La Tunisie fut dernièrement enfiévrée et choquée par le suicide de trois (3) jeunes adolescents, élèves de leur état, des suicides commis en l'espace de dix (10) jours: UN MACABRE RECORD!
Ce qui est le plus désopilant, c'est que certains responsables dans l'administration attribuent ces suicides en série, à la pratique du satanisme, alors que le satanisme prône la vie à tout prix: Des propos irresponsables!
Ce fléau, qui frappe de plein fouet la société, et qui prend de l'ampleur depuis quelques années, est d'une gravité alarmante pour que je m'astreigne à rédiger ce billet.
Depuis l'apparition de l'État Islamique suite aux troubles qui ont frappé plusieurs pays arabes, et l'avènement du fameux printemps arabe, un dangereux phénomène prend de l'ampleur de jour en jour: "La Culture de la Mort".
Ce phénomène prend plusieurs formes, le premier qui nous vient à l'esprit, est celui de l'auto-immolation.
On a tous en mémoire la tragique histoire du vendeur ambulant qui s'est donné la mort un 17 décembre 2010.
Cet acte de suicide provoqua un soulèvement populaire d'une ampleur telle à causer la fuite du président de la République en janvier 2011.
Et depuis, les gouvernements provisoires se succédèrent, promettant monts et merveilles: le plein emploi, la prospérité et la dignité pour les jeunes et le citoyen tunisien...Mais il n'en fut presque rien.
Les jeunes se sentant oubliés et trahies, sombrèrent dans la dépression et le désespoir.
Quand une jeunesse est laissée-pour-compte avec des promesses envolées, dépourvue de ressources et une dignité perdue, une éventuelle sortie salutaire est le suicide!
En 2012, on dénombre 24 suicides sur 1 Million d'habitants. Ce ratio semble avoir régressé pour passer à 20.5 en 2015. Des chiffres en deçà de la réalité.
En Algérie ce ratio est de 19, le Maroc trône sur le palmarès avec un ration de 53 et en Libye, en plein chaos, seulement 18.
Toutefois, ces données sont à considérer avec précaution. En effet, pour des raisons religieuses, en Tunisie comme partout ailleurs dans les pays arabo-musulman, les familles rechignent à déclarer le suicide d'un proche, puisqu'un suicidé n'aura pas droit à un sépulcre conforme au culte de la foi islamique.
Quand le Djihad devient une mort utile!
Ces dernières années, vint l'idée du Djihadisme, la voie qui mène vers le paradis, une voie que choisirent maints jeunes, filles et garçons, pour ainsi ne par mourir vainement.
Aussi, il ne vas pas sans dire qu'un certain personnel politique a exploité ce phénomène pour recruter des jeunes désemparés et désargentés pour les inciter à rejoindre le Djihad au nom d'un Islam réinventé selon leurs convenances.
Naturellement, des prédicateurs de tout acabit, se lancèrent dans une campagne pour endoctriner une jeunesse en perdition, cherchant à être utile en choisissant la voie du Djihad.
Ainsi se propagea cette culture macabre, celle de la mort.
Le personnel politique, peu porté sur le scrupule, accorde peu d'intérêt à ce phénomène, soit par calcul soit par ignorance et se bat pour son petit bout de gras.
Comme toujours, les milieux populaires sont les plus touchés, les parents, d'extraction modeste, ne peuvent pas détecter un comportement suspect de leurs enfants ni les surveiller continuellement: Une proie idéale pour les prédateurs.
Dans les milieux sociaux les plus éduqués, les parents plus averties et sur le qui-vive, surent s'adresser aux services de la psychiatrie, de la psychologie voire la neurologie en temps opportuns pour sauver leur progéniture.
Quelles solutions envisageables pour sauver les jeunes?
La société civile, avec sa pléthore d'associations, doit jouer son rôle d'avant-garde, en encadrant les jeunes, et en les intégrant dans la vie associative.
Un adolescent qui ne se sent pas comme un parasite, ne se jette guère dans les bras de la camarde...il aime la vie.
Quant à l'école, il est vital de faire ressusciter "Les Cellules d'Écoute et de Soutien", un projet lancé en 2004 dans le cadre général de la réforme du système éducatif, hélas un projet mort-né.
Dans ce projet, les cas d'élèves perturbés psychologiquement devaient être signalés par les professeurs, le personnel éducatif et les camarades de classe auxdites cellules pour une prise en charge précoce.
Les cellules d'écoute devaient agir en amont avant que l'irréparable ne soit commis.
Le rôle des médias est d'autant capital, car la médiatisation à outrance des cas de suicide et des tentatives de suicide, avec tout son florilège d'images, ne ferait que banaliser la mort.
Pour conclure, ce phénomène n'étant pas vernaculaire de la Tunisie, un plan Multi-composantes: Communication, Sensibilisation et Formation, ciblant les jeunes et leurs familles et tout le personnel éducatif, devrait être développé et implémenté dans le cadre d'une stratégie maghrébine commune.
