Un an est passé depuis l'assassinat de l'ingénieur aéronautique Mohamed Zouari à Sfax, et pourtant le mystère demeure entier autour de ce crime. Une affaire qui s'avère compliquée et impliquant plusieurs suspects.
En vendredi, une conférence de presse a été tenue par son comité de défense représenté par l'avocat Abderraouf Ayadi. Ce dernier a formellement accusé les autorités tunisiennes d'être liées à cet assassinat. Selon Ayadi, des parties tunisiennes sont en train de masquer certains éléments clés.
Il a, d'ailleurs, présenté un document sécuritaire dans lequel il a évoqué la présence d'un journaliste allemand, d'origine juive. D'après Ayadi, ce journaliste se serait fait attraper par la police à l'avenue Habib Bourguiba en train de filmer le ministère de l'Intérieur le 18 décembre 2016, soit trois jours après l'assassinat de Zouari. Ce journaliste aurait été vite relâché par la police, a regretté Ayadi en estimant que ce dernier pourrait avoir des informations précieuses pouvant faciliter la tâche des enquêteurs. "Une voiture l'attendait à l'aéroport Tunis Carthage. Le propriétaire du véhicule a été identifié. Cependant le ministère public n'a pas fait le suivi de l'affaire. La justice a même rejeté la demande d'un bon nombre d'avocats qui se sont portés volontaires pour suivre l'affaire, avant l'intervention du Conseil supérieur de la magistrature" a-t-il signalé.
A l'heure actuelle, l'affaire est encore entre les mains de la brigade d'investigation des crimes terroriste à El Gorjani. "Interpol n'a pas été coopératif avec les autorités tunisiennes. Il n'a fourni aucune donnée permettant d'élucider l'affaire" a-t-il noté.
De son côté, la veuve de Mohamed Zouari est intervenue, le mois dernier, sur les ondes de Mosaïque Fm et a fait savoir que l'État tunisien n'a pas honoré ses promesses de régulariser sa situation de résidence en Tunisie. Elle a indiqué que jusqu'à présent elle ne peut pas quitter le territoire tunisien vu qu'elle ne détient aucun document officiel.
Le 16 novembre dernier, le mouvement palestinien Hamas a annoncé que le martyr appartenait au mouvement et que le Mossad (service secret israélien) est le responsable de cet assassinat.
L'ingénieur de 49 ans a été tué par arme à feu à Sfax, la deuxième ville de Tunisie, alors qu'il se trouvait au volant, devant son domicile.
Le Hamas avait annoncé que l'ingénieur tunisien était l'un de ses dirigeants, accusant Israël du meurtre et promettant vengeance.
Les autorités israéliennes n'ont pas réagi aux accusations du Hamas, mais l'Etat hébreu a dans le passé assassiné plusieurs membres de groupes activistes, notamment en Tunisie.
En 1988, le numéro 2 de l'Organisation de libération de la Palestine (OLP), Abou Jihad --de son vrai nom Khalil al-Wazir-- était assassiné par des commandos israéliens à Tunis, ainsi qu'un autre dirigeant de l'OLP, Saad Sayil.
En 1997, Khaled Mechaal, l'un des membres fondateurs du Hamas et chef de son bureau politique, avait échappé à la tentative d'assassinat du Mossad, le service de renseignements israélien, qui lui avait injecté du poison. Le Hamas accuse également Israël d'avoir assassiné l'un des fondateurs de sa branche armée, Mahmoud Abdel Raouf Al-Mabhouh, décédé le 20 janvier à Dubaï.
En vendredi, une conférence de presse a été tenue par son comité de défense représenté par l'avocat Abderraouf Ayadi. Ce dernier a formellement accusé les autorités tunisiennes d'être liées à cet assassinat. Selon Ayadi, des parties tunisiennes sont en train de masquer certains éléments clés.
Il a, d'ailleurs, présenté un document sécuritaire dans lequel il a évoqué la présence d'un journaliste allemand, d'origine juive. D'après Ayadi, ce journaliste se serait fait attraper par la police à l'avenue Habib Bourguiba en train de filmer le ministère de l'Intérieur le 18 décembre 2016, soit trois jours après l'assassinat de Zouari. Ce journaliste aurait été vite relâché par la police, a regretté Ayadi en estimant que ce dernier pourrait avoir des informations précieuses pouvant faciliter la tâche des enquêteurs. "Une voiture l'attendait à l'aéroport Tunis Carthage. Le propriétaire du véhicule a été identifié. Cependant le ministère public n'a pas fait le suivi de l'affaire. La justice a même rejeté la demande d'un bon nombre d'avocats qui se sont portés volontaires pour suivre l'affaire, avant l'intervention du Conseil supérieur de la magistrature" a-t-il signalé.
A l'heure actuelle, l'affaire est encore entre les mains de la brigade d'investigation des crimes terroriste à El Gorjani. "Interpol n'a pas été coopératif avec les autorités tunisiennes. Il n'a fourni aucune donnée permettant d'élucider l'affaire" a-t-il noté.
De son côté, la veuve de Mohamed Zouari est intervenue, le mois dernier, sur les ondes de Mosaïque Fm et a fait savoir que l'État tunisien n'a pas honoré ses promesses de régulariser sa situation de résidence en Tunisie. Elle a indiqué que jusqu'à présent elle ne peut pas quitter le territoire tunisien vu qu'elle ne détient aucun document officiel.
Le 16 novembre dernier, le mouvement palestinien Hamas a annoncé que le martyr appartenait au mouvement et que le Mossad (service secret israélien) est le responsable de cet assassinat.
L'ingénieur de 49 ans a été tué par arme à feu à Sfax, la deuxième ville de Tunisie, alors qu'il se trouvait au volant, devant son domicile.
Le Hamas avait annoncé que l'ingénieur tunisien était l'un de ses dirigeants, accusant Israël du meurtre et promettant vengeance.
Les autorités israéliennes n'ont pas réagi aux accusations du Hamas, mais l'Etat hébreu a dans le passé assassiné plusieurs membres de groupes activistes, notamment en Tunisie.
En 1988, le numéro 2 de l'Organisation de libération de la Palestine (OLP), Abou Jihad --de son vrai nom Khalil al-Wazir-- était assassiné par des commandos israéliens à Tunis, ainsi qu'un autre dirigeant de l'OLP, Saad Sayil.
En 1997, Khaled Mechaal, l'un des membres fondateurs du Hamas et chef de son bureau politique, avait échappé à la tentative d'assassinat du Mossad, le service de renseignements israélien, qui lui avait injecté du poison. Le Hamas accuse également Israël d'avoir assassiné l'un des fondateurs de sa branche armée, Mahmoud Abdel Raouf Al-Mabhouh, décédé le 20 janvier à Dubaï.
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