L'Union européenne a proposé vendredi une aide de 500 millions d'euros à la Tunisie, voulant "plus que jamais" soutenir ce pays pionnier des "Printemps arabes" à l'économie déprimée dont les difficultés ont été aggravées par une série d'attentats l'an dernier.
"À la suite d'une demande de la Tunisie, la Commission a proposé aujourd'hui d'accorder au pays une assistance macrofinancière supplémentaire de 500 millions d'euros au maximum", sous "forme de prêts à moyen terme à des conditions financières favorables", a indiqué l'exécutif européen dans un communiqué.
"Il importe plus que jamais que la Tunisie demeure un exemple pour la région", a estimé Pierre Moscovici, commissaire aux Affaires économiques, cité dans le communiqué, en référence à la révolution tunisienne de janvier 2011, largement motivée par la misère et le chômage, qui a donné le coup d'envoi des "Printemps arabes".
Les gouvernements qui se sont succédé depuis se sont tous engagés à réduire les inégalités régionales et le chômage, mais sans réussir à faire décoller l'économie.
"En fragilisant encore davantage la balance des paiements et les finances publiques du pays, les récents attentats terroristes ont créé d'importants besoins de financement", a jugé M. Moscovici, rappelant qu'ils avaient frappé "deux secteurs clés de l'économie", le tourisme et les transports.
La Tunisie traverse une transition économique mouvementée. Le taux de chômage dépasse 15%, et flirte avec les 30% parmi les diplômés. Début février, le ministre des Finances, Slim Chaker, a indiqué que le taux de croissance en 2015 n'avait pas dépassé 0,3%, tout en disant espérer 2,5% cette année.
"À la suite d'une demande de la Tunisie, la Commission a proposé aujourd'hui d'accorder au pays une assistance macrofinancière supplémentaire de 500 millions d'euros au maximum", sous "forme de prêts à moyen terme à des conditions financières favorables", a indiqué l'exécutif européen dans un communiqué.
"Il importe plus que jamais que la Tunisie demeure un exemple pour la région", a estimé Pierre Moscovici, commissaire aux Affaires économiques, cité dans le communiqué, en référence à la révolution tunisienne de janvier 2011, largement motivée par la misère et le chômage, qui a donné le coup d'envoi des "Printemps arabes".
Les gouvernements qui se sont succédé depuis se sont tous engagés à réduire les inégalités régionales et le chômage, mais sans réussir à faire décoller l'économie.
"En fragilisant encore davantage la balance des paiements et les finances publiques du pays, les récents attentats terroristes ont créé d'importants besoins de financement", a jugé M. Moscovici, rappelant qu'ils avaient frappé "deux secteurs clés de l'économie", le tourisme et les transports.
La Tunisie traverse une transition économique mouvementée. Le taux de chômage dépasse 15%, et flirte avec les 30% parmi les diplômés. Début février, le ministre des Finances, Slim Chaker, a indiqué que le taux de croissance en 2015 n'avait pas dépassé 0,3%, tout en disant espérer 2,5% cette année.
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