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Affaire de l'assassinat de Mohamed Zouari: Le comité de défense accuse les autorités tunisiennes de complicité

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Un an est passé depuis l'assassinat de l'ingénieur aéronautique Mohamed Zouari à Sfax, et pourtant le mystère demeure entier autour de ce crime. Une affaire qui s'avère compliquée et impliquant plusieurs suspects.

En vendredi, une conférence de presse a été tenue par son comité de défense représenté par l'avocat Abderraouf Ayadi. Ce dernier a formellement accusé les autorités tunisiennes d'être liées à cet assassinat. Selon Ayadi, des parties tunisiennes sont en train de masquer certains éléments clés.

Il a, d'ailleurs, présenté un document sécuritaire dans lequel il a évoqué la présence d'un journaliste allemand, d'origine juive. D'après Ayadi, ce journaliste se serait fait attraper par la police à l'avenue Habib Bourguiba en train de filmer le ministère de l'Intérieur le 18 décembre 2016, soit trois jours après l'assassinat de Zouari. Ce journaliste aurait été vite relâché par la police, a regretté Ayadi en estimant que ce dernier pourrait avoir des informations précieuses pouvant faciliter la tâche des enquêteurs. "Une voiture l'attendait à l'aéroport Tunis Carthage. Le propriétaire du véhicule a été identifié. Cependant le ministère public n'a pas fait le suivi de l'affaire. La justice a même rejeté la demande d'un bon nombre d'avocats qui se sont portés volontaires pour suivre l'affaire, avant l'intervention du Conseil supérieur de la magistrature" a-t-il signalé.

A l'heure actuelle, l'affaire est encore entre les mains de la brigade d'investigation des crimes terroriste à El Gorjani. "Interpol n'a pas été coopératif avec les autorités tunisiennes. Il n'a fourni aucune donnée permettant d'élucider l'affaire" a-t-il noté.



De son côté, la veuve de Mohamed Zouari est intervenue, le mois dernier, sur les ondes de Mosaïque Fm et a fait savoir que l'État tunisien n'a pas honoré ses promesses de régulariser sa situation de résidence en Tunisie. Elle a indiqué que jusqu'à présent elle ne peut pas quitter le territoire tunisien vu qu'elle ne détient aucun document officiel.

Le 16 novembre dernier, le mouvement palestinien Hamas a annoncé que le martyr appartenait au mouvement et que le Mossad (service secret israélien) est le responsable de cet assassinat.

L'ingénieur de 49 ans a été tué par arme à feu à Sfax, la deuxième ville de Tunisie, alors qu'il se trouvait au volant, devant son domicile.

Le Hamas avait annoncé que l'ingénieur tunisien était l'un de ses dirigeants, accusant Israël du meurtre et promettant vengeance.

Les autorités israéliennes n'ont pas réagi aux accusations du Hamas, mais l'Etat hébreu a dans le passé assassiné plusieurs membres de groupes activistes, notamment en Tunisie.

En 1988, le numéro 2 de l'Organisation de libération de la Palestine (OLP), Abou Jihad --de son vrai nom Khalil al-Wazir-- était assassiné par des commandos israéliens à Tunis, ainsi qu'un autre dirigeant de l'OLP, Saad Sayil.

En 1997, Khaled Mechaal, l'un des membres fondateurs du Hamas et chef de son bureau politique, avait échappé à la tentative d'assassinat du Mossad, le service de renseignements israélien, qui lui avait injecté du poison. Le Hamas accuse également Israël d'avoir assassiné l'un des fondateurs de sa branche armée, Mahmoud Abdel Raouf Al-Mabhouh, décédé le 20 janvier à Dubaï.

LIRE AUSSI: Comment a été organisé l'assassinat de Mohamed Zouari? Cette vidéo vous explique tout


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L'artiste tunisien Ilyes Messaoudi promet des "Nuits inouïes" à la galerie Inside art à Paris

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Le jeune artiste tunisien Ilyes Messaoudi entame aujourd'hui une nouvelle exposition personnelle, sous le titre "Nuits inouïes", à la galerie INSIDE ART à Paris.

Le plasticien autodidacte s'est distingué auprès du public grâce à des œuvres colorées, aux allures pop employant différents matériaux (peinture acrylique, aquarelle, collage, broderie, sequins) et explorant, avec humour, les contrastes identitaires entre Orient et Occident, tradition et modernité.

"Je suis continuellement à la recherche de nouveaux matériaux pour les mettre au service de mes idées et des propos que j'ai envie d'exprimer", explique Ilyes Messaoudi, au HuffPost Tunisie.

"Cette fois j'ai fait de nouvelles œuvres sur des médiums que j'expérimente pour la première fois et qui annoncent peut-être un changement visuel des 'Nuits de Shéhérazade' ".

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Ilyes présente ici une exposition au titre évocateur "Nuits inouïes", se voulant une adaptation cocasse du fameux conte des mille et une nuits. À travers ce récit plastique complètement décalé Ilyes nous conte les nuits à la fois douces et agitées d'une Shéhérazade des temps modernes confrontée à des problématiques sociales et politiques actuelles.

"Il s'agit d'une quête insatiable, toile après toile, d'atteindre l'apothéose que nous promet le conte, celle de vivre une nuit inouïe", commente Nina Sales, commissaire de l'exposition.

La jeune galerie parisienne INSIDE ART – créée sous l’impulsion de l’artiste Ilyes Messaoudi, de la commissaire d’exposition Nina Sales et de Sofien Trabelsi (directeur de production) – se veut un nouvel espace d’exposition et d’actions culturelles, engagé dans la promotion d’artistes contemporains, confirmés et émergents.

Elle accueillera l'exposition "Nuits inouïes" jusqu'au 4 janvier 2018.

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Les photos d'animaux sauvages les plus drôles et adorables de 2017

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ANIMAUX - Les animaux sauvages sont tout aussi photogéniques et expressifs que leurs cousins domestiques, et que nous autres humains.

Les lauréats des "Comedy Wildlife Photography Awards", dévoilés ce jeudi 14 décembre, le rappellent. Un vrai concentré de photos "légères, optimistes, sans prétention et représentant la faune réalisant des choses amusantes" comme on peut le lire sur le site du concours.

On y retrouve notamment la photo d'un renard qui confond le trou d'un terrain de golf avec celui des toilettes...

Le vainqueur toutes catégories du concours a remporté une semaine de safari au Kenya, tout frais payé. Les gagnants par catégorie ont reçu des trophées fabriqués par des hommes et femmes handicapés à Dar es Salam en Tanzanie.

  • Les grands gagnants





  • Les finalistes






Ce texte initialement publié sur le HuffPost États-Unis a été traduit et adapté de l'anglais.


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Entrez dans l'ambassade la plus chère du monde

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ARCHITECTURE - Elle a été présentée par l'ambassadeur américain au Royaume-Uni en personne: Robert "Woody" Johnson a fait faire le tour de la nouvelle ambassade américaine de Londres à la presse ce mercredi 13 décembre. Pour l'ambassadeur, "ce bâtiment n'est pas juste un nouveau bureau, il s'agit du symbole de l'amitié entre les deux pays".

Dans une vidéo postée sur son compte Twitter, on apprend que le déménagement sera effectif dès le 16 janvier 2018.



"Grande nouvelle -aujourd'hui, je peux officiellement annoncer que la nouvelle ambassade américaine à Londres ouvrira ses portes au public dès le 16 janvier 2018"


Ces nouveaux locaux ont coûté la modique somme d'un milliard de dollars (soit approximativement 850 millions d'euros). Le bâtiment entièrement vitré de 12 étages est l'ambassade la plus chère jamais construite. D'après les informations du Financial Times, le bâtiment sera neutre en carbone puisque le toit est recouvert de panneaux solaires et qu'il y a une fosse pour récupérer les eaux de pluie... Pratique à Londres.

Des jardins intérieurs sont par ailleurs censés reproduire les différents écosystèmes des régions des États-Unis, du désert jonché de cactus à une forêt incrustée de lierre. Cependant, un petit accroc persiste: à cause de problèmes de sécurité, le Wi-Fi ne sera pas opérationnel lorsque le bâtiment sera livré, annonce le Telegraph.

Loin de l'aspect austère de la future ancienne ambassade américaine qu'occupent depuis des décennies les Américains, ce nouveau lieu a été décrit comme un "cube de sucre cristallin" qui exprimerait l'ouverture d'après les architectes du groupe Kieran Timberlake.




nstallée sur les rives de la Tamise, dans le quartier de Nine Elms au sud-ouest de Londres, cette nouvelle ambassade est une vraie "forteresse urbaine" comme le note la chaîne de télévision CBS, et ce malgré l'ouverture apparente.

Pour le moment, l'ambassadeur et ses équipes ignorent si le Président des États-Unis Donald Trump sera présent pour inaugurer officiellement, le 16 janvier prochain, la nouvelle ambassade.

Petit tour du propriétaire.

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L'entrée principale de la nouvelle ambassade

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Une sculpture dans le hall de la nouvelle ambassade.

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Une photographie du Winfield House garden, l'ancienne ambassade des États-Unis à Londres, dans un couloir de la nouvellle ambassade.

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Le bar de la nouvelle ambassade des États-Unis à Londres.

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Les bureaux de la nouvelle ambassade américaine à Londres.

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Une vue de la nouvelle ambassade des États-Unis à Londres.

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Le jardin du Canyon, rappelant le Grand Canyon de l'Ouest américain.


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Sur fond de divergences, les partis politiques se réunissent aujourd'hui pour discuter de la date et du processus des élections municipales

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Suite à la demande d'Ennahdha, de Nidaa Tounes et de l'UPL de reporter les élections municipales, dix partis politiques avaient appelé l’ISIE à organiser, dans les plus brefs délais, une réunion de concertation avec tous les partis pour définir la feuille de route pour les élections municipales.

Ainsi, l'Instance supérieure indépendante pour les élections (ISIE) organise ce samedi une rencontre de concertation sur le processus des élections municipales.

Les différents acteurs politiques prendront part à cette rencontre qui se déroulera en présence des représentants de la présidence de la République, du gouvernement et du parlement.

La réunion se tient sur fond de vives divergences de vues entre partis politiques et membres de la société civile autour de la date des élections.

