Le procès de 24 Tunisiens accusés d'implication dans le meurtre de l'opposant Chokri Belaïd en 2013 a été ajourné au 15 mars lors de l'audience de vendredi, au cours de laquelle des accusés se sont plaints de mauvais traitements.
"Le juge a décidé d'ajourner le procès au 15 mars et accepté la libération d'un accusé à la demande de son avocat", a indiqué à l'AFP le porte-parole du parquet Kamel Barbouche.
Les avocats de la famille de Chokri Belaïd avaient réclamé un report en faisant valoir l'existence de "nouvelles données" devant être incluses dans le dossier, selon l'un d'eux, Ali Kalthoum.
Le procureur général a lui aussi demandé un report "pour pouvoir continuer les investigations qui prendront encore 20 jours ou un mois au maximum".
Seuls 17 accusés ont comparu vendredi devant le juge, les autres refusant de se présenter dans la salle pour protester contre "de mauvais traitements" dans la prison de Mornaguia, près de Tunis, a dit à l'AFP l'avocat Rafik Ghak.
Dès l'ouverture de l'audience, des accusés ont demandé à prendre la parole pour dénoncer des "agressions", certains évoquant de la "torture".
Interrogé par l'AFP, le porte-parole de la direction générale des prisons Kaïs Soltani a démenti que les accusés aient été maltraités ou torturés, les accusant en retour de chercher "la pitié du juge".
Le procès du meurtre de Chokri Belaïd, un farouche critique des islamistes d'Ennahda alors au pouvoir, tué par balles devant son domicile le 6 février 2013, s'était ouvert fin juin 2015.
Les autorités ont attribué ce meurtre à la mouvance jihadiste et annoncé en février 2014 avoir tué son assassin présumé Kamel Gadhgadhi.
Des jihadistes ralliés au groupe Etat islamique (EI) ont par la suite revendiqué cet assassinat ainsi que celui d'un autre opposant, le député Mohamed Brahmi, en juillet 2013, mais la famille de Chokri Belaïd continue de dénoncer des "zones d'ombre" et de réclamer la vérité.
"Le juge a décidé d'ajourner le procès au 15 mars et accepté la libération d'un accusé à la demande de son avocat", a indiqué à l'AFP le porte-parole du parquet Kamel Barbouche.
Les avocats de la famille de Chokri Belaïd avaient réclamé un report en faisant valoir l'existence de "nouvelles données" devant être incluses dans le dossier, selon l'un d'eux, Ali Kalthoum.
Le procureur général a lui aussi demandé un report "pour pouvoir continuer les investigations qui prendront encore 20 jours ou un mois au maximum".
Seuls 17 accusés ont comparu vendredi devant le juge, les autres refusant de se présenter dans la salle pour protester contre "de mauvais traitements" dans la prison de Mornaguia, près de Tunis, a dit à l'AFP l'avocat Rafik Ghak.
Dès l'ouverture de l'audience, des accusés ont demandé à prendre la parole pour dénoncer des "agressions", certains évoquant de la "torture".
"Cela fait deux ans et demi que je suis en prison et qu'on me frappe matin et soir", a lancé Riadh Ouertani, en comparant la prison de Mornaguia à Guantanamo.
Interrogé par l'AFP, le porte-parole de la direction générale des prisons Kaïs Soltani a démenti que les accusés aient été maltraités ou torturés, les accusant en retour de chercher "la pitié du juge".
Le procès du meurtre de Chokri Belaïd, un farouche critique des islamistes d'Ennahda alors au pouvoir, tué par balles devant son domicile le 6 février 2013, s'était ouvert fin juin 2015.
Les autorités ont attribué ce meurtre à la mouvance jihadiste et annoncé en février 2014 avoir tué son assassin présumé Kamel Gadhgadhi.
Des jihadistes ralliés au groupe Etat islamique (EI) ont par la suite revendiqué cet assassinat ainsi que celui d'un autre opposant, le député Mohamed Brahmi, en juillet 2013, mais la famille de Chokri Belaïd continue de dénoncer des "zones d'ombre" et de réclamer la vérité.
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