Dans une conversation enregistrée et publiée par le média Acharaa El Magharibi, Sakhr El Materi, gendre de l'ex-président Zine El Abidine Ben Ali, a affirmé être prêt à rendre des comptes afin de pouvoir rentrer en Tunisie, expliquant avoir "peut-être commis" des fautes.
Parmi ces fautes, Sakhr El Materi évoque l'achat de terrains aux Berges du lac, pour lesquels il dit "j'ai été diabolisé" avant d'ajouter qu'il n'aurait "jamais dû acheter ces terrains".
Il déclare par ailleurs avoir "peut-être fait d'autres erreurs, mais là je ne m'en rappelle pas".
Affirmant être contre la réconciliation ("Bouss khouk"), Sakhr El Materi a affirmé être prêt à assumer les affaires où des preuves seront retenues contre lui: "La moindre chose pour laquelle j'ai commis une erreur ou si j'ai pris quelque chose de l'État (...) si elle est prouvée, moi je suis prêt à la rendre et à demander pardon, mais moi je refuse qu'on me colle des choses que je n'ai pas faites".
Quant à son possible retour à son pays, Sakhr El Materi évoque le mal du pays: "Vous connaissez la situation du pays mieux que moi (...) est-ce que vous connaissez quelqu'un qui veut rentrer dans son pays et qui ne peux pas? Comme on dit 'Ne nie son origine que le chien' ", a-t-il déclaré.
Contacté par le HuffPost Tunisie, Kaouther Zantour, la journaliste qui a menée l'interview avec Sakhr El Materi, affirme que celle-ci s'est déroulée le vendredi 22 avril et a eu lieu dans le cadre d'un dossier traité par la rédaction du média: "Nous faisions un dossier sur la réconciliation nationale. Au sein de notre rédaction, on s'est dit que l'on se devait de contacter une personne de l'ancien régime. Après plusieurs tentatives pour avoir quelqu'un, nous avons finalement pu avoir Sakhr El Materi".
Ce dernier a affirmé quant à lui dans un mail adressé à la radio nationale et relayé par Mosaïque FM, qu'il ne s'agissait pas d'une interview accordée, mais d'une simple conversation "exploitée par la journaliste pour rédiger une interview" alors qu'il ne souhaitait pas donner de déclaration à la presse.
Parmi ces fautes, Sakhr El Materi évoque l'achat de terrains aux Berges du lac, pour lesquels il dit "j'ai été diabolisé" avant d'ajouter qu'il n'aurait "jamais dû acheter ces terrains".
Il déclare par ailleurs avoir "peut-être fait d'autres erreurs, mais là je ne m'en rappelle pas".
Affirmant être contre la réconciliation ("Bouss khouk"), Sakhr El Materi a affirmé être prêt à assumer les affaires où des preuves seront retenues contre lui: "La moindre chose pour laquelle j'ai commis une erreur ou si j'ai pris quelque chose de l'État (...) si elle est prouvée, moi je suis prêt à la rendre et à demander pardon, mais moi je refuse qu'on me colle des choses que je n'ai pas faites".
"Moi je demande à rendre des comptes (...) parce que moi je sens que dans tout ce qui s'est passé, je n'ai pas bénéficié de mes droits", a-t-il affirmé avant d'ajouter: "On m'a diabolisé et on a dit des choses erronées sur moi et mes biens".
Quant à son possible retour à son pays, Sakhr El Materi évoque le mal du pays: "Vous connaissez la situation du pays mieux que moi (...) est-ce que vous connaissez quelqu'un qui veut rentrer dans son pays et qui ne peux pas? Comme on dit 'Ne nie son origine que le chien' ", a-t-il déclaré.
Contacté par le HuffPost Tunisie, Kaouther Zantour, la journaliste qui a menée l'interview avec Sakhr El Materi, affirme que celle-ci s'est déroulée le vendredi 22 avril et a eu lieu dans le cadre d'un dossier traité par la rédaction du média: "Nous faisions un dossier sur la réconciliation nationale. Au sein de notre rédaction, on s'est dit que l'on se devait de contacter une personne de l'ancien régime. Après plusieurs tentatives pour avoir quelqu'un, nous avons finalement pu avoir Sakhr El Materi".
Ce dernier a affirmé quant à lui dans un mail adressé à la radio nationale et relayé par Mosaïque FM, qu'il ne s'agissait pas d'une interview accordée, mais d'une simple conversation "exploitée par la journaliste pour rédiger une interview" alors qu'il ne souhaitait pas donner de déclaration à la presse.
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