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Une femme enceinte meurt écrasée par un train alors qu'elle prenait des photos sur les rails

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Fredzania Thompson, 19 ans, se tenait entre deux voies ferrées lorsqu'elle a aperçu le train. Elle serait allée sur les rails voisines pour l'éviter, sans savoir qu'un deuxième train approchait aussi à pleine vitesse, rapportent les autorités.

Elle est décédée dans l'ambulance.

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Selon Global News, le photographe n'aurait pas été blessé.

Darnell Chatman, le fiancé de la victime, a confié à The Eagle que la jeune femme l'avait appelé deux semaines avant la tragédie pour lui annoncer qu'il serait bientôt papa.

train femme enceinte

Une page GoFundMe a été créée pour aider la famille à payer les funérailles.

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Cet adorable poisson rouge souffrant a une "chaise roulante" spéciale pour l'aider à nager

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Un poisson rouge souffrant d’un trouble incurable de la vessie a eu droit à un fauteuil roulant pour l’aider à nager à nouveau grâce à la créativité de son maître.

Et inutile de vous dire qu’Internet s’est emballé devant le dispositif ingénieux.



L’inventeur, Derek, travaille dans un aquarium et a fait la connaissance du poisson par l'entremise d’un client qui lui a dit qu’il souffrait d’un trouble de la vessie permanent.

Sa condition faisait en sorte que le poisson était incapable de se tenir droit et était souvent coincé au fond du réservoir à poissons.

"Alors, je lui ai fait un fauteuil roulant et il l’aime", a écrit Derek dans un message texte à son amie.


Derek a aussi partagé une photo du poisson rouge dont le "fauteuil roulant" est attaché à un morceau de styromousse, qui l’aide à flotter.

Son amie Taylor Dean, une "maman d’animaux de compagnie à temps plein"qui vlogue à propos des animaux sur Youtube, a partagé une capture d’écran de leur conversation sur Twitter et ça n’a pas été long avec que la Toile tombe en amour avec le petit poisson.


Peut-on avoir de ses nouvelles toutes les semaines, demande cette femme. Taylor Dean, qui a répondu à la plupart des commentaires sur Twitter, a ensuite publié une nouvelle photo avec une version améliorée du «fauteuil roulant».


Derek a raconté à BuzzFeed qu’il avait fait le premier dispositif en utilisant un tube d’aération, qui a été soigneusement installé autour du poisson.

"J’ai ajouté des soupapes en dessous, ce qui a agi comme ‘chaise’ pour le soutenir", explique-t-il.

"J’ai ajouté du poids au bas de la ‘chaise’ et quelque chose pour qu’il flotte au-dessus de lui (styromousse), et j’ai lentement enlevé les morceaux jusqu’à ce qu’il flotte juste suffisamment pour pouvoir nager sans sentir qu’il traîne une chaise".

Faut vraiment aimer les poissons rouges.

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Tunisie: Zeineb, célèbre gérante du Hamman Na'oura. Portait d'une femme atypique

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Âgée d'une soixantaine d'années, sous son air de bonne femme, avec sa mine où le temps a laissé ses séquelles, se cache une vivacité hors pair, robuste, la peau de son corps ferme et douce malgré les rides de son visage, elle s'appelle Zeineb.

Depuis 1965, elle travaille comme "harza". Elle s'occupe du gommage, de l'épilation des clientes mais gère aussi le hammam (bain maure), d'abord à celui de la rue le Pacha, puis au hamman Na'oura, où elle travaille encore. Si les murs sont décrépis, vieillis, fatigués par l'usure, Zeineb tient, elle, debout, vivace, résistante aux effets du temps.

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Grande gueule, impudique, la langue toujours aiguisée, le caractère fort et la voix imposante, comme jadis, lorsqu'elle faisait régner l'ordre par un cri, aussitôt lancé, aussitôt exécuté par une foule de femmes et d'enfants qui l'appréhendaient.


Dans ce monument historique de la médina, Zeineb a vu filer le train de sa vie et celui de celles qui le fréquentaient: "J'ai ouvert mes yeux sur le monde ici, c'est à la médina que j'ai appris ce métier auprès de ma mère et de ma grand-mère, les clientes ont apprécié mon message et c'est ainsi que j'ai commencé mon métier". Un métier dénigré par certains Tunisiens mais une fierté pour Zeineb, pour qui outre son utilité, il a une portée sociale dans l'animation de la vie de la médina et même historique. En effet, Zeineb est plus qu'une "harza", elle est témoin des chamboulements qui ont émaillé la médina, ses riverains, son apogée et sa décadence.

"Avant, le weekend et la veille des fêtes et le ramadan, le hammam ne désemplissait pas, les femmes venaient avec leurs enfants. À l'époque elles payaient 50 millimes. Aujourd'hui deux dinars et rares sont celles qui viennent; seules les habituées issues de milieux populaires ou quelques bourgeoises en quête d'exotisme et d'un massage à l'ancienne."

Le gain du hammam est aujourd'hui, aux meilleurs jours 30 dinars, parfois, elle rentre bredouille: "Il y a des jours particulièrement maussades", déplore-t-elle fataliste.

Zeineb, habitant Zahrouni, commence son travail tôt le matin et elle rentre tard, elle a sa propre clientèle comme une femme trouvée là bas, venue des plus modernes Jardin de El Menzah, spécialement pour elle, habituée de ses bons soins pour un massage ou épilation.


Malgrè la distance entre Zahrouni et son hammam, l'âge, les clientes qui désertent, le dévouement de Zeineb est intact et elle ne compte pas changer: "C'est ici que je mourrai car j'aime ce monde", lance-t-elle tout en reconnaissant que les hammams "n'ont plus d'avenir" face à la fermeture de certains à la médina.


"Avant, les hammams fonctionnaient aux bois, pas comme aujourd'hui avec le gaz. Les femmes en sortaient toutes rouges, la peau adoucie et ferme. Elles venaient avec leurs progénitures se faire une beauté, boire de la bonne cidre, et manger de l'orange. C'était la belle époque,", conclut Zeineb avec une amertume ponctuée par une blague au détour. L'air toujours bienveillant et aimable malgré le temps morose.

Une solidité qui lui permis d'élever seule ses six enfants à travers son travail.

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Un bistrot à la Tunisienne où le terroir culinaire prend vie tous les midis

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C'est un petit restaurant lové dans une ruelle peu passante de la médina. Et pourtant, le rythme y est palpitant, le temps d'un déjeuner traditionnel.

Ce restaurant fonctionne par et pour ses habitués. "Nous attirons la 2ème génération de clients celle dont les parents étaient des fidèles", commente fièrement Bassem qui dirige le Chez Mounir, un lieu qui ne porte donc pas son prénom mais celui de son père dont le portrait trône derrière la caisse.

La famille de celui-ci est dans la restauration depuis près de 40 ans. Elle gère également le plus célèbre Dar Belhaj, restaurant plus gastronomique aussi de la même rue.

restaurant tunisie

"Ici l'ambiance est décontractée et le service est particulier. Les gens se sentent comme chez eux, ils réclament à haute voix et n'hésitent pas à aller en cuisine", ajoute Bassem.

Madfouna, Mbatten, couscous, plats en sauce, la cuisine traditionnelle est au menu; Un menu changeant tous les jours pour le plaisir de clients venant essentiellement, du quartier et des ministères et tribunaux mitoyens.

"Nous nous concentrons sur des plats ressemblant à ceux que l'on faisait à la maison. Des plats que les familles ne font plus et qui font plaisir", indique le restaurateur.

Chez Bassem, règne une ambiance bistrot à la Tunisienne, dont les prix sont à la portée et les goûts adaptés aux palais tunisiens et étrangers. Même si la clientèle touristique est aujourd'hui quasi inexistante, l'ambiance dans ce restaurant n'a pas baissé d'un cran, tout comme l'intérêt pour la cuisine du terroir et la reconquête de "l'originel" prenant, pour certains, l'aspect d'une recherche d'exotisme. Un intérêt constant donc qui permet de faire vivre, même en temps de crise, ce type d'endroits où le luxe artificiel n'a pas de place.

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Souk el Berka, le carré d'or de Tunis et le chant des sirènes

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Construit au 17ème siècle, Souk el Barka était un lieu où se vendaient les esclaves avant de devenir le haut-lieu de la bijouterie tunisienne. "Une nouvelle concentration de bijouteries existe désormais dans des quartiers modernes de Tunis. Le charme d'el Berka restent inégalé", explique au HuffPost Tunisie, un bijoutier de la place.

