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Manifestations à Tunis et à Sfax contre l'assassinat de Mohamed Zouari

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De nombreuses personnes ont pris part à des manifestations de protestation à l'assassinat de l'ingénieur Mohamed Zouari.

Organisées à Tunis et à Sfax, elles ont vu la présence de plusieurs partis politiques.

A Sfax, plusieurs manifestants se sont regroupés devant le siège du gouvernorat avant d'entamer une marche vers le domicile de Mohamed Zouari affirment des internautes.



À Tunis, plusieurs personnes se sont regroupées devant le théâtre municipal avant de marcher vers le ministère de l'Intérieur.
"Avec notre âme et notre sang nous nous sacrifions pour toi Palestine" ou encore "Non, non à la normalisation (des relations avec Israel), la Tunisie n'est pas à vendre" criaient les manifestants arborant les drapeaux tunisiens et palestiniens.

"Mohammed Zaouari est un martyr avec un M majuscule. (...) C'est une perte non pas pour la Tunisie mais pour la Palestine et le monde arabe", a déclaré à l'AFP un participant, Mohammed Ammar.





De leur côté, de nombreux avocats ont montré leur solidarité devant le Palais de Justice.




L'appel à manifester avait été lancé pour dénoncer l'assassinat jeudi dernier à Sfax, dans l'est du pays, d'un ingénieur de 49 ans, Mohamed Zaouari.

Le Hamas a affirmé deux jours plus tard qu'il s'agissait d'un de ses dirigeants spécialisé dans le développement de drones, et a accusé Israël de l'avoir tué.

Dix personnes ont été interpellées par les autorités tunisiennes à ce jour, et au moins deux étrangers sont recherchés. Lundi soir, lors d'une conférence de presse, le ministre de l'Intérieur Hédi Majdoub a jugé "possible" "l'implication d'un service étranger" dans cet assassinat, mais a affirmé manquer de "preuves tangibles" à ce stade.

Selon lui, l'opération a été planifiée dès le mois de juin dernier depuis deux capitales européennes, Vienne et Budapest.

Le gouvernement tunisien a notamment dû s'expliquer sur la diffusion ces derniers jours d'un reportage d'une chaîne de télévision israélienne marquée par la présence d'un de ses journalistes sur les lieux du crime.

Une source proche de l'enquête a affirmé à l'AFP que ce journaliste israélien était entré en Tunisie avec un passeport allemand, "en tant qu'écrivain".

Mohamed Zaouari, qui possède également la nationalité belge, a été tué jeudi en plein jour d'une vingtaine de balles alors qu'il était au volant de sa voiture, devant son domicile.

Marié à une Syrienne, Zaouari a longtemps vécu à l'étranger. Il était revenu en Tunisie après la révolution de 2011. Le Hamas a affirmé qu'il travaillait depuis 10 ans pour ce groupe et qu'il avait tenté de s'introduire en Israël en 2014.

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"Qartaj" et le parcours de Moncef ben Rejeb, ce jeune tunisien qui veut sauver l'artisanat

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Très bons artisans et grands commerçants, les Carthaginois, à leur apogée, avaient dominé la Méditerranée. Ils créaient et savaient tout aussi bien marchander, et l'Histoire témoigne de la puissance maritime et commerciale de Carthage.

Des siècles plus tard, en ces temps modernes, les Tunisiens, sur ces mêmes terres et ayant hérité d'un savoir-faire précieux, voient leur art dévaloriser de jour en jour. Mine de rien, il se font exploiter par des revendeurs, qui eux, baignent dans l'or, sans réel effort.

artisanat

Ces artisans s'y connaissent en poterie, en céramique, en tissage et en sculptures, mais quand il s'agit de vendre ou encore d'exporter à l'étranger, ils y trouvent de grandes difficultés.

C'est là que Qartaj intervient, un site de e-commerce qui exporte les produits artisanaux à l'autre rive de la Méditerranée. Moncef Ben Rejeb, le fondateur, est un jeune tunisien de 26 ans et il a bien su détecter le problème, mais aussi, lui trouver la solution.

"Le but de Qartaj est d'accompagner ces artisans sur le plan commercial, simplifier la chaine entre l'artisan et l'acheteur et la rendre fluide. Il existe beaucoup d'obstacles qui empêchent ces artisans de bien vendre leurs produits à l'échelle internationale." explique Moncef, le CEO


Le fondateur de Qartaj

On est bien d'accord, Elissa est la fondatrice de Carthage mais ici, il s'agit de Qartaj.

Moncef Ben Rejeb avait développé une affinité envers l'artisanat depuis tout petit, dans l'atelier de sa mère. Il rôdait aussi très souvent dans les ruelles de la Medina et le souk de Nabeul.

tapis artisanat tunisie

C'est aussi à travers les musées qu'il découvre l'histoire de la Tunisie. Charmé par les richesses qu'offrait Carthage, il se plonge dans les bouquins et s'imprègne de l'histoire ancestrale, mais de retour à la réalité, il voit sous ses yeux, ces charmants produits artisanaux, reposant dans leurs coins, ou vendus à des prix dérisoires. Mais il voit aussi leur grand potentiel et imagine Qartaj, un marché punique 2.0.

D'ingénieur à entrepreneur

Moncef Ben Rejeb est ingénieur informatique, il étudie d'abord à l'ESTI (devenue plus tard l'Ecole Nationale d'Ingénieurs de Carthage), là où il suit une licence en Informatique. Il s'envole ensuite, dans le cadre d'un programme d'excellence, en France, poursuivre un master en Web Intelligence.

Durant sa première année, il intègre la start-up Stample, au sein d'une pépinière d'entreprises à Paris, pour un stage de 6 mois. C'est cette première expérience qui l'introduit au monde de l'entrepreneuriat. Entouré de plusieurs jeunes entrepreneurs, il y découvre une ambiance dynamique et le travail en équipe et les réunions générales qui l'ont fait se sentir impliqué.

moncef ben rejeb

Après ce stage, il développe sa première idée "Pi Sharing", une plateforme de partage d'idées, qu'il cède finalement pour continuer sa deuxième année et entamer un deuxième stage, où il met encore une fois ses compétences techniques pour finaliser son projet universitaire, mais il savait d'ores et déjà que ce qu'il voulait, c'était de devenir entrepreneur: "Mais je n'avais pas encore les compétences nécessaires, autres que techniques, pour le devenir." explique-t-il au HuffPost Tunisie.

C'est alors qu'il commence un 2ème master en Culture, Design et Management à l'Ecole des Mines. Un programme pluri-disciplinaire qu'il suit pendant une année, avec une pédagogie innovante qui réunit des étudiants de domaines différents, qui travaillent en groupe sur plusieurs projets, comme des micro-entreprises, et échangent leurs idées et leurs compétences, avec souvent, l'intervention d'entrepreneurs expérimentés.

Il acquière alors les compétences managériales et se sent prêt pour se lancer dans l'entrepreneuriat. C'est à ce moment que l'histoire de Carthage vient titiller son esprit, et il s'y abandonne. Il en parle à Etienne, qui adhère à l'idée et deviendra son collègue.

