez vous passer de caféine? Préférez un café décaféiné glacé plutôt qu'un cappuccino fumant. La caféine stimule le système nerveux et active les glandes sudoripares. Plus vous buvez de caféine, plus vous transpirerez. Manger épicé n'est pas non plus une bonne idée. Chez la plupart des gens, le piment fait s'activer votre cerveau en particulier la capsaicine (ce qui rend le piment piquant) qui pense que votre corps à besoin de se rafraîchir. Ainsi donc, votre système de glandes qui régissent la transpiration se met en action. Attention également à l'alcool. Lorsque vous consommez de l'alcool, les vaisseaux sanguins se dilatent et la pression artérielle diminue. La température du corps augmente. Encore une fois, le cerveau réagit en stimulant les glandes sudoripares.

2. Détendez-vous

Le stress n'arrange pas les problèmes de transpiration. Si la transpiration est un mécanisme naturel pour refroidir l'organisme lorsqu'il fait chaud, la transpiration due au stress reste encore très mystérieuse. Comme le rapporte le Wall Street Journal, certains scientifiques avancent le fait que cette sudation aurait un rôle d'avertissement envoyé aux personnes autour. L'odeur désagréable d'un inconnu agirait sur le cerveau comme un stimulus négatif.

La transpiration causée par le stress, la peur, l'anxiété et l'excitation sexuelle est produite par les glandes apocrines que l'on trouve à certaines parties du corps comme les aisselles. En plus de l'eau et du sel, les principaux "ingrédients" de la transpiration due à la chaleur, la transpiration provoquée par le stress contient aussi des substances grasses et des protéines qui intéragissent directement avec les bactéries qui vivent sur la peau. Cette interaction créée cette mauvaise odeur.

3. Réfléchissez à votre tenue

Quand il fait chaud, oubliez les vêtements en polyester et en acrylique. Lorsque vous transpirez, les tissus synthétiques empêchent l'évaporation de la sueur. Mieux vaut privilégier le coton. Si vous êtes dans un contexte qui le permet, les vêtements de sport, spécialement imaginés pour laisser respirer la peau sont une bonne alternative.

De même, faites attention à la crème solaire. Pour protéger au mieux la peau du soleil, la crème solaire crée une barrière sur la peau qui contient la transpiration. Le corps ne se rafraîchit pas, on transpire d'autant plus. Bref, c'est un cercle vicieux, mais retenez qu'à la fin c'est toujours la sueur qui gagne. Ensuite, à choisir mieux vaut transpirer que d'attraper des coups de soleil

4. Ayez une hygiène irréprochable

En cas de grosses chaleurs, ne sautez évidemment pas la case douche. C'est aussi le moment ou jamais d'entretenir votre épilation ou votre rasage sous les aisselles. Sans les poils, le déodorant agit plus efficacement et la transpiration sèche plus rapidement.

5. Choisissez soigneusement votre déodorant

Déodorant ou anti-transpirant? Avec ou sans alcool? Et les sels d'aluminium? Vous préférez la pierre d'alun? Beaucoup de questions à se poser avant d'acheter tel ou tel déodorant. Depuis quelques années, les déodorants sont montrés du doigt à cause de certains ingrédients qui entrent dans leur composition. En tout état de cause, mieux vaut éviter les déodorants avec alcool qui désèchent la peau en particulier lorsque celle-ci est irritée.

Concernant les sels d'aluminium, il faut rester prudent. Comme l'explique Aurèle Clémencin, directeur scientifique à l'institut Noteo, "les sels d'aluminium ont plus ou moins tendance à libérer l'aluminium qui peut ensuite pénétrer dans notre organisme." Or, des doutes planent sur l'innocuité de cet aluminium. Irritations, atteinte du système nerveux et des os, anémie, cancer du sein, sont autant de risques possibles liés à une exposition à ce métal. D'autant plus que la peau des femmes, fragilisée par l'épilation, aurait davantage tendance à le laisser pénétrer dans l'organisme.

Dans un avis rendu en 2011, l'Agence nationale de sécurité du médicament (ANSM) recommande de ne pas dépasser une concentration de 0,6% d'aluminium pur dans un produit cosmétique et d'éviter l'utilisation sur peau irritée. "Rapporté à une vie d'exposition, mieux vaut éviter d'y être trop exposé," résume Aurèle Clémencin.

5 bis. Et si vous fabriquiez votre propre déodorant?

La blogueuse Antigonexxi propose sur son site une recette pour un déodorant maison.

Pour environ 200 ml. de produit, il vous faudra :

100g d'huile de noix de coco liquide

60 g de bicarbonate de soude (ultra fin)

40 g. de fécule ou d'arrow-root

10 gouttes d'huile essentielle de lavande officinale

10 gouttes d'huile essentielle de palmarosa

Lisez la suite de sa recette en photo sur son blog.

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Ces couples capturent magnifiquement la sensualité de l'amour (PHOTOS)

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De nos jours, de plus en plus de couples revêtent des tenues sexy, dévoilent leurs sous-vêtements ou même prennent la pose nus, comme une preuve de leur passion vivace et de leur connexion puissante.

"Avec les photos de boudoir de couples, tout tourne autour de la connexion que les couples partagent dans le présent", explique le photographe Mike Allebach dans un article de blogue. "Nous prenons l'amour, les sentiments et les émotions du couple et nous leur donnons vie devant un objectif".



Sur cette idée, nos confrères du HuffPost américain ont compilé 28 photos de vrais couples qui capturent magnifiquement la sensualité de l'amour.





Cet article, publié à l'origine sur Le HuffPost américain a été traduit de l'anglais par Sandra Lorenzo.



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Méditerranée: au moins 54 morts et 10.000 migrants secourus en 4 jours

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Environ 10.000 migrants ont été secourus de mercredi à samedi au large de la Libye tandis qu'au moins 54 autres sont morts
en mer pendant ces quatre jours, selon les gardes-côtes italiens et libyens.

Samedi, l'armée tunisienne également secouru 126 migrants d'Afrique subsaharienne partis de Libye dans l'espoir de gagner l'Italie, à bord d'une embarcation en détresse au large de Ben Guerdane, près de la frontière libyenne.

Vendredi, plus de 1.230 personnes avaient été récupérées par des navireslibyens et reconduits à Tripoli ou à Sawiya, tandis que les 2.200 autres l'ont été par des navires militaires ou commerciaux coordonnés par les gardes-côtes italiens et devaient être conduits en Italie.

Les gardes-côtes italiens ont aussi fait état de 10 personnes retrouvées mortes lors de ces opérations, sans préciser dans quelles circonstances.

Les jours précédents, les gardes-côtes italiens et libyens avaient fait état de 44 autres corps retrouvés sans vie, dont 35 après qu'une grosse vague a jeté des centaines de migrants à l'eau mercredi. Les secours redoutaient aussi des disparus dans plusieurs de ces incidents.

Si le flux des arrivées en Italie reste important, la vague de ces derniers jours n'a rien d'exceptionnel: fin mai 2016, plus de 13.000 personnes avaient été secourues en 5 jours, tandis que plus d'un millier d'autres avaient trouvé la mort.

Tous veulent à tout prix éviter de retourner en Libye, où beaucoup de migrants subissent extorsions, violences, viols, tortures et meurtres.

Dans les ports du sud de l'Italie, la journée a été chargée vendredi et les débarquements se sont poursuivis samedi.

Le Phoenix de l'ONG maltaise Moas est ainsi arrivé à Crotone (sud) avec à son bord près de 600 migrants et les corps de la plupart des victimes de mercredi.

Et tandis qu'un navire de la marine italienne avait vu une jeune Somalienne accoucher d'une petite fille vendredi matin, l'équipe médicale du Phoenix n'a pour sa part pas pu empêcher la fausse couche d'une femme enceinte de six mois qui venait de reconnaître son fils de 7 ans parmi les corps des petits noyés.

En raison du sommet du G7 à Taormina, en Sicile, les débarquements ont été interdits toute la semaine dans l'île, ce qui a rallongé de 24 heures le trajet des navires de secours vers l'Italie et retardé leur retour sur la zone des secours, où il a fallu faire appel à de nombreux navires commerciaux.

Or ces navires ne sont pas équipés pour les secours, et n'ont pas à bord les vivres, l'eau ou les sanitaires pour transporter des centaines de personnes pendant 48 heures.