Dans ce carré d'or, règne, pourtant, un air de morosité. "Il n'y a plus autant de vie que par le passé", regrette un vendeur guettant les clients.

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Ici, les gens viennent de manière occasionnelle et saisonnière. Il y a, parmi eux, des fidèles et des personnes de passage. Ces clients viennent de partout et avec toutes les bourses et la règle, à la Berka, semble être de ne sous-estimer les pouvoirs d'achat de personne. "Nos clients les plus dépensiers sont, des fois, ceux qui n'affichent aucun signe de richesse. Chaque année après avoir vendu l'ensemble du bétail ramené à la capitale à l'occasion de l'aïd, des marchands de moutons viennent ici dépenser quelques milliers de dinars en bijoux. Une forme de remerciement pour des épouses qui ont aidé tout au long de l'année et une manière de préserver l'argent gagné", explique un des bijoutiers interrogés.

L'or qui a, depuis longtemps, été un refuge continue de l'être, compte tenu de la montée en flèche de son prix. A près de 100 dinars le gramme, il est à la fois un produit de luxe et un moyen d'économie pouvant se maintenir à une valeur moins fluctuante que celle des billets de banque.

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Pour les bijoutiers de la Berka, l'augmentation du prix a, toutefois, entrainé un repli de la vente, suppléé par l'attrait que représentent des bijouteries des quartiers modernes. "De nombreuses personnes ont cessé de venir ici à cause du problème d'accessibilité, le parking de la kasbah souffrant d'un manque de sécurité et la place du gouvernement étant en partie fermée ", se plaint un bijoutier.

La rivalité n'a, pour certains commerçants, pas sa place. "Chacun a un style particulier et même si nos produits peuvent se ressembler, chacun a sa clientèle. Notre rassemblement est une force, cela attire les clients et nous sécurise", commente Hamdi, l'un des propriétaires des bijouteries Mhamdi Ayari.

Quant aux techniques de fabrication elles ont, à leur tour, changé, à l'image de la cible. "Le 3d a changé le métier. La technicité se retrouve de moins en moins et, quand elle existe, elle est dépassée par des moyens techniques permettant de dupliquer les pièces les plus compliquées à réaliser", explique ce dernier.

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La Berka comme le secteur de la bijouterie d'une manière générale pâtit d'autres problèmes. "Si je rachète une pièce et que celle-ci s'avère volée par exemple, je peux me retrouver en prison. Si je reçois pour réparation un bijou non estampillé, je peux avoir des problèmes", se plaint Hamdi.

Ce jeune bijoutier dont le père possède trois commerces de la place a rejoint le métier après de nombreuses hésitations liées essentiellement à un cadre légal soit absent soit trop contraignant. "Au départ, j'avais peur de prendre le relais. C'est, en me faisant travailler l'été, que mon père a fait naître en moi la passion pour les bijoux", explique ce jeune diplômé de commerce.

Parmi les projets de celui-ci, l'ouverture prochaine d'une bijouterie au Lac, quartier moderne de Tunis. "Il y a désormais de nombreuses bijouteries dans ce quartier. Une nouvelle concentration qui attire les clients", explique-t-il.

La "modernité" est ce chant de sirène qui touche de plein fouet Souk el Berka. Un lieu resté pourtant authentique et brillant de mille feux par son architecture et l'histoire de ses commerces emblématiques.

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Interview de Gharbi Maaouia, directeur du Club culturel Tahar Haddad, haut lieu culturel de la Médina

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Créé depuis 1974, le Club culturel Tahar Haddad a accueilli dans ses murs nombre d'événements et de personnalités ayant marqué le monde de la culture en Tunisie.

Du nom du syndicaliste et de l'homme politique tunisien qui a notamment oeuvré pour l'émancipation des femmes, le Club Tahar Haddad a eu comme membre fondatrice et première présidente la journaliste Jalila Hafsia pendant plus de 30 ans.

Ce haut lieu de la culture berce la Médina par ses rencontres, ses concerts, ses clubs mais aussi ses conférences, ses expositions et tant d'autres événements.

Dans le cadre des "vendredis de la Médina", le HuffPost Tunisie est allé à la rencontre de Gharbi Maaouia, directeur depuis près de 3 ans de ce lieu culturel par excellence situé en plein coeur de la Médina. Interview.

HuffPost Tunisie: Depuis quelques années, la Médina se rythme de plus en plus culturellement. Vous qui êtes directeur du Club culturel, avez-vous vu une évolution de la scène culturelle de la Médina?

Gharbi Maaouia: Il faut d'abord définir ce qu'est une évolution culturelle.

Pour ma part, la chose la plus importante, c'est l'affluence du public et principalement des jeunes. Quand on fait une programmation avec mon équipe, la première chose à laquelle on pense, c'est comment accueillir les jeunes.

Les concernant, on voit une évolution. Avant, ils venaient se rencontrer, ils attendaient qu'on leur propose quelque chose. Maintenant ce n'est plus le cas, les jeunes ne viennent qu'aux événements qu'ils organisent eux-mêmes. Quand c'est nous qui prenons la peine d'organiser un événement, ils ne viennent pas ou vraiment très peu d'entre eux.

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Pourquoi?

En fait, il existe toujours ce "complexe" de l'institution, même si nous avons d'excellentes relations avec les jeunes et qu'on les laisse s'approprier les lieux. Mais il y a toujours l'idée que ça appartient à une institution, que c'est le ministère de la Culture (NDLR: qui est le ministère de tutelle) qui organise les événements (que propose le club).

Mais ce qui est bien c'est qu'aujourd'hui, de plus en plus de jeunes organisent leur propres événements comme par exemple la session de slam ou "Sayidat El Kalimat". Nous, on leur donne un local, un peu de matériel avec les modestes moyens qu'on a et du temps, et eux ils créent et s'occupent du reste: Ils font les affiches, ils font le community management, la communication... et le résultat est là puisqu'il y a affluence, que des débats se font et que des espaces de liberté se créent.

On retrouve justement cette évolution, elle est spontanée. Et nous, on essaye juste de cadrer un petit peu tout ça, de donner des conseils, de sensibiliser ces jeunes mais pas de leur imposer les choses.

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Indépendamment des jeunes, qui s'approprient les lieux, il existe aussi des "anciens" qui perpétuent également une certaine tradition depuis la création du centre?

Effectivement, le Club a aussi un autre aspect hérité de son histoire, de son esprit et qui sont les élites qui ont traversé l'histoire du Club depuis les années 1970-1980 à ce jour ainsi que le club du Maalouf qui, en plus de 40 d'existence, n'a jamais interrompu ses activités.

Il y a donc une autre partie du public qui est plus "âgée" qui a encore confiance en ce Club et qui vient ici pour d'autres activités que l'on propose comme par exemple les conférences, les débats.

Et de voir un public aussi hétéroclite crée aussi le charme de ce lieu.

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Peut-on dire que le Club est en quelque sorte "Médina-centré" ou au contraire, les gens y affluent de partout?

Les gens viennent de partout et généralement de l'extérieur de la Médina, sauf pour un public bien particulier: Les enfants. Eux, ils viennent de la Médina car ils n'ont aucun autre espace qui leur est dédié.

D'ailleurs, même nous on n'a pas les moyens d'accueillir tous les enfants de la Médina.

Le dimanche, on organise trois clubs -pour lesquels on a des moyens limités- pour les enfants: 2 clubs de dessins, de danse, de chants, et un club de lecture. On essaye de faire en sorte que chacun des clubs ne dépasse les 15-20 enfants sinon ça serait ingérable pour nous et non ludique pour eux.

Pour revenir à votre question, outre les enfants, les autres personnes qu'elles soient jeunes ou moins jeunes qui viennent au Club sont des passionnés de la Médina mais qui pour la plupart n'habitent pas ici.

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Qu'est ce qui manque aujourd'hui au Club Tahar Haddad pour rayonner plus fort encore sur et en dehors de la Médina?

Par définition, un Centre culturel ou un lieu culturel a pour objectif de réussir à s'intégrer dans son environnement. Et quand je vois ce Club qui crée ici une pépinière culturelle c'est ce qui est attendu.

Mais ce qui manque aujourd'hui au Club Tahar Haddad se résume en un seul mot: Indépendance.

C'est-à-dire que le Club prenne son indépendance du ministère des Affaires culturelles?

