INTERNATIONAL - Une fusillade a éclaté aux abords d'un hôtel de la station balnéaire de Grand Bassam en Côte d'Ivoire. Le site touristique qui se trouve à une quarantaine de kilomètres d'Abidjan est habituellement fréquenté par de nombreux Occidentaux.
Le gouvernement ivoirien évoque "une attaque d'hommes armées sur deux hôtels", alors que de nombreuses photos de corps gisant sur la plage circulent sur les réseaux sociaux.
Pour l'heure, ni le bilan ni les causes de l'attaque ne sont connus. Difficile de dire pour le moment s'il s'agit d'un braquage ou d'une attaque terroriste. "Ça tire sur tout le monde sans tri. Ils avancent d’hôtel en hôtel", selon un témoin cité par le site Connexion ivoirienne. Un correspondant de RFI présent sur place explique pour sa part que la fusillade a éclaté "à l'hôtel de l'Etoile du Sud, situé rue de la Justice".
Un autre témoin cité par l'AFP décrit les assaillants comme "puissamment armés et portent des cagoules, et ont tiré sur les occupants de L'Etoile du sud, un grand hôtel pris d'assaut par les expatriés en cette période de canicule". Cette attaque a fait des victimes, a affirmé à l'AFP un autre témoin, sans pouvoir préciser leur nombre ni l'identité des auteurs des coups de feu. Une source militaire a néanmoins fait part d'un bilan s'élevant à au moins cinq morts. Un autre témoin avait dit à l'AFP avoir vu au moins sept morts sur la plage, et montré leurs photos. Un bilan rapidement revu à la hausse.
"Surpris par les tirs"
"Nous avons été surpris par les tirs et nous sommes maintenant cloitrés chez nous", a poursuivi ce témoin Ville historique et ancienne capitale de la Côte d'Ivoire sur la côte du Golfe de Guinée, Grand-Bassam abrite plusieurs hôtels fréquentés par une clientèle d'expatriés.
Plusieurs centaines de gens attendaient à l'entrée du quartier France, qui marque l'entrée de la vieille ville, séparée de la partie moderne par un pont. Une dizaine d'ambulances étaient également stationnées. Un journaliste de l'AFP a vu une dizaine de personnes, dont une occidentale blessée, évacués dans un camion militaire.
Des véhicules militaires, transportant des mitrailleuses lourdes, et des chasseurs traditionnels dozo armés se dirigeaient également vers le lieu de la fusillade.
À Abidjan, l'ambassade de France évoque pour sa part sur son site une "attaque terroriste" et enjoint les ressortissants français à "ne pas se déplacer entre Assinie, Bassam et Abidjan pour ne pas gêner l’action des forces de l’ordre".
"Allah Akbar"
On était sur la plage, on a entendu des coups de feu et on a vu des gens fuir, on a compris que c'était une attaque", a raconté Braman Kinda, en montrant les photos de sept cadavres, dont au moins une femme, gisant sur la plage. Selon lui, les assaillants étaient quatre et "parcouraient la plage en tirant des coups de feu". Un autre témoin a affirmé qu'un des assaillants criait "Allah Akbar" (Dieu est grand en arabe).
Abbas El-Roz, un ressortissant libanais qui séjournait à l'Etoile du Sud, a également raconté que l'un d'eux portait un fusil d'assaut Kalachnikov et une ceinture de grenades. Au moins un des assaillants a été tué, ont indiqué plusieurs témoins. L'un d'eux, Kouamena Kakou Bertin, un transporteur, a précisé que les trois autres s'étaient enfuis à pied par la route. Lors d'un point presse, les autorités ivoiriennes ont indiqué que "six terroristes" avaient été neutralisés sans donner davantage d'informations concernant le bilan de l'attaque. Par ailleurs, elles ont indiqué que trois hôtels ont été ciblés par les assaillants.
De son côté, le président de la Côte d'Ivoire Alassane Ouattara a affirmé que le bilan s'élevait à 14 civils et deux militaires tués. Pour l'heure, les motivations des assaillants restent floues mais la piste terroriste islamiste est privilégié par nombre d'observateurs, notamment en raison de la ressemblance de cet attentat avec celui de Sousse en Tunisie.
Selon le journaliste spécialiste du terrorisme David Thomson, l'attentat de Grand-Bassam a été revendiqué par AQMI.
Le même scénario qu'à Sousse?
Cette attaque n'est pas sans rappeler celle de Sousse selon un témoin intervenant sur I-Télé.
Fusillade en Côte d'Ivoire : "Ils ont fait le... par ITELE
Plusieurs internautes y voient de nombreuses similitudes.
Le gouvernement ivoirien évoque "une attaque d'hommes armées sur deux hôtels", alors que de nombreuses photos de corps gisant sur la plage circulent sur les réseaux sociaux.