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Report des municipales: Des partis d'oppositions refusent, la société civile partagée


Alors que les représentants d'Ennahdha, de Nidaa Tounes et de l'Union patriotique libre (UPL) proposent une nouvelle date consensuelle qui ne dépasse pas le 20 mai 2018 (avant le mois de Ramadan), la coordination des 10 partis (Afek Tounes, "Al-Massar", Al-Badil, Machrou Tounes, La Tunisie d’abord, Al-Joumhouri, Al-Moubadara, Al-Moustaqbel, le parti du Travail patriotique et démocratique et parti de la Rencontre destourienne) avait émis des réserves sur la publication par l’ISIE du calendrier des municipales sans avoir consulté au préalable les partis politiques et les différentes parties concernées.

Pour l'Association tunisienne pour l’intégrité et la démocratie des élections (ATIDE), le report ne sert ni l’intérêt des Tunisiens, ni l’intérêt du pays, encore moins celui du processus de transition démocratique qui ne sera parachevé qu’une fois installée la démocratie participative.

Selon sa présidente, Leila Chraibi, le report des municipales aura un impact majeur sur l’image de la Tunisie et portera préjudice à la réputation de l’Instance supérieure indépendante pour les élections.

Le coordinateur général du Réseau Mourakiboun, Rafik Halouani, pense, au contraire, que le report de la date des élections permettra à l'ISIE de mieux se préparer et de combler la vacance au sein de son équipe administrative, préconisant une meilleure entente entre les membres de l'instance.

A noter aussi que le Mouvement Tounes Al-Irada avait réaffirmé son soutien total à l’indépendance et à la neutralité de l’ISIE "face aux pressions exercées par la coalition au pouvoir". Il a également dénoncé les tentatives de certaines forces nationales de reporter les élections municipales à dessein de déstabiliser l’Instance et d’entraver son bon fonctionnement, dénonçant "une grave violation de la Constitution et de l'Etat de droit".

Le président du Parti "Al Badil", Mehdi Jomaa, insiste, lui aussi, sur le maintien de la date des municipales, soulignant, cependant, la nécessité de réunir les conditions devant assurer le transfert de la prise de décision au pouvoir local dont notamment, la promulgation du Code des collectivités locales.

Le parti "Al Bina" a publié une déclaration à l'issue de sa rencontre avec plusieurs partis de l'opposition dans laquelle il affirme le refus total des agissements du président de la république et du chef du gouvernement pour bloquer les élections.

Dans la semaine, les membres de l'ISIE ont été reçus au palais du gouvernement à la Kasbah. A l'issue de l'entretien, le membre Farouk Bouasker a déclaré que le chef du gouvernement avait appelé à la nécessité de se concerter davantage avec les partis sur la date appropriée pour les municipales et ses préparatifs, faisant observer que "le gouvernement ne présente pas des propositions à ce sujet mais soutient l'instance dans ses décisions".

La semaine dernière, le président de l'ISIE, Mohamed Tlili Mansri, avait assuré que l'instance est à pied d'œuvre pour tenir les élections municipales à la date prévue du 25 mars 2018 sans toutefois écarter un éventuel report de cette date à la lumière des résultats des concertations avec les partis politiques.

Il a affirmé la disposition de l'ISIE envisage à élargir les concertations à la majorité des partis sans exclusion. Le conseil de l'instance décidera, en fonction des résultats de ses concertations avec les partis politiques, de changer ou de maintenir la date du 25 mars 2018 pour l'organisation des élections.

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L'avocat de Chafik Jarraya: "Nous détenons des dossiers compromettants susceptibles de faire chuter tout le gouvernement"

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Dans une publication sur sa page Facebook, l'avocat de Chafik Jarraya, Fayçal Jadlaoui a déclaré être en possession de dossiers compromettants, capables de faire chuter le gouvernement actuel.



Répondant à une information émise par le député Sahbi Ben Fraj affirmant que des lobbies s'activent dans le but d'enterrer l'affaire Jarraya, Jadlaoui a mis le député au défi de révéler les noms des personnes derrière cette prétendue manœuvre, accusant par l'occasion les médias de salir l'image de son client en diffusant de fausses informations

"Je le dis pour la millième fois, nous sommes tenus au secret de l'instruction. Mais si cela continue de cette façon, nous vous affronterons, et nous avons de quoi faire chuter entièrement le gouvernement, donc ne nous poussez pas à le faire" lit-on dans sa publication.

Dans une intervention sur la chaine Attessia TV, Jadlaoui affirme que plusieurs membres du gouvernement d'union nationale seraient impliqués dans l'affaire de Chafik Jarraya. La liste que Jadloui avait brandi à l'antenne, comprendrait selon lui, des noms de ministres actuels comme Mehdi Ben Gharbia, de personnalités connues comme le journaliste Raouf Khalfallah, du conseiller du chef du gouvernement chargé de la communication, Mofdi Mseddi, ou encore du chef du gouvernement lui même, Youssef Chahed.

"Si mon client Chafik Jarraya était quelqu'un de puissant ou d'influent, il ne serait pas derrière les barreaux à l'heure qu'il est. Mais les vrais corrompus sont libres et le resteront" a-t-il déclaré.

Défendant son client lorsqu'il a présomptueusement déclaré à la télévision le 31 octobre 2016 que le gouvernement de Youssef Chahed est "incapable d'arrêter une chèvre", Jadlaoui affirme que cela n'a jamais été une provocation mais uniquement la vérité puisque, dit-il, à part la justice, ni le chef du gouvernement ni le président sont en mesure d'arrêter un citoyen.

Le procureur général de la cour d’appel de Tunis avait rejeté mercredi 13 décembre, les demandes de transfert de l’affaire Chafik Jarraya au pôle judiciaire de lutte contre terrorisme et de la maintenir aux mains du juge d’instruction du tribunal militaire.

Dans un communiqué rendu public, le procureur général a précisé que la neuvième chambre d’accusation de la cour a rejeté toutes les demandes des accusés y compris la demande de se décharger de l’affaire pour le pôle judiciaire de lutte contre le terrorisme et d’ordonner son retour à l’instruction militaire.

Chafik Jarraya avait été arrêté le 24 mai 2017 et accusé d’atteinte à la sûreté de l’Etat, trahison et intelligence avec une armée étrangère en temps de paix, après une plainte déposée au parquet militaire à son encontre.

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L'ISIE reporte de nouveau la date des élections municipales

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Après une réunion de concertation tenue ce samedi entre l'instance supérieure indépendante pour les élections (ISIE) et les différents acteurs politiques, et après une réunion du conseil de l'instance, le président de l’ISIE, Mohamed Tlili Mansri a déclaré qu'il a été décidé d'ajuster le calendrier des élections municipales.

Mansri a annoncé que les élections auront lieu avant le mois de Ramadan et donc avant le mois de mai, sans préciser une date exacte.

"Nous fournirons le calendrier détaillé au début de la semaine prochaine, et nous exhortons tous les acteurs de la scène politique à tenir leurs engagements et responsabilités" a-t-il déclaré

Mansri a également appelé la présidence du gouvernement à publier sans attendre le calendrier dans le Journal Officiel de la République Tunisienne (JORT), et la présidence de la république à émettre la convocation du corps électoral sans respecter le délai de trois mois avant le jour du scrutin.

Demandée par les partis politiques, cette réunion avait pour but de permettre à toutes les sensibilités politiques de se concerter autour de cette échéance électorale, comme l'avait déclaré le président de l’ISIE, Mohamed Tlili Mansri, peu avant le démarrage de la réunion.

Selon lui, les partis politiques, le gouvernement et le parlement tiennent à organiser les municipales dans les délais les plus brefs.

Société civile étonnée

Plusieurs composantes de la société civile se sont déclarées étonnées de voir les partis politiques demander une telle réunion, affirmant que le changement de la date des élections municipales risque de compromettre le processus démocratique, de remettre en cause la crédibilité des Instances indépendantes et de violer les engagements des différentes structures de l’Etat à appliquer le texte de la Constitution ".

Cette déclaration a été signée par l'Association Bawsala, l'Association "Kolna Tounes", l'Association tunisienne pour l'intégrité et la démocratie des élections (ATIDE), l'Association tunisienne de gouvernance locale et le collectif "Awfiâa".

Partis politiques partagés

Quant aux positions des partis au sujet de la date des élections municipales, elles semblent pour le moins mitigées.

La présidente du Conseil central de Machrou Tounes, Ouatfa Belaid s'est interrogée sur l'efficience d'une telle rencontre surtout que l'ISIE a déjà entamé les démarches préalables à la tenue du scrutin municipal selon un calendrier préétabli.

"L'instance électorale est indépendante et habilitée à trancher ", a-t-elle fait remarquer, estimant qu'il n'est plus question de se concerter vu que le processus électoral est déjà engagé.

Corroborant les propos de Belaid, le dirigeant du parti Al-Irada, Tarek Kahlaoui, a estimé que le gouvernement a retardé la publication du calendrier électoral afin de permettre au parti au pouvoir de se préparer au scrutin.

Pour le porte-parole de Nidaa Tounes, Mongi Harbaoui, le plus important pour le parti, est de réussir à instaurer un pouvoir local, indépendamment de la date des élections. A ce propos, il a souligné la nécessité d’aboutir à un consensus sur une date qui ne dépasserait pas mi-mai 2018.

Le mouvement d'Ennahdha a quant à lui jugé indispensable d’organiser les élections municipales avant l’avènement du mois de ramadan.

"La date butoir des élections municipales ne doit pas dépasser le mois de ramadan", a envisagé le Mouvement Ennahdha en commun accord avec le Mouvement Nidaa Tounes et l’Union patriotique libre (UPL).

Noureddine Bhiri a, pour sa part, jugé indispensable d’organiser les élections municipales dans les plus brefs délais pour aplanir les insuffisances des structures municipales.

"Cette rencontre de concertation est l'occasion de rapprocher les vues", a-t-il dit, réaffirmant l'attachement d'Ennahdha à la tenue des élections dans les plus brefs délais.

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Près de 80% des cas de violence physique et morale contre la femme sont perpétrés par l'époux, selon une étude de l'ATFD

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Près de 80% des cas de violence physique et morale contre la femme sont perpétrés par l’époux et 11% des cas de violence sexuelle sont commis par des membres de la famille, indique une étude élaborée par l'association tunisienne des femmes démocrates (ATFD) en novembre dernier.

