De nouveaux accrochages armés ont éclaté lundi avant l'aube lors d'une tentative d'attaque d'extrémistes contre des installations sécuritaires à Ben Guerdane, une région du sud-est de la Tunisie proche de la frontière libyenne, ont rapporté des médias locaux.
Selon la TV publique Wataniya, les affrontements ont débuté à la suite d'une attaque contre un poste de la garde nationale et d'une autre contre une caserne militaire, qui ont été toutes deux repoussées.
Des habitants ont confirmé à l'AFP que des échanges de tirs étaient en cours tôt le matin, et fait état d'une forte présence sécuritaire dans la ville survolée par des hélicoptères.
Dans un communiqué succinct, le ministère de l'Intérieur a incité les habitants à rester chez eux et mis un numéro vert à disposition.
Une source médicale a affirmé que trois civils et deux agents sécuritaires ont été tués lors de cette attaque.
Interrogé, le ministère de l'Intérieur a indiqué à l'AFP ne pas être en mesure "de commenter à ce stade".
Une attaque contre une caserne militaire déjouée
L'armée tunisienne a tué lundi 13 extrémistes qui avaient lancé une attaque contre une caserne militaire dans le sud-est de la Tunisie, près de la frontière avec la Libye, a annoncé le ministère de la Défense.
Un soldat tunisien a également été tué et six assaillants, blessés, ont été arrêtés, a déclaré à l'AFP Rachid Bouhoula, le chargé de communication du ministère.
"Les unités militaires ont pu déjouer une attaque contre une caserne militaire à Ben Guerdane, lancée vers 05H15 (04H15 GMT). Treize terroristes ont été tués", a-t-il précisé. M. Bouhoula avait auparavant évoqué un bilan de 10 assaillants abattus.
Des patrouilles de l'armée "se sont déployées dans la ville de Ben Guerdane et ont sécurisé ses accès", a-t-il ajouté.
Le ministère de la Défense a également appelé les habitants à la prudence en leur demandant d'informer les autorités de toute présence suspecte.
Les routes menant à Zarzis et Djerba, plus au nord, ont été fermées.
Mercredi dernier, cinq extrémistes venus de Libye et retranchés dans une maison ont été tués lors d'une opération menée par des unités de l'armée, de la garde nationale (gendarmerie) et de la police dans Ben Guerdane. Un civil avait également été tué par une balle perdue, et un commandant blessé à la tête.
Au moins quatre des extrémistes étaient de nationalité tunisienne, d'après les autorités.
Le Premier ministre Habib Essid avait alors dit que l'action des forces de l'ordre avait permis de "déjouer des actions terroristes".
Les autorités tunisiennes ont manifesté à plusieurs reprises leur inquiétude face au chaos en Libye et ont récemment achevé la construction d'un "système d'obstacles" sur près de la moitié des 500 km de frontière commune.
Selon la TV publique Wataniya, les affrontements ont débuté à la suite d'une attaque contre un poste de la garde nationale et d'une autre contre une caserne militaire, qui ont été toutes deux repoussées.
Des habitants ont confirmé à l'AFP que des échanges de tirs étaient en cours tôt le matin, et fait état d'une forte présence sécuritaire dans la ville survolée par des hélicoptères.
Dans un communiqué succinct, le ministère de l'Intérieur a incité les habitants à rester chez eux et mis un numéro vert à disposition.
Une source médicale a affirmé que trois civils et deux agents sécuritaires ont été tués lors de cette attaque.
Interrogé, le ministère de l'Intérieur a indiqué à l'AFP ne pas être en mesure "de commenter à ce stade".
Une attaque contre une caserne militaire déjouée
L'armée tunisienne a tué lundi 13 extrémistes qui avaient lancé une attaque contre une caserne militaire dans le sud-est de la Tunisie, près de la frontière avec la Libye, a annoncé le ministère de la Défense.
Un soldat tunisien a également été tué et six assaillants, blessés, ont été arrêtés, a déclaré à l'AFP Rachid Bouhoula, le chargé de communication du ministère.
"Les unités militaires ont pu déjouer une attaque contre une caserne militaire à Ben Guerdane, lancée vers 05H15 (04H15 GMT). Treize terroristes ont été tués", a-t-il précisé. M. Bouhoula avait auparavant évoqué un bilan de 10 assaillants abattus.
Des patrouilles de l'armée "se sont déployées dans la ville de Ben Guerdane et ont sécurisé ses accès", a-t-il ajouté.
Le ministère de la Défense a également appelé les habitants à la prudence en leur demandant d'informer les autorités de toute présence suspecte.
Les routes menant à Zarzis et Djerba, plus au nord, ont été fermées.
Mercredi dernier, cinq extrémistes venus de Libye et retranchés dans une maison ont été tués lors d'une opération menée par des unités de l'armée, de la garde nationale (gendarmerie) et de la police dans Ben Guerdane. Un civil avait également été tué par une balle perdue, et un commandant blessé à la tête.
Au moins quatre des extrémistes étaient de nationalité tunisienne, d'après les autorités.
Le Premier ministre Habib Essid avait alors dit que l'action des forces de l'ordre avait permis de "déjouer des actions terroristes".
Les autorités tunisiennes ont manifesté à plusieurs reprises leur inquiétude face au chaos en Libye et ont récemment achevé la construction d'un "système d'obstacles" sur près de la moitié des 500 km de frontière commune.
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