Force est de constater que la réforme du système éducatif, lancée en fanfare en 2015, s'est avérée être une simple opération de replâtrage.
Rien que pour rompre avec l'ancien système, le personnel politique continue de créer les conditions de validité d'un discours déraisonné.
L'État a inscrit l'école dans les transformations générales impulsées par une révolution qui semble avoir raté la marche.
En conséquence, l'écolier tunisien est devenu la variable d'ajustement du ministère chargé de l'éducation. L'école publique est, désormais, un grand laboratoire d'essai.
Ultime pied de nez, le nouveau calendrier scolaire. Un calendrier qui compte 30 semaines de cours ponctuées de 8 périodes de repos: soit 42 jours de vacances sans compter les mois de Juin, Juillet et Août.
En guise de réforme, des mesures, sans rime ni raison, sont prises sans être à la hauteur des enjeux.
Des mesures qui n'ont fait qu'occulter le fond d'une réforme tant attendue d'un système éducatif en déchéance, pour se concentrer sur la forme. Une réforme qui n'est plus un souhait, mais un impératif.
Là où le bât blesse, c'est que plusieurs médias vantent, à tout bout de champ, le bien-fondé de ces mesures, dont l'efficacité a été, pourtant, peu édifiante.
Parmi ces mesures, je citerais:
Déboutés par une réforme qui bat de l'aile, les familles tunisiennes ont de plus en plus recours aux cours particuliers et aux écoles du secteur privé.
Un secteur informel en plein essor: Plus 500 Millions de dinars tunisiens sont dépensés annuellement par les familles pour les cours de soutien scolaire.
J'avais, à maintes reprises, proposé d'organiser ce secteur par la promotion de TPE (Très Petites Entreprises) de soutien scolaire.
Pour conclure, je dirais que toute réforme requiert l'adoption d'une démarche scientifique, prenant en considération les dimensions sociales, économiques, culturelles et régionales.
La portée des actions ponctuelles est très courte et leur impact sur la qualité de l'éducation est incertain.
Une réforme ne peut être une opération conjoncturelle, mais une démarche qui s'inscrit dans la durée, s'arrimant à la modernité, à l'évolution technologique, et aux mutations de la société s'opérant au fil des années.
Pour l'instant, la réforme ressemble surtout à un texte à trous, avec de grosses inconnues, et les aménagements consentis sont à la marge des résultats escomptés, l'essentiel est inchangé, c'est une dangereuse régression.
Rien que pour rompre avec l'ancien système, le personnel politique continue de créer les conditions de validité d'un discours déraisonné.
L'État a inscrit l'école dans les transformations générales impulsées par une révolution qui semble avoir raté la marche.
En conséquence, l'écolier tunisien est devenu la variable d'ajustement du ministère chargé de l'éducation. L'école publique est, désormais, un grand laboratoire d'essai.
Ultime pied de nez, le nouveau calendrier scolaire. Un calendrier qui compte 30 semaines de cours ponctuées de 8 périodes de repos: soit 42 jours de vacances sans compter les mois de Juin, Juillet et Août.
En guise de réforme, des mesures, sans rime ni raison, sont prises sans être à la hauteur des enjeux.
Des mesures qui n'ont fait qu'occulter le fond d'une réforme tant attendue d'un système éducatif en déchéance, pour se concentrer sur la forme. Une réforme qui n'est plus un souhait, mais un impératif.
Là où le bât blesse, c'est que plusieurs médias vantent, à tout bout de champ, le bien-fondé de ces mesures, dont l'efficacité a été, pourtant, peu édifiante.
Parmi ces mesures, je citerais:
- L'interdiction des cours particuliers.
- La diversification des branches et des spécialités dans le cycle secondaire afin d'accroître les taux de rendement internes et externes.
- Le port obligatoire du tablier par les élèves de genre masculin.
- L'annulation du système de bonification des 25% du baccalauréat.
- L'avancement de l'année d'orientation.
- La séance unique.
- Le nouveau calendrier scolaire.
Déboutés par une réforme qui bat de l'aile, les familles tunisiennes ont de plus en plus recours aux cours particuliers et aux écoles du secteur privé.
Un secteur informel en plein essor: Plus 500 Millions de dinars tunisiens sont dépensés annuellement par les familles pour les cours de soutien scolaire.
J'avais, à maintes reprises, proposé d'organiser ce secteur par la promotion de TPE (Très Petites Entreprises) de soutien scolaire.
Pour conclure, je dirais que toute réforme requiert l'adoption d'une démarche scientifique, prenant en considération les dimensions sociales, économiques, culturelles et régionales.
La portée des actions ponctuelles est très courte et leur impact sur la qualité de l'éducation est incertain.
Une réforme ne peut être une opération conjoncturelle, mais une démarche qui s'inscrit dans la durée, s'arrimant à la modernité, à l'évolution technologique, et aux mutations de la société s'opérant au fil des années.
Pour l'instant, la réforme ressemble surtout à un texte à trous, avec de grosses inconnues, et les aménagements consentis sont à la marge des résultats escomptés, l'essentiel est inchangé, c'est une dangereuse régression.
Retrouvez les articles du HuffPost Tunisie sur notre page Facebook.