Cette étude qui a porté sur 2561 dossiers de femmes victimes de violence accueillies au centre d'orientation et d'écoute des femmes victimes de violence durant la période allant du 1991 à 2015, a permis de constater une augmentation remarquable, à partir de 2010, du nombre des femmes violentées. Le nombre des victimes accueillies dans le centre de Tunis, est passé de 60 cas à 110 victimes par an, a indiqué Amira Nefzaoui, directrice des centres d'orientation et d'écoute des femmes victimes de violence relevant de l'ATFD.

Dans une déclaration à la TAP en marge d’une conférence de deux jours sur l’application de la loi organique de lutte contre la violence faite aux femmes, Nefzaoui a estimé que cette augmentation coïncide avec le lancement par l'Etat d’un plan national pour la lutte contre la violence faite aux femmes et la mise en place d’une ligne verte pour écouter et orienter les femmes victimes.

Nefzaoui a précisé que l’augmentation du nombre des femmes accueillies dans le centre après la révolution ne s’explique pas par la prolifération du phénomène de la violence mais plutôt par le climat favorable à la liberté d’expression et l'importance du rôle de la société civile.

Le nombre des dossiers traités par le centre d'orientation et d'écoute des femmes victimes de violence à Tunis, qui a été crée en 1993, est de l’ordre de 500 dossiers par an, sans tenir compte le nombre des dossiers qui sont pris en charge par les autres centres régionaux créés après la révolution dans les gouvernorats de Sousse, Kairouan, Sfax, Bizerte et Ben Arous, a encore dit Nefzaoui.

Ces centres, selon la même source, favorisent un encadrement psychologique, une orientation et une aide à l'intégration sur les plans économique et social en plus de l'hébergement des victimes.

La loi intégrale sur la lutte contre la violence faite aux femmes a été adoptée à l'unanimité le 27 juillet 2017, par l'Assemblée des Représentants du Peuple.

Accueillie avec bonheur par la société civile et sur les réseaux sociaux, cette loi est une belle avancée dans la consécration de l'article 46 de la Constitution comme l'avait indiqué l'ancienne membre de l'Assemblée nationale constituante Nadia Chaabane, qui avait initié dès 2014 ladite loi, alors qu'elle était secrétaire d'État aux Affaires de la femme, de l’Enfance et de la Famille.

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Les Saoudiennes pourront aussi conduire des motos et des camions

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INTERNATIONAL - Les autorités ont dû clarifier la situation. Les Saoudiennes pourront également conduire des motos et des camions à compter de juin 2018. Une déclaration qui intervient près de trois mois après l'annonce par Ryad de la levée de l'interdiction des femmes au volant.

Dans le royaume ultraconservateur, les femmes font toutefois encore l'objet de sévères restrictions et sont notamment soumises à la tutelle d'un homme de leur famille pour faire des études ou voyager.

"Nous allons autoriser les femmes à conduire des motos" et des camions, a assuré vendredi soir la Direction générale de la circulation, répondant à un ensemble de questions concernant le décret royal dévoilé en septembre, selon l'agence de presse officielle SPA.

Interrogée sur la possibilité de distinguer les conductrices des conducteurs par des plaques différentes, elle a affirmé qu'il n'y aurait "pas de distinction". En cas d'infractions ou d'accidents graves, les conductrices seront toutefois conduites dans un centre de police réservé aux femmes, a-t-elle précisé.

Une décision "historique" pour la communauté internationale

Fin septembre, la communauté internationale avait salué la décision "historique" du royaume saoudien, le seul pays au monde à interdire jusqu'ici le volant aux femmes. Cette mesure, réclamée depuis 1990 par des militantes dont certaines ont été arrêtées pour avoir défié l'interdiction, doit entrer en vigueur à partir de juin 2018.

La décision porte l'empreinte du jeune prince héritier Mohammed ben Salmane, architecte d'un vaste programme de réformes économiques et sociales baptisé "Vision 2030" qui vise notamment à augmenter la participation des femmes à la force de travail à 30% en 2030, contre 22% actuellement.

Outre apporter de millions de nouvelles automobilistes sur les routes, la décision de Ryad pourrait avoir un impact significatif sur l'économie saoudienne, sérieusement affectée depuis la mi-2014 par la chute des revenus pétroliers.

En Arabie saoudite, le chômage est très élevé parmi les femmes, du fait de leur dépendance totale à des conducteurs masculins.

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Afek Tounes appelle ses ministres à démissionner du gouvernement

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Dans un communiqué publié sur sa page Facebook, le parti Afek Tounes appelle ses ministres à démissionner du gouvernement.

Cette décision concerne le ministre des Affaires locales et de l'Environnement Riadh Mouakher, le ministre de l'Emploi et de la formation professionnelle Faouzi Ben Abderahmane, le secrétaire d'État à la Jeunesse Abdeladous Saadaoui, et le secrétaire d'État auprès du ministre du Commerce chargé du Commerce extérieur Hichem Ben Ahmed.



C'est à la suite du Conseil national extraordinaire du parti, qui s'est déroulé samedi, que cette décision a été prise.

Selon le communiqué, Afek Tounes indique refuser le contenu de la loi de Finances 2018 récemment adoptée, qui souffre "d'absence de vision économique et sociale".

Par ailleurs, le parti affirme que l'Accord de Carthage "s'est vidé de son contenu" ayant donné lieu à un "consensus factice qui ne sert pas l'intérêt suprême de la nation".

Réunie jeudi, la nouvelle troika composée de Nidaa Tounes, Ennahdha et l'UPL a tenue sa troisième réunion de concertation. Au cours de celle-ci, les trois partis ont critiqué les parties signataires du Document de Carthage qui n’ont pas respecté leur engagement de soutenir le gouvernement en votant la loi de finances 2018.

À la suite de cette réunion, l'Union patriotique libre a appelé, les formations politiques dont notamment Afek Tounes à quitter la coalition au pouvoir. Une position qui a été formulée suite à l'attitude de ces derniers vis-à-vis de la loi de finance de 2018, explique la porte-parole du parti, Samira Chaouachi, dans une déclaration accordée aux médias.

La loi de finances 2018 avait divisé les députés du parti Afek Tounes. Ainsi, la moitié des 8 élus Afek a voté pour alors que l’autre moitié s’est abstenue de voter pour contester certains articles de ladite loi.

Sur sa page Facebook, la députée Rym Mahjoub, l'une des quatre élus abstentionnistes, a expliqué son abstention par le fait que cette loi "qui ne correspond pas à la vision économique et sociale de Afek Tounes et qui ne tient pas compte des propositions de notre parti", a-t-elle précisé.


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Tunisie: Plusieurs personnalités lancent l' "Appel du 17 décembre 2017", un courant de vigilance civique et une mise en garde solennelle au pouvoir en place

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De nombreuses personnalités académiques, du monde des médias, de la société civile et de nombreux citoyens ont signé samedi, date du septième anniversaire du déclenchement de la révolution, une lettre ouverte comme "mise en garde solennelle au pouvoir en place", pour la défense du pays, de la Constitution et des libertés contre une "offensive réactionnaire" du pouvoir.

"Une réaction citoyenne" contre un risque de voir la "démocratie vidée de son sens" affirme l'universitaire Naïla Silini au HuffPost Tunisie. (Retrouvez sa réaction complète juste après le texte de l'Appel du 17 décembre 2017)

Voici le texte complet et le nom des signataire de cet "Appel du 17 décembre 2017":

DEFENDRE LE PAYS, LA CONSTITUTION ET LES LIBERTES

Sept ans après le déclenchement de la révolution, ce sont les groupes affairistes et mafieux qui apparaissent comme les principaux bénéficiaires du renversement de l’ancien régime. Aucune des revendications essentielles de la population n’a reçu le moindre début de satisfaction. Le fossé séparant la Tunisie de l’intérieur de la Tunisie du littoral ne s’est pas réduit ; la société rurale continue de souffrir d’un rapport structurellement inégal avec la société urbaine. Les habitants des ceintures des grandes villes restent enfoncés dans leur marginalisation ; nulle stratégie n’a été conçue pour intégrer les activités informelles dans l’économie structurée. Les travailleurs et les fonctionnaires sont encore soumis à la politique des très bas salaires, les augmentations arrachées depuis 2011 ayant été gommées par une inflation galopante. Les jeunes diplômés souffrent plus que jamais d’un chômage massif, lié à un système productif peu évolué. La classe moyenne, en particulier les patrons de PME, est toujours pressurée par l’Etat et toujours prise en tenailles entre l’économie informelle et l’oligarchie rentière.

La chute de Ben Ali n’a pas entraîné la chute de son système économique. Les anciens réseaux se sont réorganisés, puis repris leur expansion, gangrénant l’administration, la justice et les médias, sans oublier les partis politiques. Les gouvernements qui se sont succédé depuis 2011 se sont tous dérobés devant la nécessité d’engager un combat frontal contre la corruption et les privilèges.

Le soulèvement populaire a renversé la dictature et instauré un climat de liberté, couronné en 2014 par l’adoption d’une Constitution démocratique. D’essence parlementaire, celle-ci établit un régime civil (madani), qui protège les droits des citoyens ainsi que les libertés publiques et individuelles. Tout cela n’était pas de nature à répondre aux besoins pressants des citoyens, mais constituait un progrès, ouvrant la voie à une nouvelle étape de luttes pour accomplir les changements économiques et sociaux exigés par le pays. Ce qui aurait permis de transformer le soulèvement en une authentique révolution, c’est-à-dire en une mutation d’ensemble, ne se limitant pas à la seule sphère politique, mais englobant toutes les dimensions de la vie nationale.

La nouvelle Constitution et les nouvelles marges de liberté représentaient des acquis précieux, un tremplin pour passer à la démocratie réelle. Ce sont ces acquis qui sont aujourd’hui gravement menacés par Béji Caïd Essebsi et Rached Ghannouchi, son allié direct dans les mauvais coups qui se préparent contre la Tunisie et sa démocratie naissante.

