La loi sur le Conseil supérieur de la magistrature, votée à l'unanimité à l'assemblée des représentants du peuple ( ARP) fin mars, suscite encore des remous côté magistrats. Ces derniers ont organisé un sit-in devant les tribunaux le 5 avril en réponse à l'appel à manifester de l'association des magistrats tunisiens (AMT).
L'organisation estime que cette loi constitue une "régression" sur la voie de l'instauration d'une justice indépendante. L'AMT conteste une loi qui "dépouille cette instance constitutionnelle de ses prérogatives", rapporte la TAP.
![juges]()
Même son de cloche côté syndicat des magistrats qui proteste, via un communiqué, les vices de procédures qui ont entaché l'adoption de loi, la sous représentation des magistrats dans le Conseil ainsi que le mutisme du pouvoir exécutif qui a cautionné l'adoption de cette loi par l'ARP.
Il est à noter l'avis divergent de Ahmed Souab, juge administratif, qui considère dans une interview accordée au quotidien "Assarih" du 28 mars, que loi est "acceptable" dans le sens où elle "préserve les équilibres généraux" et "garantit l'indépendance du magistrat au niveau fonctionnel et structurel".
L'organisation estime que cette loi constitue une "régression" sur la voie de l'instauration d'une justice indépendante. L'AMT conteste une loi qui "dépouille cette instance constitutionnelle de ses prérogatives", rapporte la TAP.

Même son de cloche côté syndicat des magistrats qui proteste, via un communiqué, les vices de procédures qui ont entaché l'adoption de loi, la sous représentation des magistrats dans le Conseil ainsi que le mutisme du pouvoir exécutif qui a cautionné l'adoption de cette loi par l'ARP.
Il est à noter l'avis divergent de Ahmed Souab, juge administratif, qui considère dans une interview accordée au quotidien "Assarih" du 28 mars, que loi est "acceptable" dans le sens où elle "préserve les équilibres généraux" et "garantit l'indépendance du magistrat au niveau fonctionnel et structurel".
Retrouvez les articles du HuffPost Tunisie sur notre page Facebook.