Non, ça ne veut pas dire prendre notre indépendance totale vis-à-vis du ministère des Affaires culturelles, mais il n'est pas normal qu'une maison de la culture qui a besoin du minimum en matière de fournitures comme par exemple de la pâte à modeler, ne puisse pas l'acheter directement. Pour pouvoir l'acheter, il faut que j'envoie une correspondance au commissariat régional à la Culture du gouvernorat de Tunis, chez nous tout est centralisé, on souffre à cause de la bureaucratie profonde.

Par exemple, si demain il y a une fuite au lavabo, je ne pourrai pas payer les réparations, à moins que ce ne soit de mon argent propre, d'ailleurs c'est ce qui se passe. Aujourd'hui, le directeur du Club n'a ni régie, ni fonds, ni rien de tout ça.

Encore un autre exemple bien pire. Vous pensez que la facture d'internet est au nom du Club Tahar Haddad? Eh ben non, elle est au nom du commissariat régional à la Culture du gouvernorat de Tunis, quicentralise les factures de près de 40 institutions culturelles et paye pour elles. Et s'il ne paye pas, la connexion coupera pour ces 40 institutions. On a eu droit parfois à 2 ou 3 mois sans connexion.

Même quand on reçoit une personnalité et qu'on veut lui offrir un bouquet de fleurs, on doit remplir un formulaire pour expliquer le pourquoi du comment et généralement on ne nous le rembourse même pas.

La Culture a besoin de beaucoup de souplesse et ce n'est pas le cas aujourd'hui. Un jeune, si on est pas vif avec lui et qu'on anticipe pas ses besoins, laisse tomber et se met à détester l'institutionnalisation.

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Menuisier, ce métier noble que perpétue Kamel, artisan de la médina

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Kamel parle de son métier avec fierté et regret: Son enthousiasme, il le puise dans sa profession-passion. Son amertume résulte, quant à elle, d'un constat effarant, pour lui l'épris de patrimoine: Il n'y a personne à qui passer la flamme.

Kamel est menuisier, il est également spécialisé dans la restauration des plafonds de bois et très attaché, dans sa production, à l'aspect "ancien" du métier.

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Dans son atelier, Kamel fabrique, depuis quarante ans environ, des objets décoratifs et d'autres du quotidien: tables basses (Mida), étagères ornementées (Marfaâ), bancs (Maqêed)... Ici, le passé reprend vie entre les machines et les outils d'un atelier chargé d'histoire.

Cet atelier était, dans un autre temps, la maison d'un dignitaire de la médina. En témoigne le plafond où l'on peut percevoir les traces de sa nouvelle compartimentation. Plafond de bois de couleur, voute sculptée, applique en bois ornementé, mur de pierres...

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Dans ce qui n'est pas un atelier ordinaire, Kamel a refusé d'amener le moindre changement. "J'ai eu la visite d'experts spécialistes en patrimoine qui m'ont évoqué la possibilité de restauration de mon atelier. J'ai refusé. J'aime savoir que ces lieux ont une histoire et j'aimerais la préserver", justifie-t-il.

L'atelier de Kamel a aussi été un des lieux de tournage d'un feuilleton culte de la télévision tunisienne "Al Khottab âal Beb". "Après le succès du feuilleton, les gens ont commencé à venir visiter mon atelier. De Tunisie ou d'ailleurs, ils sont venus, ici, voir, de près, un lieu découvert à la télévision", explique Kamel.

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Outre les traces d'un passage télévisé remarqué et celles d'une époque historique qu'il n'a pas connue, ce lieu recèle une histoire familiale esquissée par son père et poursuivie par lui. "Cet atelier a été, avec mon père, un lieu d'apprentissage de la vie. Les jeunes du quartier y venaient apprendre un métier. C'est ce que mon père leur proposait à la place du désoeuvrement", poursuit-il, précisant que des voisins à lui, aujourd'hui médecins ou juges, ont appris, avec son père, le métier de menuisier, l'été, en tant que saisonniers".

Kamel a, quant à lui, choisi d'en faire sa profession après son bac et a été formé par les "meilleurs artisans d'Italie et de France".

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C'est ce qui lui fait regretter le fait que les centres de formation spécialisés ont fermé leurs portes. "Les jeunes s'orientent désormais vers d'autres métiers, comme la menuiserie aluminium ou tout ce qui touche à l'électronique. Ils sont sur leurs smartphones et tablettes et n'ont plus d'intérêt ou très peu pour ce qui est manuel". C'est tout un savoir-faire qui pourrait ne plus avoir de repreneur, si l'intérêt pour les métiers en lien avec le patrimoine ne se ravive pas, regrette l'artisan.

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Quant à ses clients, un intérêt récent pour le design tunisien les ramène à lui, dans son atelier de la rue Saida Ajoula où, dans un monde hors du monde, il exécute des gestes ancestraux acquis en héritage et perpétués par amour.

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À la découverte de la Médersa Chammaiya, la première médersa au Maghreb

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Savez-vous que la première médersa au Maghreb est Tunisienne? Elle s’appelle “Al médersa Chammaiya” (المدرسة الشماعية). Voilà son histoire racontée par Wild Tounes, un grand amoureux de la médina.

Située à quelques mètres de la mosquée Zitouna, cette école a été bâtie, entre 1236 et 1249, à l’époque Hafside, “par le premier sultan de la dynastie hafside Abû Zakariyâ Yahyâ plus précisément” indique Jamel Ben Saidane alias Wild Tunis au HuffPost Tunisie.

“Son nom revient, en effet, à son emplacement”, ajoute-t-il. Il est d'usage que la médersa soit associée à son fondateur ou à un érudit qui y a enseigné ou à l'endroit où elle est située. “Chammaiya” qui est placée dans une ruelle juxtaposée à souk El Chammaîne (marchands de cires et de cierges), puise son nom dans ce dernier. “Avec les années, ce souk a disparu pour laisser sa place à souk El Blaghgia,” note-il.

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Avec son style architectural simple inspiré de l’Orient, la Chammaiya se distingue des autres “écoles” par la présence de deux iwans au niveau des galeries nord-est et sud-ouest. Ses sols et murs revêtus de calcaire ocre (kadhal) et ses façades symétriques ornées de niches polylobées témoignent du style de vie sobre de son fondateur.

La porte d'entrée de la Chammaiya donne sur un vestibule qui aboutit à une cour centrale. Cette dernière est entourée de portiques sur les quatre côtés, des chambres et une grande salle de prière. À gauche de l'entrée, un escalier monte à l'étage où des chambres entourent le patio. “La Chammaiya comporte plus d’une vingtaine de chambres,” précise Wild Tounes.

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"Habituellement, les élèves prenaient les cours à la Mosquée Zitouna ou dans la grande salle de prière, et ils sont logés dans l'établissement" poursuit-il. Les services du waqf les prenaient en charge pour leur permettre de se consacrer à leurs études.

Après l’indépendance, la Chammaiya a été acquise par l’Union Nationale de la Femme Tunisienne. Au début des années 90, elle est transformée en centre de formation des métiers traditionnels du cuir et de la chaussure. "Mais depuis quelques années, le centre se trouve un peu délaissé et ne fonctionnait plus comme avant vu que d’une part l’Union Nationale de la Femme Tunisienne se trouve en difficulté et d’autre part les jeunes ne s’intéressent plus aux métiers du cuir et de la chaussure," explique-t-il.

A part la Chammaiya, la médina de Tunis regorge de médersas, classées comme monuments historiques. Avec leurs styles plus ou moins similaires, ces médersas témoignent d'une époque où l'éducation et le savoir prenaient une grande importance. À l'instar d'El Chammaiya, on trouve la médersa El Achouria. Cette dernière a été construite pendant la période ottomane.

Située au numéro 62 de la rue Haouanet Achour dont elle tire son nom, El Achouria est l'unique médersa de la ville qui possède un minaret, d'une hauteur de 15,30 mètres. Une spécificité qui revient au fait qu'elle soit bâtie sur les vestiges d'une mosquée inachevée et de la médersa Ibn Tafargine.

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Non loin de la Chammaiya se trouve, une autre médersa sous le nom d'El Bachia. Située à la rue des Libraires, cette médersa a été édifiée vers 1752 par le souverain husseinite Ali Ier Pacha. Contrairement à la plupart des médersas qui adoptent la doctrine malikite, cette dernière est dédiée à l'enseignement suivant le rite hanafite.

