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Les conséquences des TOC au quotidien en une série de photos édifiantes

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PSYCHOLOGIE - Si vous pensez que tous les malades mentaux sont inaptes et improductifs, demandez-vous d’où vous sortez cela.

Le photographe Dan Fenstermacher, qui souffre de troubles obsessionnels compulsifs (TOC), a entrepris de sensibiliser le monde aux conséquences de la méconnaissance de cette maladie mentale. Ses photos édifiantes rendent compte de la solitude à laquelle confine cette étiquette.

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"Vivre avec des TOC est une lutte de tous les instants." – Mary Samson
Photo Dan Fenstermacher


"Ces photos montrent que nous sommes des êtres humains à part entière. Ni fous, ni dangereux, mais sensibles et doués d'émotions," confie-t-il au Huffington Post.

"J’ai voulu montrer à ceux qui souffrent qu’ils ne sont pas seuls. Que d’autres traversent les mêmes épreuves et les surmontent. Nombre d’écoliers et de salariés côtoient des malades mentaux sans le savoir. À moins que les intéressés ne le leur disent."

Cette série de portraits présente des personnes qui, à l’instar de Dan Fenstermacher, éprouvent la complexité de la vie d’un-e malade mental-e. L’une d’elles, Erica Atreya, explique comment son regard a changé lorsqu’on lui a diagnostiqué des TOC. Ces troubles qui affectent environ 2,2 millions d’Américains se caractérisent par des pensées, des gestes ou des comportements obsessionnels ou envahissants.

"L’acceptation est capitale", dit-elle. "Mais n’acceptez jamais moins que l’amour, le respect et le bonheur qui vous sont dus."

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"On s’enferme parfois dans un schéma de pensée dont on devient prisonnier." – Laura Lavadour
Photo Dan Fenstermacher


Le photographe espère que son œuvre modifiera à terme l’image négative que traînent les maladies mentales, et surtout qu’elle incitera les personnes qui en souffrent à se faire soigner et à s'accepter.

"Je veux montrer qu’il n’y a pas de différence entre le fait d’être atteint d’une maladie mentale, d’un cancer, d’un diabète ou de se casser un bras. Les malades ne sont pas responsables, pas plus qu’ils ne simulent ou ne fabulent. Il n’y a aucune raison de les traiter comme des êtres inférieurs, des fous ou des mutants. Je voudrais aussi convaincre ceux qui souffrent qu’ils peuvent obtenir de l’aide et s’en trouver mieux, quelle que soit la gravité de leur état. N’ayez pas peur des préjugés et des moqueries."

Découvrez ci-dessous ses autres portraits et les témoignages qu’il a recueillis:



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