L’offensive antidémocratique s’est accélérée à la fin de l’été 2017. Dans un entretien accordé le 7 septembre à la presse locale, reniant sa prestation de serment, le président de la République s’en est pris violemment à la Constitution et au régime parlementaire, a mis en cause les institutions indépendantes et s’est livré à un véritable plaidoyer pour le retour du présidentialisme et l’obtention des pleins pouvoirs. Au passage, il a qualifié la révolution de « parenthèse de haine et de ressentiment » et annoncé le report des élections municipales. La composition du gouvernement Youssef Chahed II est venue de suite confirmer cette volonté de refermer la parenthèse : plus de la moitié des ministres nommés sont issus de l’ancien RCD, tandis que les principaux portefeuilles sont attribués à des proches de Caïd Essebsi. Dans la foulée, une tentative avortée a failli donner un siège à l’ARP au fils du chef de l’Etat. Point d’orgue de l’offensive, le 13 septembre, les élus Nidaa Tounès et Ennahdha ont voté la loi dite de réconciliation administrative, qui arrête les poursuites pour cause de corruption impliquant des responsables de l’époque Ben Ali.

Le président de la République n’a pu agir comme il l’a fait que parce qu’il pouvait compter sur la connivence intéressée de Rached Ghannouchi, qui l’a soutenu dans chacune de ses initiatives, y compris dans son népotisme. Les deux hommes et leurs partis sont ensemble à la manœuvre depuis des années. Pour faire avancer leurs intérêts, ils s’étaient contentés jusque-là d’une forme insidieuse de restauration. Désormais, l’entreprise s’affiche au grand jour et se donne à voir telle qu’elle est.
Nous disposons à présent dorénavant d’adversaires précisément identifiés, sur lesquels plus personne de bonne foi ne peut plus nourrir la moindre illusion. Nous pouvons par conséquent nous rassembler contre eux, combattre leur projet rétrograde et le mettre en échec. Le devoir de résistance ne relève pas des seuls partis d’opposition, il concerne toutes les Tunisiennes et tous les Tunisiens attachés à leur pays et à leurs libertés, conquises au prix du sang des jeunes générations.

L’offensive réactionnaire déclenchée en septembre dernier est minée de l’intérieur, parce qu’elle est dirigée par deux hommes et deux partis. Ce genre d’attelage est incertain. Mais il ne tombera pas de lui-même. Pour mener le combat de façon efficace, il faut un plan et une stratégie.

- Informer le plus largement possible sur la gravité réelle des buts que Béji Caïd Essebsi et Rached Ghannouchi cherchent à atteindre. Le retrait de la candidature de Hafedh Caïd Essebsi à la députation, suite aux protestations soulevées, a constitué une première victoire.
- Dénoncer simultanément les deux pôles du système. Cibler uniquement Caïd Essebsi servirait directement les islamistes ; cibler uniquement Ghannouchi servirait directement Nidaa Tounès – et le RCD qui se cache derrière lui.
- Lutter dans le cadre unitaire le plus vaste. Toutes les forces – politiques, syndicales, associatives, intellectuelles, artistiques, les mouvements de femmes et la jeunesse –, toutes les forces de la société civile doivent y participer et prendre leur part dans le combat. Les clivages du passé doivent être surmontés. Nous devons réapprendre à nous parler, à nous faire mutuellement confiance et à agir en parfait accord.
- Mener le combat contre la corruption. Ce combat est actuellement conduit par de nombreuses structures, institutionnelles et associatives. Il convient de renforcer leur action en les rejoignant, en faisant connaître leurs activités ou encore en les aidant à développer leur implantation régionale et locale. La corruption, qui ruine l’économie, est aussi le talon d’Achille de la coalition dirigeante. Il ne faut pas lui laisser de répit sur ce terrain.
- Lutter pied à pied pour sauvegarder les espaces de liberté conquis après 2011. Pour faire avancer ses projets, la coalition dirigeante a besoin de réduire ces espaces, puis de les supprimer. Pour faire avancer nos propres projets, nous avons besoin de les protéger et de les renforcer.
- Jeter un maximum de ponts entre le combat pour les libertés et le combat pour les revendications économiques. Pareille jonction donnerait aux luttes sociales la résonnance nationale qui leur manque encore et aux luttes politiques la profondeur démographique qui leur fait encore défaut.
- Se mobiliser largement pour imposer la tenue d’élections municipales au premier trimestre 2018. Et entrer en campagne avec des listes citoyennes unitaires, condition indispensable du succès.

Ces propositions ne sont pas un programme de parti. Notre Appel s’adresse aux Tunisiennes et aux Tunisiens, sans distinction ni exclusive. En le signant et en le faisant signer massivement, nous affirmerons l’existence d’un puissant courant de vigilance civique et nous adresserons une mise en garde solennelle au pouvoir en place.

Nous ne laisserons pas voler nos libertés !
Nous ne laisserons pas voler notre révolution !
Nous ne laisserons pas voler notre pays !

Tunis, le 17 décembre 2017


Voici la liste des 250 premiers signataires:

  1. ABBES Mahdi: Avocat, défenseur des droits humains

  2. ABBES Sonia: Enseignante

  3. ABDELADHIM Mohamed: Universitaire retraité

  4. ABDELJAOUED Héla: Médecin, ancienne présidente de l’ATFD, ancienne membre de la Haute instance pour la réalisation des objectifs de la révolution

  5. ABDESSAMAD Hichem: Traducteur, association Nachaz

  6. ABIDI Faouzi: Chômeur diplômé

  7. ADOUANI Akram: Cinéaste

  8. AFAYA Kacem: Ancien Secrétaire général adjoint de l’UGTT

  9. AFFES Hafedh: Enseignant, syndicaliste

  10. ALAYA-SGHAIER Amira: Universitaire

  11. ALLAGUI Abdelkrim: Universitaire, défenseur des droits humains

  12. ALLAL Mourad: Cadre associatif

  13. AMOURI Boubaker: Ecrivain

  14. AMRI Laroussi: Sociologue, ancien prisonnier politique

  15. AMRI Seifeddine: Journaliste, anthropologue

  16. AMRI Slaheddine: Universitaire

  17. ATHMOUNI Attia: Cadre associatif

  18. AYARI Farida: Journaliste et consultante

  19. AYEB Habib: Géographe

  20. AZAÏEZ Nasser: Avocat

  21. BAABOURA Noureddine: Juriste, cadre associatif

  22. BAAZIZ Mounir: Président de la Mutuelle des cinéastes

  23. BABBA Othman: Peintre, ancien prisonnier politique

  24. BAKLOUTI Imed: Universitaire

  25. BARAKET Hédia: Journaliste

  26. BEJAOUI Béchir: Ingénieur

  27. BELHAJ ALI Mondher: Cadre d’entreprise

  28. BELHAJ Ayoub: Militant associatif

  29. BELHAJ SALEM Adel: Enseignant, défenseur des droits humains

  30. BEL HAJ YAHYA Fethi: Ecrivain, ancien prisonnier politique

  31. BELHARETH Dalila: Chercheuse, militante associative

  32. BELHASSEN Sondos: Comédienne et chorégraphe

  33. BELHASSEN Souhayr: Présidente d’honneur de la Fédération internationale des droits de l’homme

  34. BELHEDI Amor: Universitaire

  35. BELHEDI Habib: Producteur théâtre

  36. BELKHOJA Abdelaziz: Editeur

  37. BELLAGHA Henda: Avocate

  38. BEN ABBES Hédi: Chef d’entreprise, ancien Secrétaire d’Etat aux Affaires étrangères

  39. BEN ACHOUR-ABDELKEFI Rabâa: Ecrivaine, militante associative

  40. BEN AMMAR Hichem: Cinéaste

  41. BEN AMMAR Radhia: Militante de la société civile

  42. BEN AZOUZ Nabil: Enseignant, association Soumoud

  43. BEN BELGACEM Ferid: Universitaire

  44. BEN BOUZID Mustapha: Universitaire

  45. BENDANA Kmar: Universitaire

  46. BEN FREJ Safa: Cadre associative

  47. BEN FREJ Sonia: Fonctionnaire

  48. BEN HAMIDA Mouldi: Enseignant, militant associatif

  49. BEN HIBA Tarek: Cadre associatif, ancien membre de la Haute instance pour la réalisation des objectifs de la révolution

  50. BEN MBAREK Jawhar: Universitaire, réseau Doustourna

  51. BEN MHENI Lina: Blogueuse

  52. BEN MHENI Sadok: Ecrivain, ancien prisonnier politique

  53. BEN MILED Hatem: Cinéaste

  54. BENNOUR Mohamed: Journaliste, ancien porte-parole du parti Takattol

  55. BENOUEZDOU Nabil: Journaliste

  56. BEN SAID Mohamed: Médecin, militant associatif

  57. BEN SAID-CHERNI Zeineb: Universitaire, ancienne prisonnière politique

  58. BEN SALEM Atef: Journaliste

  59. BEN SALEM Mohamed : Enseignant, militant associatif

  60. BEN SASSI Sami: Gynécologue, ancien membre de la Haute instance pour la réalisation des objectifs de la révolution

  61. BEN YOUSSEF Adnen: Chef d’entreprise, militant associatif

  62. BEN YOUSSEF Lilia: Monteuse

  63. BERRAYANA Samir: Banquier, militant associatif

  64. BESSIS Sophie: Historienne, ancienne membre de la Haute instance pour la réalisation des objectifs de la révolution

  65. BEZI Zouheir: Président d’association

  66. BLILI Leila: Universitaire

  67. BLILI Seifallah: Editeur

  68. BOUALLEGUE Nadia: Peintre

  69. BOUASKER Anissa: Psychiatre

  70. BOUAZIZ Samir: Professionnel des médias

  71. BOUKESRA Hatem: Journaliste

  72. BOUKESRA Nedra: Journaliste

  73. BOUKHDHIR Seif : Cadre associatif

  74. BOUOUNI Habib: Défenseur des droits humains (LTDH)

  75. BRAHIM Tarek: Cinéaste

  76. BRIBRI Meriem: Journaliste, militante associative

  77. CHAABANE Nadia: Ancienne constituante (ANC)

  78. CHABBI Karim: Chef d’entreprise

  79. CHABBI Leila: Présidente de l’association Irtikaa

  80. CHABBI Walid: Chef d’entreprise

  81. CHAMEKH Raja: Militante associative

  82. CHAMEKH Tahar: Enseignant retraité, militant associatif

  83. CHAPOUTO-REMADI Mounira: Universitaire

  84. CHATTI Noureddine: Economiste, responsable associatif

  85. CHEGROUCHE Tahar: Sociologue, ancien prisonnier politique

  86. CHEKIR Hafidha: Universitaire, vice-présidente de la FIDH

  87. CHENCHABI Hédi: Cadre associatif

  88. CHERBIB Mouhieddine: Défenseur des droits humain, CRLDHT

  89. CHERIF Dorra: Universitaire

  90. CHERIF Syrine: Chef d’entreprise

  91. CHERIF Zbeïda: Fonctionnaire retraitée

  92. CHERIF-CHAMMARI Alya: Avocate, ancienne membre de la Haute instance pour la réalisation des objectifs de la révolution