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Restitution des fonds gelés en Suisse de Slim Chiboub: Le parquet contredit la version de l'Instance Vérité et Dignité

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”Les fonds de l’homme d’affaires, Slim Chiboub, gelés en Suisse et transférés récemment à la trésorerie générale de l’Etat, n’ont pas été restitués à la faveur d’un accord d’arbitrage et de conciliation avec l’Instance Vérité et Dignité“, a affirmé le porte parole du tribunal de première instance de Tunis et du pôle judiciaire de lutte contre le terrorisme, Sofien Sliti.

Dans une déclaration à la TAP, Sliti a expliqué que la restitution de ces fonds (12 millions de dinars) était à la faveur d’un effort judiciaire et dans le cadre d’une commission rogatoire internationale adressée par le juge d’instruction du pôle judiciaire financier.

”Le chargé du contentieux de l’Etat a confié au juge d’instruction chargé de l’affaire le numéro de compte de la trésorerie générale de l’Etat pour la réception des fonds gelés“, a souligné Sliti, ajoutant que ce numéro n’a été, en aucun cas, confié à l’IVD.

Sliti a rappelé que Slim Chiboub avait exprimé, devant le juge d’instruction, son intention de transférer ses fonds à la trésorerie de l’Etat tunisien, accusant l’IVD d’œuvrer pour exploiter cette affaire.

Il a indiqué que les autorités judiciaires suisses ont adressé au ministère de la justice tunisienne, et non pas à l’IVD, leur approbation pour l’exécution d’une commission rogatoire internationale et ont affirmé au juge chargé du dossier qu’elles n’ont affaire qu’avec les autorités judiciaires officielles.

Dans un communiqué publié vendredi, le ministère de la justice a annoncé avoir été informé mercredi par voie diplomatique de la réponse favorable des autorités suisses dans le cadre de l’enquête contre le gendre du président déchu, Slim Chiboub.

En effet, les autorités judiciaires Suisses ont répondu favorablement à la commission rogatoire internationale complémentaire délivrée par les autorités tunisiennes, en transférant le montant de 3,5 millions d’euros à la Trésorerie générale de la Tunisie, lit-on dans le communiqué.

”Ce transfert n’est qu’une avance versée en vertu d’un accord d’arbitrage et de conciliation conclu le 5 mai 2016 entre Chiboub, en tant qu’auteur de corruption et le chef du contentieux de l’Etat“, avait indiqué l’Instance Vérité et Dignité.

Cette opération s’inscrit dans le cadre des efforts déployés par la commission d’arbitrage et de conciliation visant à déterminer la valeur totale des fonds détournés par Slim Chiboub avant de les restituer à la trésorerie générale de l’Etat et aboutir à une décision définitive entre les deux partis, ajoute le communiqué de l’IVD.

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Les cheveux charbon: La nouvelle coloration à la mode

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Tanné des teintures arc-en-ciel ou inspirée du frappuccino licorne du Starbucks, on a la coloration qu’il vous faut. La dernière tendance sur Instagram niveau capillaire, c’est la couleur charbon, ou autrement dit un gris très foncé.

Les célébrités et les blogueuses se sont emparées de la tendance du gris depuis déjà un bon moment. Mais c’est la première fois qu’on voit cette teinte. Ce n’est pas noir, pas argent, il y a aussi une pointe de bleu.

Une coloriste américaine a révélé en entrevue avec Allure que la clé était une balance entre le bleu et le gris et pour que la couleur soit à son meilleur, « il ne doit pas rester de teinte orange dans les cheveux ». Elle recommande donc de demander à votre coiffeur une décoloration avant de procéder.

Il est aussi conseillé d’ajouter une coloration métallique argentée à la mixture. Ce n’est pas tous les salons qui en possède, renseignez-vous.

Voici quelques photos pour vous inspirer et montrer à titre de référence à la personne qui s’occupe de votre tête :









VOIR AUSSI :








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Voici les grands gagnants du Festival de Cannes

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Énorme surprise à Cannes: la Palme d'or a été attribuée dimanche au film suédois The Square, réalisé par Ruben Ostlund, une comédie féroce qui tourne en dérision le monde de l'art et de la bonne société.

Dans The Square, l'acteur danois Claes Bang incarne un conservateur d'un musée d'art contemporain, qui prépare une exposition sur la tolérance et la solidarité. Son univers bascule soudainement avec le vol de son portable et de son portefeuille alors qu'il porte secours à une femme.

"C'est un film formidable et une équipe formidable", s'est exclamé sur la scène du Palais des festivals Ruben Ostlund, qui a reçu son prix des mains du président du jury Pedro Almodovar et de Juliette Binoche. Son film avait été ajouté à la dernière minute à la compétition.

Dans son film, un des rares à avoir fait rire aux éclats les spectateurs, notamment avec une scène de préservatif, Ruben Ostlund a voulu dénoncer par le sarcasme les petites et grandes lâchetés des nantis cultivés face aux migrants, réfugiés et sans-abri.

Alors que 120 battements par minute du Français Robin Campillo et Faute d'amour du Russe Andreî Zviaguintsev faisaient figure de favoris, The Square s'est démarqué dans une sélection où la noirceur a prédominé.

Grand prix pour 120 battements par minute

Robin Campillo a tout de même récolté le Grand Prix pour son film coup-de-poing sur les combats de l'association Act Up dans les années Sida.

Dans ce film, il restitue les opérations spectaculaires d'Act Up, des jets de poches de faux sang aux débats pour décider des actions à mener... Mais il montre aussi le sexe, l'amour, les parades de la fierté gay et les soirées exutoires au son de la musique house, qui donne son titre au film.

Autre surprise: alors que son film avait été accueilli tièdement, la réalisatrice américaine Sofia Coppola a remporté le Prix de la mise en scène pour Les Proies, son remake du film éponyme de Don Siegel (1971), qui raconte l'irruption d'un soldat blessé (Colin Farrell) dans un pensionnat de jeunes filles dirigé par Nicole Kidman dans l'Amérique de la guerre de Sécession.

Reine de Cannes cette année avec deux films en compétition, Nicole Kidman a reçu un Prix spécial pour la 70e édition du Festival.

Faute d'amour
d'Andreï Zviaguintsev a obtenu le Prix du Jury, pour son histoire sur la disparition d'un enfant qui ne supporte plus les disputes de ses parents qui se battent pour ne pas le garder.

Auteur d'une performance époustouflante dans You Were Never Really Here de Lynne Ramsay, l'acteur américain Joaquin Phoenix décroche le Prix d'interprétation masculine. À 42 ans, il est consacré pour sa partition tout en intensité dans le rôle d'un vétéran de l'Irak, traumatisé, mutique et ultra-violent, qui doit exfiltrer une adolescente d'un réseau de prostitution.

"C'est un prix tout à fait inattendu. J'ai renvoyé mes souliers vernis", a déclaré un Joaquin Phoenix visiblement surpris, chaussé de baskets en toile sur la scène. "Je reste sans voix."

Neflix bredouille


L'Allemande Diane Kruger a remporté le Prix d'inteprétation féminine pour sa performance dans In The Fade du Germano-Turc Fatih Akin. Elle y incarne Katja, une femme allemande qui décide de se venger de terroristes néo-nazis qui ont tué dans un attentat son mari, un ancien trafiquant de drogue d'origine turque, et son fils de six ans.

Lynne Ramsay, réalisatrice britannique de You Were Never Really Here, a partagé le Prix du scénario avec le Grec Yorgos Lanthimos (La mise à mort du cerf sacré).

Dans son thriller horrifique, le réalisateur grec met en scène Steven (Colin Farrell), un brillant chirurgien qui prend sous son aile un adolescent perturbé, dont le père est mort des années plus tôt sur sa table d'opération.

À noter parmi les grands perdants Netflix, pour la première fois en lice pour la Palme avec deux films, et dont la présence avait créé la polémique.

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Roland Garros 2017: Ons Jabeur et Malek Jaziri entrent en lice aujourd'hui

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La joueuse de tennis tunisienne Ons Jabeur affrontera la Roumaine Anna Bogdan lundi au premier tour du tableau final du simple dames du tournoi de Roland Garros.

