J'attends avec impatience que l'UGTT exerce le pouvoir, car on ne peut connaître quelqu'un ou un groupe de "quelques-uns" que lorsqu'il prend les commandes. Là seulement, on pourra le juger sur pièce.
Beaucoup en ont marre de voir l'UGTT s'immiscer en tout, tout critiquer, avoir le beau rôle qui consiste à se faire le protecteur du travailleur tunisien, en réclamant toujours plus, tout en brandissant l'arme fatale de la grève, arme fatale pour un ministre, puis pour un gouvernement puis pour le pays.
Perçu comme un prophète, Bourguiba au pouvoir finit avec l'âge par sombrer dans une forme de dictature délétère qui montra ses limites, celle d'un régime basé sur une personne.
Zaba, à son tour, fut acclamé d'avoir sauvé le pays du naufrage de son illustre prédécesseur, mais il montra rapidement ses limites, celle du tout sécuritaire, qui malgré quelque points de croissance économique, ne put constituer une solution viable puisque le tunisien fut réduit à une bouche sans tête ni langue.
Le soulèvement du 14 janvier mit en avant le peuple qui s'enivra de pouvoir s'égosiller de tout et de rien mais cette situation montra à nouveau son irréalisme puisqu'il fallait un État fort pour canaliser l'énergie de tout ce beau monde.
Puis il y'eut la Troïka, qui enfin permit de voir les islamistes au pouvoir lesquels passaient pour des victimes du temps de la dictature et l'on crut un instant pouvoir s'attendre à de meilleures qualités morales, d'abnégation, et d'indépendance par rapport à l'Étranger.
Voilà alors que le pouvoir les démasqua en montrant l'ineptie d'un Jebali ou d'un Laarayedh, leur accointances avec certains milieux malfamés et leur relation fusionnelle avec les Frères musulmans d'Egypte, leur sympathie pour Erdogan, peut être même leurs liaisons louches avec l'AIPAC et dieu seul sait avec qui encore.
Et vlan pour Ennahdha, victime dans les geôles de Zaba mais ultra dangereuse au pilotage. Nul ne sait combien le vaccin anti-islamiste va durer et immuniser les Tunisiens contre celle-ci.
Puis ce fut le fantôme de Bourguiba, en l'occurrence BCE, qui paraissait le sauveur, au verbe impitoyable pendant la campagne électorale qui mit dans l'ombre la nébuleuse islamiste en un temps record.
C'est l'exercice du pouvoir qui révéla les affres de cette mauvaise copie du combattant suprême, puisqu'il sombra dans un clair obscur, ne devenant qu'une pâle copie de ce qu'il fut avant son accession au Palais de Carthage, trahissant son électorat et s'acoquinant avec le plus changeant et le plus insaisissable des politiques, en l'occurrence Rached Ghannouchi,, dont le rejet a permis la victoire de Nida. Et vlan pour BCE, encore une victime de l'exercice du pouvoir.
Alors qui maintenant a encore le vent en poupe et qui arrive encore à se la jouer "Miss politiqua", Si ce n'est l'UGTT car justement elle n'a pas encore subi le test du gouvernail?
BCE, désormais à nu, conscient de sa faible copie politique, après avoir tenté une fausse copie sur le candidat islamiste, cligne de l'œil vers celle de la centrale syndicale.
Celle ci, se laissera-t-elle prendre au piège et prendra t-elle le risque de paraître ce qu'elle est? un groupe fait de Tunisiens, ni pire ni meilleurs que tous les autres Tunisiens, c'est à dire ni très travailleurs, ni très à cheval sur les principes, virtuose du bla bla, sachant se mettre en groupe, pour échapper à la loi et à la discipline.
Si l'UGTT tombe dans le piège, sa participation au pouvoir montrera à son tour ses limites, et l'on ne sera plus obligé de voir Abassi comme le prof de classe, détenant la vérité et qui se permet de tirer des oreilles par ci, de sermonner par là, comme un parfait correcteur à qui aucune encre ne résiste.
