Le président du Parlement européen, Martin Schulz, a appelé mercredi à investir dans une Tunisie en plein marasme économique, tout en insistant sur l'importance pour le pays de "lutter contre la corruption".
"Ce dont on a besoin à mes yeux, c'est d'investir dans le pays. D'attirer des investissements extérieurs", a déclaré M. Schulz lors d'une conférence de presse à l'aéroport de Tunis au terme d'une visite de trois jours.
Mais "pour acquérir la confiance des investisseurs", il a estimé nécessaire "la lutte contre la corruption. Nous avons beaucoup discuté" de cela durant cette visite, a-t-il ajouté.
"J'ai bien entendu cet appel à un +plan Marshall+", a-t-il relevé. "+Plan Marshall+, ça sonne toujours très prometteur. (...) Mais la croissance ne passe pas seulement par les investissements de l'UE. On a besoin de capital extérieur (privé) qui investit", a-t-il enchaîné.
M. Schulz a ainsi défendu l'ouverture de négociations pour un Accord de libre-échange complet et approfondi (Aleca) avec Bruxelles, assurant que "l'ouverture du marché tunisien" devait servir à "attirer les investissements étrangers". Si on le fait bien, "l'Aleca peut être un instrument pour améliorer la situation économique".
M. Schulz, qui a rencontré en matinée le président Béji Caïd Essebsi, a enfin exhorté les touristes à revenir en Tunisie, où il s'est rendu mardi à Sousse, sur les lieux d'un attentat revendiqué par le groupe Etat islamique (EI), qui a tué 38 personnes dont 30 Britanniques en juin.
Les trois attentats sanglants de 2015 revendiqués par l'EI ont entraîné une chute vertigineuse de l'activité touristique.
La prochaine saison paraît très compromise, alors que plusieurs pays européens --dont la Grande-Bretagne-- n'ont toujours pas levé leur mise en garde pour cette destination.
"Ce dont on a besoin à mes yeux, c'est d'investir dans le pays. D'attirer des investissements extérieurs", a déclaré M. Schulz lors d'une conférence de presse à l'aéroport de Tunis au terme d'une visite de trois jours.
Mais "pour acquérir la confiance des investisseurs", il a estimé nécessaire "la lutte contre la corruption. Nous avons beaucoup discuté" de cela durant cette visite, a-t-il ajouté.
Martin Schulz était interrogé sur de récents propos du président du Parlement tunisien, Mohamed Ennaceur, exhortant l'UE à mettre en oeuvre un "Plan Marshall" pour son pays, unique rescapé du "Printemps arabe" mais en difficulté économique.
"J'ai bien entendu cet appel à un +plan Marshall+", a-t-il relevé. "+Plan Marshall+, ça sonne toujours très prometteur. (...) Mais la croissance ne passe pas seulement par les investissements de l'UE. On a besoin de capital extérieur (privé) qui investit", a-t-il enchaîné.
M. Schulz a ainsi défendu l'ouverture de négociations pour un Accord de libre-échange complet et approfondi (Aleca) avec Bruxelles, assurant que "l'ouverture du marché tunisien" devait servir à "attirer les investissements étrangers". Si on le fait bien, "l'Aleca peut être un instrument pour améliorer la situation économique".
S'agissant des "fonds publics" de l'UE, il a indiqué qu'il recommanderait "qu'on mette le paquet sur l'insertion des jeunes". "On a besoin d'une perspective pour ces jeunes", a dit Martin Schulz, en allusion au fort taux de chômage chez les jeunes diplômés tunisiens.
M. Schulz, qui a rencontré en matinée le président Béji Caïd Essebsi, a enfin exhorté les touristes à revenir en Tunisie, où il s'est rendu mardi à Sousse, sur les lieux d'un attentat revendiqué par le groupe Etat islamique (EI), qui a tué 38 personnes dont 30 Britanniques en juin.
Les trois attentats sanglants de 2015 revendiqués par l'EI ont entraîné une chute vertigineuse de l'activité touristique.
La prochaine saison paraît très compromise, alors que plusieurs pays européens --dont la Grande-Bretagne-- n'ont toujours pas levé leur mise en garde pour cette destination.
Retrouvez les articles du HuffPost Tunisie sur notre page Facebook.