Un spot de l'association Shams pour la dépénalisation de l'homosexualité a été partagé lundi sur les réseaux sociaux.
On y voit plusieurs artistes et activiste appeler à abolir l'article 230 du code pénal criminalisant l'homosexualité.
Ils affirment que cet article qui date de l'époque coloniale, est en totale contradiction avec les dispositions de la Constitution qui garantit la dignité et l'intégrité physique et morale de la personne affirment ces personnalités, rappelant que l'homosexualité n'est pas une maladie, qu'elle est ancrée dans la civilisation arabo-musulmane, que la prison ne change en rien l’orientation sexuelle, pire elle brise des vies... .
Ce n'est pas la première fois que plusieurs personnes expriment ouvertement leur indignation face à cet article. L'association Mawjoudin pour la défense des droits des homosexuels avait déjà lancé une campagne de sensibilisation sur la nécessité d'abroger l'article 230 du code pénal à travers une série de photos où des artistes, des intellectuels, des blogueurs tels que Selma Baccar, Anissa Daoud, Khamaies Khayatia, Raouf Ben Amor, etc. brandissent un pancarte où il est écrit: "L'article 230, jusqu'à quand?".
Ce spot de l'association Shams intervient une semaine après la levée de sa suspension provisoire par la justice tunisienne. L’association avait saisi la justice pour contester la décision de suspension de ses activités pour une période de 30 jours prise par l'État, le 4 janvier 2016.
Le débat sur l’homosexualité s'est imposé sur la scène publique en Tunisie, depuis notamment la médiatisation autour de l'association Shams, une association légalisée qui défend ouvertement les droits des homosexuels Le débat a pris de l'ampleur avec les affaires de Marwen et des six étudiants de Kairouan condamnés pour homosexualité et qui ont du subir un test anal pour prouver leurs pratiques homosexuelles. Un test assimilé par les défenseurs des droits humains à de la torture.
De nombreuses associations sont à leur tour montés au créneau pour rappeler la nécessité d'abroger l'article 230 du code pénal en s'organisant dans un front pour la protection des libertés individuelles, dont celles des homosexuelles en Tunisie.
On y voit plusieurs artistes et activiste appeler à abolir l'article 230 du code pénal criminalisant l'homosexualité.
Ils affirment que cet article qui date de l'époque coloniale, est en totale contradiction avec les dispositions de la Constitution qui garantit la dignité et l'intégrité physique et morale de la personne affirment ces personnalités, rappelant que l'homosexualité n'est pas une maladie, qu'elle est ancrée dans la civilisation arabo-musulmane, que la prison ne change en rien l’orientation sexuelle, pire elle brise des vies... .
Ce n'est pas la première fois que plusieurs personnes expriment ouvertement leur indignation face à cet article. L'association Mawjoudin pour la défense des droits des homosexuels avait déjà lancé une campagne de sensibilisation sur la nécessité d'abroger l'article 230 du code pénal à travers une série de photos où des artistes, des intellectuels, des blogueurs tels que Selma Baccar, Anissa Daoud, Khamaies Khayatia, Raouf Ben Amor, etc. brandissent un pancarte où il est écrit: "L'article 230, jusqu'à quand?".
Ce spot de l'association Shams intervient une semaine après la levée de sa suspension provisoire par la justice tunisienne. L’association avait saisi la justice pour contester la décision de suspension de ses activités pour une période de 30 jours prise par l'État, le 4 janvier 2016.
LIRE AUSSI: La justice tunisienne autorise l'association Shams à poursuivre ses activités
Le débat sur l’homosexualité s'est imposé sur la scène publique en Tunisie, depuis notamment la médiatisation autour de l'association Shams, une association légalisée qui défend ouvertement les droits des homosexuels Le débat a pris de l'ampleur avec les affaires de Marwen et des six étudiants de Kairouan condamnés pour homosexualité et qui ont du subir un test anal pour prouver leurs pratiques homosexuelles. Un test assimilé par les défenseurs des droits humains à de la torture.
De nombreuses associations sont à leur tour montés au créneau pour rappeler la nécessité d'abroger l'article 230 du code pénal en s'organisant dans un front pour la protection des libertés individuelles, dont celles des homosexuelles en Tunisie.
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