Jabeur (163e), rappelle-t-on, qui s’était inclinée vendredi dernier dans le troisième et dernier tour des qualifications devant la Japonaise Muy Kato (96e mondiale) 1-2 (3-6, 6-3, 4-6), a bénéficié d’un ticket Lucky Loser (ndlr: heureux perdant) qui lui permet d’intégrer le tableau final.

La tunisienne avait auparavant remporté ses matches des deux premiers tours de qualification face à la Japonaise Misa Eguchi 6-1, 6-2 et la Russe Viktoria Kamenskaya (211ème) 7-6, 6-1.

Ons Jabeur débutera son match à 11 heures (heure française, soit 10h, heure tunisienne) sur le court n°18.

De son coté, Malek Jaziri (70e), affrontera le Sud-Africain Kevin Anderson (62e), lundi au premier tour du tableau final simple messieurs de Roland Garros.

Lors de la dernière édition, il avait été éliminé au deuxième tour par le Tchèque Thomas Berdych en lui arrachant un set (6-1, 2-6, 6-2, 6-4).

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Kasserine: Un terroriste abattu et un autre arrêté par les forces sécuritaires dans une opération antiterroriste

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Les forces sécuritaires tunisiennes ont abattu un terroriste dimanche soir après avoir posé un guet-apens à un groupe terroriste dans une zone proche du Mont Salloum dans le gouvernorat de Kasserine a affirmé le porte-parole du ministère de l'Intérieur Yasser Mesbah à la radio Mosaïque Fm.

Selon le correspondant de la radio, un terroriste a également été arrêté. Il serait connu et recherché par le pôle antiterroriste pour sa participation dans différentes attaques terroristes ayant visé la police et l'armée tunisienne. Une Kalashnikov et une grenade ont également été saisies indique la même source.

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Mais d'où vient l'intolérance?

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Londres, 13h

Un beau soleil surplombe Londres comme rarement. Ma décision est prise: je rentre à pieds. J'ai encore du mal avec les directions, les voitures qui conduisent à l'envers... je suis donc raisonnable: je m'arrête à tous les feux de signalisation! C'est pénible mais je m'applique... Vingt secondes que j'attends ce maudit bonhomme en vert, rien... Je tourne la tête pour éviter le soleil à qui j'ai apparemment trop manqué.

C'est alors que j'aperçois, au niveau de la rue d'en face, une table dressée devant une maisonnette avec six ou sept personnes autour, debout. Tous des garçons et tous portent des turbans autour de la tête. Une petite inscription est affichée en haut de la porte. Mais je suis trop loin pour pouvoir la déchiffrer. Le bonhomme vert se fait évidemment toujours désirer. Deux des jeunes garçons enturbannés avancent jusqu'au feu tricolore et se mettent juste à côté. Ça y est Monsieur le bonhomme vert est enfin là! Je traverse. L'un des jeunes hommes s'adresse aux passants: "Aujourd'hui, nous offrons le repas du midi à tous ceux qui veulent bien se joindre à nous". Je ne comprends pas tout mais je décide d'aller jeter un coup d'œil.

Des assiettes pleines sont présentées sur la table. En demandant, je finis par comprendre qu'ils ont perdu un membre de leur famille et que cela fait partie de leurs rituels que d'offrir le déjeuner durant trois jours successifs. Contente de m'être retrouvée là par hasard et de pouvoir découvrir une nouvelle culture, j'accepte volontiers.

Je pénètre dans la maisonnette: une dizaine de femmes vêtues de jolies robes indiennes, la tête couverte, s'activent. Elles me saluent aimablement, m'offrent un plat et m'invitent à manger à l'intérieur. Je contemple la cuisine et m'aperçois qu'au fond, il y a une autre pièce non meublée et entièrement recouverte de tapis. Ça y est, je comprends, c'est un temple! Et d'ailleurs, maintenant que j'y fais attention, j'entends comme un chant liturgique. Je m'adresse à l'une des femmes à côté de moi qui m'explique que c'est un temple Sikh (sikhisme: religion monothéiste fondée au Pendjab -Inde du Nord) et que pendant ces trois jours, ils vont dormir sur place pour prier et offrir à manger.

Je savoure mon repas et je savoure surtout mon immersion au cœur de cette culture et cette religion qui, un quart d'heure auparavant, m'étaient complètement inconnues. Je savoure ce voyage fugace et inattendu, qui m'entrouvre une porte et me nourrit l'esprit. Je leur dis que je suis originaire de la Tunisie, au nord de l'Afrique -les gens ne savent pas toujours où se trouve ce beau petit pays. Quelques mots, à peine... et beaucoup de regards, de sourires, de tendresse entre ces femmes et moi.

Après les avoir chaleureusement remerciées et promis d'y retourner, je repars légère et penseuse à la fois... Une question me taraude: Mais d'où vient l'intolérance?

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Affaires religieuses : Pas de prière du "Tahajjud" ou de retraite spirituelle dans les mosquées sans autorisation

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Le ministère des Affaires religieuses appliquera l’article 5 de la loi du 3 mai 1988 relative aux mosquées qui stipule que la prière du "Tahajjud " ainsi que la retraite spirituelle (I'tikaf) dans les mosquées durant le mois de Ramadan doivent être soumises à une autorisation préalable.







"Cette mesure vise à garantir la sécurité des fidèles et des lieux de culte," a déclaré à la TAP, la chargée de l'information et de la communication au ministère des Affaires religieuses Najet Hammami. Elle a noté que l'autorisation préalable pour la prière de Tahajjud et pour la retraite spirituelle, permet à l’autorité de tutelle de se préparer et de prévoir la mobilisation de nouvelles ressources humaines pour encadrer les fidèles.

Sur un autre plan, la responsable a ajouté que le ministère poursuit ses efforts pour la régulation de la situation des mosquées anarchiques. Au total, le pays renferme, 5715 mosquées dont 2000 mosquées étaient hors contrôle. Aujourd'hui, 62 mosquées irrégulières risquent la fermeture.

Dans une déclaration accordée à Jawhara Fm, le ministre des Affaires religieuses a affirmé que plus de 4500 mosquées sont sont sous contrôle du ministère. Il a précisé, par ailleurs, que son ministère oeuvre à mettre en place de nouvelles stratégies à long terme et des solutions rapides pour couper court à la radicalisation à l’intérieur et à l’extérieur du pays.

LIRE AUSSI: Le ministre des Affaires religieuses Ahmed Adhoum propose la création du poste d'attaché religieux dans les ambassades tunisiennes

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Où en sommes-nous au sujet des droits des femmes en Tunisie en 2017?

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Face au flot ininterrompu d'informations, de brèves, le projet de loi intégrale contre la violence faite aux femmes est devenu une sorte de serpent de mer. Repoussé, oublié, bloqué? Nous sommes allés à la rencontre d'une militante qui porte au centre du débat la situation des femmes dans la société tunisienne d'aujourd'hui.

LIRE AUSSI: Tunisie: De quelles formes de violences sont victimes les femmes dans l'espace public?



Bonjour. Présentez-vous.

Nadia Chaâbane, constituante et militante politique et féministe engagée pour les droits des femmes et la justice sociale. Membre du collectif "Nissa al 46" qui lutte pour la concrétisation de l'article 46 de la constitution.

Je rappelle cet article crucial, l'article 46 de la Constitution: "L'Etat s'engage à protéger les droits acquis de la femme et œuvre à les renforcer et à les développer. L'Etat garantit l'égalité des chances entre la femme et l'homme quant à l'accès à toutes les responsabilités et dans tous les domaines. L'Etat œuvre à réaliser la parité entre la femme et l'homme dans les assemblées élues. L'Etat prend les mesures nécessaires en vue d'éliminer les violences contre la femme."

L'application de cet article implique la mise en place de lois et de mécanismes pour lutter contre toutes les formes de violences. Et ceci passe entre autre par une loi intégrale contre les violences faites aux femmes mais pas seulement.

LIRE AUSSI: 100 mesures pour endiguer les violences envers les femmes en Tunisie



Alors qu'est-ce que le projet de loi intégrale contre la violence faite aux femmes?

