GASTRONOMIE- Des plats typiquement tunisiens, qui ne donnent pas forcément envie visuellement aux non-connaisseurs mais dont le goût est un délice. Tel est le paradoxe et le dilemme de la gastronomie tunisienne classique qui peine à émerger à l'étranger.
Pour y remédier et faire connaitre une cuisine riche et appétissante, Saoussen Mahjoub, une Tunisienne installée à Washington a eu l'idée de lancer "Bent-Lella", non, il ne s'agit pas d'un restaurant de spécialités tunisiennes au coeur des Etats-Unis mais l'histoire d'un savoir-faire tunisien que la jeune femme tend à faire découvrir à travers des photos de plats tunisiens revisités, raffinés à travers la présentation, postées sur Instagram et sur la page Facebook de Bent-Lella.
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Les plats cuisinés par Saoussen Mahjoub sont pour des amis et des connaissances, principalement étrangers. Le résultat est alléchant; la jeune femme mijote l'éventualité de lancer un restaurant après le succès de son initiative, a-t-elle affirmé.
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Imbibée par une passion pour la gastronomie, transmise par sa grand-mère (Lella), démoulée des codes et lois culinaires, Saoussen Mahjoub forge à sa manière "quitte à déplaire à certains, offusqués par la présentation de certains plats et qui y voient une dénaturation de leur authenticité ", lance-t-elle.
Et d'ajouter: "Ma cuisine est modelée sur l'authenticité mais présentée de façon à amener les étrangers à la découvrir. Une cuisine éducative qui englobe l'initiation au goût et à l'histoire de ces plats car il ne faut pas omettre qu'on s'adresse à un public qui peut être réticent en voyant certains plats. Une "mloukhia" ou un "lablabi", ça ne donne pas envie à la vue pour eux, et il faut admettre qu'on mange d'abord avec les yeux".
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Pour y remédier et faire connaitre une cuisine riche et appétissante, Saoussen Mahjoub, une Tunisienne installée à Washington a eu l'idée de lancer "Bent-Lella", non, il ne s'agit pas d'un restaurant de spécialités tunisiennes au coeur des Etats-Unis mais l'histoire d'un savoir-faire tunisien que la jeune femme tend à faire découvrir à travers des photos de plats tunisiens revisités, raffinés à travers la présentation, postées sur Instagram et sur la page Facebook de Bent-Lella.


C'est en constant que le fameux plat de Chakchouka est présenté aux USA comme un plat israélien que la jeune femme a eu l'idée de lancer son projet, a-t-elle confié au HuffPost Tunisie.

Les plats cuisinés par Saoussen Mahjoub sont pour des amis et des connaissances, principalement étrangers. Le résultat est alléchant; la jeune femme mijote l'éventualité de lancer un restaurant après le succès de son initiative, a-t-elle affirmé.


Imbibée par une passion pour la gastronomie, transmise par sa grand-mère (Lella), démoulée des codes et lois culinaires, Saoussen Mahjoub forge à sa manière "quitte à déplaire à certains, offusqués par la présentation de certains plats et qui y voient une dénaturation de leur authenticité ", lance-t-elle.
Et d'ajouter: "Ma cuisine est modelée sur l'authenticité mais présentée de façon à amener les étrangers à la découvrir. Une cuisine éducative qui englobe l'initiation au goût et à l'histoire de ces plats car il ne faut pas omettre qu'on s'adresse à un public qui peut être réticent en voyant certains plats. Une "mloukhia" ou un "lablabi", ça ne donne pas envie à la vue pour eux, et il faut admettre qu'on mange d'abord avec les yeux".


La jeune femme insiste sur le fait que ce n'est pas en s'attachant à des codes rigides qu'on réussira à faire découvrir la gastronomie tunisienne: "Les Marocains comme les Libanais, contrairement à nous, ont su s'affranchir des pseudo-lois en la matière et leur cuisine est présente partout. A Washington, les restaurants marocains existent partout", a renchéri Saoussen Mahjoub, pour qui sa mission s'inscrit dans le cadre de la diplomatie culinaire.
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