L'entrepreneur, un alchimiste

Avant qu'il ne s'y décide, Moncef, met son sac à dos, et avec 350 euros seulement, pendant un mois, il traverse 5 pays d'Europe, seul, "Je voulais me chercher, pousser mes limites."

L'alchimiste de Paulo Coelho entre ses mains, il écoute lui aussi son coeur, au gré de rencontres hasardeuses et inspirantes, entre couch surfing et une nuit dans un parc, pourrait-il survivre avec un budget si limité, pourrait-il y aller jusqu'au bout? Il met son audace à l'épreuve et explore ses capacités à l'extrême.

moncef ben rejeb

Un entrepreneur qui réussit doit être patient et passionné, il doit avoir une vision et des convictions auxquelles il croit vraiment, se dit-il.

"L'entrepreneuriat demande beaucoup d'endurance, beaucoup de patience, et cette expérience m'a permis de voir de si j'en étais capable. Car même avec peu de moyens et peu de ressources, mais avec un travail continu et beaucoup d'énergie, on peut concrétiser de grandes ambitions."


Et 1, et 2, et 3

De retour à Tunis, décidé, Moncef réunit l'équipe: Etienne et Victor, qui travaillent à distance, et Fawzi.
Il va à la rencontre d'artisans, spécialement ceux au village d'artisans de Denden, et pendant plusieurs mois, il va et revient, écoute leurs histoires et les partage sur le blog de Qartaj.

Au début, raconte-t-il, ils étaient méfiants. Ils avaient déjà reçu la visite de plusieurs personnes qui leurs avaient parlé de commercialiser leurs produits. Pour eux, c'était une perte de temps, et ils ne voulaient plus rien écouter. Mais c'est dans un contexte amical et au milieu de confidences qu'il gagne leur confiance. Sur une quarantaine d'artisans présents à ce "coworking space", il travaille actuellement avec 8 d'entre eux.

qartaj artisanat tunisie

Le 1er janvier 2016, une première version du site est lancée, avec un budget quasi-nul, suivie d'une deuxième, pour enfin arriver au résultat voulu.

"Nous avons mis 4 mois pour réaliser notre première vente, et nous y avons travaillé très dur, car il ne suffisait pas de vendre, nous avons effectué plusieurs déplacements, minutieusement choisi le packaging, nous avons aussi envoyé une carte postale." raconte-t-il.

Interactivité avec le client et confiance étaient les maitres mots. Les 4 mois avant cette première vente leurs auraient servi à communiquer, améliorer le contenu, chercher les failles, mais aussi, à apprendre la patience et la persévérance. Il fallait aussi comprendre le marché.

Ils décident enfin que la vente B2B était le choix optimal. C'est donc avec cette troisième version de Qartaj, avec un contenu en langue anglaise pour le cible étrangère, qu'ils démarrent leur activité.

Et dans ce climat innovant, presque un an après son lancement officiel, Qartaj se lie avec une autre start-up tunisienne, pour la période des fêtes. Qartaj et Peanota, marque tunisienne de beurre de cacahuète proposent aux Tunisiens résidents à l'étranger d'offrir un coffret Peanota, un lot de quatre pots, à leurs proches en Tunisie, en le commandant sur Internet. Les start-uppers se chargeront de la livraison. "Le but est de promouvoir ce nouveau produit, dont les Tunisiens n'ont pas beaucoup l'habitude, et par la même occasion, permettre aux Tunisiens, loin de chez eux, d'aborder les fêtes d'une façon originale."

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La loi anti-terroriste s'appliquera sur les Tunisiens de retour des foyers de tension, promet Caïd Essebsi

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Le président de la République, Béji Caïd Essebsi, a insisté, mardi 20 décembre, sur l’impérieuse nécessité de prendre toutes les mesures nécessaires vis-à-vis des Tunisiens de retour des foyers de tension qui, a-t-il dit, “doivent être inculpés sur la base de la loi de lutte contre le terrorisme”.

Le chef suprême des forces armées, qui présidait la réunion du Conseil supérieur des forces armées, a souligné l’importance majeure qu’il attache à la question de la sécurisation et du contrôle des frontières, mettant l’accent sur la nécessité de faire preuve d’une plus grande vigilance pour préserver la sécurité et la souveraineté nationale.

Il est à noter que lors d’une interview accordée à l’AFP, le président de la République, Béji Caïd Essebsi, a indiqué que la Tunisie refusera catégoriquement de gracier les terroristes tunisiens qui combattent dans les rangs des organisations terroristes après leurs années passées en Irak, en Syrie ou encore en Libye.

Toutefois, et lors d’un entretien donné à la chaîne Euronews, le chef de l’Etat a expliqué que la Constitution tunisienne garantit le droit à tous les Tunisiens pour qu’ils puissent rentrer au pays et que les prisons du pays sont saturés. De ce fait, et toujours selon le président de la République, la Tunisie traitera tous les dossiers des "terroristes revenants" sur les niveaux politique et sécuritaire et ce sans violer aucune loi et aucun principe constitutionnel.

Ces déclarations n’ont pas manqué de provoquer la révolte de plusieurs citoyens et analystes qui y ont vu le début du lancement de la fameuse loi du repentir.

Suite à la grande polémique provoquée par cette succession de déclarations, la présidence de la République a publié un communiqué où elle explique le contexte des propos du chef de l’Etat.

Précisant que le chef de l’Etat est garant du respect de la constitution dont l’article 25 stipule qu’il est interdit de déchoir tout citoyen de sa nationalité, de l’exiler, de l’extrader ou de l’empêcher de retourner à sa patrie, le communiqué a insisté sur l’importance sur le fait que le retour au pays est un droit constitutionnel qui ne peut être violé sous aucun prétexte. Et d’ajouter que la loi fixe les modalités relatives aux droits et aux libertés qui sont garantis dans cette constitution ainsi que les conditions de leur exercice sans porter atteinte à leur essence.

Quelques temps après la publication de ce communiqué, Béji Caïd Essebsi a accordé une autre interview à Al Arabia.net où il est revenu sur sa position. Le président de la République a dit qu’il refuse catégoriquement de gracier les terroristes tunisiens qui combattent dans les rangs des organismes terroristes à l’instar de Daech ou encore d’Al Qaeda. Par ailleurs, Béji Caïd Essebsi a assuré être totalement opposé à ce que l’on appelle la loi du repentir et a insisté sur la nécessité de traduire tous les terroristes devant la justice.

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Le port de la ceinture de sécurité bientôt obligatoire dans les zones urbaines?

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“La loi sur l’obligation du port de la ceinture de sécurité dans les zones urbaines sera bientôt promulguée,” a annoncé, mardi, la présidente de l’association des Ambassadeurs de la sécurité routière, Afef Ben Ghenia. Elle a indiqué qu’une campagne de sensibilisation mettant l’accent sur l’importance du port de la ceinture de sécurité sera lancée dans les différentes régions du pays.

Elle a fait savoir qu’en marge d’une série de réunions avec les autorités concernées, les ministres de l’Intérieur et du Transport lui ont promis que l’adoption de cette loi sera au cours des premiers mois de l’année 2017.

La ceinture de sécurité réduit les risques de décès de 40 à 50%

Selon les dernières statistiques publiées par l’Observatoire National de la Sécurité routière (ONSR), au moins 6361 accidents ont été enregistrés durant les 10 premiers mois de l’année en cours, causant la mort de 1263 personnes.