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Dans les années 1980, la médersa est restaurée avec le concours du ministère de la Formation professionnelle et de l'emploi qui la convertit en un centre d'apprentissage des métiers de l'artisanat.

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Tunisie: Mehdi Jomaâ annonce la semaine prochaine le lancement d'une nouvelle initiative politique

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L’ancien chef du gouvernement et président du Centre de réflexion et d’études stratégiques ”Tunisie Alternatives “, Mehdi Jomaâ, va annoncer la semaine prochaine le lancement d’une nouvelle initiative politique.

Selon un communiqué rendu public jeudi par son bureau d’information, Jomaâ a démissionné du Centre “Tunisie Alternatives” pour se consacrer à cette nouvelle initiative politique.

Mehdi Jomaâ a annoncé sa démission lors d’un workshop organisé aujourd’hui à l’occasion du premier anniversaire de la création du Centre.

“Cette démission intervient en consécration du principe d’alternance au pouvoir”, d’après le même communiqué.

Mehdi Jomaâ avait annoncé en février dernier son intention de former un nouveau parti politique.

Il s’agit, selon lui, d’un nouveau projet politique qui se présente comme une véritable alternative pour répondre aux attentes des Tunisiens, améliorer leurs conditions de vie et promouvoir l’image de la Tunisie au double plan régional et international.

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Le climat a influencé les formes de nez

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La forme et la taille du nez ont évolué pour s'adapter aux différents types de climat sur la Terre, selon une étude publiée jeudi dans la revue scientifique américaine PLOS Genetics.

Ces conclusions, ont relevé les auteurs de ces travaux, confortent celles de précédentes études selon lesquelles les personnes dont les ancêtres vivaient dans un climat chaud et humide avaient tendance à avoir des narines plus larges que les descendants de populations de régions froides et sèches.

Selon eux, des narines plus étroites permettent d'accroître l'humidité de l'air en le réchauffant, ce qui est appréciable dans des régions plus froides et sèches.

L'air froid et sec n'est pas bon pour les voies respiratoires, a relevé Arslan Zaidi, du département d'anthropologie de la Pennsylvania State University. "Il n'y a pas de forme de nez universellement meilleure, la réalité c'est que nos ancêtres étaient adaptés à leur environnement".

L'équipe scientifique internationale a utilisé des images en 3D pour mesurer la forme du nez de 476 volontaires dont les ancêtres vivaient dans le Sud et l'Est asiatique, en Afrique de l'Ouest et en Europe du Nord.

Ils ont reconnu que l'histoire de l'évolution du nez était complexe et avancé que d'autres facteurs, notamment les préférences culturelles dans le choix du partenaire sexuel, pourraient aussi avoir joué un rôle.

Examiner cette évolution et l'adaptation nasale au climat pourrait avoir des retombées médicales et anthropologiques.

En effet, "les études sur l'adaptation humaine à l'environnement sont essentielles à notre compréhension des maladies et pourraient apporter des éclairages sur les origines de certaines pathologies, comme l'anémie à cellules falciformes, l'allergie au lactose ou le cancer de la peau qui sont plus fréquentes chez certaines populations", ont souligné les scientifiques.

Il pourrait être, selon eux, opportun d'approfondir le sujet pour savoir si la forme du nez et la taille de la cavité nasale sont liées au risque de contracter une maladie respiratoire quand une personne vit dans un climat différent de celui où vivaient ses ancêtres.

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Les hommes ont-ils aidé à créer le désert du Sahara?

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Le désert du Sahara, l'un des plus importants au monde, s'étend sur quelque 9 millions de kilomètres carrés. Difficile d'imaginer que l'homme puisse en être en partie à l'origine. C'est pourtant la théorie développée par David Wright, un archéologue de l'université de Séoul, rapporte ce mercredi 15 mars Science Alert.


 

Attention, même si l'auteur avait raison (ce qui reste à prouver), cela ne veut pas dire que l'homme est le seul responsable. Il faut d'ailleurs rappeler que le Sahara est âgé d'au moins 7 millions d'années, selon une étude publiée en 2006. Mais depuis, cette zone a alterné, au gré des millénaires, entre plaines verdoyantes et territoires arides.


 

Le Sahara que l'on connaît aujourd'hui date d'il y a environ 8200 ans. La théorie la plus courue affirme que c'est un petit tremblotement de l'orbite terrestre qui a provoqué cette sécheresse à cette période. Mais dans son étude, publiée en janvier dans la revue Frontiers, David Wright pense que l'homme a joué un rôle important dans ce processus de désertification.


 

Agriculture et changement de plantes


Selon son hypothèse, l'être humain, en s'installant dans les terres fertiles à l'ouest du Nil, aurait profondément modifié l'environnement. Pour le vérifier, le chercheur a comparé les premières apparitions de pâturages dans la région et l'évolution de la végétation.


 

Il y a quelque 8000 ans, l'agriculture s'est en effet répandue dans cette partie du désert du Sahara. Et dans le même temps, la végétation grasse a laissé la place à des broussailles plus arides, typiques des environnements désertiques, selon les recherches de David Wright.


L'auteur précise que ce changement de végétation a eu un impact sur le climat de la région. Sans ces plantes grasses, les rayons du soleil sont moins absorbés et sont réfléchis par le sol, ce qui créé une sorte d'effet de serre dans la région. La conséquence? Des moussons plus rares.


Vérifier la théorie


C'est ensuite un simple cercle vicieux: plus d'agriculture implique moins de végétation et donc moins de moussons, ce qui entraîne encore une diminution de la végétation, et ainsi de suite. David Wright précise pour autant que l'impact humain, même s'il est avéré, n'est pas nécessairement incompatible avec d'autres origines, comme la théorie du tremblotement orbital de la Terre.


Aussi séduisante soit-elle, cette suggestion n'est qu'une théorie. Pour la vérifier, l'auteur aimerait analyser les fonds des anciens lacs disparus du Sahara. Objectif: récupérer des fossiles de plantes, pour mieux comprendre l'évolution de la région. En parallèle, il serait nécessaire de retrouver d'autres évidences de la présence de communautés humaines.


Avec plus d'éléments concrets, il serait alors possible d'affiner des modèles climatiques pour mieux comprendre la transformation du Sahara de paradis luxuriant à désert aride.



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Qui est Mokhtar Rassaa, nouveau directeur du Festival International de Carthage?

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Mokhtar Rassaa a été nommé, vendredi, au poste de nouveau directeur du Festival International de Carthage, succédant ainsi à Amal Moussa, qui a démissionnée le 06 mars dernier sur fond de tensions avec le ministre des Affaires culturelles Mohamed Zine El Abidine.



Journaliste de profession, Mokhtar Rassaa a été chroniqueur sportif à la radio nationale avant d'être Président-Directeur Général de la Télévision tunisienne. Il est également le fondateur du Festival de la Médina.

Il a déjà été à la tête du Festival International de Carthage en 1997.

Il est à noter que la poétesse et chercheuse universitaire Amal Moussa a démissionnée du poste au début du mois de mars après avoir accusé l'actuel ministre des Affaires culturels de corruption. Elle a en outre reproché la mainmise de celui-ci sur le Festival voulant faire du directeur du festival "une simple marionnette du ministère".

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Tunisie: Le Mausolée Sidi Brahim Riahi, un haut lieu du soufisme, prisé par des filles célibataires

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Dans une ruelle de la médina, se trouve un endroit saint, bien préservé par ses gardiennes; des femmes dévouées à son maintien et sa gérance, "les servantes", comme elles se désignent, du Cheikh Sidi Brahim Riahi, qui fut poète, ambassadeur et théologien qui a introduit tariqa soufie de la Tijaniyya en Tunisie, avant de devenir un Saint.

Le mausolée a été construit sur ordre d'Ahmed Ier Bey pour abriter la tariqa soufie dont Sidi Brahim Riahi est le maître.

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En entrant par le chicane du mausolée, on découvre une cour s'ouvrant sur plusieurs salles, dont une particulièrement captivante avec sa coupole splendide, richement scrutée. Cet oratoire est aussi une mosquée qui s'ouvre sur une autre salle où se trouve les tombes de Sidi Brahim et trois de ses fils.