  93. CHERNI Abdelwaheb: Universitaire

  94. CHERNI Mondher: Avocat

  95. CHICHE Francine: Médecin

  96. CHRAIET Riadh: Militant associatif

  97. DAALOUL Yousra: Avocate

  98. DAHMANI Zakia: Cadre hospitalier, militante associative

  99. DAWADI Mahmoud: Président du Centre de Tunis pour la liberté de la presse

  100. DRIDI Mohsen: Militant associatif

  101. EL ABED Abdelhamid: Médecin

  102. EL HADJALI Fethi; Cadre associatif

  103. ELLOUMI Chédli: Militant associatif

  104. ELLOUZE Mohamed: Avocat, militant associatif

  105. ELLOUZE Nadia: Kinésithérapeute

  106. ELLOUZE Nesrine: Médecin

  107. ELLOUZE Thameur: Avocat

  108. EL MEKKI Heythem: Militant associatif

  109. EL MEKKI Salwa: Enseignante, militante associative

  110. ESSAFI Nora-Fethia: Enseignante retraitée, militante associative

  111. ESSID Rahma: Membre du collectif Soumoud

  112. FADHLOUN Itidel: Militante associative

  113. FELFEL Taïeb: Universitaire

  114. FERCHICHI Wahid: Universitaire

  115. FERJANI Chérif: Universitaire, ancien prisonnier politique

  116. FERJANI Riadh: Universitaire

  117. FETATI Mohamed: Chef d’entreprise, ancien prisonnier politique

  118. FINAN-MOHSEN Khadija: Universitaire

  119. FRAWES Yosra: Avocate

  120. GABOUS Abdelkrim: Journaliste, éditeur

  121. GABSI Oumaïma: Enseignante

  122. GADDEH Taoufik: Directeur d’école

  123. GASMI Ahmed: Universitaire

  124. GHARBI Raoudha: Consultante, membre du comité directeur de la LTDH

  125. GHEDEMSI Ayoub: Avocat, défenseur des droits humains (LTDH)

  126. GHOZZI Besma: Fonctionnaire

  127. GHROUM Amel: Fonctionnaire retraitée

  128. GRAMI Amel: Universitaire

  129. GTARI Wided: Militante associative

  130. GUIZANI Zyed: Etudiant

  131. HADDAD Abdellatif: Enseignant

  132. HADDAD Mahjoub: Enseignant

  133. HAJLAOUI Noureddine: Chômeur diplômé, militant associatif

  134. HAJRI Selma: Médecin, cadre associative

  135. HAJRI Slim: Avocat

  136. HAJ SALEM Adel: Militant associatif

  137. HAMDA Zine El Abidine: Journaliste, écrivain

  138. HAMDI Hayet: Enseignante

  139. HAMDI Hayet: Universitaire, ancienne membre de la Haute instance pour la réalisation des objectifs de la révolution

  140. HAMMI Houssam: Enseignant, militant de la société civile

  141. HAMROUNI Rim: Comédienne

  142. HAMZAOUI Majed: Universitaire

  143. HASSAN Aymen: Poète, universitaire

  144. HAZGUI Ezzeddine: Libraire, ancien prisonnier politique, cadre associatif

  145. HCHIRI Hamadi: Etudiant

  146. HDHILI Abderrahman: Responsable associatif

  147. HENIA Abdelhamid: Historien

  148. HERMASSI Chokri: Médecin

  149. HMILA Noureddine: Responsable associatif

  150. HIDOURI Zouheir: Enseignant

  151. HIZEM Fethia: Militante associative

  152. IBRAHIMI Dali: Enseignant

  153. JABLOUN Firas: Ingénieur

  154. JAMEL Nadia: Médecin

  155. JEMAIEL Ammar: Ecrivain

  156. JERBI Amel: Journaliste

  157. JLASSI Seif Eddine: Président de l’association Fanni roghman anni

  158. JOUINI Halima: Enseignante, membre du comité directeur de la LTDH

  159. JOUINI Maha: Militante pour les droits des Amazighs

  160. JRAD Neila: Ecrivaine

  161. JRADI Yasser: Chanteur

  162. KALAI Ahmed: Enseignant, défenseur des droits humain, LTDH et Coordination maghrébine des droits de l’homme

  163. KAMARTI Samia: Citoyenne

  164. KAMMOUN Mohamed Ali: Association L’Action civique

  165. KCHAOU Adnen: Universitaire

  166. KCHAOU Fayçal: Ingénieur

  167. KCHAOU Samia: Comptable

  168. KHAMESSI Zahra : Militante associative

  169. KHECHANA Rachid: Journaliste, ancien Secrétaire général adjoint du PDP

  170. KHEDIR Chadia: Rédactrice en chef

  171. KHELIL Charfeddine: Avocat

  172. KHENISSI Mohamed: Président de l’association Nachaz et du Forum de la citoyenneté, ancien prisonnier politique

  173. KHIARI Farid: Universitaire

  174. KHODJA Mohamed Chaker: Cadre associatif

  175. KILANI Bayrem (BENDIRMAN): Musicien et producteur

  176. KNANI-MEKKI Faïza: Fonctionnaire retraitée

  177. KOUNI Mohsen: Universitaire

  178. KRICHEN Aziz: Sociologue, ancien prisonnier politique, ancien ministre-conseiller à la présidence de la République

  179. KROUNA Khaled: Ecrivain et journaliste

  180. LABIDI Kamel: Journaliste, ancien président de l’Instance nationale pour la réforme de l’information et de la communication

  181. LAGHA Mohieddine: Universitaire

  182. LAMINE Kamel: Enseignant

  183. LAMINE Kamel: Pharmacien

  184. LIMAM Mohamed: Universitaire

  185. MAALI Mohamed: Traducteur, ancien prisonnier politique

  186. MAAMER Hamda: Militant associatif, ancien prisonnier politique

  187. MANAÏ Moëz: Militant associatif

  188. MANSOURI Anis: Militant de l’immigration

  189. MATRI Jalel : Président de l’association Le Pont

  190. MECHRI Belkis: Ancienne vice-présidente de la LTDH

  191. MEDDEB Hind: Cinéaste

  192. MEKKI Amal: Journaliste et consultante en communication

  193. MEKKI Thameur: Journaliste

  194. MELLAKH Habib: Universitaire

  195. MELLITI Khaled: Historien

  196. MISSAOUI Moufida: Universitaire

  197. MIZOUNI Hend: Cadre associative

  198. MLIKA Lobna: Comédienne

  199. MOETAMRI Asma Fatma: Militante féministe

  200. MOKADDEM Soulafa: Fonctionnaire retraitée

  201. MONTASSAR Nabil: Fonctionnaire retraité

  202. MOUNIR Hassine: Dirigeant associatif (FTDES)

  203. MRABET Ghazi: Avocat

  204. MSADEK Dalila: Avocate et journaliste

  205. MSELMI Abdelmajid: Chirurgien

  206. NACHI Mohamed: Universitaire, militant associatif

  207. NACIB Talel: Militant associatif

  208. NEDHIF Ahmed: Journaliste

  209. NEJI Lamia: Universitaire

  210. NOOMENE Lobna: Chanteuse

  211. NOUREDDINE Ali: Universitaire

  212. OMRI Mohamed-Salah: Universitaire

  213. OUERTANI Khemaïs: Universitaire

  214. OUESLATI Amor: Magistrat

  215. RABAOUI Moncef: Enseignant

  216. RACHED Saïda: Médecin, ancienne présidente de l’ATFD

  217. RADDAOUI Ridha: Avocat

  218. RAHMOUNI Belgacem: Fonctionnaire

  219. RAYANE Iheb: Consultant, défenseur des droits humains

  220. ROMDHANI Messaoud: Président du Forum tunisien des droits économiques et sociaux

  221. SAAFI Kalthoum: Universitaire

  222. SAFRAOUI Amor: Président de la Coordination nationale indépendante pour la justice transitionnelle

  223. SAKRI Kamel: Chercheur

  224. SALAOUI Fethi: Cadre associatif, ancien prisonnier politique

  225. SARDI Naceur: Critique cinématographique

  226. SDIRI Taoufik: Juriste

  227. SELLAMI Faten: Membre du collectif Soumoud

  228. SELLAMI Mahsouna: Enseignante

  229. SELMI Mohamed: Enseignant, militant associatif

  230. SELMI Mohamed Mahdi: Assureur

  231. SELMI Taoufik: Cadre supérieur, militant associatif

  232. SHILI Ghassen: Etudiant

  233. SILINI Naïla : Universitaire

  234. SLAMA Hassan: Universitaire

  235. SOUID Karima: Ancienne constituante (ANC)

  236. STIFI Hosni : Enseignant, syndicaliste

  237. TARAYITI Bilel: Militant associatif

  238. TLILI Wissem: Réalisateur

  239. TOUNIS Abdelkrim: Président de l’association Citoyenneté et libertés

  240. TRABELSI Marwen: Réalisateur

  241. TRIFI Hafedh: Association Demj

  242. TRIFI Mokhtar: Avocat, ancien président de la LTDH, vice-président de l’Organisation mondiale contre la torture, ancien membre de la Haute instance pour la réalisation des objectifs de la révolution

  243. TRIKI Rachida: Universitaire

  244. TRIKI Zohra: Dirigeante associative

  245. YACOUB Taoufik: Universitaire

  246. YACOUBI Najet: Avocate

  247. YAHAMED Hédi: Ecrivain

  248. ZAIER Yacine: Chef d’entreprise

  249. ZARROUKI Sondos: Journaliste

  250. ZGHIDI El Khansa: Universitaire


Une réaction et une vigilance citoyenne affirme Naïla Silini

Contactée par le HuffPost Tunisie Naïla Silini affirme que le choix de publier cet Appel le 17 décembre est "symbolique". "Les points soulevés dans ce manifeste étaient l’objet d’une large discussion entre les signataires. C’est un texte collectif que nous publions" a-t-elle ajouté.

À travers cette "réaction citoyenne", les signataires de cet Appel tiennent "à attirer l’attention sur les conséquences néfastes de cette complicité" entre Béji Caid Essebsi et Rached Ghannouchi, "qui ne sont que deux faces d’une même pièce" a affirmé Naïla Silini.