En effet, la mortalité routière en Tunisie, la plus élevée d’Afrique du Nord après la Libye, compte 24,40 tués pour 100.000 habitants, rapporte l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) en précisant que “Les accidents de la route sont l’une des premières causes de morbidité chez les 44-50 ans et la première chez les 15- 20 ans “.

L’absence du port de la ceinture reste l’un des principaux facteurs de mortalité sur la route: le taux de mortalité est 5 à 6 fois plus élevé sans ceinture et le port de la ceinture de sécurité réduit les risques de décès de 40 à 50% pour les passagers assis à l’avant et de 25 à 75% pour les passagers assis à l’arrière, a révélé Ben Ghenia à Businessnews.

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Le "déni tunisien" face à la menace djihadiste explique leur nombre en Syrie affirme le journaliste français David Thomson

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Interviewé par Slate.fr à l'occasion de la sortie de son livre "Les revenants", le reporter à RFI David Thomson revient sur le phénomène djihadiste mais également sur la Tunisie, où il était correspondant de RFI pendant et après la révolution.

Un "déni tunisien" face à la menace djihadiste

Revenant sur les reproches qui lui ont été fait de s'être penché sur le sujet du djihadisme a l'époque, David Thomson affirme qu'il y a eu un "déni tunisien" face à ce sujet.

"La déconnexion était pire en Tunisie qu’en France, parce que les élites représentaient tout médiatiquement, rien politiquement" a t-il indiqué affirmant que ces élites ne savaient pas ce qui se passaient dans les régions et étaient la source d'information principale de "l'intelligentsia et des médias français" qui en ont donc eu une version "biaisée de la réalité".

Pour le journaliste, que ce soit ses collègues tunisiens, les activistes ou les hommes politiques, d'aucun n'a compris la menace djihadiste en Tunisie: "(Ils) me critiquaient publiquement pour le simple fait de travailler sur le sujet. Eux-mêmes n’avaient pas du tout réalisé ce qui était en train de se passer dans leur propre société qu’au fond, ils ne connaissaient pas" a t-il affirmé.

Citant une anecdote qu'il a eu avec Moncef Marzouki en 2011, ce dernier lui a "passé un savon" parce qu'il a osé lui poser une question sur la menace djihadiste.

Ce déni était justifié selon lui par la rhétorique " le terrorisme n’est pas tunisien, le pays de Bourguiba, du code du statut personnel de la femme, etc…".

"Une grande partie de l’opinion, et beaucoup de gens dans les médias aussi, étaient convaincus qu’il n’y avait pas de problème de djihadiste mais qu’il y avait un complot du ministère de l’intérieur" relate t-il indiquant que cela a duré jusqu'à 2015 et s'appelait la "théorie des fausses barbes", les gens étant convaincus que le djihadisme était lié au RCD qui faisait tout pour revenir au pouvoir.

Le déni à l'origine des départs vers la Syrie

Selon le journaliste, c'est à cause de ce déni que la Tunisie "est devenu dès 2013 le principal exportateur de djihadistes au monde vers la Libye, la Syrie et l’Irak" a t-il rapporté.

Si selon lui la Tunisie a exporté autant de djihadistes, cela s'explique entre autres par l'instabilité politique post-révolutionnaire. Au bout de deux ans, il a vu "des groupuscules djihadistes" se transformer en "mouvement social" sans aucune restriction "dans l'indifférence générale".

Certains indices ne trompaient pas indique t-il: "Dès 2012, j’ai vu les mosquées se vider de moitié en Tunisie" explique t-il ajoutant que beaucoup de Tunisiens partaient en Syrie: "Les bateaux ne partaient plus vers l’Europe, ils avaient déplacé leurs espoirs du terrain économique au terrain spirituel".

L'ONU, estimait en 2015, a près de 5500 le nombre de djihadistes tunisiens en Syrie et en Libye. Pour sa part, le "Soufan Group", institut spécialisé dans le renseignement, estimait ce chiffre à près de 6000.

Le retour de ces djihadistes inquiète les autorités tunisiennes. Lors d'une réunion avec le Conseil supérieur des Forces armées, le président de la République Béji Caid Essebsi a indiqué que ces derniers "doivent être inculpés sur la base de la loi de lutte contre le terrorisme".

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Quand le basketteur tunisien Salah Mejri se met à la danse pour les Dallas Mavericks (VIDÉO)

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Le pivot de l'équipe nationale de Basket, Salah Mejri s'en est donné à coeur joie avec ses camarades des Dallas Mavericks.

Dans une vidéo publiée sur sa page Facebook, l'international tunisien a dansé sur la chanson de Justin Timberlake "Just Dance". Derrière le micro, le longiligne basketteur s'est trémoussé tout comme ses coéquipiers dans un clip promotionnel de l'équipe.

Du haut de ses 30 ans et de ses deux mètres dix-sept, le natif de Jendouba est le premier tunisien et nord-africain de l'histoire à intégrer la NBA. Depuis 2015, il évolue au Mavericks de Dallas.

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"Bent Lella", le projet d'une Tunisienne qui fait découvrir aux Américains la gastronomie tunisienne (PHOTOS)

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GASTRONOMIE- Des plats typiquement tunisiens, qui ne donnent pas forcément envie visuellement aux non-connaisseurs mais dont le goût est un délice. Tel est le paradoxe et le dilemme de la gastronomie tunisienne classique qui peine à émerger à l'étranger.

Pour y remédier et faire connaitre une cuisine riche et appétissante, Saoussen Mahjoub, une Tunisienne installée à Washington a eu l'idée de lancer "Bent-Lella", non, il ne s'agit pas d'un restaurant de spécialités tunisiennes au coeur des Etats-Unis mais l'histoire d'un savoir-faire tunisien que la jeune femme tend à faire découvrir à travers des photos de plats tunisiens revisités, raffinés à travers la présentation, postées sur Instagram et sur la page Facebook de Bent-Lella.

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C'est en constant que le fameux plat de Chakchouka est présenté aux USA comme un plat israélien que la jeune femme a eu l'idée de lancer son projet, a-t-elle confié au HuffPost Tunisie.


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Les plats cuisinés par Saoussen Mahjoub sont pour des amis et des connaissances, principalement étrangers. Le résultat est alléchant; la jeune femme mijote l'éventualité de lancer un restaurant après le succès de son initiative, a-t-elle affirmé.

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Imbibée par une passion pour la gastronomie, transmise par sa grand-mère (Lella), démoulée des codes et lois culinaires, Saoussen Mahjoub forge à sa manière "quitte à déplaire à certains, offusqués par la présentation de certains plats et qui y voient une dénaturation de leur authenticité ", lance-t-elle.

Et d'ajouter: "Ma cuisine est modelée sur l'authenticité mais présentée de façon à amener les étrangers à la découvrir. Une cuisine éducative qui englobe l'initiation au goût et à l'histoire de ces plats car il ne faut pas omettre qu'on s'adresse à un public qui peut être réticent en voyant certains plats. Une "mloukhia" ou un "lablabi", ça ne donne pas envie à la vue pour eux, et il faut admettre qu'on mange d'abord avec les yeux".