Les lois actuelles ne prennent pas en compte toutes les violences et encore moins la prévention et la protection. La loi intégrale permet de sortir d'une logique purement répressive qui n'est guère suffisante pour aborder les violences faites aux femmes comme phénomène multiformes et chercher à les réduire dans la société en prenant en compte un volet prévention et éducation à l'égalité ainsi que la protection des femmes et enfants victimes de violence. Les enquêtes en la matière parlent d'elles même.

47,6% des femmes âgées de 18 à 64 ans ont déclaré avoir subi au moins une des formes de violence durant leur vie et la violence conjugale demeure la première cause de décès des femmes âgées entre 16 et 44 ans.

Une enquête du (CREDIF) publiée en mars 2016, 53,5% des femmes interrogées ont dit avoir subi des violences (physique, psychique ou sexuelle) dans l'espace public entre 2011 et 2015
C'est loin d'être un phénomène marginal, c'est un fléau qui nécessite des mesures profondes et une approche globale qui tiennent compte des causes, sanctionne et protège. Au-delà de l'aspect inhumain, et insupportable, les violences ont un coût extrêmement important pour la collectivité (les frais directs : soins, prise en charge des victimes et des enfants, et les coûts de justice, mais il y a aussi les couts indirects : la souffrance, l'impact sur le travail, impact sur les enfants et leur épanouissement...) Il est plus rentable de travailler sur la prévention.

LIRE AUSSI: Tunisie: Le CREDIF publie une étude sur la spécificité de la fragilité économique des femmes


Ce projet de loi répond-il à toutes les attentes de la société civile?

Il n'est pas si intégral que ça puisque les violences institutionnelles et légales sont maintenues comme l'inégalité dans l'héritage, (les droits ne sont pas les mêmes pour les musulmanes et non musulmanes mariées à des tunisiens), le maintien de la dot, préalable à la consommation du mariage et qui inscrit le mariage dans "un rapport marchand", le maintien de l'institution de chef de famille et l'autorité parentale n'est toujours pas partagée.

On a fait le choix de ne pas toucher au code du statut personnel et c'est bien dommage car on aurait dû profiter de ce projet pour harmoniser nos lois avec la constitution. Il y a eu de la frilosité dans l'approche. On s'est attaqué à quelques violences et non à l'ensemble.

Néanmoins, ce texte apporte des changements majeurs dans l'approche de la lutte contre les violences faites aux femmes, notamment en termes de prévention et de protection des victimes.Quelles sont les lacunes ou manquement du désormais célèbre projet de loi qu'on nous vante dans les médias?

Nous relevons plusieurs lacunes dans ce projet de loi et elles portent sur divers aspects:

Les discriminations économiques: L'interdiction des discriminations basées sur le genre dans le travail (salaires, recrutement, licenciement) le projet n'apporte aucune précision quant à l'application possible de ce droit et ne donne pas d'orientation dans le cas où il serait envisagé d'apporter des précisions par décret. Des précisions sont à apporter aux articles qui portent sur les violences économiques et les discriminations, il faudrait plus de précision à propos de la procédure, la charge de la preuve et la juridiction compétente. De plus dans le cas de discrimination au travail, on aurait pu introduire la possibilité aux syndicats de se porter partie civile. Autrement dit, les dispositions risquent d'être de simples effets d'annonce.

Les rapports sexuels non contraints, mais hors mariage, continuent à être criminalisés par des interprétations liberticides de l'arsenal législatif et, dans ce texte on parle de mariage nul (alors que ça correspond à un concubinage). La loi criminalise ce type de choix et reste en retard par rapport à une certaine évolution observée dans la société. De même l'adultère, pourrait être retenu comme faute justifiant le divorce aux torts exclusifs de son auteur sans poursuites pénales.

On continue à être dans le contrôle de la sexualité des citoyens et ce n'est pas le rôle de l'État. Il faudrait dépoussiérer les textes de cette vision dépassée et surtout conservatrice. On ne devrait pas se préoccuper de la sexualité d'adultes consentants.

Par ailleurs, le viol conjugal n'est pas explicitement prévu. On le déduit au travers de l'article 3 mais cela reste ambigu.

Les délais de prescription pour les viols, les agressions et atteintes sexuelles incestueuses sur enfant devraient évoluer car l'inceste est le plus souvent une violence sexuelle répétée dans le temps souvent durant des années. On devrait envisager l'imprescriptibilité des délits et crimes incestueux sur les mineurs, comme c'est le cas pour les crimes de torture dans la constitution (art 23).

Autre ajout à proposer pour l'amélioration de ce projet de loi; le délit d'entrave à l'IVG.

L'accès à ce droit que les Tunisiennes ont acquis depuis 1965, est de plus en plus menacé. Des femmes en ont été privées dans des établissements publics (pression du corps médical qui refusent de le pratiquer, etc.) aucune sanction n'est exercée à l'encontre de ces médecins. Lorsque les femmes ont les moyens, elles se dirigent vers le privé et dans le cas contraire, elles se retrouvent dans l'incapacité de faire valoir leur droit. C'est une violence qui est exercée à leur encontre non reconnue dans les textes.

Est-ce vraiment une exception dans le monde arabe?

Non pas vraiment, l'Algérie a promulgué une loi contre les violences faites aux femmes fin 2015 et le Maroc en 2016. Les pays signataires de la CEDAW sont amenés à mettre en place des politiques publiques pour réduire les violences et de consolider leur législation.

Vous insistez notamment sur la notion de suivi, social, judiciaire, psychologique des agresseurs? Dans quel but?

Oui, le suivi est important car il permet de réduire la récidive. De plus à la sortie de prison, il y a un besoin d'accompagner la personne et la réinsérer dans la société autrement les risques de récidive perdurent.

Existe-t-il des cas récents et avérés qui légitimeraient ce suivi?

Les récidives nous rappellent à chaque fois qu'en l'absence de suivi et d'obligation de suivi socio-psychologique nous ne pourrons pas les éviter. Une femme a été agressée le mois dernier à Kairouan par un récidiviste qui venait d'être libéré, elle est décédée. C'était un violeur récidiviste qui a bénéficié récemment d'une grâce présidentielle. Il avait été condamné, auparavant, pour le viol d'un garçon et de ses deux sœurs.

En l'absence de peine de sûreté et de suivi, ce scénario ne peut que se répéter.

Pour ce qui est des peines existe-t-il une "durée minimale", une période de sûreté contre l'agresseur sexuel par exemple? Ce qui éviterait que l'enfant agressé se retrouve face à son agresseur alors qu'il n'est pas encore autonome et indépendant.

Le code pénal n'aborde pas la question de l'incompressibilité des peines et ce projet reste sur la même logique. Aucune peine de sûreté n'est prévue surtout pour les cas de récidives, il faudrait y penser sérieusement.

Je serai plutôt favorable à ce que les peines de réclusion criminelle soient accompagnées d'une période de sûreté aux deux tiers de la peine et à ce que certaines peines soient assorties d'un suivi socio-judiciaire avec injonction de "soins" et interdiction d'entrer en contact avec les victimes, et "X" ans de peine supplémentaire en cas de transgression de cette obligation. Ceci permettra de suivre les criminels sexuels et de limiter les récidives.

Vous évoquez notamment la création d'un fichier des agresseurs sexuels. Une manière de prévenir les récidives?

Il me semble que nous n'avons pas de fichier des agresseurs sexuels et que c'est une chose qu'il faudrait envisager. Le but étant de prévenir, éviter par exemple qu'un agresseur d'enfants ne se retrouve à travailler ou à habiter à côté d'un établissement fréquenté par des enfants par exemple.

La prostitution est-elle prise en compte dans ce projet de loi?

Ce projet évite de parler de cette terrible violence. Alors que la marchandisation du corps des femmes en est une. Il y a un grand tabou dans la société tunisienne, on évite d'en parler et on laisse faire. C'est l'État lui-même qui exerce cette violence, les maisons closes étant sous le contrôle du ministère de l'Intérieur je crois.

Autre sujet sensible. Les femmes tunisiennes à l'étranger, notamment au niveau du divorce. Vous vous êtes retrouvée vous-mêmes face des situations ubuesques?

J'ai eu un engagement de plus de 20 ans dans les associations de l'immigration et dans le mouvement féministe en France. Nous avons relevé des problématiques spécifiques liées à la résidence et on a observé des atteintes portées aux droits des femmes tunisiennes résidentes à l'étranger dans les tribunaux en Tunisie.