En effet, tout le système repose sur l'ascendance de père en fils pour assurer la continuité de la lignée Riahi dans la gérance du mausolée. La femme du cheikh Riahi actuel, qui est donc l'arrière petit fils du Brahim Riahi, est toujours présente pour superviser la gestion du mausolée. Assise dans une salle en face de celle qui fait office d'une mosquée, elle garde un oeil sur les entrants, ordonne de couvrir par un safasari celles qui le sont pas car pour prier Dieu dans ce lieu saint, on ne badine pas avec les règles.


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Assise autour d'une table avec d'autres femmes, la femme du cheikh explique avec un accent francisant l'histoire de ce mausolée, se lamente qu'en Tunisie, certaines ne connaissent pas ce monument: "alors que des Marocains, Algériens, Sénégalais et autres cotisent pour venir faire un pèlerinage ici", déplore-t-elle.

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Lors de ce vendredi et comme chaque semaine, les croyants viennent réciter des versets de Coran, solliciter la miséricorde de Dieu: "Ici leurs prières, faites avec plus d'abnégation, sont plus entendues auprès d'un Saint qui a répondu la parole de Dieu", ajoute la femme du Cheikh, qui tient tout de suite de préciser: "On ne prie pas Sidi Brahim Riahi, on prie Dieu", lance-t-elle comme pour balayer certaines qui les accusent d'être des associateurs.

Et d'ajouter: "Grâce à la bénédiction du Dieu, les salafistes n'ont pas osé s'attaquer à Sidi Brahim Riahi mais c'est affligeant ce qu'ils ont fait à Saida Manoubia ou Sidi bousaid et à pleins d'autres lieux saints".

La femme du cheikh poursuit en énumérant les dessous de la sainteté de Sidi Brahim Riahi: "il récitait par coeur le Coran, étudier la sunna du prophète. Un érudit qui a permis l'abolition de l'esclavage en Tunisie", explique-t-elle avec fierté.

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En effet, Brahim Riahi émet, en 1842, une fatwa avec le Cheikh El Islam hanéfite Mohamed Bayram IV pour expliquer que l'esclavage est contraire aux préceptes de l'islam et appeler à l'abroger; c'est la première fois dans le monde islamique.

Sidi Brahim Riahi pour exaucer un voeu de mariage

Le mausolée de Sidi Brahim Riahi est aussi un endroit pour des pèlerins un peu spéciales. En effet, il existe une idée répondue que dans cet endroit saint, les voeux de mariage sont plus exaucés. Ainsi les femmes qui souhaitent se marier, viennent "servir Sidi Brahim Riahi sept semaines, nettoient les marches ou faire une promesse tout simplement ", explique la femme du Cheikh.


Ces femmes apportent avec elles du pain des sucreries distribués ensuite aux croyants. Il y a celles aussi qui apporteront des plats pour les pèlerins, chacune selon ses moyens, a conclu la femme du cheikh.


LIRE AUSSI:
Le mausolée des Beys de Tunis, un précieux monument funéraire...


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Any Body, les deux modèles et meilleures amies qui brisent les standards de beauté (PHOTOS)

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Georgia Gibbs et Kate Wasley sont des mannequins australiennes qui font, respectivement, du 6 et du 16. «Nous sommes des mannequins et des meilleures amies qui croient qu'il n'y a pas de standard de taille pour les femmes modernes», déclarent-elles sur Instagram.



«Là où tout a commencé», commentent-elles sous la photo. C'est que la photo est devenue virale pour les mauvaises raisons. Plusieurs l'auraient accusé d'avoir «photoshoppé» son amie «plus grosse» pour se faire paraître plus mince. «Any Body Co a été créé parce que personne ne devrait avoir à vivre ça.»

Voyez quelques photos des deux magnifiques jeunes femmes plus bas:
















Inspirantes!

Voir aussi:






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Huit raisons d'avoir un orgasme tous les jours

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Que vous soyez célibataire ou en couple, avoir un orgasme tous les jours peut parfois sembler être une corvée. Sérieusement, qui a le temps pour ça?

Mais nous devrions tous nous libérer un peu pour passer du bon temps en toute intimité puisque non seulement les orgasmes ont de nombreux bénéfices physiques et psychologiques pour la santé, mais comme le montrent des études scientifiques, ils pourraient aussi donner un coup de pouce à notre carrière.

Voici huit raisons pour lesquelles vous devriez annuler vos plans et vous mettre au lit un peu plus tôt ce soir.

1. Ça vous aidera à avoir une promotion au boulot



Aussi bizarre que ça puisse paraître, selon une nouvelle étude, avoir un orgasme tous les jours vous permet de mieux performer au travail et vous rends plus susceptibles d’obtenir une promotion.

Les deux sexes sont plus productifs et engagés s’ils ont eu une relation sexuelle la veille. Le professeur Keith Leavitt de l’Université d’Oregon affirme : « Nous faisons des blagues à propos des gens qui sont un peu trop énergiques (au boulot), mais il s’avère que c’est une chose réelle et nous devrions y porter attention ».

2. Ça vous rendra moins stressé



Les orgasmes soulagent le stress de façon naturelle et sont même connus pour soulager la douleur chez les humains.

L’hormone ocytocine, qui est libérée des cellules nerveuses dans le flux sanguin quand vous avez un orgasme, vous aide à vous sentir au chaud et confortable et induit des sentiments optimistes, une meilleure estime de soi et une confiance accrue.

3. C’est bon pour la santé de votre cœur



Nous savons tous à quel point le cardio est bon pour notre santé. Selon le NHS : « tout ce qui stimule votre cœur est bon pour vous » et ça comprend les orgasmes. Le site officiel du NHS stipule que « l’excitation sexuelle accélère le rythme cardiaque et le nombre de battements par minute atteint son sommet lors de l’orgasme ».

4. Ça vous aidera à mieux dormir



Bien que vous soyez réveillés un peu plus longtemps pour avoir un moment intime, l’orgasme aiderait au sommeil. Dans le livre The Orgasm Answer Guide, Barry Komisaruk et Beverly Whipple citent une étude qui a montré que 32% des femmes se masturbaient pour s’aider à s’endormir.

5. Ça donne un coup de main à votre système immunitaire



Selon le NHS, une étude de l’État de la Pennsylvanie a révélé que les étudiants qui avaient du sexe une à deux fois par semaine avaient un meilleur niveau de résistance aux maladies. L’immunoglobuline A était 30% plus élevée chez ceux qui avaient des rapports sexuels une ou deux fois par semaine que chez ceux qui n’avaient pas de sexe du tout.

6. Faire semblant de jouir vous peut vous amener à tromper votre partenaire



Une étude datant de 2013 a montré que les femmes qui simulent des orgasmes au lit avaient plus tendance à aller voir ailleurs. Selon les chercheurs, les femmes qui sont les plus honnêtes par rapport à leur satisfaction sexuelle se tournent moins vers l’adultère. Donc l’orgasme n’est pas qu’un plaisir physique, il aide aussi à la santé de votre couple.

7. Il réduit les risques de cancer de la prostate




Les hommes réduisent leurs risques d’avoir un cancer de la prostate en ayant un orgasme par jour, pointe une étude menée par l’Université Harvard et l’hôpital Brigham and Women. Plus précisément, ceux qui éjaculent 21 fois par mois réduisent leurs risques de 22%.

8. C’est l’fun!



Et vous méritez d’avoir du plaisir tous les jours.

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Tunisie: La crise de l'eau sera plus aiguë en 2017 s'alarment des spécialistes

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"La crise de l’eau sera plus aiguë et plus ressentie en 2017", selon Raoudha Gafrej, professeur universitaire à l'Institut Supérieur des sciences biologiques appliquées de Tunis et Alaa Marzougui, coordinateur de l'Observatoire tunisien de l'eau, et membre de l'association "Nomad08" sise à Redeyef. Les deux spécialistes affirment dans des entretiens avec l'agence TAP, que le spectre des perturbations et des coupures dans l'alimentation en eau potable enregistrées dans la plupart des régions tunisiennes durant l’été 2016, va refaire surface durant l’été 2017 et gagnera même en ampleur face à une insouciance généralisée quant à ses causes structurelles, nonobstant les "solutions de raccommodage proposées par les autorités pour montrer un semblant d’action".

Raoudha Gafrej, considère "qu'avec 419 m3 par habitant/an, la Tunisie est en situation de pénurie d’eau absolue, une situation chronique qui a été accentuée ces dernières années par les effets des changements climatiques, l’augmentation des besoins mais également par la dégradation et la vétusté des infrastructures de la Société nationale d’exploitation et de distribution des eaux (SONEDE) et des infrastructures d’irrigation et de transfert de l’eau, générant des pertes d’eau s’élevant à près de 30% des quantités transférées. D’après les données fournies par la SONEDE, 42% de ses conduites sont vieilles de plus de 25 années et doivent impérativement être remplacées."