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La jeune femme insiste sur le fait que ce n'est pas en s'attachant à des codes rigides qu'on réussira à faire découvrir la gastronomie tunisienne: "Les Marocains comme les Libanais, contrairement à nous, ont su s'affranchir des pseudo-lois en la matière et leur cuisine est présente partout. A Washington, les restaurants marocains existent partout", a renchéri Saoussen Mahjoub, pour qui sa mission s'inscrit dans le cadre de la diplomatie culinaire.


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La Tunisienne Souhir Ghadhab élue Miss Arab World 2017

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La Tunisienne Souhir Ghadhab a remporté le prix de Miss Arab World 2017 parmi 22 représentantes de pays arabes et qui s'est déroulé au Caire, le 18 décembre.

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Les filles sélectionnées ont représentés leur pays chacune dans une tenue traditionnelle et ont passé des tests sur leur culture générale ainsi que sur leur comportement. Elles obtiennent alors des points en fonction des examens, écrits et oraux, mais aussi à travers un vote du public qui pourra leur poser des questions en direct.

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Voici la vidéo du moment de l'annonce des résultats, partagée sur son compte Facebook:



Originaire de Monastir, elle a représenté sa ville dans la compétition Miss Tunisie, avant de se retirer. Dans une déclaration faite à la radio Mosaïque fm, mardi 20 décembre, elle explique que les termes du contrat sont assimilés à de l'esclavage, sans compter l'omission des droits des participantes. Elle a en outre indiqué que le fait que seulement 16 gouvernorats de la Tunisie sont représentées, au lieu des 24 posait problème. Enfin, la nouvelle Miss Arab World 2017 s'est aussi interrogée sur les critères de sélection de certaines miss lors de Miss Tunisie.

Deux tunisiennes ont déjà remporté la compétition: Yasmine Dakoumi en 2015 et Rim Ettounsi en 2010.

LIRE AUSSI: Souhir Ghadhab représentera la Tunisie au concours Miss Arab World 2017


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Cette chercheuse a une nouvelle théorie sur le but de l'orgasme des femmes

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À quoi sert l'orgasme? Pour les hommes la réponse est simple: il est intimement lié à la reproduction. Mais pour les femmes, c'est bien plus compliqué. À tel point que le sujet fait l'objet de multiples débats et de nombreuses études scientifiques. Certains considèrent qu'il n'a tout simplement aucun intérêt biologique, d'autres au contraire qu'il a une fonction que l'on n'a pas encore saisie.

Diana Fleischman est de cette dernière catégorie. Selon la psychologue de l'université anglaise de Portsmouth, l'orgasme féminin donnerait notamment aux hommes une forme d'influence afin de garder leur partenaire, rapporte Quartz ce dimanche 18 décembre. Dans la revue scientifique Socioaffective Neuroscience and Psychology, la chercheuse fait le point sur le fonctionnement de la jouissance des femmes et essaye d'en tirer une théorie.




Ce serait justement parce que l'orgasme féminin n'est pas automatique qu'il crée ainsi une sorte de dépendance. "Si vous mettez de l'argent dans une machine à sous et obtenez à chaque fois un petit peu d'argent", cela ne vous donnera pas autant envie de retirer le levier que si "vous obtenez beaucoup d'argent, mais à des moments irréguliers",tente-t-elle dans une métaphore en guise d'explication à Quartz.

En clair, le fait que l'orgasme féminin ne soit pas automatique le rend d'autant plus fort et désirable. Les femmes auraient donc tendance à retourner vers des hommes qui sont plus susceptibles de provoquer cette extase. Un homme avec les bonnes compétences serait donc capable de faire revenir une femme, créant ainsi un lien social plus fort, utile pour de futurs parents, par exemple.

Dans un communiqué de l'université de Portsmouth, Diana Fleischman estime que le renforcement positif, par la récompense, est encore plus efficace pour modeler des comportements qu'une punition. Ainsi, un partenaire qui arrive à faire atteindre l'orgasme à une femme devient une récompense, ce qui lui donne une certaine influence.

L'orgasme doit-il vraiment avoir un but ?

Si cette théorie se base sur de nombreuses études antérieures analysant nos comportements et l'orgasme féminin, ce n'est pour autant qu'une théorie, sans véritables nouvelles observations. Elle est évidemment sujette à débat. Et si Diana Fleischman est certaine que l'orgasme féminin, parce qu'il existe, doit bien avoir un but, tous ne sont pas de cet avis.

En août dernier, nous vous parlions de ces chercheurs qui, en analysant de nombreux mammifères, avaient déduit que l'orgasme féminin était une sorte de reliquat d'un temps passé. Les auteurs pensent qu'à l'origine, il y a plus de 75 millions d'années, toutes les femelles mammifères avaient une ovulation provoquée par le mâle, donc par l'orgasme.

Puis, les premiers rongeurs et primates ont évolué vers une ovulation cyclique, de sorte que cet orgasme, cette libération d'hormones réflexe, n'avait plus d'intérêt biologique. Ce serait donc une sorte de relique d'un passé très lointain, rien de plus.

Quartz a justement interrogé Mihaela Pavličev, co-auteur de cette étude, pour commenter la théorie de Diana Fleischman. "Je pense qu'il y a une question à laquelle il faut répondre en premier qui est : est-ce que l'orgasme a une fonction?", estime la chercheuse.

Pour elle, il y a un problème avec cette théorie qui voudrait que l'orgasme serve à créer un lien entre deux parents, ce qui faciliterait donc la reproduction et donc la survie de l'espèce, selon la théorie de l'évolution. Sauf "qu'il est bien plus simple d'avoir un orgasme par la masturbation ou via un rapport homosexuel avec une autre femme", estime Mihaela Pavličev.

Dans les conclusions de son article, Diana Fleischman précise d'ailleurs que ses idées "doivent encore être explorées par la recherche scientifique", avec des études précises. Une des pistes évoquées, notamment: à quel point le plaisir sexuel renforce le lien émotionnel entre deux personnes de même sexe.

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Le groupe jihadiste État islamique revendique l'attentat sur un marché de Noël de Berlin

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ATTENTAT DE BERLIN - Le groupe jihadiste État islamique (EI) a revendiqué mardi 20 décembre l'attentat perpétré lundi sur un marché de Noël du centre Berlin, qui a fait au moins 12 morts et 48 blessés, par le biais de son agence de propagande. La chancelière allemande Angela Merkel avait confirmé mardi matin qu'il s'agissait d'"une attaque terroriste".

"Un soldat de l'EI a commis l'opération de Berlin en réponse aux appels à cibler les ressortissants des pays de la coalition internationale" anti-EI, a précisé l'agence. La coalition internationale dirigée par les États-Unis et à laquelle participe l'Allemagne mène des raids aériens sur les positions de l'EI qui occupe des régions en Irak et en Syrie.

Un précédent en juillet

En juillet dernier, l'EI avait revendiqué une attaque à la hache commise dans un train en Allemagne. "L'auteur de l'attaque à l'arme blanche en Allemagne est l'un des combattants de l'EI et il a mené cette opération en réponse aux appels à viser les pays de la coalition qui combat l'EI", avait affirmé le groupe jihadiste. Les autorités allemandes avaient toutefois dit à l'époque n'avoir "aucun indice" prouvant les liens entre l'auteur et l'EI.