Si le mari demande le divorce en Tunisie, il est arrivé que la femme ne soit même pas au courant et qu'elle découvre les choses une fois que le jugement est prononcé. Le juge ne prend même pas la peine de veiller à ce qu'elle ait reçu la convocation. On oblige les Tunisiens vivant à l'étranger à avoir une adresse en Tunisie pour leur pièce d'identité, il arrive que des personnes n'ayant pas de famille donnent l'adresse d'un parent lointain, d'un hôtel, etc. Elles ne reçoivent pas la convocation et ne se présentent donc pas. Nous proposons que le juge s'assure au moins (que la convocation a été transmise par la voie des services consulaires) et qu'il a été accusé réception avant tout constat d'absence.

Autre sujet polémique: les femmes étrangères en Tunisie. Leur statut est problématique non?

Non la loi les protège mais par contre elle ne tient pas compte d'une problématique particulière. Il faut intégrer des précisions pour le cas où les femmes étrangères mariées ou non à des Tunisiens, puissent bénéficier d'un droit de séjour indépendamment du lien marital... Autrement elles risquent de ne pas signaler les violences de peur de se retrouver expulsées. .

Qu'en est-il de la garde de l'enfant?

Les juges ont tendance à interpréter les choses sous l'angle de "la préférence nationale". Lorsqu'un père marié à une femme étrangère ou tunisienne vivant à l'étranger demande la garde de son enfant devant le juge tunisien, celui-ci a tendance à la lui accorder systématiquement et à la refuser à la mère prétextant que l'environnement culturel et religieux de l'enfant doit être privilégié. L'enfant est parfois confié aux grands parents par le père et il est donc privé de sa mère qui réside hors du territoire national. J'ai rencontré beaucoup de tunisiennes qui vivent en France qui se retrouvent dans cette situation.

Il existe pourtant une convention en matière d'enlèvement d'enfants entre la Tunisie et différents pays?

Oui, il y a des conventions de signées mais lorsque le divorce est prononcé en France par exemple et la mère obtient la garde, il arrive que les pères enlèvent les enfants et les ramènent en Tunisie chez des parents souvent. La convention bilatérale oblige les autorités tunisiennes à retirer l'enfant et le remettre à la mère qui en a la garde. On a eu plusieurs cas où les mères n'ont jamais réussi à faire appliquer les jugements.

Quels effets à long terme pour l'enfant victime d'agressions sexuelles?

L'agression sexuelle dans l'enfance par un adulte entraîne non seulement des conséquences chez les victimes, mais aussi auprès de leur entourage et de toute la société. Conséquences sur la santé, (traumatisme, anxiété, sentiment de culpabilité, isolement, somatisation.....), la scolarité, difficultés relationnelles, l'emploi, la criminalité et la condition économique des personnes qui en sont victimes,... il y a une littérature abondante sur cette question.

Où en est le projet de loi? Existe-t-il une volonté politique de le faire passer ou au contraire un blocage?

Il est actuellement à la commission droits et liberté à l'ARP.

Un autre projet de loi concernant l'égalité dans l'héritage a eu un sort curieux. Il y a eu des auditions au sein de la commission il y a quelques mois, on s'attendait à ce que la commission finisse son étude et le passe en plénière et visiblement il a été remis dans les tiroirs et oublié. Je pense que celui-ci ne subira pas le même sort, il est un peu plus défendu et porté par le gouvernement, la société civile etc., j'espère surtout qu'il ne va pas être édulcoré lors de son passage au vote.

Au niveau de la société tunisienne, les freins sont de quels ordres: religieux, sociaux, culturels?

La violence à l'égard des femmes n'est pas spécifique à une culture, une région ou un pays en particulier ni à des groupes spécifiques de femmes au sein d'une société. Les raisons de la violence contre les femmes se trouvent dans la discrimination persistante à leur égard. Nous ne pouvons pas attendre d'une loi un changement réel, en profondeur, des rapports de genre. La législation n'abolira pas le système patriarcal qui permet au sexisme, aux violences et aux inégalités de se perpétuer mais cela permet d'en limiter les effets.

Pour revenir à la Tunisie, Il y a une banalisation des violences dans beaucoup de milieux, la famille n'est pas toujours solidaire des femmes victimes. Elle se retrouve souvent un peu seule pour y faire face. De plus les violences morales et psychologiques sont rarement reconnues par l'entourage. Dans les milieux intégristes, on observe de plus en plus un certains discours avilissant et méprisant des femmes qu'il va falloir combattre.

Une étude parue cette semaine classe la Tunisie parmi les 10 premiers pays au monde dans la protection des enfants. Votre réaction?

Tant mieux, mais je ne m'en contenterai pas car il reste beaucoup à faire, plus de 100.000 abandons scolaires annuellement et notamment de petites filles. Beaucoup de violences dans les établissements scolaires et de maltraitance dans les foyers tunisiens. Beaucoup d'inégalités et de discriminations. Les enfants ont théoriquement les mêmes droits mais le plus important c'est l'accès à ces droits et là ce n'est pas vraiment garanti.

Que va-t-il se passer durant l'été?

Avant même l'été, le pays va commencer à fonctionner au ralenti et ce dès le mois de ramadan. L'ARP bat tous les records d'absentéisme et de retard, c'est plutôt "doucement le matin pas trop vite le soir", le phénomène va s'amplifier un peu plus malheureusement et il y aura les vacances parlementaires.

Que peut-on vous souhaiter?

-Qu'on décide rapidement de mettre en place une loi d'orientation et un programme gouvernemental sur l'égalité entre les femmes et les hommes. L'objectif premier étant de lutter contre les inégalités économiques essentiellement.

-L'adoption d'une politique d'égalité des chances dans l'action de tous les ministères par la mise en œuvre d'un plan d'action avec des objectifs visant la réduction des écarts sur 5 années par exemple.

Il est une chose de prôner l'égalité des sexes, il en est autre chose de la mettre en œuvre et de faire en sorte que chaque homme, chaque femme ait accès à ses droits, à ce droit à l'égalité.

L'égalité de chance pose, en effet, de manière sous-jacente l'élimination de tous les handicaps que peut porter un sexe par rapport à l'autre. Dans la situation concrète et des conditions pratiques que vivent les femmes, cela signifie qu'il faut au-delà de l'égalité des droits un égal accès à ces droits. Or ce qui fait qu'aujourd'hui le visage de la pauvreté c'est encore cette double inégalité de droit et d'accès.

Un programme d'encouragement entrepreneurial chez les jeunes a été annoncé et on a insisté sur la parité qui a été décidée. Alors qu'en fait il faudrait faire 60/40 pour arriver à la réduction du taux de chômage des jeunes femmes nettement supérieur à celui des hommes autrement on n'y arrivera pas.

Comme disait Aristote: "La plus grande des injustices est de traiter également des choses qui sont inégales".

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Les 5 chansons à ne surtout pas écouter avant la rupture du jeûne

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MUSIQUE- Difficile de ne pas penser à la bouffe quand les heures qui nous séparent de la rupture du jeûne s'égrènent lentement. Alors vous vous mettez à penser à autre chose, à dormir, ou à écouter de la musique pour tuer le temps. Mais parfois, tout conspire contre vous pour vous faire penser à de délicieux petits mets ou boissons, et notamment certaines chansons.

Le HuffPost Tunisie vous propose l'anti-playlist ramadanesque, à n'écouter sous aucun prétexte:

Oldelaf - Le café



Herman's Hermits - No milk today



Joe Dassin - Le petit pain au chocolat



Bézu - Moi vouloir du couscous



Et pour le dessert:

Louis Armstrong - Cheesecake



Lio - Banana Split



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La cuisine palestinienne devenue israélienne? Cette Palestinienne a trouvé un remède à cette "expropriation"

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Des célèbres plats palestiniens comme le "Falafel", le "Msskhen" ou encore la "Maalouba" sont présentés dans certains restaurants du Royaume-Uni comme étant des plats israéliens, de quoi exaspérer la communauté palestinienne, qui fustige l'expropriation d'une composante essentielle de leur identité. Parce que la cuisine n'est pas seulement une affaire de ventre mais aussi d'identité, la Palestinienne Joudie Kalla a décidé de prendre les choses en main.

