TORTURE - A la suite de l'annonce par le président de l’Assemblée, Mohamed Ennaceur, des 16 membres élus mercredi à l'Instance nationale pour la prévention contre la torture, plusieurs voix sur la toile ont critiqué l'écartement de Radhia Nasraoui, militante des droits de l'Homme qui avait présenté sa candidature.
Avocate et présidente de l'Organisation tunisienne contre la torture, Radhia Nasraoui avait été élue en octobre 2014 membre du Sous-Comité pour la prévention de la torture et autres peines ou traitements cruels, à Genève.
En contre-partie, d'autres internautes se sont étonnés du fait que le fils de Abdelfatah Mourou, vice-président de l'Assemblée, ait été élu:
La mise en place de l'Instance nationale de prévention contre la torture est très attendue, car elle est censée lutter contre une pratique qui persiste, plus de cinq ans après la chute de Ben Ali. Selon les chiffres de l'Organisation mondiale contre la torture (OMCT), 456 plaintes contre des fonctionnaires de la sécurité nationale (police, prisons, garde nationale...) ont été enregistrés depuis 2011.
Une des plus grandes militantes contre la torture en Tunisie Radhia Nasraoui n'a pas été élue par l'assemblée à l'instance contre la torture
— Amira Yahyaoui (@Mira404) 30 mars 2016
Avocate et présidente de l'Organisation tunisienne contre la torture, Radhia Nasraoui avait été élue en octobre 2014 membre du Sous-Comité pour la prévention de la torture et autres peines ou traitements cruels, à Genève.
En contre-partie, d'autres internautes se sont étonnés du fait que le fils de Abdelfatah Mourou, vice-président de l'Assemblée, ait été élu:
Quelle mascarade ! Radhia Nasraoui n'y figure pas par contre Dhia Mourou l'est! Cc @meryemmarzouki https://t.co/wOmwcoZbPC
— ... (@MouNej) 30 mars 2016
L'assemblée écarte Radhia Nasraoui de la Commission Nat de la Lutte vs la torture au profit du fils du vice-président de l'assemblée #vomir
— Papillon (@Papiillon) 30 mars 2016
"Tu me soignes le fils BCE je te soigne le fils Mourou". À peu près... #TnARP #ZeBled
— Meryem Marzouki (@meryemmarzouki) 30 mars 2016
La mise en place de l'Instance nationale de prévention contre la torture est très attendue, car elle est censée lutter contre une pratique qui persiste, plus de cinq ans après la chute de Ben Ali. Selon les chiffres de l'Organisation mondiale contre la torture (OMCT), 456 plaintes contre des fonctionnaires de la sécurité nationale (police, prisons, garde nationale...) ont été enregistrés depuis 2011.
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