INTERNATIONAL - Barack Obama était en visite dans une mosquée de Baltimore, mercredi 3 février, où il a prononcé un discours passionné contre la "rhétorique haineuse" à l'encontre des musulmans. S'il s'était déjà déplacé dans des mosquées au Caire, à Jakarta ou Kuala Lumpur, c'est la première fois depuis son arrivée au pouvoir, en 2009, que le président se rendait dans un lieu de culte musulman sur le sol américain.
Lors de sa longue allocution, Barack Obama a martelé que "l'Islam a toujours fait partie de l'Amérique", et pointé du doigt, sans les citer nommément, ceux de ses adversaires républicains qui font des amalgames entre "des actes terroristes et une religion".
Mais cette visite n'a semble-t-il pas séduit toute la communauté musulmane, dont une partie s'est exprimée sur Twitter. Avec le hashtag #TooLateObama ("Trop tard Obama"), de nombreux internautes ont critiqué la politique étrangère du président américain, et le fait que cette visite intervienne à la fin de son deuxième mandat.
"Après des années de surveillance, d'attaques de drones et de négligence, à quoi pourrait servir une visite dans une mosquée ? A réparer quoi ? #TropTardObama"
"Guantánamo #TropTardObama la torture des Américains et les détentions illégales #TropTardObama les perquisitions illégales de la police aux frontières #TropTardObama les échecs au Moyen-Orient #TropTardObama"
"Dire merci aux Américains musulmans ne suffit pas. Nous sommes toujours des cibles de la violence de l'Etat. #TropTardObama"
"Tout le discours était paternaliste à l'égard des musulmans. Il a minimisé notre douleur, la punition collective que nous subissons #TropTardObama"
Ce déplacement chargé en symboles, réclamé de longue date par les organisations musulmanes américaines, intervient plus de six ans après le discours du Caire de juin 2009, lors duquel Barack Obama avait souhaité un "nouveau départ" entre le monde musulman et les Etats-Unis.
Lors de sa longue allocution, Barack Obama a martelé que "l'Islam a toujours fait partie de l'Amérique", et pointé du doigt, sans les citer nommément, ceux de ses adversaires républicains qui font des amalgames entre "des actes terroristes et une religion".
Mais cette visite n'a semble-t-il pas séduit toute la communauté musulmane, dont une partie s'est exprimée sur Twitter. Avec le hashtag #TooLateObama ("Trop tard Obama"), de nombreux internautes ont critiqué la politique étrangère du président américain, et le fait que cette visite intervienne à la fin de son deuxième mandat.
Years of surveillance, drone strikes and negligence and a visit to a Masjid is supposed to mean what? Fix what? #TooLateObama
— Different Somali™ (@AfrixaAF) 3 Février 2016
"Après des années de surveillance, d'attaques de drones et de négligence, à quoi pourrait servir une visite dans une mosquée ? A réparer quoi ? #TropTardObama"
Guantanamo #TooLateObama US torture and illegal detention #TooLateObama illegal ICE raids #TooLateObama middle-east fails #TooLateObama
— AuburnSandstrom (@AuburnSandstrom) 3 Février 2016
"Guantánamo #TropTardObama la torture des Américains et les détentions illégales #TropTardObama les perquisitions illégales de la police aux frontières #TropTardObama les échecs au Moyen-Orient #TropTardObama"
Telling "thank you" to Muslim-Americans isn't just enough. We still are targets of state violence. #MosqueVisit #TooLateObama
— Sarah A. Harvard (@sarah_harvard) 3 Février 2016
"Dire merci aux Américains musulmans ne suffit pas. Nous sommes toujours des cibles de la violence de l'Etat. #TropTardObama"
This entire speech was paternalistic to Muslims. It belittled our pain, the collective punishment we face. #MosqueVisit #TooLateObama
— Darakshan (@DarakshanRaja) 3 Février 2016
"Tout le discours était paternaliste à l'égard des musulmans. Il a minimisé notre douleur, la punition collective que nous subissons #TropTardObama"
Ce déplacement chargé en symboles, réclamé de longue date par les organisations musulmanes américaines, intervient plus de six ans après le discours du Caire de juin 2009, lors duquel Barack Obama avait souhaité un "nouveau départ" entre le monde musulman et les Etats-Unis.
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