Afin de contrer cette tendance, Kalla qui est Chef cuisinier a décidé de convier dans son restaurant baptisé "Beity", plus de quarante personnes par mois pour leurs cuisiner des plats palestiniens.

I'm ready ..... #palestineonaplate

Une publication partagée par Joudie Kalla - جودي القلا (@palestineonaplate) le




"Cette cuisine, c'est la dernière chose qui nous reste, alors pas question de nous l'arracher, nous voler l'héritage de nos mères et grands-mères", lance-t-elle en faisant allusion à l'occupation israélienne. Et d'ajouter: "Les Falafels c'est plus qu'un plat, c'est Notre Falafel".

Joudie ne se contente pas de cuisiner, elle fait découvrir les plats typiquement palestiniens et leurs vrais noms.



La jeune femme a aussi publié un livre intitulé "Palestine on a Plate" ("La Palestine dans l'assiette"), sur la diversité de la cuisine de sa terre d'origine. "Il y a eu une énorme poussée de créations culinaires au Moyen-Orient ces dernières années et peu de livres de cuisine qui se concentrent sur la nourriture de la Palestine. Alors que de nombreux pays au Moyen-Orient ont des plats en commun, chacun a sa propre interprétation et son style. Ce livre montrera nos méthodes traditionnelles et notre cuisine de mes grand-mères (...)", c'est ainsi que la Palestinienne explique sa démarche.

livre

À noter que son histoire rappelle celle de la polémique autour du fameux plat tunisien, "Chakchouka", un plat dont Israël s'attribue l'origine, ce qui a donné lieu à de vives contestations, dénonçant la "colonisation" culinaire et soulignant que "l’appropriation culturelle est pour le moins inappropriée".



LIRE AUSSI:La Chakchouka, nouveau plat tendance (PHOTOS)

"La bombe" franco-tunisienne Sonia Ben Ammar est "la prochaine star du tapis rouge à observer" selon Vogue

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Le célèbre magazine de mode américain Vogue a consacré le 25 mai dernier un article sur "la prochaine star du tapis rouge à observer" et surprise...il s'agit du mannequin franco-tunisien Sonia Ben Ammar.

Selon le magazine, Sonia Ben Ammar "a les traits voluptueux d'un bébé à la Irina Shark ou Charlotte Casiraghi", lui prédisant ainsi un avenir comme ces dernières.

Dans sa robe Dolce & Gabanna, et "avec ses cheveux brun brillants partant en cascade d'une subtile raie au milieu", le magazine salue "son allure subtile" sur le tapis rouge.

sonia ben ammar

sonia ben ammar

sonia ben ammar

Mannequin et chanteuse, Sonia Ben Ammar a été choisie pour être l'égérie de la marque Dolce & Gabanna en début d'année. La fille du producteur tunisien Tarek Ben Ammar s'est fait connaitre internationalement pour avoir été la petite-amie de Brooklyn Beckham, le fils du célèbre footballeur David Beckham.

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Youssef Chahed appelle les membres du gouvernement à rationaliser les missions à l'étranger

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Une nouvelle circulaire sur les déplacements et les missions à l'étranger des hauts responsables de l’Etat vient d'être publié, le 18 mai courant, sur le "portail national de l'information juridique".

En effet, le chef du gouvernement Youssef Chahed a récemment adressé une circulaire aux ministres et secrétaires d’Etat comprenant une série de recommandations relatives à la rationalisation des missions à l’étranger et à une bonne représentation de la Tunisie dans les rencontres, forums et manifestations internationaux.

Le chef du gouvernement appelle les membres du gouvernement à ce que les missions à l’étranger aient des incidences positives sur les secteurs d’activité et servent l’intérêt du pays.

Parmi les recommandations figurent notamment la réduction, autant que possible, de la période de la mission.

LIRE AUSSI: La Tunisie doit prendre garde aux mesures d'austérité affirme un expert onusien


Rappelons que le gouvernement avait annoncé auparavant l'adoption d'une politique d'austérité et de maîtrise des dépenses en 2017. Il a été décidé de suspendre les recrutements dans la fonction publique et de ne pas remplacer les postes vacants, en remédiant au manque d'effectif pour une politique de redéploiement des ressources humaines.

Le budget de la présidence du gouvernement devait également réduit d’environ 15% ainsi que d'autres ministères; qui ont vu leur budget baisser tels que le ministère de l'Intérieur et le ministère de l'Equipement.

LIRE AUSSI: Loi de Finances 2017: Comment sera réparti l'argent entre les différents ministères? (TABLEAUX COMPARATIFS)


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5 erreurs à éviter quand on communique avec son enfant

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En tant qu'orthophoniste, en plus d'intervenir directement auprès de mes patients et de leurs proches, je suis amenée à faire la promotion de saines habitudes de communication, la prévention de problèmes de communication et l'enseignement de stratégies et de moyens pour améliorer la communication. Tout cela dans le but de favoriser l'intégration sociale, scolaire et professionnelle, de même que la participation sociale des individus.

En ce mois de mai, où l'on sensibilise la population aux troubles du langage et de la parole ainsi qu'au rôle de l'orthophoniste, professionnel à consulter en la matière, je porte à votre attention quelques comportements ou façons de communiquer qui sont à éviter avec de jeunes enfants.

Voici les 5 erreurs les plus fréquentes au niveau des interactions parent-enfant, dont je suis régulièrement témoin dans ma pratique:

Questionner au lieu de commenter
Selon vous, quelle approche s'avère la plus efficace pour permettre à un enfant de développer son langage, est-ce de lui poser des questions ou d'émettre des commentaires? Environ 95% du temps, quand je pose cette question à un parent ou à un adulte étant souvent en contact avec des enfants, on me répond «poser des questions», comme si ça allait de soi. Or, c'est tout à fait le contraire.

Avec la noble intention d'aider les enfants à parler, les adultes leur posent souvent des questions en trop grand nombre. Il est préférable de moins agir en mode détective avec son enfant (C'est quoi ça? C'est quelle couleur ça? Qu'est-ce qu'il fait le chien? Pour ensuite lui demander de répéter la réponse) et d'exprimer plutôt des commentaires sur ce qui l'entoure pour stimuler son langage, dans la vie de tous les jours (ex: dans la voiture, à l'heure des repas, lors du bain, etc.). Tout comme on n'apprend pas en passant un examen (on ne fait que mettre en pratique ce qu'on sait déjà), l'enfant n'apprend pas quand on lui pose des questions directes. Qu'il connaisse ou non la réponse à la question demandée, il n'aura pas appris de nouveaux mots. Seuls les commentaires permettent de transmettre de nouvelles informations. Et c'est ce dont les enfants ont besoin pour développer leur langage.

Donner des consignes trop longues
Les difficultés langagières touchant la compréhension passent beaucoup plus souvent inaperçues que les difficultés de langage touchant le volet expressif (par exemple, la prononciation, formulation des phrases). À la clinique, des parents nous rejoignent au quotidien, et nous mentionnent avoir des inquiétudes au sujet du développement langagier de leur enfant. «Mon enfant comprend tout, mais il ne parle presque pas!», nous dit-on souvent.

En amorçant le processus d'évaluation en orthophonie, il n'est pas rare que nous constations qu'à l'inverse de ce qui est avancé par les parents, la compréhension langagière de l'enfant présente des lacunes compte tenu de son âge. En effet, l'enfant peut très bien comprendre et suivre des directives qui font partie de sa routine (ex.: Mets ton manteau.), d'où l'apparence d'une bonne compréhension par les proches et les personnes familières. Toutefois, dès que les consignes données sortent d'un contexte qui est connu de l'enfant, il devient alors difficile d'exécuter ce qui a été demandé.


Si une consigne longue, une directive plus complexe ou une demande renfermant du vocabulaire inconnu de l'enfant lui est formulée, il est fort probable qu'il n'exécute pas ce qui lui a été demandé... pas parce qu'il est têtu et ne veut pas écouter, mais tout simplement parce qu'il n'a pas compris.


Si une consigne longue, une directive plus complexe ou une demande renfermant du vocabulaire inconnu de l'enfant lui est formulée, il est fort probable qu'il n'exécute pas ce qui lui a été demandé... pas parce qu'il est têtu et ne veut pas écouter, mais tout simplement parce qu'il n'a pas compris.