C'était la première fois que le groupe jihadiste, qui a revendiqué plusieurs attentats sanglants dans le monde, s'attribuait la responsabilité pour une attaque en Allemagne.

L'EI avait revendiqué l'attentat au camion-bélier lors des célébrations de la fête nationale le 14 juillet dans la ville française de Nice. Plus de 80 personnes avaient été tuées.

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Ce que les attentats de Berlin et Ankara nous apprennent des forces engagées en Syrie

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INTERNATIONAL - Il s'est passé moins de quatre heures entre la stupeur provoquée par l'assassinat de l'ambassadeur russe Andreï Karlov et l'effroi suscité par l'attentat du marché de Noël de Berlin. Deux attaques aux méthodes et aux fins bien différentes, mais qui apparaissent comme des conséquences directes de l'enlisement du conflit syrien, et des forces qui s'y affrontent.

À Ankara, Mevlüt Mert Altintas a abattu froidement le diplomate russe en évoquant la situation d'Alep. Depuis plusieurs mois, l'Allemagne est désignée comme une cible par l'Etat islamique, à cause notamment du soutien militaire de Berlin à la coalition internationale contre Daech. Daech, qui a revendiqué mardi soir l'attentat mené à Berlin la veille. Si le gouvernement turc a accusé mardi soir le réseau du prédicateur Fethullah Gülen d'être "derrière" l'assassinat de l'ambassadeur, les attentats de Berlin et d'Ankara n'en apparaissent pas moins comme les deux faces d'une même pièce.

Derrière Ankara, Alep, l'Iran...

Plusieurs spécialistes ont compris l'attentat contre Andreï Karlov comme une tentative de déstabilisation des relations entre Ankara et Moscou. Vladimir Poutine n'a pas dit autre chose. "Le crime qui a été commis est sans aucun doute une provocation destinée à perturber la normalisation des relations russo-turques", a déclaré dans la soirée le chef du Kremlin. Un point de vue que partage également le président turc Recep Tayyip Erdogan. Alors, comment en est on arrivé là?

La position ambiguë de la Turquie vis-à-vis de la Syrie a conduit à une crise ouverte avec Moscou, dont le point culminant fut l'attaque d'un avion militaire russe survolant l'espace aérien turc. À cette époque, Poutine accusait Erdogan de protéger le trafic de pétrole de Daech. Après cette escalade, et au lendemain du putsch raté en Turquie cet été, les relations se sont normalisées entre les deux pays. À tel point que l'évacuation d'Alep a été négociée il y a quelques jours par la Turquie et la Russie. Pourtant, le président turc défendait une ligne contradictoire de celle de la Russie sur l'issue du dossier syrien (et a même tenté de faire pression sur Poutine sur le sort d'Alep).

Souhaitant le départ de Bachar al-Assad (et favorable à l'instauration d'un régime sunnite auquel la Russie est hostile), Erdogan, en pactisant avec la Russie dans un deuxième temps, a désorienté certains membres de son parti de l'AKP (islamo-conversateur). Ces derniers ont toujours pris la défense des sunnites, voire des islamistes d'Alep contre les troupes du régime. D'autant que les forces de Bachar al-Assad sont épaulées par des "conseillers militaires" iraniens en charge des combattants du Hezbollah libanais alliés à Assad (donc chiites). "Quand on voit les manifestations à Istanbul contre la Russie et l'Iran et en soutien à Alep, on voit que les partisans zélés de l'AKP y sont", a expliqué à l'AFP Aykan Erdemir, de la Fondation pour la Défense de la démocratie.

En criant "Allah Akbar" ("Dieu est grand") et en évoquant en arabe "ceux qui ont fait allégeance au jihad", le tueur d'Andreï Karlov (diplomate incarnant la Russie combattant aux côtés des chiites) adopte le champ lexical du Front Fatah Al-Cham, les jihadistes qui résistent à Alep (ancien Front al-Nosra). Notons que cet assassinat a eu lieu la veille d'une rencontre cruciale consacrée à la Syrie entre les chefs de la diplomatie de la Russie, de la Turquie et de l'Iran.

Ci-dessous, un aperçu (non exhaustif) des forces engagées en Syrie, montrant que la Russie agit surtout à l'Ouest (notamment à Alep et ses environs), où se trouve la rébellion syrienne. Aussi, le drapeau allemand a été placé arbitrairement dans la province de Raqqa (fief de Daech), dans la mesure où l'Allemagne mène uniquement des opérations de reconnaissance à l'encontre de l'EI.



Berlin, la coalition, les migrants et Bachar

Avant l'attentat de Berlin revendiqué par Daech, cela fait longtemps que l'Allemagne est dans le collimateur de Daech. Depuis le début de l'année 2015, plusieurs agressions isolées liées au jihadisme ont eu lieu sur le sol allemand, dans ce "pays croisé" dont parlait Fabien Clain dans son message de revendication des attentats du 13 novembre, ce pays qu'il souhaitait toucher au même titre que la France en choisissant de passer à l'acte à Saint-Denis pendant un match France-Allemagne.

Outre ces fois où des terroristes se revendiquant de Daech sont passés à l'acte en Allemagne, les renseignements américains avaient pressenti une attaque contre un marché de Noël sur le sol allemand. Mais pour quelle raison l'Allemagne (qui n'a pas vraiment d'armée), est-elle prise pour cible?

Même si l'armée allemande ne participe pas directement aux bombardements visant les positions du groupe État islamique en Syrie et en Irak, elle est effectivement impliquée dans son fonctionnement. Au lendemain du 13 novembre, les députés allemands approuvaient massivement le déploiement de forces en soutien aux opérations menées par la coalition en Syrie (essentiellement des appareils de reconnaissance et de ravitaillement pour épauler l'aviation engagée par la France ou les États-Unis). Des soldats allemands doivent également participer aux équipages internationaux des avions AWACS de l'Otan (basés à en Turquie).

Autre élément liant cet événement au conflit syrien, l'Allemagne a accueilli l'an dernier plus d'un million de demandeurs d'asile, dont un bon nombre fuyant la Syrie de Bachar al-Assad (dont il n'est plus à prouver qu'il a été soutenu par la Russie). Enfin, rappelons que Bachar al-Assad a instrumentalisé les jihadistes de l'EI pour apparaître comme le seul rempart contre le péril islamiste.

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Quand les actrices tunisiennes mettent à nu la violence (PHOTOS)

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Qu'est-ce qui est le plus dangereux: la nudité ou la violence? C'est sous cette bannière que s'inscrit la campagne sur les réseaux sociaux #Warri. Pour le démontrer des actrices tunisiennes comme Reem El-Benna, Fatma Ben Saïdane ou encore Fatma Abada mettent à nu l'atrocité de la violence. Prises en photos par le photographe Karim Kammoun avec des stigmates de coups sur leur corps.

La campagne intervient après la censure par Facebook, au nom de la morale, de la photo d'une femme, nue avec les plaies causées par les coups de son conjoint, publiée par la page de l'Association tunisienne des Femmes Démocrates à l’occasion des 16 jours d’activisme de lutte contre les violences faites aux femmes.

