INTERNATIONAL - Alors que les célébrités se bousculent à La Havane depuis l'annonce du rapprochement entre Cuba et les États-Unis, certains artistes symbolisent, par leurs parcours ou leurs prises de position, les relations passionnées entretenues entre ces deux pays pendant un demi-siècle.
La chanteuse pop Katy Perry, le rockeur Ozzy Osbourne, le réalisateur Spike Lee, le boxeur Floyd Mayweather, la star NBA Carmelo Anthony, le présentateur TV Conan O'Brian ou encore la starlette Paris Hilton... De nombreuses vedettes américaines ont visité Cuba ces derniers mois, marquant une nette évolution de l'opinion américaine vis à vis de l'île.
Pendant longtemps, le régime communiste et les provocations de Fidel Castro ont cristallisé une animosité farouche aux États-Unis, et en particulier au sein de la communauté cubano-américaine de Floride.
Fille d'un garde du corps de l'ex-dictateur Fulgencio Batista qui a fui la révolution castriste, la chanteuse cubano-américaine Gloria Estefan, 58 ans, est l'un des symboles d'une communauté qui n'a jamais caché son aversion pour les Castro. L'auteure du célèbre hymne "Mi tierra" ("Ma terre", ndlr) a encore juré en octobre qu'elle ne se produirait jamais à Cuba "tant que ce gouvernement sera en place", dans un entretien à l'hebdomadaire américain People.
Autre célèbre contempteur du Cuba communiste, l'acteur Andy Garcia, a quitté l'île lorsqu'il avait cinq ans. En mars dernier, l'acteur du "Parrain 3" et de "Ocean's Eleven", républicain déclaré, exposait encore au quotidien espagnol El Pais son opposition au rapprochement américano-cubain engagé fin 2014 à l'initiative de l'administration de Barack Obama. "Toute aide accordée à Cuba renforce en réalité le gouvernement cubain, et donc le régime castriste et sa répression", affirmait l'acteur de 59 ans.
Hemingway "comme chez lui" à Cuba
La "Reine de la Salsa" Celia Cruz a, elle, définitivement quitté son pays de son propre chef en 1960, à l'âge de 36 ans. Jusqu'à son décès en 2003, elle a toujours maintenu une ligne très dure contre le régime cubain, ce qui a valu à sa voix d'or de disparaître totalement des ondes dans son pays d'origine.
Du côté américain, quelques anti-conformistes ont osé aller à contre-courant sur ce thème sensible, à une époque où il n'était pas encore de bon ton d'afficher sa tolérance pour le régime communiste caribéen. L'image a beaucoup choqué à l'époque: à la fin de son documentaire controversé et ouvertement partisan "Comandante", sorti en 2003, le réalisateur Oliver Stone donnait l'accolade à Fidel Castro, lui souhaitant longue vie.
L'acteur Sean Penn, coutumier des interviews spectaculaires, avait quant à lui pu rencontrer Raul Castro à La Havane fin 2008, et publié dans la foulée une des seules interviews accordées par le président cubain depuis qui a succédé à son frère en 2006. Raul Castro "est vu comme un militariste froid et un pantin de Fidel. Mais (il) démontre que les serpents se trompent. Assurément, le 'raulisme' se renforce en même temps qu'un récent essor industriel et agricole", avait alors écrit l'acteur.
Amoureux de la terre cubaine et ses habitants, le prix Nobel de littérature Ernest Hemingway avait su quant à lui garder ses distances avec les castristes. Entre 1939 et 1960, l'écrivain américain, féru de navigation et de pêche au gros, a vécu par intermittence près de La Havane, où il a écrit un de ses chefs d'oeuvre, "Le vieil homme et la mer".
"J'aime ce pays et je me sens comme chez moi; et là où un homme se sent comme chez lui, à part le lieu où il est né, est l'endroit qui lui était destiné", écrivait le romancier-aventurier, qui a quitté le Cuba des Castro un an avant sa mort, en 1961.
