La sortie du Royaume-Uni de l’Union Européenne appelée le "British Exit" ou encore le "Brexit" a chambardé vendredi dernier le monde et notamment la sphère financière internationale.
Un événement historique qui sonne le glas de l’adhésion de la Grande Bretagne- 5ème puissance économique mondiale et 2ème puissance économique européenne- dans l’Union des 28 et signe un tournant historique aussi bien pour l’Europe que pour les pays partenaires de l’Union dont la Tunisie.
A la clôture, vendredi soir, les bourses européennes ont toutes chuté. Celle de Paris a perdu 8,04%, celle de Londres 2,76% et celle de Milan, 12,48%.
La livre sterling a chuté vendredi matin à son plus bas niveau historique face au dollar américain, soit une baisse de 10%. Une dépréciation jamais enregistrée depuis 1985.
Les marchés boursiers mondiaux ont perdu environ 2 milliards de dollars en valeur vendredi. Les cours pétroliers ont fortement baissé également vendredi à la suite de la débâcle générale des marchés avant de reprendre aujourd’hui leur trend haussier pour remonter vers le seuil de 47,72 dollars.
Aujourd’hui, lundi 27 juin 2016, l’euro s’échange à 1,10 dollar soit une dépréciation de 0,46%. Un coup dur pour l’économie européenne.
L’impact à moyen et long termes de cette onde de choc sur l’Europe, sur les places financières internationales et sur la carte économique est pour l’instant imprédictible.
Les dés sont aujourd’hui jetés et le monde est a priori à l’aube d’un tsunami économique et financier mondial qui permettra de redistribuer les cartes.
Mais qu’en est-il des effets croisés de cette nouvelle donne sur la Tunisie, l’un des principaux partenaires économique et politique de l’UE. S’agit-il d’une aubaine ou d’une menace?
Il est évident que la chute de l’euro face au dollar aura des répercussions sur le dinar tunisien.
D’ailleurs, l’euro s’échangeait aujourd’hui vers 9h du matin, à 2,40 dinars contre 2,44 dinars vendredi dernier.
Est-ce une aubaine pour le dinar tunisien qui a du mal à renaître de ses cendres? Cette légère amélioration de la monnaie nationale face à l’euro, principale monnaie de facturation en devises va-t-elle se maintenir à court voire à moyen termes?
Si oui, elle aura des répercussions positives sur la balance de paiements.
Transfert des Tunisiens résidents à l’étranger: baisse des avoirs en devises
Toutefois, une baisse de l’euro aura des répercussions sur le niveau du transfert des Tunisiens résidents à l’étranger qui constitue une source non négligeable d’apport en devises.
La diaspora tunisienne à l'étranger est estimée à 1,2 million de personnes dont 80% résidents en Europe.
Une dépréciation de l’euro affectera directement le flux de transfert de devises des Tunisiens à l’étranger, lequel représente 5% du PIB (Produit Intérieur Brut) national et 29% de l’épargne nationale. Un mauvais signe, surtout que les avoirs nets en devises sont aujourd’hui estimés à 12081MDT, soit 109 jours d’importation.
Par ailleurs et outre l’impact de cette nouvelle donne sur les avoirs en devises et au-delà de l’évolution du taux de change et de la parité euro/dinar, les risques d’un ouragan financier dans la zone euro ne peuvent pas être sans effet sur l’économie nationale.
Une baisse de la demande provenant de la zone pourrait faire vaciller davantage la balance commerciale. Les exportations tunisiennes pourraient donc baisser. D’où une aggravation potentielle du déficit commercial.
Pour l’instant, l’économie nationale reste dans l’expectative, en attendant de voir de quoi demain sera fait pour le voisin Européen.
Un événement historique qui sonne le glas de l’adhésion de la Grande Bretagne- 5ème puissance économique mondiale et 2ème puissance économique européenne- dans l’Union des 28 et signe un tournant historique aussi bien pour l’Europe que pour les pays partenaires de l’Union dont la Tunisie.
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La livre sterling a chuté vendredi matin à son plus bas niveau historique face au dollar américain, soit une baisse de 10%. Une dépréciation jamais enregistrée depuis 1985.
Les marchés boursiers mondiaux ont perdu environ 2 milliards de dollars en valeur vendredi. Les cours pétroliers ont fortement baissé également vendredi à la suite de la débâcle générale des marchés avant de reprendre aujourd’hui leur trend haussier pour remonter vers le seuil de 47,72 dollars.
Aujourd’hui, lundi 27 juin 2016, l’euro s’échange à 1,10 dollar soit une dépréciation de 0,46%. Un coup dur pour l’économie européenne.
L’impact à moyen et long termes de cette onde de choc sur l’Europe, sur les places financières internationales et sur la carte économique est pour l’instant imprédictible.
Les dés sont aujourd’hui jetés et le monde est a priori à l’aube d’un tsunami économique et financier mondial qui permettra de redistribuer les cartes.
Mais qu’en est-il des effets croisés de cette nouvelle donne sur la Tunisie, l’un des principaux partenaires économique et politique de l’UE. S’agit-il d’une aubaine ou d’une menace?
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D’ailleurs, l’euro s’échangeait aujourd’hui vers 9h du matin, à 2,40 dinars contre 2,44 dinars vendredi dernier.
Est-ce une aubaine pour le dinar tunisien qui a du mal à renaître de ses cendres? Cette légère amélioration de la monnaie nationale face à l’euro, principale monnaie de facturation en devises va-t-elle se maintenir à court voire à moyen termes?
Si oui, elle aura des répercussions positives sur la balance de paiements.
Transfert des Tunisiens résidents à l’étranger: baisse des avoirs en devises
Toutefois, une baisse de l’euro aura des répercussions sur le niveau du transfert des Tunisiens résidents à l’étranger qui constitue une source non négligeable d’apport en devises.
La diaspora tunisienne à l'étranger est estimée à 1,2 million de personnes dont 80% résidents en Europe.
Une dépréciation de l’euro affectera directement le flux de transfert de devises des Tunisiens à l’étranger, lequel représente 5% du PIB (Produit Intérieur Brut) national et 29% de l’épargne nationale. Un mauvais signe, surtout que les avoirs nets en devises sont aujourd’hui estimés à 12081MDT, soit 109 jours d’importation.
Par ailleurs et outre l’impact de cette nouvelle donne sur les avoirs en devises et au-delà de l’évolution du taux de change et de la parité euro/dinar, les risques d’un ouragan financier dans la zone euro ne peuvent pas être sans effet sur l’économie nationale.
Une baisse de la demande provenant de la zone pourrait faire vaciller davantage la balance commerciale. Les exportations tunisiennes pourraient donc baisser. D’où une aggravation potentielle du déficit commercial.
Pour l’instant, l’économie nationale reste dans l’expectative, en attendant de voir de quoi demain sera fait pour le voisin Européen.
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