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LIRE AUSSI: Tunisie: Violence morale, viol conjugal... les violences à l'égard des femmes sont bien ancrées dans la société


Il est à noter que le dernier rapport du CREDIF fait état de plus de 50% de femmes victimes de violences dans l'espace public, 8 femmes sur 10 ont fait l'objet de violence sexuelle et 60 % subissent des violences conjugales, soit 10% de plus qu'en 2010.

LIRE AUSSI:
Tunisie: Quand l'athlète tunisienne Habiba Ghribi mène le combat national de lutte contre les violences faites aux femmes


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Le court-métrage qui explique pourquoi le célibat est un choix

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Certains textes nous inspirent plus que d'autres. Thibaut Buccellato, passionné de cinéma, a été inspiré par celui de Beth Cormack publié le 29 juin 2015 sur Le HuffPost.

À l'époque cette blogueuse américaine écrit une tribune sur le célibat intitulée: "À seulement 22 ans, je refuse de consacrer ma vie à quelqu'un d'autre". Dans ce texte, la jeune femme expliquait les raisons qui la poussaient à rester célibataire. "Je veux me sentir entière. Je veux être mon propre roc, ma propre ancre, ma propre âme sœur. Je veux me comprendre moi-même mieux que n'importe qui. Je ne veux pas regarder en arrière et me reprocher amèrement d'avoir altéré mon futur pour quelqu'un d'autre alors que je savais que je n'en étais pas prête", insistait-elle.

En découvrant ces lignes, Thibault Buccellato a eu "envie de mettre ce texte en images". Il est alors entré en contact avec l'auteure et lui a demandé d'en écrire un autre plus court, mais gardant la même idée. Cette création lui servirait de voix off (voix hors champ). Le mélange des images et des mots donne une dimension plus poétique à ce texte dans lequel certains se reconnaîtront peut-être.

On vous laisse découvrir la vidéo en tête d'article.

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Trois questions au ministre des Affaires culturelles Mohamed Zinealabidine dans un entretien exclusif au HuffPost Tunisie

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À la tête du ministère des Affaires culturelles, Mohamed Zinealabidine a préféré ne donner aucune déclaration médiatique qu’après avoir accompli cent jours de travail. Suite à cela, le ministre a organisé une grande conférence de presse durant laquelle il a exposé ses lignes politiques, ses projets pour la culture tunisienne et l’état des lieux du ministère lorsqu’il y a été nommé.

Lors d’un entretien accordé au HuffPost Tunisie, le ministre des Affaires culturelles est revenu sur ses projets et sur ses ambitions d'ici 2019 (Si un remaniement n'a pas lieu, le mandat du gouvernement actuel prendra fin en 2019).

Le HuffPost Tunisie: La Tunisie pourrait obtenir une place dans le Guinness book des records grâce à la galerie d’art qui se trouve en plein centre ville de Tunis. Vous y croyez ?

Mohamed Zinealabidine: Parfaitement, la Tunisie pourrait bien figurer dans le Guinness book des records grâce à cette galerie d’art d’un kilomètre qui regroupe, quand-même, deux cent soixante postes et autres plastiques. Ces œuvres ont aussi de très grands formats ce qui pourrait fortifier nos chances. Je pense que l’on pourrait postuler pour cela et, si jamais on y arrivait, cela serait réellement quelque chose de bien.

Dès votre nomination, vous avez lancé un nouveau projet intitulé "Les cités des arts". Comment pourriez-vous nous présenter ce projet ?

Tout d’abord, il s’agit d’un art de proximité, un art pour tous, un art dans la rue qui bannit les frontières et qui arrive à prendre sa place dans les quartiers. Ce projet vise à ce que les citoyens s’approprient l’art pour qu’il devienne le leur.
Habituellement, l’espace est accaparé par les policiers, par les politiques etc. Grâce à ce projet, l’espace sera, aussi, accaparé par l’art. C’est un projet qui permet, aussi, d’avoir des espaces artistiques partout dans le pays.
On est contre le régionalisme et le centralisme et on pense qu’il est très important qu’il y ait des débats politiques dans la rue. Avec les cités des arts, toutes nos rencontres sont tenues dans les espaces publics pour les concertations et le recueil des projets culturels. Ce projet est tout simplement un espace de liberté.

Quels sont vos objectifs d'ici la fin de votre mandat?

C’est de réaliser, justement, toutes les ambitions pour une vraie réforme culturelle, juridique, institutionnelle, administrative, créative où réellement l’art est partout dans le pays. Pour ne pas exagérer, je dirai que l’on fera tout pour que l’art soit présent dans la majorité des espaces publics. Chacun aura une vision pour l’art et cela, si l’on arrivait à le généraliser, sera très satisfaisant pour moi.

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Étude sur le prix de l'essence dans le monde: Où se situe la Tunisie?

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Avec 71 centimes de dollars le litre d’essence, soit environ 1,650 dinar le prix à la pompe, la Tunisie est le 37ème pays où le prix de l’essence est le moins cher. C'est ce que nous révèle un classement fraîchement réalisé par le site spécialisé Global Petrol Prices, qui analyse les prix du carburant dans différents pays du monde.

En haut du podium, on trouve la Venezuela avec 0,01 dollar, soit 20 millimes tunisiens pour le litre d’essence suivie par l’Arabie Saoudite avec 0,24 dollar, et le Turkménistan avec 0,28 dollar. Non loin, on trouve l’Algérie qui se place à la quatrième position avec 28 centimes le litre d’essence.

A la cinquième place figure l’Egypte (0,34 USD), puis le Koweït (0,34 USD), l’Iran (0,40 USD) et le Qatar (0,41 USD). Pour le Maroc, le litre se vend à 0,99 dollars soit l’équivalent de 2,3 dinars.

La palme d’essence le plus chère du monde revient à la Norvège qui dispose pourtant d’importantes réserves d’hydrocarbures. Le litre s'y vend à 1,77 dollar.

Selon “Global Petrol Prices”, le prix moyen de l’essence au niveau mondial, le 19 décembre 2016, est de 0,98 dollar.

Avec cette importante disparités des prix entre la Tunisie et ses pays voisins, le trafic frontalier et la contrebande ne vont pas cesser.

En effet, selon une récente étude faite par Sigma Conseil, le volume de contrebande a atteint à ce jour 30% de la consommation nationale contre 10% dix ans auparavant. Cela représente un manque à gagner pour l’Etat de 400 millions de dinars en termes d’entrées fiscales et sociales.

Notons qu’un nouveau mécanisme d’ajustement des prix à la pompe aux cours internationaux de l’or noir est entré en vigueur en juillet dernier en Tunisie. Techniquement, ce mécanisme permettra de déterminer le prix sur la base de la moyenne de prix calculée au cours de trois mois avec un plafond à la hausse ou à la baisse qui ne dépasse pas les 5% du prix en vigueur sur le marché.

Le directeur général de l’Energie au ministère de l’Energie, des Mines et des Energies Renouvelables, Ridha Bouzaouada, a indiqué, à la TAP le mardi 18 octobre, que ce mécanisme a été mis en application à partir du 16 juillet 2016, maintenant le prix de l’essence à 1650 millimes/l, celui de gasoil 50 à 1420 millimes/l et celui de gasoil ordinaire à 1140 millimes/l.

