INTERNATIONAL - Des centaines de Syriens profitent du cessez-le-feu entré en vigueur samedi dernier et renouent pour la première fois depuis des années avec les manifestations anti-régime dans les zones rebelles sous le slogan "la révolution continue".
Comme vous pouvez le voir dans la vidéo en tête d'article, les manifestants sont descendus dans les provinces d'Alep, Damas, Homs et Deraa, des localités tenues par l'opposition. Le drapeau tricolore noir blanc vert avec trois étoiles rouges, l'étendard du soulèvement en 2011, a refait son apparition. "Vous pouvez dire que nous sommes revenus au début", de la révolte, a affirmé à l'AFP Hassan Abou Nouh, un militant de la ville rebelle de Talbissé, dans le centre de la Syrie. La dernière manifestation y avait eu lieu en juin 2012, selon Abou Nouh.
Après une semaine de trêve, les Européens pressent l'opposition syrienne à prendre part à des discussions de paix sur la Syrie. Celles-ci doivent avoir lieu le 9 mars prochain à Genève mais selon le coordinateur du Haut comité des négociations, Riad Hijab, les conditions ne sont "actuellement pas propices" à une reprise des négociations intersyriennes, regroupant responsables politiques et représentants de groupes armés de l'opposition.
De passage à Paris, ce haut responsable de l'opposition syrienne a rencontré les chefs de la diplomatie française, britannique, allemande et européenne, qui ont insisté sur la nécessité d'une reprise rapide des négociations, alors que la trêve des combats initiée par la Russie et les États-Unis, avec le soutien de l'ONU et en vigueur depuis le 27 février, reste très fragile.
"Il n'y a pas de levée des blocus, pas de libération des prisonniers, pas de respect de la trêve et pas d'acheminement de l'aide humanitaire", tandis que depuis sept jours "ont eu lieu 90 raids aériens sur une cinquantaine de zones libérées", a expliqué Riad Hijab. Toutefois, "il est prématuré de dire qu'il n'y aura pas de reprise des négociations. Nous allons nous consulter et à la lumière des développements nous prendrons notre décision", a-t-il souligné.
Comme vous pouvez le voir dans la vidéo en tête d'article, les manifestants sont descendus dans les provinces d'Alep, Damas, Homs et Deraa, des localités tenues par l'opposition. Le drapeau tricolore noir blanc vert avec trois étoiles rouges, l'étendard du soulèvement en 2011, a refait son apparition. "Vous pouvez dire que nous sommes revenus au début", de la révolte, a affirmé à l'AFP Hassan Abou Nouh, un militant de la ville rebelle de Talbissé, dans le centre de la Syrie. La dernière manifestation y avait eu lieu en juin 2012, selon Abou Nouh.
Tout avait commencé en Syrie en mars 2011 par des manifestations de dizaines de milliers de personnes chaque vendredi contre le régime. Elles avaient été réprimées brutalement puis le conflit s'était progressivement transformé en révolte armée peu à peu récupérée par des groupes islamistes. À partir de 2013, les manifestations avaient cessé en raison de la guerre civile, des bombardements et des raids aériens.
Après une semaine de trêve, les Européens pressent l'opposition syrienne à prendre part à des discussions de paix sur la Syrie. Celles-ci doivent avoir lieu le 9 mars prochain à Genève mais selon le coordinateur du Haut comité des négociations, Riad Hijab, les conditions ne sont "actuellement pas propices" à une reprise des négociations intersyriennes, regroupant responsables politiques et représentants de groupes armés de l'opposition.
De passage à Paris, ce haut responsable de l'opposition syrienne a rencontré les chefs de la diplomatie française, britannique, allemande et européenne, qui ont insisté sur la nécessité d'une reprise rapide des négociations, alors que la trêve des combats initiée par la Russie et les États-Unis, avec le soutien de l'ONU et en vigueur depuis le 27 février, reste très fragile.
"Il n'y a pas de levée des blocus, pas de libération des prisonniers, pas de respect de la trêve et pas d'acheminement de l'aide humanitaire", tandis que depuis sept jours "ont eu lieu 90 raids aériens sur une cinquantaine de zones libérées", a expliqué Riad Hijab. Toutefois, "il est prématuré de dire qu'il n'y aura pas de reprise des négociations. Nous allons nous consulter et à la lumière des développements nous prendrons notre décision", a-t-il souligné.
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