"Et la rencontre de Paris a tissé le destin de nos jours. Il faut noter que cette complicité renvoie à beaucoup de domaines et peut toucher le fonctionnement de l'appareil étatique dans son volet économique, mais aussi dans son volet politique et l’acquis de la liberté d'expression -qui se réduit de jour en jour-; et en fin dans son volet social . En résumé, aucune hypothèse n’est écartée, et grâce à cette coalition entre les deux partis, la démocratie est vidée de son sens" ajoute-t-elle.

L'exemple le plus récent, le report des élections municipales: "Le report au mois de mai marque une position impulsive et pourrait avoir des conséquences lourdes sur les prochaines échéances législatives en 2019. Le peuple doit s’attendre à revivre la même expérience que sous la Troïka lorsque les élections ont été retardés de trois années" a-t-elle alerté.

Ce que craint Naïla Silini, tout comme l'ensemble des signataires de cet Appel du 17 décembre, c'est un "échec de la transition démocratique. Perdre notre capital acquis après la révolution. Une situation économique qui se détériore, rongée par la corruption, qui ruine l’économie, et qui est aussi le talon d’Achille de la coalition dirigeante. Il ne faut pas lui laisser de répit sur ce terrain". 

"En résumé, nous exprimons la vigilance citoyenne qui se résume dans les actes suivants: Observer, Noter, Mémoriser,Avertir".

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Rached Ghannouchi : Nous espérerons que le gouvernement accepterait la décision de l'ISIE

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Le président du Mouvement Ennahdha, Rached Ghannouchi, a déclaré, samedi, espérer que le gouvernement accepterait la décision de l’instance électorale de reporter les municipales au 6 mai 2018 et de publier le calendrier électoral au JORT.

Ainsi, le vote des militaires et des sécuritaires aura lieu le 29 avril 2018, a-t-il dit.

S’exprimant, samedi, dans une déclaration de presse, en marge de sa participation aux travaux de la 18 e session du Conseil de la choura, organisés les 15 et 16 décembre, à Hammamet, Ghannouchi a ajouté que le président de la République est “plus attaché que nous” à cette échéance électorale. “Il attend que l’ISIE et les partis politiques conviennent d’une nouvelle date pour les municipales pour pouvoir publier le décret de convocation des électeurs”, a-t-il dit.

Le Conseil de l’ISIE a décidé d’effectuer une légère modification dans le calendrier des élections municipales, mais dans un délai ne dépassant pas le début du mois de mai prochain, a indiqué, samedi, le président de l’instance, Mohamed Tlili Mansri.

"Nous fournirons le calendrier détaillé au début de la semaine prochaine, et nous exhortons tous les acteurs de la scène politique à tenir leurs engagements et responsabilités" a-t-il déclaré

Mansri a également appelé la présidence du gouvernement à publier sans attendre le calendrier dans le Journal Officiel de la République Tunisienne (JORT), et la présidence de la république à émettre la convocation du corps électoral sans respecter le délai de trois mois avant le jour du scrutin.

LIRE AUSSI: L'ISIE reporte de nouveau la date des élections municipales


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Clôture de la 19ème édition des Journées Théâtrales de Carthage (JTC): Le palmarès complet

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Après un marathon de pas moins de 100 pièces de théâtre présentées du 8 au 16 décembre 2017, la 19ème édition des Journées Théâtrales de Carthage (JTC) s’est clôturée samedi au Théâtre Municipal de Tunis par la remise des cinq prix de la compétition officielle qui a enregistré son retour cette année après son annulation dans 8 éditions consécutives depuis 2003 (11ème édition).



Ci-après la liste des prix de la compétition officielle et de la section parallèle de la 19ème édition des JTC :

Compétition officielle


Prix de la meilleure œuvre (25 000 DT) : non attribué

Prix de la mise en scène (20 000 DT) : Wafa Tabboubi pour ” Les veuves ” (Tunisie) et Ali Daim pour ” 0 negatif ” (Irak)

Prix du texte théâtral (15 000 DT) : Chadi Douier pour ” Statico ” (Syrie) et Rezgui Mallel pour ” Bahidja ” de Ziyani Chérif Ayed (Algérie)

Prix de la meilleure interprétation féminine (10 000 DT) : Amel Ben Heddou dans ” Solo ” de Mohamed Hor (Maroc) et Naouar Youssef dans ” Statico ” de Jamel Chekir (Syrie)

Prix de la meilleure interprétation masculine (10 000 DT) : Said Harrassi dans ” Solo ” (Maroc) et Samer Omrane dans ” Statico ” (Syrie)

Les Prix Parallèles


Prix UGTT de la meilleure technique théâtrale (3 500 DT) : Chawki Mchegui dans la pièce ” La jeune fille et la mort ” de Samira Bouamoud

Prix SNJT ” Najiba Hamrouni ” pour la liberté d’expression (3 000 DT) : ” Errhout ” d’Imed May

Prix de la CONECT pour la promotion et l’encouragement des jeunes promoteurs culturels (10 000 DT) : Espace Liber’thé, café culturel de Ghassen Laabidi

Prix attribué par ” les cafés Ben Yedder ” de la meilleure scénographie (3 000 DT) : ” Houryet el bahr ” d’Amir Layouni

Pour rappel, la Tunisie a été présente lors de cette édition avec 56 représentations dont 10 pièces de théâtre pour enfants en plus de 5 pièces africaines, 14 pièces arabes et 8 pièces du monde.

Ont été en lice 11 œuvres théâtrales de la Tunisie, du monde arabe et de l’Afrique : Tunisie, Egypte, Jordanie, Maroc, Syrie, Irak, Algérie, la Côte d’Ivoire et le Mali.

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"Le futur appartient à celui qui a la plus longue mémoire"*

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Ma lecture de la défaite cinglante de Nida Tounes aux partielles d'Allemagne du dimanche noir 17/12/2017:

-Une défaite attendue vu l'état général du parti qui n'a plus ni l'aura, ni la crédibilité pour convaincre, ni la base militante pour se déployer et agir. Cela fait des mois que les Tunisiens ne cessent de tirer la sonnette d'alarme mais les salonnards du Lac avaient une autre vision des choses, toute rose mais totalement erronée, désarticulée. Les raisons sont multiples. Au moins une a mis une majorité de Tunisiens mal à l'aise et les a acculé à devenir des ennemis jurés d'un rassemblement électoraliste et affairiste sans envergure, à savoir le fait de remettre le pays aux mains des islamistes ou plus exactement offrir la Tunisie, ses richesses, son administration, ses finances, sa justice, sa sécurité, sa souveraineté aux adeptes d'une secte apatride qui ne partage rien avec les Tunisiens et qui ne connait rien à la gestion d'un État en délabrement. En contrepartie de quoi?

- Le cynisme qui marque une politique d'un parti très amateur dans ses choix chaotiques, ses décisions irrésolues et la sélection de ses dirigeants controversés. Nida Tounes devenu l'auberge espagnole fut également infiltré par des pro-Ennahdha. Personnellement je doute fort de l'appartenance nidaiste d'un certain nombre de nidaistes "plat-ventristes" à la solde d'autres groupuscules politiques et qui sont à l'origine du naufrage. Nida Tounes ce fourre-tout atypique a rapidement rendu l'âme après les élections de 2014 démontrant qu'il n'était en réalité qu'une machine électorale sans plus, pas un parti avec un projet, ancré dans le tissu social tunisien. Très vite les affairistes du "parti" ont fait appel aux anciens rcédistes au fait de la machine et de ses secrets qui permettent la pérennité du pouvoir et surtout comment tirer profit de sa fonction ludique à la Trabelsi, accès aux richesses du pays avec un petit chapelet à la main. Les Tunisiens de Kasserine, Thala, Siliana, Jendouba et de beaucoup d'autres régions déshéritées, marginalisées et oubliées qu'ils crèvent de froid, de manque de soin, de nourriture, les nouveaux caïds du pouvoir ont d'autres centres d'intérêts, ils rivalisent de voitures de luxe, de voyages à l'étranger de business etc. Les agriculteurs endettés, le dinar à la dérive, le déficit de toutes les balances etc, connait pas, je suis un gros légume de Nida qui doit s'associer avec le diable pour sauver mes privilèges.

Le jugement du 17/12 est édifiant, tranchant, sans appel, il a rendu le mépris et l'irresponsabilité par le dédain. Les Tunisiens en Allemagne qui vivent dans une véritable démocratie ont répondu aux nains de la politique en disant "on ne cautionne pas une parodie de démocratie à la sud américaine avec des chefs guignols. Respectez le peuple, l'on vous respectera". Ce n'est pas encore le cas. Il vaut mieux partir tant qu'il est encore temps. C'est ça le courage de l'homme d'État. Nida Tounes a besoin d'un formatage complet par des patriotes!

*Friedrich Nietzsche

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La Tunisie 74eme sur 180 pays en matière de compétitivité durable, selon l'index GSCI

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L'indice global de compétitivité durable dans son édition 2017, classe la Tunisie 74eme sur 180 pays et lui attribue le score de 44,3/100.

Cet indice qui mesure les forces et les faiblesses d'un pays, est calculé sur la base d'une centaine d'indicateurs provenant de sources telles que la Banque mondiale, le FMI, ou encore les différentes agences des Nations Unies. Pour mieux faciliter le classement, les indicateurs sont regroupés en 5 sous-indices, à savoir le capital naturel (la disponibilité des ressources et leur niveau d'épuisement), la gestion des ressources, le capital intellectuel, la gouvernance, et le capital social.

Ainsi, au niveau de l'Afrique du Nord, la Tunisie arrive en première place, suivie de son voisin l'Algérie (115e), de l'Egypte (147e), et du Maroc (160e).

Richesses naturelles

Dans la catégorie "Capital naturel", la Tunisie se classe 169e, un classement expliqué par le manque en eau et en biodiversité. Selon le rapport, les pays se situant dans des zones tropicales sont enclin à mieux se classer, car même s'ils sont parfois pénalisés dans d'autres catégories, avoir une riche biodiversité et des ressources naturelles leur permettrait de développer une compétitivité durable au fil du temps.

Le Congo, le Cameroun, le Laos, et la Guyane arrivent ainsi en premier, tandis que la Chine ou encore l'Inde se retrouvent respectivement 153e et 152e, à cause de leurs populations élevées et leur faible capacité à s'autosuffire.