"Au rythme de la SONEDE qui programme la réhabilitation d’environ 200 km par an, il faudra à peu près un siècle pour réhabiliter les 42% de son réseau long de 52 000 km. Sans parler des besoins pour les périmètres publics irrigués dont 30% ont au moins 30 ans et dont l’infrastructure ne peut pas utiliser les techniques d’économie d’eau".

S’ajoute à cela "une pluviométrie défaillante ces dernières années, mais aussi et surtout un problème sérieux de gestion et de gouvernance des ressources en eau, favorisant les solutions de raccommodage et les demi-mesures, qui sont loin de régler le problème de l’eau (potable et irrigation)" s’inquiète-t-elle.

Et même le dessalement de l’eau de mer, présenté comme étant une fatalité par les autorités tunisiennes, qui projettent de réaliser, outre la station en cours à Djerba, d’autres stations à Zarrat et Sfax en plus des 40 stations mobiles programmées, constitue selon Gafrej "un investissement très couteux qui pourrait être remplacé, du moins pour les 10 années à venir, par la récupération des pertes d’eau enregistrées au niveau des conduites de la SONEDE".

L’universitaire épingle aussi, "une mauvaise gestion de l’eau dans les zones irriguées, laquelle sera accentuée par la circulaire du 27 février 2017, du ministre de l’Agriculture autorisant l’utilisation des forages dans les périmètres publics irrigués, dans les gouvernorats de Béja, Bizerte, Ariana et Manouba, pour faire face au manque d’eau d’irrigation dans les périmètres publics irrigués".

"Cette décision expose les nappes souterraines de ces régions, utilisées en partie pour l’eau potable, déjà fragilisées par l’agriculture intensive et qui affichent une concentration de nitrate largement au-dessus de la norme tolérée (50 mg/l), aux risques d’une dégradation accrue de la qualité de leurs eaux due à l’utilisation des engrais et fertilisants et d’une surexploitation de leurs ressources". Cette situation peut mener à un conflit pour ces ressources entre les besoins en eau potable et en irrigation outre le risque d'une salinisation des terres", souligne l'universitaire,

Les coupures seront plus fréquentes en 2017

Au vu de cette situation ou s’entremêlent les difficultés d'ordre naturel et géographique, et l’amateurisme des autorités, l’universitaire anticipe des "perturbations et des coupures dans l'alimentation en eau potable plus intense durant l’été 2017, que celles enregistrées l’été dernier".

Et de poursuivre "même à suivre la logique de nos responsables, et à admettre les solutions qu’ils préconisent pour éviter ces perturbations, il n’est aujourd’hui secret pour personne que la station de dessalement de Djerba ne sera pas opérationnelle en juin comme prévue. Les stations mobiles non plus. Je ne sais par quel miracle, ils prétendent pouvoir résoudre le problème".

La spécialiste en hydraulique souligne aussi que "les prémices de la crise sont déjà là. Redeyef est sans eau depuis un mois déjà, des coupures d’eau sont enregistrées à Sfax, à Gafsa et même dans certains quartiers de Tunis et le manque d’eau va toucher aussi tout le sahel et la capitale en raison du déficit enregistré au niveau du barrage de Sidi Salem".

Et de préciser, "ce que les autorités ne nous disent pas, c’est la région de l’extrême Nord dispose de près de 450 millions de m3 d’eau de surface actuellement disponibles mais non utilisées, stockées dans les barrages de Sidi El Barrak (286 millions de m3), barrage Ezzarga (22 millions de m3), Zayatine (31,8 millions de m3), Gamgoum (17 millions de m3), El Kbir (64 millions de m3) et El Moula (26 millions de m3). L’utilisation de ces réserves est bloquée en raison de problèmes d’expropriation, empêchant la mise en place des conduites nécessaires au niveau de certains barrages. Et même les quantités transférées de Sidi El Barrak vers le barrage de Sejnane qui contient actuellement 69 millions de m3, restent très limitées en raison de l'étroitesse de l’oued Sejnene qui nécessite un curage et un recalibrage. Autre problème de taille, le coût de l'énergie dépasse de loin, le tarif de vente de l’eau".

Nécessité d’un débat national franc et direct sur le problème de l’eau

Gafrej pense nécessaire d’instaurer "un débat national franc et direct sur le problème de l’eau, en sollicitant les spécialistes en la matière et en tenant compte des études déjà faites dans ce domaine".

Selon l’ordre des priorités qu’elle établit, l’amélioration des infrastructures de l’eau constitue le premier pas à franchir pour résoudre le problème. "J’ai effectué le 13 mars courant, une visite au Barrage Sejnane dont la capacité s’élève à 134 millions de m3, construit en 1994 pour un coût de 71 millions de dinars. Ce barrage constitue la pièce maîtresse du système hydraulique tunisien...Il reçoit les eaux de l'extrême nord (Sidi El Barrak, Gamgoum, Zayetine et El Harka)... Le jour de ma visite, le barrage contenait seulement 69,038 Mm3...Les débitmètres à la sortie des conduites étaient en panne et les deux équipements pour mesurer le niveau d'eau dans la retenue, non fonctionnels. Le niveau d'eau était mesuré avec une sonde destinée à d’autres utilisations. L'appareil portatif pour mesurer la salinité de l'eau est aussi non fonctionnel. Et ce n’est qu’un exemple parmi tant d’autres de nos infrastructures défaillantes".

Elle appelle aussi à "la nécessité de faire face au problème d’évaporation des eaux des barrages qui nous fait perdre 20% de leurs ressources. Sidi El Barrak perd annuellement, 50 millions de m3, soit trois fois la capacité de dessalement de la station de Djerba, qui va nous couter très cher (environ 3 dinars/m3)".

La réduction de l'évaporation des eaux dans les barrages nécessite selon-t-elle, une stratégie nationale ambitieuse de recharge artificielle des nappes souterraines (injection artificielle des eaux de surface (eaux des barrages, eaux de mer dessalées..). "Ce sont des investissements lourds mais qui rapportent beaucoup en termes d’économies de l’eau".

L’universitaire préconise, encore de revoir la stratégie agricole, en abandonnant les filières agricoles non rentables et en favorisant la reconversion des petites exploitations, citant les résultats d'une étude réalisée en 2007 sur "la stratégie nationale d’adaptation du secteur agricole et des écosystèmes aux changements climatiques», montrant que nous nous dirigeons vers des sécheresses accentuées, que les agricultures économiquement non rentables doivent disparaitre et que l’irrigation de surface doit être bannie au profit du goutte-à-goutte".

Elle estime aussi, nécessaire de revoir la gouvernance et la gestion du secteur vers plus de transparence, de lutter contre la corruption qui gangrène le domaine de l’eau en Tunisie, d’optimiser l’utilisation des nouvelles technologies, de renforcer les procédures de contrôle et de suivi des travaux de maintenance et d’installation de nouveaux équipements… "Il ne suffit pas de déclarer que l’eau potable est un secteur prioritaire car en cas de manque d’eau pour l’agriculture, des perturbations énormes suivront sur l’alimentation en eau potable par des piquages illicites sur les conduites de distribution de l’eau potable et des utilisations illicites des eaux usées brutes avec des risques sanitaires énormes".

Elle pense "qu’au final, la gestion de l’eau, doit sortir de la tutelle du ministère de l’agriculture qui ne peut pas être juge et partie. L’eau globale doit être gérée d’une manière indépendante des secteurs d’activités surtout que l’agriculture est un gros consommateur, grand pollueur et surtout c’est un secteur qui surexploite les ressources. L’innovation dans la gestion et la gouvernance des ressources en eau nous est imposée par la constitution Tunisienne en termes de droit à l’eau et aux besoins de la décentralisation. Il faudra ainsi oser dépasser la vision des plans directeurs des eaux du, Nord du Centre et du Sud qui ne sont plus d’actualité et apporter un nouveau souffle au domaine de l’eau, en ouvrant la porte à de nouvelles compétences et à de nouvelles idées, autres que celles qu’on recyclent depuis des décennies".