Attention aux mots «avant de» et «après que» ou « après avoir », ainsi qu'aux consignes impliquant la rétention de plusieurs éléments. Ex.: « Avant d'aller regarder la télévision, range tes souliers dans le garde-robe et va mettre ton sac dans ta chambre.» → «Range tes souliers dans le garde-robe (attendre que cette étape soit complétée). Va mettre ton sac dans ta chambre (idem). Tu peux maintenant regarder la télévision.»

Donnez à votre enfant des consignes simples et courtes, insistez sur les mots les plus importants de la consigne et divisez vos consignes en étapes.

Utiliser des mots de vocabulaire trop complexes pour l'âge de l'enfant

Un jour, une amie orthophoniste me racontait une de ses interventions dans une garderie, qui visait coacher une éducatrice. Lors d'une activité extérieure, un enfant de la garderie persistait à démontrer un comportement qu'on voulait qu'il cesse, malgré des avertissements verbaux répétés ("C'est interdit de ..."). Son éducatrice avait même dit à l'enfant qu'il ne pourrait pas participer à une activité spéciale prévue dans la même journée, en raison de son comportement répréhensible. L'enfant ne semblait pas contrarié outre mesure, ce qui laissait croire à l'éducatrice qu'il était dans un esprit d'opposition et qu'il refusait simplement de collaborer. Témoin de la situation, l'orthophoniste a répété à l'enfant le même message que l'éducatrice avait exprimé initialement, mais en simplifiant les mots, étant donné le jeune âge de l'enfant et ses difficultés de langage. Plutôt que de dire "C'est interdit", elle a lui a expliqué, à l'aide de gestes pour appuyer ses dires, que ce qu'il faisait, "C'est non!". Elle a également simplifié les phrases utilisées pour expliquer à l'enfant la conséquence de son comportement (non participation à l'activité spéciale), et c'est alors qu'il se mit à pleurer. Il venait de comprendre que ce qu'il avait fait était proscrit, et qu'il serait privé d'une belle récompense.

Ainsi, en plus de diviser vos consignes en étapes, choisissez préférablement des mots concrets, sans pour autant parler en «bébé». Utilisez le nouveau vocabulaire fréquemment et dans plusieurs contextes différents. La répétition dans différents contextes favorise la rétention de l'information et la généralisation des apprentissages. Voyez un exemple concret dans cette capsule vidéo.

Exiger que l'enfant répète

Lorsqu'un jeune enfant commet des erreurs en prononçant un mot ou en formulant une phrase, certains parents vont demander à l'enfant de répéter correctement la bonne façon de dire le mot ou la phrase en question. Or, un enfant à qui l'on demande souvent de répéter "Dis ..." ou à qui on dit "Non, on ne dit pas ..." perdra le goût de communiquer en raison de situations d'échec répétées. Il préférera possiblement demeurer silencieux ou parler moins, plutôt que d'initier la communication et prendre le risque de se faire reprendre par l'adulte.

Plutôt que d'exiger que l'enfant répète votre modèle, donnez-lui le bon modèle, simplement. Reformulez le mot plus difficilement prononcé, ou la phrase que votre enfant a voulu dire, en mettant l'accent sur le son ou le mot problématique (ex: l'enfant dit "Maman moi veux jus", le parent exprime "JE veux DU jus".). Vous allez constater que votre enfant bénéficiera de vos modèles, avec le temps et la répétition. Ne vous découragez pas!

Donner à l'enfant ce qu'il veut tout cuit dans le bec

Les parents sont les experts de leurs enfants. Ainsi, ce sont généralement ceux qui comprennent le mieux leur enfant et ce qu'il désire. Même si vous devinez ce que votre enfant veut (par exemple quand il regarde en haut d'une étagère un jouet convoité), laissez-lui le temps de faire une demande. N'allez pas au-devant de ses besoins, ne lui donnez pas « tout cuit dans le bec » même si vous devinez ce qu'il veut! Ce truc paraît très simple, mais pourtant, il est un des plus difficiles à appliquer pour les parents de jeunes enfants. Si votre enfant n'a pas à pointer, à vocaliser ou à exprimer une phrase (dépendamment de son âge) pour obtenir ce qu'il veut, il perd des opportunités de communiquer avec son entourage.

Organisez l'environnement en créant des situations dans le quotidien où votre enfant pourra faire des demandes. Par exemple, donnez-lui un pot transparent bien fermé dans lequel se trouve un jouet qu'il aime ou mangez devant lui un aliment qu'il aime sans lui en offrir! Vous pouvez aussi lui servir son bol de crème glacée sans cuillère pour observer de quelle façon il communiquera son mécontentement. Introduisez une activité intéressante, jouez jusqu'à ce que l'enfant éprouve du plaisir, arrêtez puis attendez! Par exemple, faites des bulles puis fermez ensuite le pot fermement avant de le remettre à l'enfant. Attendez qu'il en redemande! Vous pouvez aussi pousser votre enfant sur la balançoire au parc pour ensuite cesser de lui donner un élan. Observez comment il réagit.

Que votre enfant s'exprime avec des sons, des gestes, des mots ou des phrases, n'oubliez pas que le plus important, c'est qu'il communique! Et que la communication avec votre enfant soit plaisante, tant pour vous que pour votre enfant!

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Les multiples maux du secteur de la santé en Tunisie

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Hôpitaux encombrés, personnel épuisé, patients mécontents: le secteur de la santé publique en Tunisie, considéré historiquement comme un axe stratégique de développement, peine à remédier à ses multiples maux et suscite de vives critiques.

Les images de files d'attente qui durent des heures, les cris de colère des patients ou encore les équipements en panne constituent depuis plusieurs années une réalité quotidienne. "S'il est un domaine de l'action publique qui demande une réforme urgente, c'est bien celui de la santé", ont résumé les auteurs d'un rapport publié l'an dernier avec l'appui de la Fédération générale de la Santé du puissant syndicat UGTT.

Dès son indépendance, en 1956, le développement du secteur figurait au rang de priorité de la Tunisie et, à ce jour, le petit pays d'Afrique du Nord dispose d'un solide maillage, avec 166 hôpitaux et 2.100 centres de santé, selon des chiffres officiels.

Mais, "depuis les années 1990, les services publics subissent une régression" et "ne répondent pas aux besoins des citoyens", poursuit le rapport, dont l'intitulé dénonce "l'inégalité sociale face au risque de maladie".

"Comme des ruines"

Parmi les principaux maux, l'accès inégal entre régions aux technologies de pointe, les déserts médicaux mais aussi le mauvais état général des équipements et la corruption, qui traduisent "la perte des acquis de la Tunisie indépendante", d'après l'étude.

Dans un hôpital de Tunis, Amel Belhaj, dont le père est alité, s'emporte. "Nous avons des hôpitaux qui sont comme des ruines! En plus de nos maladies, on doit supporter la misère de ces lieux, la saleté, le comportement du personnel", déplore-t-elle.

Son père, qui occupe un des 11 lits de cette chambre aux murs tachés d'humidité et aux radiateurs rouillés, lui intime l'ordre de se taire, et refuse tout commentaire.

Entre les toilettes à la forte odeur d'urine et les ordures à même le sol, certaines scènes font peine à voir. Le service à l'heure du déjeuner, lui non plus, n'est pas reluisant.

"Il y a des services dont nous sommes fiers et d'autres qui méritent une attention particulière", affirme à l'AFP Kaouther Hedhili, directrice des services généraux auprès du ministère de la Santé, qui qualifie de "défaillance majeure" la "gouvernance" actuelle.

La fonction publique, où les recrutements ont été massifs et souvent peu judicieux après la révolution de 2011, est saturée, poursuit-elle. Dès lors, le ministère de la Santé ne remplace plus les départs à la retraite alors que le manque de personnel avoisine 14.000 postes, avance Mme Hedhili.

D'après elle, le bon fonctionnement général de la santé publique est aussi lourdement handicapé par l'endettement des hôpitaux, qui a atteint l'an dernier 500 millions de dinars (environ 185 millions d'euros).

"Diabolisation"

Dans ces conditions, l'état du secteur est l'objet de fréquents débats à la télévision, comme après la mort jugée suspecte d'un malade. Durant ces échanges, l'infrastructure est régulièrement qualifiée de "médiocre".

