L’évolution de la conjoncture internationale et nationale a été au cœur de la réunion mensuelle du Conseil d’Administration de la Banque Centrale de Tunisie réuni le lundi 27 juin.
Au menu: dégradation des déficits jumeaux (déficit commercial et déficit courant), fléchissement des investissements étrangers et des avoirs en devises sans pour autant omettre la dépréciation alarmante du dinar tunisien.
En effet, tous les signaux clignotent au rouge et l’institution d’émission discute des moyens à même d’endiguer les pressions qui pèsent sur le secteur extérieur.
Chute de 3,4% des exportations
Selon le bulletin périodique de l’Institut nationale de la Statistique, l’évolution du commerce extérieur au cours des cinq premiers mois de l’année fait état d’une baisse de 3,4% des exportations contre une hausse de 6,7% pour les importations, soit un déficit commercial de 5135,5 MDT et un taux de couverture des importations par les exportations de 69%.
L’analyse de l’évolution des exportations en volume par secteur montre une baisse remarquable enregistrée au niveau du secteur de l’énergie de l’ordre de -39,1% et de l’agriculture de l’ordre de -33,6%.
Un déséquilibre alarmant qui interpelle la mise en place d’un plan d’action urgent permettant de contenir ce déficit chronique.
"A cet effet, des propositions de mesures urgentes que la Banque centrale se doit de mettre en œuvre ont été examinées", souligne un communiqué de la BCT à l’issue de la réunion de son conseil.
Quelles seront alors les mesures à annoncer par l’institut d’émission? La limitation des quotas d’importations notamment pour les produits autres que de première nécessité serait-elle la solution idoine?
La décision d’abaisser les quotas d’importation de voitures a déjà fait un tollé auprès des professionnels, des concessionnaires auto.
Pourtant, le gouvernement actuel (ou à venir) devra prendre les mesures appropriées mais dites douloureuses.
Le Brexit et ses répercussions sur l’économie nationale
Outre les facteurs internes liés à la morosité économique, des facteurs externes à l’instar de la récente sortie du Royaume-Uni de l’Union Européenne (UE) pourrait altérer davantage le niveau de nos échanges avec les pays de l’Union.
A juste titre, le Conseil de la BCT a discuté "des répercussions éventuelles de la sortie du Royaume-Uni de l’Union européenne sur les perspectives de l’économie nationale, notamment en ce qui concerne les échanges commerciaux, les investissements et la coopération économique et financière bilatérale". En attendant la fin de ce tohu-bohu autour du Brexit et le débroussaillage de la situation, la Tunisie croise les doigts pour éviter les effets de contagion d’une crise européenne sur une économie nationale qui sombre déjà dans le coma.
Au menu: dégradation des déficits jumeaux (déficit commercial et déficit courant), fléchissement des investissements étrangers et des avoirs en devises sans pour autant omettre la dépréciation alarmante du dinar tunisien.
En effet, tous les signaux clignotent au rouge et l’institution d’émission discute des moyens à même d’endiguer les pressions qui pèsent sur le secteur extérieur.
Chute de 3,4% des exportations
Selon le bulletin périodique de l’Institut nationale de la Statistique, l’évolution du commerce extérieur au cours des cinq premiers mois de l’année fait état d’une baisse de 3,4% des exportations contre une hausse de 6,7% pour les importations, soit un déficit commercial de 5135,5 MDT et un taux de couverture des importations par les exportations de 69%.
L’analyse de l’évolution des exportations en volume par secteur montre une baisse remarquable enregistrée au niveau du secteur de l’énergie de l’ordre de -39,1% et de l’agriculture de l’ordre de -33,6%.
Un déséquilibre alarmant qui interpelle la mise en place d’un plan d’action urgent permettant de contenir ce déficit chronique.
"A cet effet, des propositions de mesures urgentes que la Banque centrale se doit de mettre en œuvre ont été examinées", souligne un communiqué de la BCT à l’issue de la réunion de son conseil.
Quelles seront alors les mesures à annoncer par l’institut d’émission? La limitation des quotas d’importations notamment pour les produits autres que de première nécessité serait-elle la solution idoine?
La décision d’abaisser les quotas d’importation de voitures a déjà fait un tollé auprès des professionnels, des concessionnaires auto.
Pourtant, le gouvernement actuel (ou à venir) devra prendre les mesures appropriées mais dites douloureuses.
Le Brexit et ses répercussions sur l’économie nationale
Outre les facteurs internes liés à la morosité économique, des facteurs externes à l’instar de la récente sortie du Royaume-Uni de l’Union Européenne (UE) pourrait altérer davantage le niveau de nos échanges avec les pays de l’Union.
A juste titre, le Conseil de la BCT a discuté "des répercussions éventuelles de la sortie du Royaume-Uni de l’Union européenne sur les perspectives de l’économie nationale, notamment en ce qui concerne les échanges commerciaux, les investissements et la coopération économique et financière bilatérale". En attendant la fin de ce tohu-bohu autour du Brexit et le débroussaillage de la situation, la Tunisie croise les doigts pour éviter les effets de contagion d’une crise européenne sur une économie nationale qui sombre déjà dans le coma.
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