L’Observatoire tunisien de l’eau: la voix des citoyens

Les inquiétudes de l’universitaire sont parfaitement partagées par Alaa Marzougui, qui a choisi la voie de l’activisme dans le cadre de la société civile, pour contribuer à éveiller les consciences quant à la gravité de la situation. "L’Observatoire tunisien de l’eau est une initiative lancée par l’association Nomad08 Redeyef, sous forme de plateforme de signale des coupures et des perturbations dans l’approvisionnement en eau potable, enregistrées dans les différentes régions du pays".

"La collecte des informations sur les coupures d’eau sur la plate-forme 'watchwater.tn', permet d’établir une cartographie des coupures de l’eau potable. Laquelle pourrait être exploitée pour analyser la situation de l’approvisionnement en eau en Tunisie. L’Observatoire se veut également, un moyen de faire entendre les cris de détresse des citoyens privés d’eau et un vecteur de sensibilisation quant à l’importance de préserver cette ressource vitale, qui se raréfie d’une année à l'autre", lance t-il.

Et de poursuivre "je suis originaire de Redeyef, et cela fait plus de 6 ans que cette région connait le problème des coupures de l’eau, au point que ses habitants ont commencé à s’habituer à ces coupures, et à adapter leur vécu à cette réalité, en stockant l’eau ou en s’approvisionnant auprès de vendeurs anarchiques…".

Mais Marzougui pense aussi, que les coupures d’eau n’ont épargné aucune région dans le pays. "Durant les dernières années, toutes les régions ont été touchées, bien que chaque région représente des problèmes qui lui sont spécifiques en rapport avec cette question, allant des sondages anarchiques à Kairouan et Zaghouan, à la vétusté des infrastructures à Gafsa où les conduites vieilles de plus de 30 ans contiennent toujours de l’amiante, à la forte dépendance aux barrages de certaines régions comme Sfax et le Sahel….".

Toujours selon lui, "l’année 2016 ayant connu l’accentuation des coupures et des perturbations en eau potable dans toutes les régions y compris les zones côtières, et la capitale, a également, connue l’émergence d’une certaine conscience quant à l’enjeu de l’eau, surtout après les protestations enregistrées dans certaines régions. L’intérêt médiatique a la question de l’eau a gagné en importance".

Parmi les causes de la crise hydrique en Tunisie, Marzougui évoque, outre la rareté de la ressource, la défaillance des infrastructures qui occasionnent des fuites et des pertes énormes, la surexploitation dans certaines régions de la nappe phréatique par les sondages anarchiques à l’instar de Kairouan, la politique médiatique défaillante de la SONEDE, mais surtout la mauvaise gouvernance qui gangrène cette institution l’empêchant d’agir sur les origines du mal et de procéder à des solutions radicales.

Marzougui pointe également, du doigt le manque d'agents d’entretien ainsi que d'équipements de maintenance de la SONEDE dans les régions intérieures, les détournements et vols d'eau par les citoyens, les problèmes fonciers liés d’expropriation des terres qui bloquent certains projets relatifs à la distribution de l’eau …

Il ne manque pas de signaler la présence d’agglomérations non raccordées au réseau de la SONEDE et rattachées aux GDA (Groupements de Développement Agricoles) dont la mauvaise gestion prive d’eau un grand nombre de familles.

Localisation des alertes de coupures de l'eau potable

En 2016, l’observatoire a collecté, selon son coordinateur, "119 alertes durant le mois de mai, 137 en juin, 184 en juillet, 147 en aout, 74 en septembre, 44 en octobre et 9 en novembre. Ce qui pourrait représenter 30 à 40% des coupures effectives, l’observatoire n’étant toujours pas très connu dans certaines régions".

La répartition par région fait état d’un grand nombre d’alertes dans les régions de Gafsa (207), étant donné que l’observatoire est assez connu dans cette région, Kairouan (77), ce gouvernorat a connu un nombre élevé de mouvements de protestations contre les coupures, le Kef (43), Tataouine (40), ….

Résoudre le problème de l’eau requiert une stratégie à long terme

Résoudre le problème de l’eau requiert selon lui, une stratégie et une vision à long terme qui font actuellement défaut. Elles doivent être basées sur des études scientifiques et empiriques de la situation hydrique en Tunisie. Cette stratégie passe, inévitablement, "par une refonte totale des modes de gestion des institutions en charge de la question de l’eau, aujourd’hui entachées de mauvaise gouvernance, mais aussi, par la mise en place d’un système efficace de contrôle et de suivi des projets et des travaux de maintenance et d’entretien, surtout qu’il est de coutume de recourir à des sous-traitants ayant souvent tendance à ne pas respecter les normes".

Ainsi précise-t-il «l’un des premiers axes de cette stratégie devrait être le maintien et l’amélioration des infrastructures existantes, même si cela va prendre un temps conséquent. Cette stratégie devrait également favoriser les investissements stratégiques dans l'éolien, mais aussi la construction de nouveaux barrages, les investissements dans les infrastructures.. pour un meilleur stockage, une meilleure qualité des eaux, et des économies conséquentes de cette ressource.

A ce titre, les stations de dessalement constituent, selon notre interlocuteur, "des investissements stratégiques mais encore faut-il les concrétiser, avec tous les atermoiements et blocages que connaissent ces projets, contrairement aux stations mobiles dont l’efficacité restent à vérifier, surtout après certaines expériences internationales, qui n'ont pas très réussies à l’instar de l’expérience marocaine".

"Les citoyens sont prêts à patienter s’ils ressentent une véritable volonté de faire bouger les choses. Les responsables actuels nous donnent l’impression de vivre sous d’autres cieux. Ils promettent un été sans coupures, alors que plusieurs régions du pays vivent d’ores et déjà sur le rythme des perturbations et des coupures, à l’instar de Redeyef, privée d’eau depuis plus d’un mois ou Ezzahra à Tataouine qui l’est depuis plus une vingtaine de jour …et bien d’autres régions" fait-il remarquer.

Rejoignant la lecture de Gafrej, il conclut que "la crise de l’eau en 2017 sera pire que celle de 2016. La grève générale de Redeyef n’est qu’un petit aperçu de cette crise qui se profile. Et je pense qu’il est temps de faire de l’eau une priorité en Tunisie, avant qu’il ne soit trop tard".

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Le film "Zaineb n'aime pas la neige" en lice au Festival international du film documentaire Millenium de Bruxelles

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“Zaineb n’aime pas la neige” de Kaouther Ben Hania sera en lice dans la compétition internationale “Vision Jeune” de la 9ème édition du festival international du film documentaire Millenium qui se tiendra du 24 mars au 2 avril 2017 à Bruxelles (Belgique).

Bien que le cinéma tunisien n’affiche pas sa présence cette année à la compétition internationale des longs-métrages, le film “Zaineb n’aime pas la neige” est l’un des huit films sélectionnés (en provenance des Etats Unis d’Amérique, France, Vietnam, Danemark et d’Iran) pour cette compétition visant à faire découvrir aux jeunes un cinéma qu’ils n’ont pas l’habitude de voir et de développer leur esprit critique face aux enjeux de l’époque.

“Vision jeune” est l’une des trois compétitions internationales du festival en l’occurrence “Longs-métrages” et “Travailleurs du Monde”.

Créé en 2009, le Festival Millenium a pour vocation de proposer des documentaires qui interpellent et qui permettent de découvrir l’Autre dans sa complexité ainsi que la beauté de la différence. Initié pour mettre à l’honneur des films dont les thèmes sont liés aux Objectifs du Millénaire pour le Développement, le festival est devenu un rendez-vous incontournable grâce à l’originalité de sa programmation axée sur les grands enjeux et objectifs du 21ème siècle.

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Après les déclarations de Safi Said et Borhen Bsaies: Chafik Jarraya tire à boulets rouges

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L’ancien candidat à l’élection présidentielle et écrivain, Safi Said, a déclaré, lors d’une interview accordée à la chaîne Attessia, que les récents recrutements survenus à Nidaa Tounes, la semaine dernière, sont, en réalité, ceux qui ont été dictés par l’homme d’affaires, Chafik Jarraya.



Invité par la radio Mosaïque FM, le chroniqueur Borhen Bsaies, récemment nommé chargé des affaires politiques au sein du mouvement de Nidaa Tounes, a indiqué qu’il a, en effet, demandé l’avis de Chafik Jarraya qui lui a conseillé de ne pas adhérer au mouvement et d’attendre que la situation s’apaise.