Directrice générale de la Santé, Nabiha Borsali Falfoul estime toutefois cette "étiquette (...) très exagérée".

Certains hôpitaux sont anciens, et des services "pas très pratiques" doivent être rénovés, admet-elle, en insistant sur les conditions d'exercice parfois difficiles pour le personnel.

"Les hôpitaux sont hyper sollicités (...), le personnel travaille au-dessus de ses moyens", enchaîne Mme Falfoul, qui juge les critiques dans les médias "destructrices".

En réponse, les autorités font également valoir que l'espérance de vie en Tunisie est passée de 66 à 73 ans en dix ans, preuve selon elles de l'amélioration des soins.

Sous couvert d'anonymat, un responsable d'un hôpital dénonce les "campagnes de diabolisation" du secteur privé.

Porté entre autres par une clientèle aisée et l'afflux de clients libyens, le réseau des cliniques privées a plutôt le vent le poupe. Coûteuses, ces structures sont toutefois hors de portée pour nombre de Tunisiens.

Pour Chokri Hamouda, chef des urgences de l'hôpital Charles-Nicolle à Tunis, il devient urgent "de s'atteler au développement des ressources humaines".

Même si "nous travaillons dans la complexité", il faut impérativement "adapter les moyens dont on dispose aux besoins du citoyen", clame le Dr Hamouda. "La santé a un coût mais elle n'a pas de prix."

Une inégalité d'accès

Selon Targa Consult, cabinet de conseils spécialisé en intégration de systèmes, la Tunisie comptait 174 hôpitaux et 81 cliniques en 2011 selon des chiffres publiés par le ministère de la Santé en 2013.

Selon celle-ci, la Tunisie compte 103 hôpitaux de circonscription, 33 hôpitaux régionaux et 24 hôpitaux universitaires. En y ajoutant les 81 cliniques et les 2091 centres de santé de base, cela fait 31 936 lits actifs dont 87% sont dans le secteur public.

Selon Targa Consult, la distance moyenne d'accès à un hôpital régional varie de 8 kilomètres si on se trouve à Ben Arous à 59 kilomètres si l'on se trouve à Kasserine et à Tataouine. Pour les habitants de 12 des 24 gouvernorats, il faudra faire plus de 30 kilomètres pour accéder à un hôpital régional.

Les régions du sud et de centre ouest sont les plus mal desservis par l'accès aux hôpitaux régionaux. Outre les gouvernorats de Kasserine et Tataouine, la distance moyenne d'accès à un hôpital régional est de 50 kilomètres à Kairouan, 46 km à Mahdia, 44 km au Kef et à Sidi Bouzid et 42 km à Tozeur.

Quant à l'accès aux hôpitaux universitaires, la distance moyenne d'accès varie de 2 kilomètres si on se trouve à Tunis à plus de 300 kilomètres si on se trouve à Kasserine et à Tozeur.


Pour les habitants de 12 sur les 24 gouvernorats existants, il faudra faire plus de 100 kilomètres pour accéder à un hôpital universitaire.

Ainsi il faudra faire en moyenne 333 kilomètres si on se trouve à Tozeur pour accéder à un hôpital universitaire. Cette distance est de 307 km si on se trouve à Tataouine, 299 km à Kébili et 257 à Kasserine.

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570 infractions sanitaires relevées au cours des premiers jours de Ramadan

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Les équipes de contrôle sanitaire ont relevé 570 infractions et rédigé 60 procès verbaux à l'encontre des contrevenants au cours des deux premiers jours de Ramadan, a indiqué lundi à la TAP le Directeur de l'Hygiène du milieu et de la protection de l'environnement au ministère de la Santé, Mohamed Rabhi.

"Ces équipes ont mené plus de 4100 visites de terrain et proposé la fermeture de 10 épiceries pour manquement aux règles hygiènes", a-t-il fait savoir.

"Elles sont également saisi 3 tonnes de produits alimentaires et 1400 litres de boissons gazeuses, de jus et d'eaux embouteillées impropres à la consommation", a-t-il encore ajouté.

Les équipes de contrôle sanitaire relevant du ministère de la Santé ont démarré samedi, premier jour du mois de ramadan, la mise en œuvre le programme du contrôle des établissements, commerces et espaces de restauration collective ou à vocation alimentaire.

Le ministère a mobilisé 180 équipes de contrôle d'hygiène afin d'assurer les opérations d'inspection et de contrôle dans tout le pays.

Pour prévenir d'éventuels risques sanitaires, le ministère appelle les consommateurs à acheter les produits alimentaires dans les espaces appropriés et à respecter les règles de conservation des aliments.

Au cours des quatre premiers mois de l'année 2017, quelques 500 cas d'intoxication alimentaire ont été recensés sur le Grand Tunis. Dans le cadre de la prévention contre les intoxications alimentaires et en prévision de l’avènement du mois de Ramadan, la direction de l’hygiène du milieu et de la protection de l’environnement a mené une campagne de contrôle sanitaire dans plusieurs établissements de vente et de stockage de produits alimentaires situés dans la région du Grand Tunis où plusieurs infractions ont été relevées.

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Perdre 5kg pendant Ramadan: Les 5 points clés de la blogueuse Molka Labassi

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Pour ceux et celles qui souhaitent ou essayent de perdre du poids, la venue de Ramadan pourrait chambouler leur rythme et enfreindre leur démarche: entre les horaires décalés, la quantité et diversité des plats (souvent très gras), le fait de manger d'un coup, ou la difficulté de résister à la tentation, ce n'est pas évident. Sans oublier, les heures après passées devant l'écran de la télévision à siroter un thé ou un café.

Autant dire, certains risquent de stagner dans la perte du poids ou pire en prendre. Pas de panique, la blogueuse Molka Labassi vous conseille de suivre son remède, qu'elle a elle-même essayé avec succès. Il est décliné en cinq astuces dans la vidéo ci-dessus.

Bannir le pain et les fritures

Du pain avec des olives, du pain traditionnel "tabouna", des briks bien croquants, ou un plat de "tastira" bien huilé, oubliez tout ça! Ceci peut sembler le plus difficile pour certains mais ça vaut le coup d'essayer de les bannir ou du moins d'en restreindre la consommation quand on sait le nombre de calories que vous risqueriez de prendre.

Manger de tout

Bonne nouvelle tout de même, vous pouvez manger de tout, absolument tout! Misez sur une salade bien garnie, vous recommande Molka, afin de vous rassasier. Vous mangerez ainsi moins du plat principal.

Bouger

Si vous êtes adeptes des multiples séries télévisées du soir, une heure de marche ou autre activité sportive douce ne vous fera pas de mal avant la rupture du jeûne, sinon vous pouvez le faire après, de préférence vers 22h. Ça vous aidera en plus au niveau de la digestion.

Opter pour un "shour" sain

Évitez les sucreries et le salé, ça vous donnera soif en plus. Optez pour les fruits, le yaourt, les céréales, comme par exemple les flocons d'avoine, etc.

S'hydrater

Rien ne vaut les bienfaits de l'eau. Gardez une bouteille d'eau toujours près de vous et essayez de boire tout au long de la soirée des petites gorgées. Si vous allez faire du sport, votre corps en demandera naturellement.

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Une blogueuse parodie les danses exécutées dans les mariages arabes

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INSOLITE - Qui dit début de l'été, dit saison des mariages. Des mariages souvent accompagnés d'un passage voulu ou forcé sur la piste de danse.

Une blogueuse américaine d'origine palestinienne et italo-espagnole, Faiza Rammuny, alias Expired N Fabulous, a décortiqué dans une vidéo les différentes gestuelles des femmes pendant les mariages célébrés dans le monde arabe. La vidéo totalise plus de deux millions de vues en deux jours et a été partagée plus de 11.000 fois. Un record pour la jeune femme qui partage régulièrement des sketchs sur Facebook.

Tous les personnages inévitables dans les mariages y passent! À commencer par "La fille que l'on a forcée à danser", "Celle qui s'est crue dans un clip", "La professionnelle", "Celle au visage de peste" ou encore "Celle qui suit la caméra partout parce qu'elle recherche un mari".




Faiza Rammuny se décrit comme étant une comique, écrivaine et "penseuse constante". Elle se qualifie également de "Carry Bradshaw arabe", en référence au personnage principal de la série culte "Sex and the City".

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