Gouvernance

Quant à la gouvernance qui englobe la stratégie entreprise par le gouvernement dans le développement de la santé, l'éducation, l'infrastructure, et la sécurité, ou encore le cadre entrepreneurial mesuré par le degré de complexité des procédures administratives et du niveau de corruption, la Tunisie occupe la 65e place, avec un score de 51,6/100, précédée par le Singapour et faisant mieux que le Canada (91e) et l'Australie (70e).

Elle se classe également mieux que ses voisins. Ainsi, on retrouve l'Algérie en 103e place et le Maroc en 123e place.

Les pays en tête de liste en termes de gouvernance sont l'Irlande, la République Tchèque, et la Roumanie, tandis que les derniers du classement sont le Tchad, le Soudan et les Kiribati.

Le capital intellectuel

S'agissant du "Capital Intellectuel" qui mesure le niveau éducatif de la population, sa capacité d'innovation et son esprit entrepreneurial, la Tunisie se classe relativement bien et arrive en 43e place avec un score de 47,3/100, faisant mieux que l'Espagne, l'Australie, l'Ukraine, l'Inde, la Nouvelle-Zélande, la Macédoine, ou encore la Géorgie.

Elle se classe également première en Afrique et dans le monde arabe, et 2e parmi les pays de l'hémisphère sud, après le Vietnam (42e).

Sur le plan mondial, la Corée du Sud arrive en tête de liste, loin devant les deuxièmes du classement à savoir la Suède, la Norvège et la Chine.

Le Madagascar et la Zambie arrivent en dernier avec des scores ne dépassant pas 15/100.

Mauvaise gestion des ressources, mais pas plus que les États-unis

Sur la question de la gestion des ressources (naturelles et renouvelables), la Tunisie ne réalise pas un bon score, ni un bon classement, arrivant 109ème avec un score de 44,9/100. Le dernier rapport du Natural Resource Governance Institute (NRGI), a d'ailleurs qualifié la gestion de l'exploitation minière en Tunisie d'"insuffisante", lui attribuant un score de 46/100.

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La Tunisie gère mal ses ressources minières, selon le dernier rapport du Natural Resource Governance Institute


Malgré son classement relativement médiocre, la Tunisie fait quand même mieux que les États-Unis (110e), Israël, la Turquie, le Singapour, la Chine, la Corée du Sud, ou encore la Russie. Elle arrive également avant ses voisins du Maghreb.

Une cohésion sociale meilleure qu'en Angleterre et qu'aux États-unis

Du côté du "Capital Social" qui est défini comme étant la combinaison de la stabilité sociale et du bien-être (perçu ou réel) de l'ensemble de la population, la Tunisie réalise son meilleur classement/score, arrivant 27e sur les 180 pays étudiés, et obtenant le score de 49,8/100.

D'après la méthodologie, la stabilité sociale et le bien-être génèrent une cohésion sociale et un certain niveau de consensus, ce qui à son tour fournit un environnement stable pour l'économie et empêche les ressources naturelles d'être surexploitées.

Ainsi, la Tunisie fait mieux que le Royaume-Uni, l'Espagne, le Canada, l'Australie, Israël, la Turquie, la Russie, mais encore les États-Unis.

Elle se classe également en tête de liste en Afrique et parmi les pays arabes.

Sur le plan mondial, la Norvège possède le meilleur "capital social", suivie du Luxembourg, de l'Islande, de la Finlande, et de l'Allemagne.

Selon ce rapport, les États-Unis se classent 129e, juste après le Liberia et avant le Salvador, en raison du taux de criminalité élevé et de la faible disponibilité des services de santé.

La plupart des pays africains, en particulier dans la zone sahélienne, arrivent en bas du classement. Selon le rapport, cela serait dû à la faible disponibilité des services de santé, de la mortalité infantile, de la liberté d'expression limitée et de la situation instable des droits de l'homme.

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Béji Caid Essebsi, "s'il n'a pas personnellement pris la décision, il l'a au moins validée": Le prince Moulay Hicham revient sur son expulsion de Tunisie

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Expulsé sans raison claire de la Tunisie en septembre dernier, alors qu'il était venu participer à une conférence sur "la transition politique tunisienne, et les défis de la consolidation de la démocratie", le prince Moulay Hicham, cousin germain du roi marocain Mohammed VI, a déclaré dans une interview accordée au "Center for Middle Eastern Studies" de l'université de Harvard, qu'il n'y a désormais plus aucune relation qui le lie à l'institution royale marocaine, et qu'il n'a rencontré Mohamed VI pendant ces 20 dernières années que trois fois à l'occasion de rencontres publiques ou familiales.

"J'ai quitté le palais royal à sa demande et je bénéficie désormais de ma liberté" a-t-il ajouté.

Concernant son expulsion de la Tunisie, le prince Hicham affirme qu'elle n'était pas nécessairement liée au pouvoir marocain, bien que la possibilité qu'elle y soit intimement liée soit tout aussi plausible.

"Je dis ça parce que je n'ai pas de certitude sur l'instigateur de mon expulsion, même si je sais qu'un acteur extérieur exerce assez d'influence sur le gouvernement tunisien ainsi que sur la présidence, pour être en mesure de m'expulser" déclare-t-il.

"Le président tunisien a déclaré que les raisons de l'expulsion étaient administratives, mais je peux vous assurer que c'est faux. S'il n'a pas personnellement pris la décision, il l'a au moins validée" a-t-il déclaré avant d'ajouter "Je ne peux pas spéculer, mais tout ce que je sais est que les autorités marocaines ne s'y sont pas opposée, et n'ont demandé aucune explication au gouvernement tunisien. Aucune prise de position officielle non plus."

"Pour clarifier ma situation, je tiens à préciser que je me porte bien aux États-unis, un pays je considère comme ma deuxième patrie. J'entreprends en plus une expérience riche et stimulante à l'université de Harvard" a-t-il conclu.

Le 08 septembre dernier, le prince Moulay Hicham a été expulsé de la Tunisie.

Ce dernier a relaté les faits dans une interview accordée à France 24 où il a indiqué que des policiers de l'aéroport sont venus le chercher à son hôtel, lui disant qu’il y avait "un problème à résoudre concernant la douane".

Par la suite, il a été informé par un représentant d'Air France qu'on lui avait demandé de lui réserver une place dans le prochain vol pour Paris. "À ce moment, je me suis adressé aux policiers pour avoir une explication. Ils m'on dit qu'il s'agit d'une expulsion forcée" a-t-il souligné.

"Là, j'ai exigé un document justifiant mon expulsion, alors que je n'ai commis aucune infraction", a-t-il expliqué.

"Les policiers étaient embarrassés, ils ont évoqué oralement une 'décision de souveraineté' et ont finalement consenti à annuler sur mon passeport mon tampon d'entrée dans le pays", a-t-il précisé en exprimant son étonnement quant à la décision de le diriger en terre française plutôt qu'au Maroc, son pays d'origine.

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Trump et Jérusalem: Une perspective historique et juridique

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Le Président des États Unis Donald Trump a déclaré qu'il est l'heure de reconnaitre officiellement Jérusalem comme capitale d'Israël. Cette décision arrive soixante-dix ans après la déclaration de l'établissement de l'État d'Israël, qui a été annoncé unilatéralement le 14 mai 1948 par David Ben-Gurion. À cette époque, les frontières n'avaient pas encore été définies. Et c'est même pour cette raison que l'admission d'Israël aux Nation Unies (NU) est devenue rapidement une priorité stratégique. À l'époque, l'admission aux NU était - et cela est vrai même aujourd'hui - "la façon la plus rapide" pour obtenir une reconnaissance universelle ou générale.

Cependant, la demande originelle d'admission d'Israël aux NU a été rejetée par le Conseil de Sécurité le 17 décembre 1948. La deuxième demande a été postulé le 29 février 1949. "Les négociations", avait assuré à l'assemblée générale des NU Abba Eban (qui est devenu, par la suite, Ministre des affaires étrangères), "n'auront, de toute façon, pas d'effets sur le statut juridique de Jérusalem, qui doit être défini selon le consensus international".

Ces promesses inévitables - qui étaient à la base de l'admission d'Israël aux NU - ont été prononcées un an après la guerre de 1947-48 (lire, à ce propos, les "mantras sacrés" ou le "rejectionisme" de Uri Avnery) et aucuns des évènements, qui se sont produits pendant les soixante-dix ans successifs, ont le pouvoir juridique de les effacer. Même si l'on considère qu'en 1980 Israël a adopté la Loi fondamentale qui définissait Jérusalem comme "une et indivisible" et comme "capitale d'Israël", le Conseil de Sécurité des NU a adopté la résolution 476 qui affirmait que "les mesures qui ont altéré le caractère et le statut géographique, démographique et historique de la Ville Sainte de Jérusalem sont nuls". Cette décision était à l'unisson avec les principes juridiques qui avaient été affirmés pendant les 35 ans précédents.

En juin 1945, en effet, la conférence de San Francisco a énoncé, dans l'article 80 de la Charte des Nations Unies, que l'organisation a le pouvoir suffisant pour conclure le Mandat existant pour la Palestine. Dans le plan de répartition (résolution 181, 29 Novembre 1947) l'Assemblée générale a clarifié la volonté d'établir une tutelle avec le régime de Jérusalem.

La relevance historique

Malgré ces considérations, même les simples aspects juridiques peuvent expliquer pourquoi toute démarche qui concerne Jérusalem déclenche nécessairement une polarisation: c'est en effet l'Histoire qui montre pourquoi la décision unilatérale ou les tentatives de Trump sont funestes.

Malgré les grandes déclarations, "Uru-Shalem" (la ville "fondée par Shalem", un dieu vénéré par les cananéens), fondée par les cananéens il y a 5000 ans, n'a jamais appartenue à un seul peuple dans toute son histoire. Et c'est là une raison supplémentaire qui explique, dans sa propre nature, que Jérusalem doit être internationale, ou au moins, partagée bilatéralement.

Avant l'arrivée des religions monothéistes, Al-Haram al-Sharif, le lieu où se situe le temple de Solomon, avait accueilli un lieu de culte pour les cananéens. Il faut aussi souligner que dans la Bible, Jérusalem est souvent mentionnée comme "Sion", le plateau où, au début, ses habitants ont construit la forteresse originelle de la ville. "Sion" est un terme d'origine cananéenne et peut être traduit comme colline ou plateau.

