La communauté musulmane américaine est sous une vive émotion après le triple meurtre par balle dans l'Etat d'Indiana le 24 février dernier de Muhannad Adam Tairab, Adam Kamel Mekki et Mohamedtaha Omar, trois jeunes musulmans.
Faute d'élément concret et même de suspect, rien dans l'enquête ne permet à ce stade d'incriminer un acte xénophobe. Mais de nombreux internautes s'interrogent, et s'insurgent contre le nombre important d'enquêtes qui n'aboutissent pas quand les victimes sont noires, musulmanes, et/ou issues de l'immigration.
Sur Twitter, le hashtag #OurThreeBrothers (Nos trois frères) ou encore #OurThreeBoys (Nos trois garçons) ont mobilisé cette indignation pour dénoncer le "silence" après la mort des trois garçons.
Le hashtag faisait référence à un autre, "#ourthreewinners, utilisé après la mort de trois jeunes musulmans dans un crime motivé par la haine à Chapel Hill, il y tout juste un an", rappelle le site des Observateurs de France 24.
Dans la même optique de dénonciation des crimes passés sous silence et touchant les minorités américaines, le hashtag #BlackLivesMatter avait été lancé en 2012 pour protester contre les bavures policières racistes et a été utilisé en masse sur les réseaux sociaux. Le mouvement, né suite au meurtre par balle de Trayvon Martins par un officier de police finalement acquitté, s'est poursuivi lors des manifestations de Ferguson (Missouri), suite à la mort d'un jeune homme noir par la police.
Aux États-Unis et dans un contexte de course aux investitures républicaines et démocrates, les élections ont apporté leur lot d'islamophobie. Le candidat républicain Donald Trump a marqué son désir d'interdire aux musulmans l'accès aux États-Unis. Ted Cruz - également dans le bloc républicain - avait proposé d'imposer des tests de religion aux réfugiés syriens pour n'accepter que les chrétiens.
Faute d'élément concret et même de suspect, rien dans l'enquête ne permet à ce stade d'incriminer un acte xénophobe. Mais de nombreux internautes s'interrogent, et s'insurgent contre le nombre important d'enquêtes qui n'aboutissent pas quand les victimes sont noires, musulmanes, et/ou issues de l'immigration.
Sur Twitter, le hashtag #OurThreeBrothers (Nos trois frères) ou encore #OurThreeBoys (Nos trois garçons) ont mobilisé cette indignation pour dénoncer le "silence" après la mort des trois garçons.
The cousin of two of #OurThreeBrothers speaks out and her words pierced my heart.
— Anam (@AnamR_Syed) 1 mars 2016
"Don't leave us to cry alone". pic.twitter.com/epYlPtVB3w
Légende: La pire chose après la mort, c'est le silence qui vient avec [...] Ne nous laissez pas pleurer seuls.
Enough is enough. Justice for #OurThreeBrothers #BlackLivesMatter pic.twitter.com/6PvXSPjET6
— Amanda (@hassa311) 1 mars 2016
Légende: "Assez du silence, ça suffit. Justice pour nos trois frères #LesViesNoiresComptent"
Le hashtag faisait référence à un autre, "#ourthreewinners, utilisé après la mort de trois jeunes musulmans dans un crime motivé par la haine à Chapel Hill, il y tout juste un an", rappelle le site des Observateurs de France 24.
Dans la même optique de dénonciation des crimes passés sous silence et touchant les minorités américaines, le hashtag #BlackLivesMatter avait été lancé en 2012 pour protester contre les bavures policières racistes et a été utilisé en masse sur les réseaux sociaux. Le mouvement, né suite au meurtre par balle de Trayvon Martins par un officier de police finalement acquitté, s'est poursuivi lors des manifestations de Ferguson (Missouri), suite à la mort d'un jeune homme noir par la police.
Aux États-Unis et dans un contexte de course aux investitures républicaines et démocrates, les élections ont apporté leur lot d'islamophobie. Le candidat républicain Donald Trump a marqué son désir d'interdire aux musulmans l'accès aux États-Unis. Ted Cruz - également dans le bloc républicain - avait proposé d'imposer des tests de religion aux réfugiés syriens pour n'accepter que les chrétiens.
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