Car si l'UGTT, à la Kasbah, fidèle à ses choix, continue à mettre en avant les droits des travailleurs et non leurs devoirs, à veiller au maximum de recrutements et d'augmentation salariales, elle sera prise au piège de sa logique qui ne pense pas en terme de productivité et vlan pour sa réussite et son image.
Si par contre elle se risque à un tour de vis, le travailleur va se dire: "tiens tiens tiens, mais cela nous rappelle les discours des ministres de la Troïka ou de Nida que l'on n'avait pas supportés et que nous avions chassés!". Et vlan pour l'image de Mère Théresa de la centrale syndicale.
Ainsi en 2018, après deux ans de pouvoir syndical, et en l'absence de boom économique, on aura alors muri encore un peu plus, fait descendre toutes les têtes médiatisées de leur piédestal et on aura compris que nul n'a de baguette magique, nul n'est capable de faire sortir le pays de la mauvaise passe actuelle, qu'il fut islamiste, bourguibien ou syndicaliste.
On aura intégré dans nos esprits que nul ne devrait être considéré au dessus de la loi, que trop de grève tue l'économie et que seul le travail et la justice ainsi que l'alternance permet à la société de respirer.
Il est donc urgent que l'UGTT passe aux commandes à la Kasbah, pour que la Tunisie en soit vaccinée, qu'elle retourne à ses vraies prérogatives: la protection du travailleur lorsqu'il est injustement traité et non l'immixtion dans la politique sans nul mandat électoral, la culture de l'impunité, de la défiance tous azimuts et de l'oubli du devoir.
Les voyages forment la jeunesse, l'exercice du pouvoir forme les peuples. De l'idéalisme on tendra au réalisme, de l'infantilisme on tendra vers la responsabilité.
Vite Abassi à la Kasbah, sinon les gouvernements vont se succéder et il y aura toujours un grain de sable syndical qu'aucun homme politique, par ambition politique, n'osera pointer du doigt.
Si Abassi à la Kasbah est un passage obligé pour une prise de conscience du Tunisien, le plus vite sera le mieux.
Beaucoup en ont marre de voir l'UGTT s'immiscer en tout, tout critiquer, avoir le beau rôle qui consiste à se faire le protecteur du travailleur tunisien, en réclamant toujours plus, tout en brandissant l'arme fatale de la grève, arme fatale pour un ministre, puis pour un gouvernement puis pour le pays.
Perçu comme un prophète, Bourguiba au pouvoir finit avec l'âge par sombrer dans une forme de dictature délétère qui montra ses limites, celle d'un régime basé sur une personne.
Zaba, à son tour, fut acclamé d'avoir sauvé le pays du naufrage de son illustre prédécesseur, mais il montra rapidement ses limites, celle du tout sécuritaire, qui malgré quelque points de croissance économique, ne put constituer une solution viable puisque le tunisien fut réduit à une bouche sans tête ni langue.
Le soulèvement du 14 janvier mit en avant le peuple qui s'enivra de pouvoir s'égosiller de tout et de rien mais cette situation montra à nouveau son irréalisme puisqu'il fallait un État fort pour canaliser l'énergie de tout ce beau monde.
Puis il y'eut la Troïka, qui enfin permit de voir les islamistes au pouvoir lesquels passaient pour des victimes du temps de la dictature et l'on crut un instant pouvoir s'attendre à de meilleures qualités morales, d'abnégation, et d'indépendance par rapport à l'Étranger.
Voilà alors que le pouvoir les démasqua en montrant l'ineptie d'un Jebali ou d'un Laarayedh, leur accointances avec certains milieux malfamés et leur relation fusionnelle avec les Frères musulmans d'Egypte, leur sympathie pour Erdogan, peut être même leurs liaisons louches avec l'AIPAC et dieu seul sait avec qui encore.
Et vlan pour Ennahdha, victime dans les geôles de Zaba mais ultra dangereuse au pilotage. Nul ne sait combien le vaccin anti-islamiste va durer et immuniser les Tunisiens contre celle-ci.