Au début du siècle dernier, à peu près 80% des habitants de la ville vivaient dans des quartiers mixtes. Dans les mémoires de Yaacov Yehoshua, Yaldut be-Yerushalayim ha-yashena, l'auteur écrit que dans la ville "il y avait des compounds pour les juifs et pour les musulmans. (Ils) Ont été comme une seule famille [...] Nos enfants jouaient avec leurs enfants, et si les enfants d'autres quartiers nous frappaient les enfants musulmans qui habitaient dans notre compound nous protégeaient. Ils étaient nos amis".

Tout cela ne devrait pas faire penser que les conflits inter-religieux ou confessionnels n'existaient pas. Dans le Moyen-Age, des émeutes ont étaient enregistrées. Cependant, leur nature et leurs objectifs étaient difficilement comparables à ceux de nos jours. Surtout, ils ne sont pas emblématiques de l'histoire réelle de Jérusalem, et de la région en général.

C'est aussi vrai que l' "histoire réelle" et les équilibres locaux, surtout dans la période ottomane, n'étaient pas perçus par tous les observateurs - en particulier les étrangers - de la même façon.

En 1839, William T. Young, le premier Vice-consul de Jérusalem anglais, notait, par exemple, qu'un juif à Jérusalem n'était pas considéré "mieux qu'un chien". Il dû admettre que, en cas de besoin, un juif aurait trouvé un abri "plus vite dans une maison d'un musulman que dans celle d'un chrétien".

Surtout, les observateurs étrangers avaient l'habitude de formuler des opinions, selon les différentes périodes, hétérogènes. Quelques années plus tard, en 1857, le Consul anglais de Jérusalem, James Finn, a déclaré qu' "il y a peu de pays dans le monde où, au-delà des apparences, il y a une aussi grande tolérance vers la pratique religieuse comme celle qu'il y a en Palestine".

En outre, il n'existe aucun type de mémoire, comme celles judiciaires, qui permettent de mieux vérifier dans quelle mesure les communautés locales percevaient elles-mêmes en tant qu'éléments constitutifs du milieu ottoman.

L'historien américain Amnon Cohen, qui a passé des années a étudier les documents des archives du tribunal religieux de la Charia (Loi islamique) de la Jérusalem ottomane, a trouvé 1000 cas de juifs qui ont été jugés entre 1530 et 1601. Les juifs, en effet, préféraient utiliser le tribunal Charaïque plutôt que le leur, rabbinique: "Les sujets juifs du Sultan", notait Cohen, "n'avaient pas de raisons pour déplorer leur statut ou envier leur condition de vie. Les juifs de Jérusalem ottomane jouissaient d'une certaine autonomie religieuse et administrative dans l'état Islamique et, en tant qu'éléments constitutifs et dynamiques de l'économie locale et de la société ils auraient - et ils l'ont fait - contribué à son fonctionnement".

Arthur Balfour, qui a donné son nom à la déclaration de 1917, a visité la Palestine pour la première fois en 1925. À cette occasion, il a présidé la cérémonie d'inauguration de l'Université Juive de Jérusalem, accompagné par Chaim Weizmann et sa femme, Vera.

Malgré la connaissance très limitée de Balfour sur la réalité locale, ses actions étaient fondées sur la ferme conviction que les idées qu'il était en train d'adopter étaient "enracinées sur des traditions ancestrales, sur les besoins du présent, dans les espoirs du futur, d'une importance bien plus profonde que les désirs et préjudices de 700 000 Arabes qui habitent aujourd'hui cette terre ancienne".

Tous les analystes et historiens peuvent avoir une opinion différente de ces aspects et de l'approche de Balfour. "La vérité", notait Oscar Wilde, "est rarement pure et jamais simple".

Cependant, il reste une question: le Président des États-Unis Donald Trump, d'une manière pas très différente de celle d'Arthur Balfour il y a un siècle, impose une compréhension unilatérale de la réalité locale sans connaître son complexe passé et présent. Et encore une fois, ceux qui paieront tout cela seront les Israéliens et les Palestiniens.

Article rédigé par Lorenzo Kamel pour Menara - Middle East and North Africa Regional Architecture: Mapping geopolitical shifts, regional order and domestic transformations vise à éclaircir les dynamiques historiques, politiques, économiques et sociales qui sont entrain d'affecter le Moyen Orient et l'Afrique du Nord. En outre, le projet trace les scénarios potentiels, reliés aux transformations régionales, dans le moyen (2025) et le long (2050) terme, et identifie les élements de continuité et de rupture avec le passé. Pour avoir plus d'informations sur MENARA: http://www.menaraproject.eu


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Plusieurs partis politiques signent une charte d'éthique électorale en prévision des municipales

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Sept partis politiques ont, officiellement, signé, mardi, une charte d’éthique électorale pour favoriser un climat de respect mutuel en prévision des élections municipales, prévues le 6 mai 2018.

Les concertations autour de cette charte ont démarré en septembre dernier avec la participation de douze partis. Il s’agit d’Ennahdha, Nidaa Tounes, Parti des patriotes démocrates unifié (PPDU), l’Union patriotique libre, Ettakatol, Al-Massar, Machrou Tounes, Mouvement Echaab, Courant populaire, Parti des démocrates sociaux, Courant démocrate et Al-Irada qui ont tous signé la charte selon Ahmed Driss, président du Centre des Etudes Méditerranéennes et Internationales (CEMI) à l'origine de cette initiative.



En vertu de ce pacte, les partis signataires s’engagent à respecter l’éthique de l’action politique.

Selon les signataires, la charte est axée sur quatre points. Il s’agit, en premier, d'accélérer l’examen de la loi réglementant les sondages d’opinion, de réviser, en second lieu, la loi relative aux associations et renforcer le contrôle de gestion des associations, de veiller à garder l’instance électorale loin des tiraillements politiques et de contrôler, enfin, les mécanismes de financement des partis politiques et des listes électorales.

En outre, la charte d’éthique électorale appelle à la nécessité de fournir toutes les ressources humaines, matérielles et financières nécessaires à la Cour des comptes et au Tribunal administratif et de parachever la mise en place des chambres régionales de ces deux juridictions dans les plus brefs délais.

Par ailleurs, la charte invite la Haute autorité indépendante de la communication audiovisuelle à prévoir des mesures rigoureuses contre les radios et télévision qui ne respecteraient pas les lois en vigueur en période de campagne électorale.

Elle exhorte, aussi la HAICA, à veiller à garantir l’égalité des chances pour tous les candidats et la neutralité des médias pendant la période électorale.

Intervenant sur la radio Mosaïque Fm, Ahmed Driss président du Centre des Etudes Méditerranéennes et Internationales (CEMI) a indiqué que cette charte doit faire en sorte que l'électeur retrouve confiance en des élections impartiales et transparentes.

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Les agriculteurs en colère: En signe de solidarité, le député Fayçal Tebini gèle ses activités au sein de l'ARP

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La tension monte d'un cran à Jendouba. Une foule imposante a défilé ce mardi dans les rues de la ville en signe de protestation menée par les agriculteurs de la région. Venus avec leurs tracteurs, ces derniers ont manifesté leur mécontentement à l'égard d'une nouvelle décision gouvernementale concernant l’eau d’irrigation.

En colère, les agriculteurs se sont rassemblés devant le siège du gouvernorat de Jendouba pour faire le tour de la ville avant de s'arrêter au niveau du Commissariat régional au développement agricole de la région, rapporte Mosaïque Fm.

Levant des slogans appelant au retrait de cette nouvelle mesure gouvernementale qui impose le rationnement (ou la coupure) d'eau dans la région, les agriculteurs de Jendouba se trouvent lésés et menacés. Ils ont estimé que le ministère de l'Agriculture ne réagit pas à leurs revendications et accusent celui-ci d'adopter "la politique de deux poids deux mesures."

Réagissant à cette vague de protestations dans la région de Jendouba, des députés ont adressé une lettre au Chef du gouvernement Youssef Chahed pour tenir un conseil ministériel extraordinaire afin d'examiner la situation des agriculteurs et de trouver une solution à leur crise.

De son côté, le député Fayçal Tebini a décidé de geler ses activités au sein de l'ARP, et ce pendant 72 heures. Cette décision a été prise afin de pouvoir rejoindre le sit-in des agriculteurs et calmer la situation, surtout qu'elle risque de monter crescendo. "Une "journée noire sera prévue demain, le mercredi 20 décembre 2018" a-t-il fait savoir en rappelant que le sit-in dure depuis trois semaines à Jendouba et 37 jours à Siliana.



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9,5% des enfants tunisiens travaillent: Le ministre des Affaires sociales dénonce une "exploitation économique" des enfants

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Il y a 136 mille enfants, soit 9,5% d'entre eux qui travaillent actuellement en Tunisie, selon les derniers chiffres de l'Institut national de la statistique (INS). La plupart de ces enfants sont issus du Nord et du Centre-Est du pays, a indiqué le ministre des Affaires sociales, Mohamed Trabelsi dénonçant une "exploitation économique" de ces derniers.

Le ministre a indiqué également que leur travail es dangereux car ils sont employés dans des secteurs comme celui des mines ou les transports.

Mohamed Trabelsi insiste sur la nécessité de mettre une place une stratégie globale pour enrayer le phénomène avant qu'il s'amplifie davantage.

En avril 2017, le ministère des Affaires sociales en collaboration le Bureau international du travail (BIT) a lancé le projet "Ensemble contre le travail des enfants en Tunisie" qui s'échelonnera de 2017 à 2020.

Naïma Zaghdoudi, coordinatrice nationale du projet a souligné que les secteurs les plus touchés par le phénomène sont l'agriculture, les petits ateliers de menuiserie, les garages (de mécaniciens), les coiffeurs et également le travail domestique pour les petites filles.

En novembre 2017, le délégué général de l’enfance, Mehyar Hamadi, a révélé que 12 mille signalements sur des situations d'enfants en danger ont été enregistrés en 2017 dont des situations où les enfants sont exploités économiquement.


Moez Cherif, président de l’Association Tunisienne de Défense des Droits de l'Enfant, estime
, qu' "Il n'a y a pas de travail pour les enfants, c'est de l'exploitation", en ajoutant que la fragilité de la structure familiale figure parmi les principaux facteurs de ce phénomène.

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