La journée de lutte contre le SIDA est célébrée le 1er décembre de chaque année, dans le monde.
La Tunisie y prend part, cette année, la campagne adopte le slogan ”Non à la stigmatisation et à la discrimination… la dignité est au dessus de tout”.
Une journée de sensibilisation est organisée à l'occasion à l'hôpital universitaire Rabta, à Tunis, où la ministre de la Santé sera présente, aujourd'hui, 1er décembre 2016, comme indiqué sur la page officielle du ministère de la Santé.
Cette journée aura pour but d'encourager les porteurs du virus, ou les personnes susceptibles de s'y exposer, à faire appel aux services de prévention et de prise en charge, et ce, en toute dignité, ainsi qu'à inciter les parties prenantes à considérer une prise en charge sur tous les plans: psychologique, social et médical.
Dans un communiqué paru sur la TAP, les données épidémiologiques sur le Sida en Tunisie, le nombre des cas déclarés de Sida s’élève à 2193, soit une moyenne de 112 cas par an durant les cinq dernières années.
En 2015, le nombre de nouveaux cas a atteint les 165 (100 hommes, 56 femmes), tandis que celui des tests de dépistage s’est élevé à 13500, dont 60 sont des tests anonymes.
Depuis 1986, le nombre des décès liés au Sida a atteint 618 cas, tandis que le nombre des personnes vivant avec le virus du sida a été estimé à 1575. Seuls 734 cas suivent une trithérapie, et plus de la moitié (55%) sont âgés entre 25 et 39 ans.
Les rapports sexuels non protégés constituent la principale cause de contamination (environ 45% en 2015), suivis de l’utilisation des drogues injectables (21%).
A l’échelle mondiale, on compte environ 36,7 millions de personnes vivant avec le VIH, dont 2,1 millions de nouvelles infections chaque année, selon les chiffres publiés par l’OMS en 2015.
L’Afrique subsaharienne, où 25,6 millions de personnes vivaient avec le VIH en 2015, est la région la plus touchée. Elle concentre également près des deux-tiers des nouvelles infections dans le monde.
L’OMS estime que 60% des personnes ayant le VIH connaissent leur situation. Les 40% restants, soit plus de 14 millions de personnes, ont besoin d’un accès aux services de dépistage.
Contacté par le HuffPost Tunisie, Badr Baabou, membre de l'Association Tunisienne de Prévention Positive (ATP+), s’alarme de "la banalisation" de cette maladie. "Pour de nombreuses personnes, puisque cette maladie n'est plus mortelle mais chronique, il n'y a pas lieu de la craindre comme avant sous prétexte que ça n'arrive qu'aux autres. Au final, il y a une certaine banalisation de cette maladie, qui fait qu'on la prend à la légère et qu'on ne se protège pas suffisamment".
Le manque de préservatifs subventionnés par l'Etat dans les grandes surfaces ou auprès des institutions étatiques est également pointé du doigt par Badr Baabou: "Les grandes surfaces préfèrent vendre les préservatifs non subventionnés, qui sont plus chers. Ils sont en plus placés dans les rayons inférieurs et sont ainsi difficiles à apercevoir", a-t-il fustigé.
"On a constaté aussi une réticence de certaines associations à distribuer les préservatifs de peur d’être accusées d’encourager à la "débauche", a-t-il conclu.
La Tunisie y prend part, cette année, la campagne adopte le slogan ”Non à la stigmatisation et à la discrimination… la dignité est au dessus de tout”.
LIRE AUSSI: Tunisie: ALT MST Sida tire la sonnette d'alarme sur de graves discriminations envers les malades dans le milieu hospitalier
Une journée de sensibilisation est organisée à l'occasion à l'hôpital universitaire Rabta, à Tunis, où la ministre de la Santé sera présente, aujourd'hui, 1er décembre 2016, comme indiqué sur la page officielle du ministère de la Santé.
Cette journée aura pour but d'encourager les porteurs du virus, ou les personnes susceptibles de s'y exposer, à faire appel aux services de prévention et de prise en charge, et ce, en toute dignité, ainsi qu'à inciter les parties prenantes à considérer une prise en charge sur tous les plans: psychologique, social et médical.
La stigmatisation et la discrimination constituent une violation des droits de l’Homme et un obstacle entravant la prise en charge médicale et sociale du malade, souligne le ministère de la Santé.
Dans un communiqué paru sur la TAP, les données épidémiologiques sur le Sida en Tunisie, le nombre des cas déclarés de Sida s’élève à 2193, soit une moyenne de 112 cas par an durant les cinq dernières années.
En 2015, le nombre de nouveaux cas a atteint les 165 (100 hommes, 56 femmes), tandis que celui des tests de dépistage s’est élevé à 13500, dont 60 sont des tests anonymes.
Depuis 1986, le nombre des décès liés au Sida a atteint 618 cas, tandis que le nombre des personnes vivant avec le virus du sida a été estimé à 1575. Seuls 734 cas suivent une trithérapie, et plus de la moitié (55%) sont âgés entre 25 et 39 ans.
Les rapports sexuels non protégés constituent la principale cause de contamination (environ 45% en 2015), suivis de l’utilisation des drogues injectables (21%).
A l’échelle mondiale, on compte environ 36,7 millions de personnes vivant avec le VIH, dont 2,1 millions de nouvelles infections chaque année, selon les chiffres publiés par l’OMS en 2015.
L’Afrique subsaharienne, où 25,6 millions de personnes vivaient avec le VIH en 2015, est la région la plus touchée. Elle concentre également près des deux-tiers des nouvelles infections dans le monde.
L’OMS estime que 60% des personnes ayant le VIH connaissent leur situation. Les 40% restants, soit plus de 14 millions de personnes, ont besoin d’un accès aux services de dépistage.
Contacté par le HuffPost Tunisie, Badr Baabou, membre de l'Association Tunisienne de Prévention Positive (ATP+), s’alarme de "la banalisation" de cette maladie. "Pour de nombreuses personnes, puisque cette maladie n'est plus mortelle mais chronique, il n'y a pas lieu de la craindre comme avant sous prétexte que ça n'arrive qu'aux autres. Au final, il y a une certaine banalisation de cette maladie, qui fait qu'on la prend à la légère et qu'on ne se protège pas suffisamment".
Le manque de préservatifs subventionnés par l'Etat dans les grandes surfaces ou auprès des institutions étatiques est également pointé du doigt par Badr Baabou: "Les grandes surfaces préfèrent vendre les préservatifs non subventionnés, qui sont plus chers. Ils sont en plus placés dans les rayons inférieurs et sont ainsi difficiles à apercevoir", a-t-il fustigé.
"On a constaté aussi une réticence de certaines associations à distribuer les préservatifs de peur d’être accusées d’encourager à la "débauche", a-t-il conclu.
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