Le Premier ministre Habib Essid a affirmé sur les chaines en langue arabe et française de France 24 ne pas avoir "de baguette magique" pour lutter contre le chômage.
Suite aux manifestations survenues contre le chômage et l'exclusion sociale, partie de Kasserine (centre) et qui a gagné jeudi plusieurs autres villes de Tunisie, Habib Essid s'est exprimé sur les raisons de ces manifestations, appelant à la retenue sans pour autant partager aucune annonce ou mesure concrète.
Revenant sur les déclaration du porte parole du gouvernement Khaled Chouket sur France 24 en langue arabe, le ministre a affirmé qu'il y a eu "un malentendu dans la communication" et non une erreur, affirmant que cela n'est qu'un "détail" face à l'urgence de la situation.
Quant à la menace qui pèserait sur son éviction du gouvernement, le chef du gouvernement ne se sent pas menacé affirmant qu'il était "soutenu par le parlement" dont "la preuve est le vote de confiance lors du remaniement".
Face au choix de certains ministres et surtout les dernières sorties médiatiques non maitrisée, Habib Essid prend ses responsabilités: "C'est moi qui ai choisi ces ministres" clame t-il affirmant prendre "toute la responsabilité du remaniement".
Affirmant que la situation économique et sociale "est tendue", le chef du gouvernement a appelé sur la chaine en langue français de France 24 à de la tempérance estimant que le plan quinquennal mis en place donnera ses fruits.
Pour Habib Essid, "les choses sont différentes qu'en 2010", lorsque le suicide d'un jeune chômeur avait déclenché la révolte qui a abouti à la chute de Zine el Abidine Ben Ali, soulignant que "la Tunisie est passée d'une dictature à une jeune démocratie".
Menacée par le jihadisme (le pays a connu des attentats sanglants en 2015 et des milliers de ses jeunes sont partis rejoindre l'organisation Etat islamique), la Tunisie est aussi confrontée à une grave crise économique et à un taux de chômage officiellement de 15% au niveau national, mais bien supérieur dans les régions déshéritées de l'intérieur.
Présent à Davos en Suisse, dans le cadre du Forum Economique Mondial, il a décidé d'écourter sa tournée en Europe afin de rentrer en Tunisie où "Il présidera samedi un conseil des ministres exceptionnel et tiendra une conférence de presse", ont indiqué ses services dans un communiqué.
Les autorités tunisiennes ont décrété vendredi un couvre-feu nocturne dans toute la Tunisie après plusieurs jours d'une contestation sociale partie du centre défavorisé pour s'étendre à de nombreuses villes à travers le pays.
Suite à la mort de Ridha Yahyaoui, chômeur de la région de Kasserine, des manifestations ont eu lieu dans cette région pour protester contre la situation précaire et le chômage où un couvre feu a été décrété le mardi 19 janvier. Les protestations se sont ensuite répandues dans plusieurs villes du pays.
Suite aux manifestations survenues contre le chômage et l'exclusion sociale, partie de Kasserine (centre) et qui a gagné jeudi plusieurs autres villes de Tunisie, Habib Essid s'est exprimé sur les raisons de ces manifestations, appelant à la retenue sans pour autant partager aucune annonce ou mesure concrète.
Revenant sur les déclaration du porte parole du gouvernement Khaled Chouket sur France 24 en langue arabe, le ministre a affirmé qu'il y a eu "un malentendu dans la communication" et non une erreur, affirmant que cela n'est qu'un "détail" face à l'urgence de la situation.
Quant à la menace qui pèserait sur son éviction du gouvernement, le chef du gouvernement ne se sent pas menacé affirmant qu'il était "soutenu par le parlement" dont "la preuve est le vote de confiance lors du remaniement".
Face au choix de certains ministres et surtout les dernières sorties médiatiques non maitrisée, Habib Essid prend ses responsabilités: "C'est moi qui ai choisi ces ministres" clame t-il affirmant prendre "toute la responsabilité du remaniement".
Affirmant que la situation économique et sociale "est tendue", le chef du gouvernement a appelé sur la chaine en langue français de France 24 à de la tempérance estimant que le plan quinquennal mis en place donnera ses fruits.
"Dans le cadre de ce quinquennat il est prévu des solutions pour les jeunes et les moins jeunes et pour tous les problèmes qui se posent en Tunisie." a t-il affirmé ajoutant que "l'évènement qui s'est passé à Kasserine dernièrement est le résultat du démarrage...Nous n'avons pas de baguette magique pour donner de l'emploi à tous le monde en même temps"
Pour Habib Essid, "les choses sont différentes qu'en 2010", lorsque le suicide d'un jeune chômeur avait déclenché la révolte qui a abouti à la chute de Zine el Abidine Ben Ali, soulignant que "la Tunisie est passée d'une dictature à une jeune démocratie".
"Je comprends la réaction des gens, mais nous avons un héritage que nous devons gérer", a-t-il poursuivi, citant les défis sécuritaire, social et économique.
Menacée par le jihadisme (le pays a connu des attentats sanglants en 2015 et des milliers de ses jeunes sont partis rejoindre l'organisation Etat islamique), la Tunisie est aussi confrontée à une grave crise économique et à un taux de chômage officiellement de 15% au niveau national, mais bien supérieur dans les régions déshéritées de l'intérieur.
Présent à Davos en Suisse, dans le cadre du Forum Economique Mondial, il a décidé d'écourter sa tournée en Europe afin de rentrer en Tunisie où "Il présidera samedi un conseil des ministres exceptionnel et tiendra une conférence de presse", ont indiqué ses services dans un communiqué.
Les autorités tunisiennes ont décrété vendredi un couvre-feu nocturne dans toute la Tunisie après plusieurs jours d'une contestation sociale partie du centre défavorisé pour s'étendre à de nombreuses villes à travers le pays.
Suite à la mort de Ridha Yahyaoui, chômeur de la région de Kasserine, des manifestations ont eu lieu dans cette région pour protester contre la situation précaire et le chômage où un couvre feu a été décrété le mardi 19 janvier. Les protestations se sont ensuite répandues dans plusieurs villes du pays.
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