La chanteuse pop Katy Perry, le rockeur Ozzy Osbourne, le réalisateur Spike Lee, le boxeur Floyd Mayweather, la star NBA Carmelo Anthony, le présentateur TV Conan O'Brian ou encore la starlette Paris Hilton... De nombreuses vedettes américaines ont visité Cuba ces derniers mois, marquant une nette évolution de l'opinion américaine vis à vis de l'île.
with Jack is Cuba pic.twitter.com/4IsY2QOEiO
— Ozzy Osbourne (@OzzyOsbourne) 5 janvier 2016
Hanging at the boxing gym in Cuba with a new found appreciation for all the Cuban boxers. pic.twitter.com/AfDnVUnwR1
— Floyd Mayweather (@FloydMayweather) 14 octobre 2015
Pendant longtemps, le régime communiste et les provocations de Fidel Castro ont cristallisé une animosité farouche aux États-Unis, et en particulier au sein de la communauté cubano-américaine de Floride.
Fille d'un garde du corps de l'ex-dictateur Fulgencio Batista qui a fui la révolution castriste, la chanteuse cubano-américaine Gloria Estefan, 58 ans, est l'un des symboles d'une communauté qui n'a jamais caché son aversion pour les Castro. L'auteure du célèbre hymne "Mi tierra" ("Ma terre", ndlr) a encore juré en octobre qu'elle ne se produirait jamais à Cuba "tant que ce gouvernement sera en place", dans un entretien à l'hebdomadaire américain People.
Autre célèbre contempteur du Cuba communiste, l'acteur Andy Garcia, a quitté l'île lorsqu'il avait cinq ans. En mars dernier, l'acteur du "Parrain 3" et de "Ocean's Eleven", républicain déclaré, exposait encore au quotidien espagnol El Pais son opposition au rapprochement américano-cubain engagé fin 2014 à l'initiative de l'administration de Barack Obama. "Toute aide accordée à Cuba renforce en réalité le gouvernement cubain, et donc le régime castriste et sa répression", affirmait l'acteur de 59 ans.
Hemingway "comme chez lui" à Cuba
La "Reine de la Salsa" Celia Cruz a, elle, définitivement quitté son pays de son propre chef en 1960, à l'âge de 36 ans. Jusqu'à son décès en 2003, elle a toujours maintenu une ligne très dure contre le régime cubain, ce qui a valu à sa voix d'or de disparaître totalement des ondes dans son pays d'origine.
Du côté américain, quelques anti-conformistes ont osé aller à contre-courant sur ce thème sensible, à une époque où il n'était pas encore de bon ton d'afficher sa tolérance pour le régime communiste caribéen. L'image a beaucoup choqué à l'époque: à la fin de son documentaire controversé et ouvertement partisan "Comandante", sorti en 2003, le réalisateur Oliver Stone donnait l'accolade à Fidel Castro, lui souhaitant longue vie.
L'acteur Sean Penn, coutumier des interviews spectaculaires, avait quant à lui pu rencontrer Raul Castro à La Havane fin 2008, et publié dans la foulée une des seules interviews accordées par le président cubain depuis qui a succédé à son frère en 2006. Raul Castro "est vu comme un militariste froid et un pantin de Fidel. Mais (il) démontre que les serpents se trompent. Assurément, le 'raulisme' se renforce en même temps qu'un récent essor industriel et agricole", avait alors écrit l'acteur.
Amoureux de la terre cubaine et ses habitants, le prix Nobel de littérature Ernest Hemingway avait su quant à lui garder ses distances avec les castristes. Entre 1939 et 1960, l'écrivain américain, féru de navigation et de pêche au gros, a vécu par intermittence près de La Havane, où il a écrit un de ses chefs d'oeuvre, "Le vieil homme et la mer".
"J'aime ce pays et je me sens comme chez moi; et là où un homme se sent comme chez lui, à part le lieu où il est né, est l'endroit qui lui était destiné", écrivait le romancier-aventurier, qui a quitté le Cuba des Castro un an avant sa mort, en 1961.
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