On en a beaucoup entendu parler, de ce film de Ridha Behi, où Hend Sabri figurerait en tant qu'actrice principale; une urgentiste infirmière dévouée mais aussi une maman dont l'amour pour son unique fils est inconditionnel.
La bande annonce publiée des mois avant la sortie officielle du film, avait alors attisé notre curiosité.
Divorce, changements, bouleversements
Un déménagement de Paris à Tunis et un divorce des parents ne pouvaient qu'affecter la vie de Mourad, fils de Salma (joué par Hend Sabri). L'adolescent de presque 18 ans se trouve dès lors perdu, sèche ses cours au lycée et ne semble, jusqu'à maintenant, ne trouver refuge qu'en sa musique et les quelques rencontres avec sa copine.
Quand l'art et la culture sont abattus et meurtris par l'extrémisme et le radicalisme
Entre une mère certes affectueuse, mais accaparée par son travail, et un artiste alcoolique en tant que père, Mourad n'arrive plus à se stabiliser et se renferme sur lui-même. Un groupe de salafistes profitent de sa vulnérabilité pour lui laver le cerveau et l'endoctriner, prétendant le mener vers ce qu'ils croient être, le droit chemin.
La caméra de Ridha Behi dirige notre regard sur une jeunesse perdue, des rêves brisés et envolés et une passion pour la musique et l'art en général, volée.
Qui de la culture et le savoir ou de l'extrémisme religieux l'emporterait dans cette bataille qui semble déjà, perdue d'avance?
L'amour maternel ne recule devant aucune barrière
Mourad continue sa descente aux enfers quand il appelle sa mère pour lui annoncer son départ en Syrie pour le Djihad.
Salma, mère désemparée et accaparée par la probable perte de son fils ne trouve pour solution que d'aller en Syrie dans l'espoir de le retrouver et elle ne reculera devant rien.
"Om Mourad" ("la mère de Mourad") se verra faire face à toutes sortes d'épreuves, qu'aucune d'elle ne l'arrêtera; mentir sur sa vraie venue en Syrie, s'habiller en Djihadiste, apprendre à tirer avec une kalachnikov, tuer de sang froid...
"Fleur d'Alep" nous sert vers la fin un plateau de violences, de traumatismes et d'horreurs.
Seul petit bémol à mon avis, l'évolution du personnage de Mourad n'a pas été bien développée. On peine à croire qu'il ait vite changé de comportement dès quasiment le début de l'histoire.
La bande annonce publiée des mois avant la sortie officielle du film, avait alors attisé notre curiosité.
Divorce, changements, bouleversements
Un déménagement de Paris à Tunis et un divorce des parents ne pouvaient qu'affecter la vie de Mourad, fils de Salma (joué par Hend Sabri). L'adolescent de presque 18 ans se trouve dès lors perdu, sèche ses cours au lycée et ne semble, jusqu'à maintenant, ne trouver refuge qu'en sa musique et les quelques rencontres avec sa copine.
Quand l'art et la culture sont abattus et meurtris par l'extrémisme et le radicalisme
Entre une mère certes affectueuse, mais accaparée par son travail, et un artiste alcoolique en tant que père, Mourad n'arrive plus à se stabiliser et se renferme sur lui-même. Un groupe de salafistes profitent de sa vulnérabilité pour lui laver le cerveau et l'endoctriner, prétendant le mener vers ce qu'ils croient être, le droit chemin.
La caméra de Ridha Behi dirige notre regard sur une jeunesse perdue, des rêves brisés et envolés et une passion pour la musique et l'art en général, volée.
Qui de la culture et le savoir ou de l'extrémisme religieux l'emporterait dans cette bataille qui semble déjà, perdue d'avance?
L'amour maternel ne recule devant aucune barrière
Mourad continue sa descente aux enfers quand il appelle sa mère pour lui annoncer son départ en Syrie pour le Djihad.
Salma, mère désemparée et accaparée par la probable perte de son fils ne trouve pour solution que d'aller en Syrie dans l'espoir de le retrouver et elle ne reculera devant rien.
"Om Mourad" ("la mère de Mourad") se verra faire face à toutes sortes d'épreuves, qu'aucune d'elle ne l'arrêtera; mentir sur sa vraie venue en Syrie, s'habiller en Djihadiste, apprendre à tirer avec une kalachnikov, tuer de sang froid...
"Fleur d'Alep" nous sert vers la fin un plateau de violences, de traumatismes et d'horreurs.
Seul petit bémol à mon avis, l'évolution du personnage de Mourad n'a pas été bien développée. On peine à croire qu'il ait vite changé de comportement dès quasiment le début de l'histoire.
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