Selon la même source, le prochain ajustement sera prévu pour le 16 janvier 2017. Il prendra en considération les scénarios du projet du budget de l’État 2017, établis sur la base d’un prix moyen du baril de pétrole de 50 dollars, et un taux de change du dollar à 2,250 dinars, contre un prix moyen du baril de pétrole de 45 dollars et un taux de change du dollar à 2,120 dinars pour toute l’année 2016.

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Facebook: vous pouvez maintenant faire des appels vidéo avec 50 amis

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L’application Messenger de Facebook vient de faire peau neuve et elle vous offre juste à temps pour Noël la possibilité de faire des appels vidéo avec plusieurs amis.

S’il était déjà possible de converser en tête à tête avec un ami, vous pouvez maintenant être 50 à vous mêler de la même conversation.

Pour ce faire, il ne suffit que de démarrer un appel vidéo et d’ajouter les autres interlocuteurs dans un salon. S’il n’est déjà pas évident de converser à trois ou à quatre, imaginez à 50… Mais Facebook a pensé à vous faciliter la tâche : le visage des personnes apparaîtra à l’écran seulement lorsqu’ils parlent.

facebookmessenger

La mise à jour est en cours de déploiement sur Android et iOS.

Le géant de la techno a ajouté récemment une plateforme de jeux en ligne et des filtres façon Snapchat à son application.

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Un robot a exploré la vie sous-marine en Antarctique, et c'est très coloré (VIDÉO)

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Un robot sous-marin a capturé sous la banquise de l'Antarctique des images qui révèlent un monde coloré rempli d'éponges en forme de noix de coco, des vers semblables à des pissenlits ou des algues roses.

La Division australienne de l'Antarctique (AAD), qui dépend du ministère australien de l'Environnement, a attaché une caméra à un véhicule téléguidé qui est rentré dans l'eau via un petit trou percé dans la glace par les scientifiques, comme vous pouvez le voir dans la vidéo en tête d'article.

Ce robot était chargé d'enregistrer les niveaux d'acidité, d'oxygène, la salinité et la température de l'eau. "Ces images révèlent un habitat qui est productif, coloré, dynamique et rempli d'une large variété de biodiversité, y compris des éponges, des araignées de mer, des oursins, des concombres de mer et des étoiles de mer", a déclaré Glenn Johnstone, biologiste de l'AAD.

Ces espèces filmés à O'Brien Bay, près de la station de recherches de Casey, vivent dans des eaux à moins 1,5 degré Celsius toute l'année, sous une épaisse couche de glace de 1,5 mètres pendant 10 mois de l'année.

L'impact du dioxyde de carbone

"De temps en temps, un iceberg peut se déplacer et éradiquer une communauté malchanceuse mais la plupart du temps, la glace protège (les espèces) des tempêtes qui font rage au dessus, ce qui fournit un environnement relativement stable dans lequel la biodiversité peut s'épanouir".

Les scientifiques cherchent à mieux comprendre l'impact de l'acidification de l'océan Austral sur les espèces vivant sur le plancher océanique, sous l'effet des émissions croissantes de dioxyde de carbone.

Le directeur des recherches Johnny Stark explique qu'un quart des émissions de dioxyde de carbone partant dans l'atmosphère sont absorbées par les océans, ce qui augmente leur acidité.

"Le dioxyde de carbone est davantage soluble dans les eaux froides et les eaux polaires s'acidifient à un rythme deux fois plus élevé que dans les régions tropicales et tempérées", a dit M. Stark. "Nous nous attendons à ce que ces écosystèmes soient les premiers affectés par l'acidification de l'océan".

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Dispositif de promotion et de prospection des IDEs en Tunisie: Une inflation institutionnelle en l'absence de toute vision stratégique

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Le dispositif tunisien de promotion et de prospection des investissements directs étrangers (IDEs) est tout simplement bourré de structures qui relèvent de différents acteurs; État, organismes publics et privés à l'instar des chambres de commerce, patronats et couvrent divers secteurs, tels que l'industrie, l'agriculture, les services, le tourisme et les exportations.

La réalité fait que la quasi-totalité des acteurs se présentent et agissent publiquement à l'intérieur comme à l'étranger, sans réserve, en tant que démarcheurs d'IDEs, alors que l'organisation la plus concernée par la promotion de l'IDE, on ne la retrouve pas, comme à titre d'exemple, lors de la récente "Conférence Internationale sur l'Investissement" tenue fin du mois dernier à Tunis, où elle était absente des premiers rangs. Que dire de la consulter ou l'impliquer dans la restructuration du dispositif actuel déjà fragmenté. C'est là tout le paradoxe de la situation actuelle, alors que nos concurrents traditionnels et non-traditionnels, en l'occurrence le Maroc, la France, la Suède, la Côte d'Ivoire ou même le Gabon s'organisent activement en favorisant le regroupement et non pas la dispersion.

"The only thing worse than being blind is having sight but no vision" - Helen Keller.


Sans exagération, des anomalies existent partout et ne cessent de s'amplifier. Elles se résument à une certaine déficience stratégique des structures, une absence de coordination adéquate entre les acteurs nationaux qui est censée être orchestrée par une entité bien structurée. Se rajoute à cela une incohérence flagrante quant à l'orientation du dispositif, que je trouve en direction du marketing pays tous azimuts plutôt que le démarchage, l'écoute des investisseurs et l'aide à la prise de décision.

Il est évident que le marché mondial des IDEs est devenu aujourd'hui très concurrentiel. C'est pour cette raison que les actions de promotion et de prospection doivent être remises dans un contexte marqué par un ensemble d'évolutions, qui en affectent la pertinence de tout effort dans ce domaine.

Par conséquent, une étude approfondie portant sur le dispositif actuel de promotion et de prospection des IDEs en Tunisie s'impose. Cette étude est aussi indispensable aujourd'hui que l'intérêt de la confier à un cabinet spécialisé. Elle devrait s'articuler autour d'un aspect principal, à savoir l'efficacité des structures existantes de promotion et d'appui à l'investissement étranger.

Le premier pas consiste à effectuer un diagnostic raisonné des outils et des dispositifs sur lesquels reposent nos actions de promotion, évaluer l'efficacité du dispositif en établissant des benchmark de qualité, dresser un bilan global de sa performance et de son impact sur l'économie nationale et faire le point de situation sur l'attractivité du site Tunisie.

La question qui nécessite un éclaircissement immédiat concerne la détermination de l'État à considérer la promotion des IDEs en tant que priorité absolue dans la politique économique et industrielle du pays. Il ne faut pas que ce soit déclaré au niveau des discours en l'absence de stratégie et mécanismes adéquats. Il suffit de jeter un coup d'œil sur la place du portefeuille IDE dans l'architecture de tous les gouvernements pré et post-révolution. Le constat est que cette dernière a toujours été et demeure négligée.

L'État est appelé à jouer un rôle déterminant dans les actions à entreprendre pour stimuler les IDEs. Des plans stratégiques doivent être élaborés et révisés régulièrement. La création d'un environnement compétitif et attrayant pour les entreprises locales et étrangères et la promotion des atouts de la Tunisie en tant que site propice à l'investissement sont deux préalables indispensables pour une montée en gamme dans le domaine de l'attraction des IDEs. Dans la pratique, le fait d'attirer l'entreprise étrangère n'est qu'un premier pas, la retenir et l'encourager à se développer dans le pays est une étape primordiale quant aux efforts à déployer en matière de services aftercare.

