PANAMA PAPERS - Le feuilleton fiscal des "Panama Papers" se poursuit. Après l'ex-conseiller de la présidence, Mohsen Marzouk, c'est au tour de l'avocat d'affaires et ancien candidat à la présidentielle Samir Abdelli, d'être cité dans un article d'Inkyfada, publié samedi 9 avril.
Des documents montreraient, selon le média, que Samir Abdelli était actionnaire de deux sociétés offshore au Panama: Faygate corp., créée en novembre 2006 avec un capital de 10.000 dollars divisés en 100 actions, et Shrack Holding., créée au mois de mars 2006 avec un capital de 10.000 dollars et 100 actions au porteur. Cette dernière change de nom en 2014 et devient Global Petroleum Management dont le Metropole Palace Fondation devient actionnaire à 100%.
Dans cette société, Inkyfada estime que "la frontière entre sa profession (avocat d'affaires) et les sociétés qu’il gère semble parfois mince, son statut d’actionnaire d’une de ces sociétés offshore, aujourd’hui dissoute, en témoigne".
Pour Inkyfada, les réponses de M. Abdelli restent lacunaires, car ce qu'il "ne mentionne pas, c’est la complexité des montages et leur caractère opaque concernant les détenteurs d’actifs ou les mouvements de leurs fonds. Cette opacité facilite de fait l’évasion fiscale et le blanchiment d’argent".
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A l'élection présidentielle de 2014, il avait obtenu 0,15% des suffrages, soit à peine plus de 5,000 voix.
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Des documents montreraient, selon le média, que Samir Abdelli était actionnaire de deux sociétés offshore au Panama: Faygate corp., créée en novembre 2006 avec un capital de 10.000 dollars divisés en 100 actions, et Shrack Holding., créée au mois de mars 2006 avec un capital de 10.000 dollars et 100 actions au porteur. Cette dernière change de nom en 2014 et devient Global Petroleum Management dont le Metropole Palace Fondation devient actionnaire à 100%.
Dans cette société, Inkyfada estime que "la frontière entre sa profession (avocat d'affaires) et les sociétés qu’il gère semble parfois mince, son statut d’actionnaire d’une de ces sociétés offshore, aujourd’hui dissoute, en témoigne".
Contrairement au cas de Mohsen Marzouk, Samir Abdelli a livré une réponse à Inkyfada: “Il ne s’agit pas d’évasion fiscale ou de blanchiment d’argent. L’intérêt premier à mes yeux est la facilité avec laquelle on peut créer une entreprise et obtenir dans un temps record (le jour-même) les documents officiels de l’entreprise (registre du commerce, siège social, Board et comptes bancaires). Pour nos clients c’est un argument commercial de taille”.
Pour Inkyfada, les réponses de M. Abdelli restent lacunaires, car ce qu'il "ne mentionne pas, c’est la complexité des montages et leur caractère opaque concernant les détenteurs d’actifs ou les mouvements de leurs fonds. Cette opacité facilite de fait l’évasion fiscale et le blanchiment d’argent".
En 2015, Samir Abdelli était déjà cité par Inkyfada dans l’affaire des Swissleaks tunisiens. Un article révélait qu'il possédait un compte en banque à la HSBC Private Bank en Suisse, ouvert en 2006.
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A l'élection présidentielle de 2014, il avait obtenu 0,15% des suffrages, soit à peine plus de 5,000 voix.
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