Un haut responsable public a été limogé à Ben Guerdane, près de la frontière avec la Libye, trois jours après des attaques jihadistes d'une ampleur sans précédent contre des installations sécuritaires, a appris l'AFP jeudi auprès des autorités.
Abdelbari Aouled Hamed, qui était délégué (l'équivalent de sous-préfet) de Ben Guerdane, a été "limogé" et remplacé par Abderrahim Marzouki, délégué d'une autre localité de la région, a indiqué à l'AFP le gouvernorat de Médenine, dont dépend Ben Guerdane.
Aucune raison n'a pour l'instant été fournie mais cette décision intervient après des attaques inédites menées lundi par des dizaines de "terroristes" armés contre une caserne militaire, un poste de police et un poste de la garde nationale (gendarmerie) à Ben Guerdane, avaient affirmé les autorités.
Au total, pendant les attaques et lors des opérations sécuritaires qui ont suivi, 46 "terroristes", 13 membres des forces de l'ordre et sept civils ont été tués, selon un bilan officiel.
Au moment des attaques, des assaillants s'étaient positionnés dans la ville, demandant leur carte d'identité aux passants. Des habitants ont dit à l'AFP soupçonner que beaucoup d'entre eux soient originaires de Ben Guerdane.
Ces actions n'ont pas été revendiquées jusqu'à présent, mais les autorités les ont imputées au groupe extrémiste Etat islamique (EI), accusé de chercher à créer un "émirat" dans cette région frontalière de la Libye.
Des opérations de ratissage ont lieu depuis lundi, et Ben Guerdane, une ville de quelque 60.000 habitants, reste sous couvre-feu nocturne et haute surveillance sécuritaire.
Les postes-frontières avec la Libye sont fermés jusqu'à nouvel ordre selon le ministère de l'Intérieur.
La Tunisie, qui compte des milliers de ressortissants dans les rangs d'organisations jihadistes à l'étranger, exprime régulièrement son inquiétude à propos de la Libye, où le chaos depuis la chute du dictateur Mouammar Kadhafi a permis l'essor de l'EI.
Abdelbari Aouled Hamed, qui était délégué (l'équivalent de sous-préfet) de Ben Guerdane, a été "limogé" et remplacé par Abderrahim Marzouki, délégué d'une autre localité de la région, a indiqué à l'AFP le gouvernorat de Médenine, dont dépend Ben Guerdane.
Aucune raison n'a pour l'instant été fournie mais cette décision intervient après des attaques inédites menées lundi par des dizaines de "terroristes" armés contre une caserne militaire, un poste de police et un poste de la garde nationale (gendarmerie) à Ben Guerdane, avaient affirmé les autorités.
Au total, pendant les attaques et lors des opérations sécuritaires qui ont suivi, 46 "terroristes", 13 membres des forces de l'ordre et sept civils ont été tués, selon un bilan officiel.
Au moment des attaques, des assaillants s'étaient positionnés dans la ville, demandant leur carte d'identité aux passants. Des habitants ont dit à l'AFP soupçonner que beaucoup d'entre eux soient originaires de Ben Guerdane.
Ces actions n'ont pas été revendiquées jusqu'à présent, mais les autorités les ont imputées au groupe extrémiste Etat islamique (EI), accusé de chercher à créer un "émirat" dans cette région frontalière de la Libye.
Des opérations de ratissage ont lieu depuis lundi, et Ben Guerdane, une ville de quelque 60.000 habitants, reste sous couvre-feu nocturne et haute surveillance sécuritaire.
Les postes-frontières avec la Libye sont fermés jusqu'à nouvel ordre selon le ministère de l'Intérieur.
La Tunisie, qui compte des milliers de ressortissants dans les rangs d'organisations jihadistes à l'étranger, exprime régulièrement son inquiétude à propos de la Libye, où le chaos depuis la chute du dictateur Mouammar Kadhafi a permis l'essor de l'EI.
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