Le ministère de l'Intérieur a publié, lundi soir, un communiqué où il émet des précisions quant à l'usage de la force par les forces de sécurité samedi dernier lors du sit-in des anciens de l'Union générale des étudiants de Tunisie (UGET) à la Kasbah.
Les anciens de l'UGET "fichés par la police", sous le régime de Ben Ali, réclament depuis des mois le règlement de leur situation en appelant notamment le gouvernement et le ministère de l'Education à recruter les 52 éléments restants d’un ensemble de 135.
Pour faire prévaloir leurs revendications, les anciens de l'UGET ont eu recours à la grève de la faim, des sit-in dont un au local de la Ligue tunisienne des droits de l'Homme (LTDH). Le dernier était justement à la Kasbah.
Lors de ce sit-in, des manifestants auraient été violentés. La police avait aussi interpellé certains d'entre eux.
Dans le communiqué, le ministère de l'Intérieur reconnait avoir procédé à l'arrestation de quelques manifestants. Le ministère explique que certains d'entre eux ont agressé les forces de l'ordre. Le ministère public a ordonné, par conséquence, l'interpellation des suspects.
Le ministère nie, par contre, avoir recours à la force, en précisant que certains manifestants avaient tenté de franchir les barrières installées à la place du gouvernement, les policiers les ont empêchés. La même source précise que les manifestants s'entêtaient à franchir les barricades et ont agressé les policiers en lançant contre eux des bouteilles et des pierres.
"Les policiers en civil sont donc intervenus pour disperser les protestataires à mains nus et sans usage de gaz lacrymogènes, ni de matraques", avance le communiqué.
Une version des faits démentie par certains élus qui ont apporté leur soutien aux anciens de l'UGET lors d'une manifestation à l'avenue Habib Bourguiba pour réclamer la libération des jeunes arrêtés par la police à la Kasbah. Parmi les élus, il y a Jilani Hamamni du Front populaire qui avance que certains des manifestants ont été frappés violemment par les forces de l'ordre.
De son côté, la LTDH a demandé l'annulation de la mise en examen des sept jeunes qui ont participé à la manifestation de la Kasbah, précisant qu'ils ont constaté des traces de violences sur certains d'entre eux, rapporte la TAP.
Les anciens de l'UGET "fichés par la police", sous le régime de Ben Ali, réclament depuis des mois le règlement de leur situation en appelant notamment le gouvernement et le ministère de l'Education à recruter les 52 éléments restants d’un ensemble de 135.
Pour faire prévaloir leurs revendications, les anciens de l'UGET ont eu recours à la grève de la faim, des sit-in dont un au local de la Ligue tunisienne des droits de l'Homme (LTDH). Le dernier était justement à la Kasbah.
Lors de ce sit-in, des manifestants auraient été violentés. La police avait aussi interpellé certains d'entre eux.
Dans le communiqué, le ministère de l'Intérieur reconnait avoir procédé à l'arrestation de quelques manifestants. Le ministère explique que certains d'entre eux ont agressé les forces de l'ordre. Le ministère public a ordonné, par conséquence, l'interpellation des suspects.
Le ministère nie, par contre, avoir recours à la force, en précisant que certains manifestants avaient tenté de franchir les barrières installées à la place du gouvernement, les policiers les ont empêchés. La même source précise que les manifestants s'entêtaient à franchir les barricades et ont agressé les policiers en lançant contre eux des bouteilles et des pierres.
"Les policiers en civil sont donc intervenus pour disperser les protestataires à mains nus et sans usage de gaz lacrymogènes, ni de matraques", avance le communiqué.
Une version des faits démentie par certains élus qui ont apporté leur soutien aux anciens de l'UGET lors d'une manifestation à l'avenue Habib Bourguiba pour réclamer la libération des jeunes arrêtés par la police à la Kasbah. Parmi les élus, il y a Jilani Hamamni du Front populaire qui avance que certains des manifestants ont été frappés violemment par les forces de l'ordre.
De son côté, la LTDH a demandé l'annulation de la mise en examen des sept jeunes qui ont participé à la manifestation de la Kasbah, précisant qu'ils ont constaté des traces de violences sur certains d'entre eux, rapporte la TAP.
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