Il est aujourd'hui urgent de renforcer la place des acteurs de terrain dans l'ensemble du dispositif, en développant les postes tant sur le plan national qu'à l'étranger et en orientant le recrutement vers des agents véritables professionnels de la prospection et de différencier les actions qui portent sur la mise à niveau des offres territoriales et celles qui portent sur les propositions de valeurs d'ores et déjà élaborées.

Il est certain que la décision d'investissement, dans un contexte de marchés ouverts, résulte d'un choix rationnel effectué par des opérateurs bien informés et exigeants. Face à une décision complexe, lourde de conséquence pour l'investisseur, il est important de rationaliser la démarche de prospection comme s'il s'agissait d'un processus commercial de vente. Pour les projets complexes, la prospection s'inscrit, d'abord, dans une relation d'aide. Ce n'est que dans la mesure où le démarcheur comprendra le besoin du client qu'il pourra, dans une relation de confiance, convaincre celui-ci vers une décision judicieuse.

Bref, l'attraction de l'investissement étranger, c'est avant tout l'identification des besoins des investisseurs et leur montrer que la Tunisie est capable d'y répondre.

Il est également nécessaire de mettre en place un outil de suivi des résultats, pour parvenir à comptabiliser de façon fine les projets aboutis, non aboutis, avec le montant des investissements, mais aussi des créations ou sauvegarde d'emploi qui en découle, de même que les projets qui sont partis de Tunisie.

Il est regrettable de noter que notre politique actuelle de promotion des investissements étrangers est plus critiquable encore du fait de son défaut de vision stratégique, son manque de coordination entre ses différents acteurs, que de la mise en place d'une nouvelle instance, dont les attributions et le rapport avec les structures existantes sont encore floues.

Sans oublier, en guise de conclusion, le rôle des leaders au sein de toute structure ou tout département chargé de la promotion économique. Il s'agit là d'un élément déterminant à la réussite de toute démarche dans ce domaine.

Avec toute amertume, je dirai que le sens du Leadership échappe aujourd'hui à la plupart de nos responsables. Rares sont ceux qui ont la chance d'être dirigés par de vrais leaders.

Il n'est plus admissible que nos leaders évitent ou ignorent les conflits au sein de leurs structures ou en relation avec les autres acteurs. Ils doivent plutôt jouir d'une certaine ouverture d'esprit et de proactivité, responsabiliser leurs équipes en les inspirant et en les aidant à s'épanouir et devenir meilleures.

Un véritable leader devrait détecter le potentiel des autres, ce qui non seulement permet de mieux assigner les tâches, mais donne aussi l'occasion de continuer à motiver les collaborateurs et de communiquer avec eux de la manière la plus efficace possible. Il y a certainement plusieurs façons de communiquer. Il ne s'agit pas seulement d'être silencieux lorsque quelqu'un partage son point de vue; c'est aussi de faire attention au langage non-verbal. Quand la situation tourne au vinaigre, nul ne devrait abandonner le navire.

"A Team is not a group of people who work together, A Team is a group of people who trust each other." - Simon Sinek


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Depuis l'affaire du journaliste Israélien: Pression croissante sur les journalistes, le Syndicat s'inquiète

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Le Syndicat national des journalistes tunisiens (SNJT) a déploré, mercredi, les pressions croissantes exercées sur les journalistes tunisiens et les correspondants des médias étrangers sur fond de la couverture médiatique, par un journaliste israélien en Tunisie, de l’assassinat de l’ingénieur Mohamed Zouari.

Le syndicat a cité, dans un communiqué, la journaliste de l’Agence TAP Raoudha Boutar qui a été empêchée, mardi, de couvrir un mouvement de protestation à Ben Guerdane, gouvernorat de Médenine, et le journaliste Amenallah Missaoui qui a été interdit mercredi de filmer dans la Place Jeanne-d’Arc à Tunis.

La majorité des médias étrangers ont été harcelés lors de la couverture, mardi, d’un rassemblement pacifique devant le théâtre municipal de Tunis pour dénoncer l’assassinat de Mohamed Zouari, ajoute le syndicat.

Selon le SNJT, le ministère de l’Intérieur s’emploie à “masquer l’échec de son bilan sécuritaire dans l’assassinat de Mohamed Zouari et la violation par un journaliste israélien de la souveraineté nationale”.

“Le ministère s’appuie sur l’argument sécuritaire pour porter atteinte au droit des journalistes d’exercer leur profession en toute liberté”, a déploré le syndicat.

Le SNJT a, par ailleurs, imputé la responsabilité de la poursuite de telles pratiques au ministre de l’Intérieur, rappelant les autorités tunisiennes des engagements faits par l’Etat dans ce secteur, notamment la signature du président de la République de la Déclaration arabe pour la liberté de la presse le 26 août dernier.

Plusieurs journalistes ont subies des pressions ces derniers jours. En dehors de la journaliste de la TAP, Raoudha Boutar et d'Amenallah Missaoui, un journaliste polonais a été arrêté lundi pour avoir pris des photos sans autorisation du ministère de l'Intérieur aux alentours de la délégation de Regueb.

Mardi, c'était au tour d'un journaliste allemand d'être arrêté à Ben Guerdane.

La vidéo d'un journaliste israélien menant son enquête pour la 10eme chaine israélienne sur l'affaire de l'assassinat de Mohamed Zouari, tué jeudi dernier devant sa maison à Sfax, a soulevé la polémique en Tunisie. Entré sur le territoire avec un passeport allemand, en sa qualité d'écrivain, il avait réussi a filmer sans autorisations du ministère de l'Intérieur.

L'ambassadeur d'Allemagne en Tunisie a été appelé à s'expliquer auprès des autorités tunisiennes.

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La danse sexy et le clin d'oeil à la Tunisie du mannequin Rym Saidi dans Dancing With The Stars

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Le mannequin Tunisien Rym Saidi, qui participe à la saison 4 de la version arabe de Danse avec les Stars, diffusée sur MBC, a fait un petit clin d'oeil à son pays la Tunisie (A partir de 09:45 dans cette vidéo), lors de la dernière émission, diffusée le 18 décembre dernier.

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Après avoir enchainé un charleston endiablé avec son danseur Asadour Euredjian, elle a reçu les louanges du jury malgré des notes mitigées. "Tu es faite pour la danse" a même affirmé le membre du jury Darren Bennett.

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Interrogée par la co-animatrice en attendant les notes du jury, le mannequin tunisien a sorti le drapeau national affirmant "l'avoir dans le sang". Elle s'est en outre excusée de parler libanais et non tunisien comme demandé par ses fans auxquels elle voulait rendre un hommage en exhibant le drapeau tunisien.

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Malgré sa prestation, la Tunisienne a connue un léger frisson en fin d'émission. Lors de l'annonce de celui ou celle qui allait être éliminé par le vote du public, elle reste face à Lady Madonna. Cette dernière sera éliminée permettant à la Tunisienne de continuer son parcours.



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