Mais pour l'heure le problème demeure entier, et les familles se voueront au tout puissant et à ses marabouts pour préserver leurs enfants.
Ce qui est le plus désopilant, c'est que certains responsables dans l'administration attribuent ces suicides en série, à la pratique du satanisme, alors que le satanisme prône la vie à tout prix: Des propos irresponsables!
Ce fléau, qui frappe de plein fouet la société, et qui prend de l'ampleur depuis quelques années, est d'une gravité alarmante pour que je m'astreigne à rédiger ce billet.
Depuis l'apparition de l'État Islamique suite aux troubles qui ont frappé plusieurs pays arabes, et l'avènement du fameux printemps arabe, un dangereux phénomène prend de l'ampleur de jour en jour: "La Culture de la Mort".
Ce phénomène prend plusieurs formes, le premier qui nous vient à l'esprit, est celui de l'auto-immolation.
On a tous en mémoire la tragique histoire du vendeur ambulant qui s'est donné la mort un 17 décembre 2010.
Cet acte de suicide provoqua un soulèvement populaire d'une ampleur telle à causer la fuite du président de la République en janvier 2011.
Et depuis, les gouvernements provisoires se succédèrent, promettant monts et merveilles: le plein emploi, la prospérité et la dignité pour les jeunes et le citoyen tunisien...Mais il n'en fut presque rien.
Les jeunes se sentant oubliés et trahies, sombrèrent dans la dépression et le désespoir.
Quand une jeunesse est laissée-pour-compte avec des promesses envolées, dépourvue de ressources et une dignité perdue, une éventuelle sortie salutaire est le suicide!
En 2012, on dénombre 24 suicides sur 1 Million d'habitants. Ce ratio semble avoir régressé pour passer à 20.5 en 2015. Des chiffres en deçà de la réalité.
En Algérie ce ratio est de 19, le Maroc trône sur le palmarès avec un ration de 53 et en Libye, en plein chaos, seulement 18.
Toutefois, ces données sont à considérer avec précaution. En effet, pour des raisons religieuses, en Tunisie comme partout ailleurs dans les pays arabo-musulman, les familles rechignent à déclarer le suicide d'un proche, puisqu'un suicidé n'aura pas droit à un sépulcre conforme au culte de la foi islamique.
Quand le Djihad devient une mort utile!
Ces dernières années, vint l'idée du Djihadisme, la voie qui mène vers le paradis, une voie que choisirent maints jeunes, filles et garçons, pour ainsi ne par mourir vainement.
Aussi, il ne vas pas sans dire qu'un certain personnel politique a exploité ce phénomène pour recruter des jeunes désemparés et désargentés pour les inciter à rejoindre le Djihad au nom d'un Islam réinventé selon leurs convenances.
Naturellement, des prédicateurs de tout acabit, se lancèrent dans une campagne pour endoctriner une jeunesse en perdition, cherchant à être utile en choisissant la voie du Djihad.
Ainsi se propagea cette culture macabre, celle de la mort.
Le personnel politique, peu porté sur le scrupule, accorde peu d'intérêt à ce phénomène, soit par calcul soit par ignorance et se bat pour son petit bout de gras.
Comme toujours, les milieux populaires sont les plus touchés, les parents, d'extraction modeste, ne peuvent pas détecter un comportement suspect de leurs enfants ni les surveiller continuellement: Une proie idéale pour les prédateurs.
Dans les milieux sociaux les plus éduqués, les parents plus averties et sur le qui-vive, surent s'adresser aux services de la psychiatrie, de la psychologie voire la neurologie en temps opportuns pour sauver leur progéniture.
Quelles solutions envisageables pour sauver les jeunes?
La société civile, avec sa pléthore d'associations, doit jouer son rôle d'avant-garde, en encadrant les jeunes, et en les intégrant dans la vie associative.
Un adolescent qui ne se sent pas comme un parasite, ne se jette guère dans les bras de la camarde...il aime la vie.
Quant à l'école, il est vital de faire ressusciter "Les Cellules d'Écoute et de Soutien", un projet lancé en 2004 dans le cadre général de la réforme du système éducatif, hélas un projet mort-né.
Dans ce projet, les cas d'élèves perturbés psychologiquement devaient être signalés par les professeurs, le personnel éducatif et les camarades de classe auxdites cellules pour une prise en charge précoce.
Les cellules d'écoute devaient agir en amont avant que l'irréparable ne soit commis.
Le rôle des médias est d'autant capital, car la médiatisation à outrance des cas de suicide et des tentatives de suicide, avec tout son florilège d'images, ne ferait que banaliser la mort.
Pour conclure, ce phénomène n'étant pas vernaculaire de la Tunisie, un plan Multi-composantes: Communication, Sensibilisation et Formation, ciblant les jeunes et leurs familles et tout le personnel éducatif, devrait être développé et implémenté dans le cadre d'une stratégie maghrébine commune.
Mais pour l'heure le problème demeure entier, et les familles se voueront au tout puissant et à ses marabouts pour préserver leurs enfants.
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