Puis ce fut le fantôme de Bourguiba, en l'occurrence BCE, qui paraissait le sauveur, au verbe impitoyable pendant la campagne électorale qui mit dans l'ombre la nébuleuse islamiste en un temps record.
C'est l'exercice du pouvoir qui révéla les affres de cette mauvaise copie du combattant suprême, puisqu'il sombra dans un clair obscur, ne devenant qu'une pâle copie de ce qu'il fut avant son accession au Palais de Carthage, trahissant son électorat et s'acoquinant avec le plus changeant et le plus insaisissable des politiques, en l'occurrence Rached Ghannouchi,, dont le rejet a permis la victoire de Nida. Et vlan pour BCE, encore une victime de l'exercice du pouvoir.
Alors qui maintenant a encore le vent en poupe et qui arrive encore à se la jouer "Miss politiqua", Si ce n'est l'UGTT car justement elle n'a pas encore subi le test du gouvernail?
BCE, désormais à nu, conscient de sa faible copie politique, après avoir tenté une fausse copie sur le candidat islamiste, cligne de l'œil vers celle de la centrale syndicale.
Celle ci, se laissera-t-elle prendre au piège et prendra t-elle le risque de paraître ce qu'elle est? un groupe fait de Tunisiens, ni pire ni meilleurs que tous les autres Tunisiens, c'est à dire ni très travailleurs, ni très à cheval sur les principes, virtuose du bla bla, sachant se mettre en groupe, pour échapper à la loi et à la discipline.
Si l'UGTT tombe dans le piège, sa participation au pouvoir montrera à son tour ses limites, et l'on ne sera plus obligé de voir Abassi comme le prof de classe, détenant la vérité et qui se permet de tirer des oreilles par ci, de sermonner par là, comme un parfait correcteur à qui aucune encre ne résiste.
Car si l'UGTT, à la Kasbah, fidèle à ses choix, continue à mettre en avant les droits des travailleurs et non leurs devoirs, à veiller au maximum de recrutements et d'augmentation salariales, elle sera prise au piège de sa logique qui ne pense pas en terme de productivité et vlan pour sa réussite et son image.
Si par contre elle se risque à un tour de vis, le travailleur va se dire: "tiens tiens tiens, mais cela nous rappelle les discours des ministres de la Troïka ou de Nida que l'on n'avait pas supportés et que nous avions chassés!". Et vlan pour l'image de Mère Théresa de la centrale syndicale.
Ainsi en 2018, après deux ans de pouvoir syndical, et en l'absence de boom économique, on aura alors muri encore un peu plus, fait descendre toutes les têtes médiatisées de leur piédestal et on aura compris que nul n'a de baguette magique, nul n'est capable de faire sortir le pays de la mauvaise passe actuelle, qu'il fut islamiste, bourguibien ou syndicaliste.
On aura intégré dans nos esprits que nul ne devrait être considéré au dessus de la loi, que trop de grève tue l'économie et que seul le travail et la justice ainsi que l'alternance permet à la société de respirer.
Il est donc urgent que l'UGTT passe aux commandes à la Kasbah, pour que la Tunisie en soit vaccinée, qu'elle retourne à ses vraies prérogatives: la protection du travailleur lorsqu'il est injustement traité et non l'immixtion dans la politique sans nul mandat électoral, la culture de l'impunité, de la défiance tous azimuts et de l'oubli du devoir.
Les voyages forment la jeunesse, l'exercice du pouvoir forme les peuples. De l'idéalisme on tendra au réalisme, de l'infantilisme on tendra vers la responsabilité.
Vite Abassi à la Kasbah, sinon les gouvernements vont se succéder et il y aura toujours un grain de sable syndical qu'aucun homme politique, par ambition politique, n'osera pointer du doigt.
Si Abassi à la Kasbah est un passage obligé pour une prise de conscience du Tunisien, le plus vite sera le mieux.
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