Evoquant, sur Nessma TV, les accusations portées par Slim Riahi à l’époque, Jarraya a qualifié l’Union patriotique libre (UPL) de société présidée par celui "qui surveillait, à l’époque, ma charrette, à Sfax".

"Slim Riahi est mon fils, personne ne me connait plus que lui. C’est la vérité pure et dure et personne ne peut dire le contraire. En ce qui concerne Safi Said, que je respecte énormément, il faut rappeler qu’il a des défiances très connues. Je ne peux pas être derrière le recrutement de Férid Béji ou encore Mohsen Hassen avec qui je ne peux même pas prendre un café. Borhen Bsaies a demandé mon avis avant de rejoindre le mouvement et je lui ai clairement dit qu’il valait mieux attendre un peu avant de faire le pas", explique Jarraya.

Et d'ajouter: "Je suis impulsif mais j’ai mon éthique et j’ai des limites. Je rencontre souvent des dirigeants du Nidaa et je les ai toujours appelés à remettre de l’ordre dans la cuisine interne du mouvement. J’ai toujours été partisan de l’ouverture mais le dernier recrutement n’est pas le mien et ne me ressemble pas".

Jarraya a ajouté qu'il a discuté avec Hafedh Caïd Essebsi: "je lui ai proposé plusieurs noms mais il n’a pris aucun d’eux. Je suis ami avec lui mais, politiquement parlant, on n’a aucun point en commun. HCE ne peut pas supporter qu’il y ait quelqu’un au sein du mouvement qui soit plus beau, plus riche ou plus intelligent que lui".

Ce dernier a déclaré concernant Férid Béji: "Je ne comprends toujours pas l’utilité de Férid Béji au sein de Nidaa Tounes! On était d’accord sur une liste de cent personnes mais là, je ne comprends aucun de ces nouveaux noms".

Par rapport à la dirigeante Leila Chettaoui écarté de Nidaa récemment, Jarraya a avancé: "Je la connais personnellement et je ne pense pas qu'elle soit réellement derrière la fuite des enregistrements. C’est une femme patriote qui est loin de tout doute".

Chafik Jarraya a avoué avoir contribué activement à la campagne électorale de Nidaa Tounes. "J’ai rencontré, à l’époque, Mohsen Marzouk, chez moi et j’étais le président de la campagne électorale nationale de Béji Caïd Essebsi", a-t-il avancé.

Jarraya n'a pas manqué de fustiger Nourredine Benticha: "C'est un lâche et je ne comprends pas comment le président de la République le garde à ses côtés alors qu’il l'avait poignardé en pleine campagne".

Même réaction par rapport à Mohsen Marzouk: "Il est connu pour pouvoir poignarder ses plus proches amis au moment où ils s’y attendent le moins".

Jarraya s'est dit loin de toute influence politique: "je n’ai jamais fait d’intervention au niveau des nominations. Je suis d’ailleurs totalement insatisfait des dernières nominations au niveau du corps des délégués régionaux. Ils sont en train de se baser sur la logique du butin". Evoquant Mohamed Trabelsi, ministre des Affaires sociales, Jarraya a s'est dit lié d'amitié avec lui depuis des années :"Il ne sortait pas de chez moi, mais cela fait deux ans qu’on ne se parle plus", a-t-il mentionné.

Jarraya a indiqué avoir beaucoup d'affection pour Nidaa Tounes "J’ai toujours donné des conseils, mais au moment de passer aux décisions, ils m’ont totalement exclu", a-t-il regretté.

Quant à Borhen Bsaiess, Jarraya dit lui avoir vivement conseillé de ne pas accepter le poste au sein de nidaa, "mais il l’a fait et cela fait partie de ses libertés".

L'homme d'affaires a révélé qu'une confrontation entre Hafedh Caïd Essebsi a eu lieu lorsqu'il a posé la question de l’ouverture du parti "et quand je voulais constituer une équipe de choc avec Taoufik Baccar, Samir Laâbidi, Mohamed Jegham voire Zouhaier Maghzaoui", selon ses dires.

Et de conclure: " Il est possible que j’aille vers une autre entité politique mais mon enthousiasme pour Nidaa Tounes commence à s’épuiser. Nidaa a vu le jour en 2012, je l’ai rejoint en janvier 2014 mais je crois que le rêve est fini aujourd’hui".

Jarraya a indiqué qu'il aurait voulu être un dirigeant "même du 4e rang, l’honneur de Chafik Jarraya politicien dirigeant Nidaa Tounes m’aurait largement suffi et si j’étais à Nidaa Tounes, j’aurais exclu plusieurs personnalités", a-t-il dit.

Celui-ci se dit encore optimiste pour Nidaa Tounes et pour ce faire "il faut que le dialogue se relance avec Ridha Belhadj et son groupe, car en politique, tout peut arriver".

Evoquant l'ancien chef de gouvernement, Habib Essid, Jarraya a déclaré que celui-ci a voulu s’accaparer tous les pouvoirs, il était sur le point de donner lui-même les actes de naissance! Il était traumatisé et paniqué et s’il avait continué à la présidence du gouvernement, le pays aurait touché le fond".

Quant à l'actuel chef de gouvernement, Youssef Chahed, Jarraya le trouve "un peu mieux au niveau des décisions: C’est vrai qu’il bloque mes affaires mais c’est comme ça ! Il nous faut un décideur visionnaire très courageux pour que l’on puisse sortir de cette crise qui nous tue. Il faut que la réconciliation économique puisse avoir lieu si jamais on souhaite réellement relever notre économie nationale".

Et de conclure: "Le pays est malade, aujourd’hui, le peuple tunisien vit une dépression collective".

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Un homme abattu à l'aéroport Paris-Orly, après s'être emparé de l'arme d'un militaire

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Un homme s'est emparé de l'arme d'un militaire en faction à l'aéroport d'Orly Sud, dans le Val-de-Marne, ce samedi 18 mars, selon le porte-parole du ministère de l'Intérieur interrogé par l'AFP. Il a été abattu par les forces de sécurité de l'aéroport.

Vers 8h30, "un homme a dérobé une arme à un militaire de Sentinelle puis s'est réfugié dans un commerce de l'aéroport à proximité avant d'être abattu par les forces de sécurité", a déclaré à l'AFP le porte-parole du ministère de l'Intérieur français Pierre-Henry Brandet. Il n'y a pas de blessé, a-t-on précisé de même source.

Selon BFMTV, le RAID arrive sur place. L'aéroport d'Orly a été évacué après les coups de feu, selon les témoins.







"Des opérations spéciales sont menées par la police. S'il vous plaît, suivez leurs instructions"


Sur les réseaux sociaux, certains internautes ont d'abord parlé à tort d'une prise d'otage. De nombreux témoignages ont été postés pendant l'évacuation.












"En ce moment même à Orly. Les gens sont agacés et il y a des retards. Ça ne ressemble pas à une urgence / évacuation"


Ce scénario rappelle l'attaque du Carrousel du Louvre à Paris. Un Égyptien de 29 ans avait attaqué le 3 février des militaires en faction avec deux machettes. Mis en examen, il a expliqué lundi avoir "agi de son plein gré", "sans avoir été commandité" par le groupe jihadiste État islamique lorsqu'il a pénétré dans le Carrousel du Louvre pour, selon lui, mener une action symbolique contre la France, en dégradant des oeuvres du musée avec des bombes de peinture effectivement retrouvées dans son sac à dos.

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France: Un homme en lien avec l'attaque de l'aéroport d'Orly tire sur des policiers à Stains

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À peine entamée, l'enquête sur l'agression d'un militaire à Orly s'étend. La police a indiqué samedi 18 mars qu'elle établissait un lien entre des faits survenus à Stains, en Seine-Saint-Denis, et l'attaque à l'aéroport d'Orly Sud dans la matinée, au cours de laquelle un homme s'est emparé de l'arme d'un militaire en faction avant d'être abattu par les forces de sécurité.

Plus tôt dans la matinée, vers 6h55, un homme a tiré avec un pistolet à grenaille contre des policiers à Stains, en Seine-Saint-Denis, lors d'un contrôle routier. Un policier a été légèrement blessé à la tête, selon des sources policières.

L'homme a ensuite volé un véhicule et pris la fuite.

La police a indiqué qu'elle établissait un lien entre les deux affaires. Selon BFMTV, une voiture volée par l'homme de Stains a été retrouvée sur le parking d'Orly samedi matin, soit à moins d'une quarantaine de km de Stains.



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