Les journées cinématographiques de Carthage, c'est la fête du cinéma tunisien et étranger, une ode à la création artistique, aux amoureux du cinéma, empreinte par son aspect non commercial mais c'est aussi un fête pour la capitale, son centre ville où c'est presque la seule semaine où il y fait bon vivre, entre ses salles de cinéma, ses cafés et restaurants archi-combles. C'est le charme exquis des JCC.
Un charme qui s'est éteint lors de l'ouverture en délogeant au Palais des Congrès, certes à deux pas du théâtre municipal (en travaux), mais à grand pas de la suavité de l'ouverture, loin des regards du public, refoulé par l'impossibilité sécuritaire d'accéder au Palais des Congrès. C'est donc sans public, sous une pluie intense, avec froideur que les stars ont défilé sur un tapis rouge terne.
Et pas que les stars. Alors que pour certains médias -pour ne citer que ceux je connais- n'ont pas pu avoir une invitation pour l'ouverture, des personnes dont on ignore leurs liens avec le cinéma l'ont eu, créant un mélange des genres anarchique indigne d'un évènement culturel.
Pour l'anecdote, le hasard a fait qu'on croise (moi et une autre collègue journaliste) une jolie femme à l'entrée du palais du Congrès, cette dernière s'est perdue entre les différentes portes, lui demandant de nous suivre pour entrer directement dans la salle, cette dernière a insisté pour passer sur le tapis rouge, la croyant actrice méconnue qui voulait avoir son petit quart d'heure de gloire, elle nous a répondu qu'elle était esthéticienne et qu'elle a dépensé beaucoup pour ses soins beauté alors c'était inenvisageable de ne pas passer sur le tapis rouge! Et elle a raison en fin de compte, elle voulait faire comme plusieurs de ses collègues qui étaient là!
OUI, les esthéticiens ont leur place aux JCC, et c'est Farah Ben Rejeb l'animatrice de la soirée d'ouverture qui l'insinuait en citant et en remerciant sur scène l'une d'entre elles!
Publicité grotesque? Indigne d'un festival du cinéma? C'est l'air du temps, un air de fourre-tout, des mélanges des genres, du bling-bling, qui quand il est manié par des apprentis, devient tellement "kitsch" et risible.
En effet, si le côté glamour rythme ces festivals partout dans le monde, avouons qu'on ne le maitrise pas, qu'on est des apprentis, dans les excès qui caractérisent les arrivistes, dans la provocation; on ne sait mettre de limites, faire la part des choses...Et ça donne un brouillamini détestable et laid.
La laideur des extravagances et des habits sans élégance, des maquillages, de la manière d'être qui a fait la joie, par contre, des photographes, enchantés par un telle "matière" et une telle mise à nu. Pour clarifier, ce n'est pas la nudité de certaines et l'extravagance des autres qui dérangent mais le manque de finesse, qui dépasse l'apparent et touche le manière d'être.
Et les photographes ont pu admirer longtemps ce spectacle puisque ce beau monde était resté dehors, tassé à l'entrée: des jolis femmes déambulant, d'autres divaguant en train de fumer des cigarettes, ou un café dans un gobelet. Quant aux retardataires, les places devant étaient toutes prises; alors suite à ce cafouillage dans l'organisation, la plupart sont restés dehors!
La salle n'était pourtant pas moins encombrée et le désordre de l'entrée l'a atteint avec les allers-retours des uns et des autres, les cercles de discussions, c'était brouillon, très loin du silence magistral du cinéma.
Seul soulagement, on est au moins presque sûr, que ce silence sera respecté au cours du festival, dans les salles, là-bas dans son berceau, dans son essence, loin des futilités de l'ouverture, par les vrais amoureux du cinéma.
Un charme qui s'est éteint lors de l'ouverture en délogeant au Palais des Congrès, certes à deux pas du théâtre municipal (en travaux), mais à grand pas de la suavité de l'ouverture, loin des regards du public, refoulé par l'impossibilité sécuritaire d'accéder au Palais des Congrès. C'est donc sans public, sous une pluie intense, avec froideur que les stars ont défilé sur un tapis rouge terne.
Et pas que les stars. Alors que pour certains médias -pour ne citer que ceux je connais- n'ont pas pu avoir une invitation pour l'ouverture, des personnes dont on ignore leurs liens avec le cinéma l'ont eu, créant un mélange des genres anarchique indigne d'un évènement culturel.
Pour l'anecdote, le hasard a fait qu'on croise (moi et une autre collègue journaliste) une jolie femme à l'entrée du palais du Congrès, cette dernière s'est perdue entre les différentes portes, lui demandant de nous suivre pour entrer directement dans la salle, cette dernière a insisté pour passer sur le tapis rouge, la croyant actrice méconnue qui voulait avoir son petit quart d'heure de gloire, elle nous a répondu qu'elle était esthéticienne et qu'elle a dépensé beaucoup pour ses soins beauté alors c'était inenvisageable de ne pas passer sur le tapis rouge! Et elle a raison en fin de compte, elle voulait faire comme plusieurs de ses collègues qui étaient là!
OUI, les esthéticiens ont leur place aux JCC, et c'est Farah Ben Rejeb l'animatrice de la soirée d'ouverture qui l'insinuait en citant et en remerciant sur scène l'une d'entre elles!
Publicité grotesque? Indigne d'un festival du cinéma? C'est l'air du temps, un air de fourre-tout, des mélanges des genres, du bling-bling, qui quand il est manié par des apprentis, devient tellement "kitsch" et risible.
En effet, si le côté glamour rythme ces festivals partout dans le monde, avouons qu'on ne le maitrise pas, qu'on est des apprentis, dans les excès qui caractérisent les arrivistes, dans la provocation; on ne sait mettre de limites, faire la part des choses...Et ça donne un brouillamini détestable et laid.
La laideur des extravagances et des habits sans élégance, des maquillages, de la manière d'être qui a fait la joie, par contre, des photographes, enchantés par un telle "matière" et une telle mise à nu. Pour clarifier, ce n'est pas la nudité de certaines et l'extravagance des autres qui dérangent mais le manque de finesse, qui dépasse l'apparent et touche le manière d'être.
Et les photographes ont pu admirer longtemps ce spectacle puisque ce beau monde était resté dehors, tassé à l'entrée: des jolis femmes déambulant, d'autres divaguant en train de fumer des cigarettes, ou un café dans un gobelet. Quant aux retardataires, les places devant étaient toutes prises; alors suite à ce cafouillage dans l'organisation, la plupart sont restés dehors!
La salle n'était pourtant pas moins encombrée et le désordre de l'entrée l'a atteint avec les allers-retours des uns et des autres, les cercles de discussions, c'était brouillon, très loin du silence magistral du cinéma.
Seul soulagement, on est au moins presque sûr, que ce silence sera respecté au cours du festival, dans les salles, là-bas dans son berceau, dans son essence, loin des futilités de l'ouverture, par les vrais amoureux du cinéma.
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