De nombreuses personnes ont pris part à des manifestations de protestation à l'assassinat de l'ingénieur Mohamed Zouari.
Organisées à Tunis et à Sfax, elles ont vu la présence de plusieurs partis politiques.
A Sfax, plusieurs manifestants se sont regroupés devant le siège du gouvernorat avant d'entamer une marche vers le domicile de Mohamed Zouari affirment des internautes.
À Tunis, plusieurs personnes se sont regroupées devant le théâtre municipal avant de marcher vers le ministère de l'Intérieur.
"Avec notre âme et notre sang nous nous sacrifions pour toi Palestine" ou encore "Non, non à la normalisation (des relations avec Israel), la Tunisie n'est pas à vendre" criaient les manifestants arborant les drapeaux tunisiens et palestiniens.
"Mohammed Zaouari est un martyr avec un M majuscule. (...) C'est une perte non pas pour la Tunisie mais pour la Palestine et le monde arabe", a déclaré à l'AFP un participant, Mohammed Ammar.
De leur côté, de nombreux avocats ont montré leur solidarité devant le Palais de Justice.
L'appel à manifester avait été lancé pour dénoncer l'assassinat jeudi dernier à Sfax, dans l'est du pays, d'un ingénieur de 49 ans, Mohamed Zaouari.
Le Hamas a affirmé deux jours plus tard qu'il s'agissait d'un de ses dirigeants spécialisé dans le développement de drones, et a accusé Israël de l'avoir tué.
Dix personnes ont été interpellées par les autorités tunisiennes à ce jour, et au moins deux étrangers sont recherchés. Lundi soir, lors d'une conférence de presse, le ministre de l'Intérieur Hédi Majdoub a jugé "possible" "l'implication d'un service étranger" dans cet assassinat, mais a affirmé manquer de "preuves tangibles" à ce stade.
Selon lui, l'opération a été planifiée dès le mois de juin dernier depuis deux capitales européennes, Vienne et Budapest.
Le gouvernement tunisien a notamment dû s'expliquer sur la diffusion ces derniers jours d'un reportage d'une chaîne de télévision israélienne marquée par la présence d'un de ses journalistes sur les lieux du crime.
Une source proche de l'enquête a affirmé à l'AFP que ce journaliste israélien était entré en Tunisie avec un passeport allemand, "en tant qu'écrivain".
Mohamed Zaouari, qui possède également la nationalité belge, a été tué jeudi en plein jour d'une vingtaine de balles alors qu'il était au volant de sa voiture, devant son domicile.
Marié à une Syrienne, Zaouari a longtemps vécu à l'étranger. Il était revenu en Tunisie après la révolution de 2011. Le Hamas a affirmé qu'il travaillait depuis 10 ans pour ce groupe et qu'il avait tenté de s'introduire en Israël en 2014.
Organisées à Tunis et à Sfax, elles ont vu la présence de plusieurs partis politiques.
A Sfax, plusieurs manifestants se sont regroupés devant le siège du gouvernorat avant d'entamer une marche vers le domicile de Mohamed Zouari affirment des internautes.
À Tunis, plusieurs personnes se sont regroupées devant le théâtre municipal avant de marcher vers le ministère de l'Intérieur.
"Avec notre âme et notre sang nous nous sacrifions pour toi Palestine" ou encore "Non, non à la normalisation (des relations avec Israel), la Tunisie n'est pas à vendre" criaient les manifestants arborant les drapeaux tunisiens et palestiniens.
"Mohammed Zaouari est un martyr avec un M majuscule. (...) C'est une perte non pas pour la Tunisie mais pour la Palestine et le monde arabe", a déclaré à l'AFP un participant, Mohammed Ammar.
De leur côté, de nombreux avocats ont montré leur solidarité devant le Palais de Justice.
وقفة احتجاجية للجمعية التونسية للمحامين الشبّان أمام قصر العدالة تنديدا باغتيال #محمد_الزواري #تونس #Zouari pic.twitter.com/sYIuQsUec9
— samar (@samouuura) 20 décembre 2016
L'appel à manifester avait été lancé pour dénoncer l'assassinat jeudi dernier à Sfax, dans l'est du pays, d'un ingénieur de 49 ans, Mohamed Zaouari.
Le Hamas a affirmé deux jours plus tard qu'il s'agissait d'un de ses dirigeants spécialisé dans le développement de drones, et a accusé Israël de l'avoir tué.
Dix personnes ont été interpellées par les autorités tunisiennes à ce jour, et au moins deux étrangers sont recherchés. Lundi soir, lors d'une conférence de presse, le ministre de l'Intérieur Hédi Majdoub a jugé "possible" "l'implication d'un service étranger" dans cet assassinat, mais a affirmé manquer de "preuves tangibles" à ce stade.
Selon lui, l'opération a été planifiée dès le mois de juin dernier depuis deux capitales européennes, Vienne et Budapest.
Le gouvernement tunisien a notamment dû s'expliquer sur la diffusion ces derniers jours d'un reportage d'une chaîne de télévision israélienne marquée par la présence d'un de ses journalistes sur les lieux du crime.
Une source proche de l'enquête a affirmé à l'AFP que ce journaliste israélien était entré en Tunisie avec un passeport allemand, "en tant qu'écrivain".
Mohamed Zaouari, qui possède également la nationalité belge, a été tué jeudi en plein jour d'une vingtaine de balles alors qu'il était au volant de sa voiture, devant son domicile.
Marié à une Syrienne, Zaouari a longtemps vécu à l'étranger. Il était revenu en Tunisie après la révolution de 2011. Le Hamas a affirmé qu'il travaillait depuis 10 ans pour ce groupe et qu'il avait tenté de s'introduire en Israël en 2014.
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