Pour l'heure, ni le bilan ni les causes de l'attaque ne sont connus. Difficile de dire pour le moment s'il s'agit d'un braquage ou d'une attaque terroriste. "Ça tire sur tout le monde sans tri. Ils avancent d’hôtel en hôtel", selon un témoin cité par le site Connexion ivoirienne. Un correspondant de RFI présent sur place explique pour sa part que la fusillade a éclaté "à l'hôtel de l'Etoile du Sud, situé rue de la Justice".
Un autre témoin cité par l'AFP décrit les assaillants comme "puissamment armés et portent des cagoules, et ont tiré sur les occupants de L'Etoile du sud, un grand hôtel pris d'assaut par les expatriés en cette période de canicule". Cette attaque a fait des victimes, a affirmé à l'AFP un autre témoin, sans pouvoir préciser leur nombre ni l'identité des auteurs des coups de feu. Une source militaire a néanmoins fait part d'un bilan s'élevant à au moins cinq morts. Un autre témoin avait dit à l'AFP avoir vu au moins sept morts sur la plage, et montré leurs photos. Un bilan rapidement revu à la hausse.
"Surpris par les tirs"
"Nous avons été surpris par les tirs et nous sommes maintenant cloitrés chez nous", a poursuivi ce témoin Ville historique et ancienne capitale de la Côte d'Ivoire sur la côte du Golfe de Guinée, Grand-Bassam abrite plusieurs hôtels fréquentés par une clientèle d'expatriés.
Plusieurs centaines de gens attendaient à l'entrée du quartier France, qui marque l'entrée de la vieille ville, séparée de la partie moderne par un pont. Une dizaine d'ambulances étaient également stationnées. Un journaliste de l'AFP a vu une dizaine de personnes, dont une occidentale blessée, évacués dans un camion militaire.
Des véhicules militaires, transportant des mitrailleuses lourdes, et des chasseurs traditionnels dozo armés se dirigeaient également vers le lieu de la fusillade.
#BREAKING: Images of weapons used by terrorists in #Bassam #IvoryCoast attack - @lopezdobe pic.twitter.com/yacmby8xJl
— Amichai Stein (@AmichaiStein1) 13 mars 2016
À Abidjan, l'ambassade de France évoque pour sa part sur son site une "attaque terroriste" et enjoint les ressortissants français à "ne pas se déplacer entre Assinie, Bassam et Abidjan pour ne pas gêner l’action des forces de l’ordre".
"Allah Akbar"
On était sur la plage, on a entendu des coups de feu et on a vu des gens fuir, on a compris que c'était une attaque", a raconté Braman Kinda, en montrant les photos de sept cadavres, dont au moins une femme, gisant sur la plage. Selon lui, les assaillants étaient quatre et "parcouraient la plage en tirant des coups de feu". Un autre témoin a affirmé qu'un des assaillants criait "Allah Akbar" (Dieu est grand en arabe).
Abbas El-Roz, un ressortissant libanais qui séjournait à l'Etoile du Sud, a également raconté que l'un d'eux portait un fusil d'assaut Kalachnikov et une ceinture de grenades. Au moins un des assaillants a été tué, ont indiqué plusieurs témoins. L'un d'eux, Kouamena Kakou Bertin, un transporteur, a précisé que les trois autres s'étaient enfuis à pied par la route. Lors d'un point presse, les autorités ivoiriennes ont indiqué que "six terroristes" avaient été neutralisés sans donner davantage d'informations concernant le bilan de l'attaque. Par ailleurs, elles ont indiqué que trois hôtels ont été ciblés par les assaillants.
De son côté, le président de la Côte d'Ivoire Alassane Ouattara a affirmé que le bilan s'élevait à 14 civils et deux militaires tués. Pour l'heure, les motivations des assaillants restent floues mais la piste terroriste islamiste est privilégié par nombre d'observateurs, notamment en raison de la ressemblance de cet attentat avec celui de Sousse en Tunisie.
Selon le journaliste spécialiste du terrorisme David Thomson, l'attentat de Grand-Bassam a été revendiqué par AQMI.
#AQMI revendique l'attentat de #GrandBassam en Côte d'Ivoire via son agence Al Adalous pic.twitter.com/0ZOGRukvJa
— David Thomson (@_DavidThomson) 13 mars 2016
Le même scénario qu'à Sousse?
Cette attaque n'est pas sans rappeler celle de Sousse selon un témoin intervenant sur I-Télé.
Fusillade en Côte d'Ivoire : "Ils ont fait le... par ITELE
Plusieurs internautes y voient de nombreuses similitudes.
Le même scénario que pour la Tunisie.. qu'Allah accueil les victimes dans son vaste Paradis #GrandBassam
— TKDuBled ❤️ إيمان (@imenouiame) 13 mars 2016
L'attaque #plage #cotedivoire rappelle tragiquement ce qui s'est passé sur la plage de #sousse #Tunisie
— Mabrouk Sonia (@SoMabrouk) 13 mars 2016
Retrouvez les articles du HuffPost Tunisie sur notre page Facebook.