Il m'arrive des fois d'éprouver l'envie d'aller à la rencontre du non vu, d'un vécu qui ne m'est pas propre, de retrouver l'empreinte d'un temps passé.... changer d'air ne serait pas la finalité lorsque une telle rencontre s'annonce à quelques dizaines de kilomètres de chez moi et non loin de mes pensées
Il m'arrive de ne pas me contenter de visualiser des photographies ou des vidéos mais de vouloir en faire sur les lieux mêmes et poser mon regard généreusement. La magie des lieux s'impose et appelle à s'émerveiller pleinement.
Je suis parti passer l'après-midi d'un 17.09.2016 à Zriba Olia du gouvernorat de Zaghouan, Tunisie.
![zriba]()
A peine arrivé, je me suis vu emporté par les étendues qui se sont offertes devant mes yeux, moi qui me suis habitué à la ville et à ses murs.
Je n'ai pas résisté à me déconnecter de mon passé proche et à me donner à une expérience unique.
L'entrée du village ne retient aucun secret et appelle le visiteur à venir admirer un génie humain ayant apprivoisé la roche et la montagne.
![zriba]()
Et me voilà en train de faire mes premiers pas, je n'ai pas su qui s'approchait l'un de l'autre: est-ce moi ou la roche?
![zriba]()
J'ai avancé et senti, comme si enveloppant l'histoire, les échos des maîtres des lieux circulaient dans les rues du village.
![zriba]()
Dans le village de Zriba, tout est en pierre .
![zriba]()
A Zriba, j'avais rendez vous avec les rues désertées, les murs, les portes et aussi des fenêtres...j'ai contemplé un monde ...un autre monde.
![zriba]()
J'ai traversé des ruelles. À chaque fois je voyais un enfant qui s'accrochait à sa mère, ou une mère qui regardait son enfant ...Zriba...la montagne...Zriba le village.
![zriba]()
Je n'ai pas vu devant moi un mur. J'ai vu des mains poser la pierre une après l'autre faisant mur contre la terre, faisant un mur qui épousait les traits de la montagne.
![zriba]()
En m'éloignant des profondeurs des maisons, je me suis retrouvé guidé par les ruelles, dont celle qui mène à la mosquée.
![zriba]()
Juste en face de la mosquée, à une vingtaine de mètres des escaliers, j'ai gardé mon souffle, oublié ma soif, le génie était total, le temps esclave.
![zriba]()
Et les voilà à ma droite: des maisons qui racontaient l'histoire des villageois, des habitants de Zriba, lorsque Zriba fut habitée...
![zriba]()
En montant le flanc de la montagne par les ruelles, je n'ai pas senti de fatigue, mon cœur battait de plus en plus fortement lorsque le village a commencé à se découvrir depuis les hauteurs...un studio à ciel ouvert.
![zriba]()
Je me rappelle de ce moment où j'ai atteint le sommet du pic rocheux...un moment unique....je me suis vu l'un des habitants au pouvoir absolu, je l'ai vu maître du village, je l'ai vu roi, je l'ai vu le plus sage des hommes....
![zriba]()
De cette hauteur tout était à portée de mon regard, le village et le cimetière.
![zriba]()
J'ai descendu sans pour autant avoir eu envie de quitter le pic, il était temps de se rendre à la zaouia.
![zriba]()
Encore des vues à découvrir, des rues, des maisons, le village s'étendant entre deux pics rocheux, je n'ai eu aucune envie de fermer les yeux, que des souffles d'émerveillement...
![zriba]()
Et c'est ici que j'ai pris le temps de me reposer, et je me suis vu encore une fois un des habitants de Zriba en train de jouer, en train de raconter des histoires...l'histoire m'a été racontée.
![zriba]()
Depuis ce coin, une vue de presque tout le village s'est offerte à mes yeux, majestueusement, toute l'histoire m'a traversé.
![zriba]()
Il m'arrive de ne pas me contenter de visualiser des photographies ou des vidéos mais de vouloir en faire sur les lieux mêmes et poser mon regard généreusement. La magie des lieux s'impose et appelle à s'émerveiller pleinement.
Je suis parti passer l'après-midi d'un 17.09.2016 à Zriba Olia du gouvernorat de Zaghouan, Tunisie.

A peine arrivé, je me suis vu emporté par les étendues qui se sont offertes devant mes yeux, moi qui me suis habitué à la ville et à ses murs.
Je n'ai pas résisté à me déconnecter de mon passé proche et à me donner à une expérience unique.
L'entrée du village ne retient aucun secret et appelle le visiteur à venir admirer un génie humain ayant apprivoisé la roche et la montagne.

Et me voilà en train de faire mes premiers pas, je n'ai pas su qui s'approchait l'un de l'autre: est-ce moi ou la roche?

J'ai avancé et senti, comme si enveloppant l'histoire, les échos des maîtres des lieux circulaient dans les rues du village.

Dans le village de Zriba, tout est en pierre .

A Zriba, j'avais rendez vous avec les rues désertées, les murs, les portes et aussi des fenêtres...j'ai contemplé un monde ...un autre monde.

J'ai traversé des ruelles. À chaque fois je voyais un enfant qui s'accrochait à sa mère, ou une mère qui regardait son enfant ...Zriba...la montagne...Zriba le village.

Je n'ai pas vu devant moi un mur. J'ai vu des mains poser la pierre une après l'autre faisant mur contre la terre, faisant un mur qui épousait les traits de la montagne.

En m'éloignant des profondeurs des maisons, je me suis retrouvé guidé par les ruelles, dont celle qui mène à la mosquée.

Juste en face de la mosquée, à une vingtaine de mètres des escaliers, j'ai gardé mon souffle, oublié ma soif, le génie était total, le temps esclave.

Et les voilà à ma droite: des maisons qui racontaient l'histoire des villageois, des habitants de Zriba, lorsque Zriba fut habitée...

En montant le flanc de la montagne par les ruelles, je n'ai pas senti de fatigue, mon cœur battait de plus en plus fortement lorsque le village a commencé à se découvrir depuis les hauteurs...un studio à ciel ouvert.

Je me rappelle de ce moment où j'ai atteint le sommet du pic rocheux...un moment unique....je me suis vu l'un des habitants au pouvoir absolu, je l'ai vu maître du village, je l'ai vu roi, je l'ai vu le plus sage des hommes....

De cette hauteur tout était à portée de mon regard, le village et le cimetière.

J'ai descendu sans pour autant avoir eu envie de quitter le pic, il était temps de se rendre à la zaouia.

Encore des vues à découvrir, des rues, des maisons, le village s'étendant entre deux pics rocheux, je n'ai eu aucune envie de fermer les yeux, que des souffles d'émerveillement...

Et c'est ici que j'ai pris le temps de me reposer, et je me suis vu encore une fois un des habitants de Zriba en train de jouer, en train de raconter des histoires...l'histoire m'a été racontée.

Depuis ce coin, une vue de presque tout le village s'est offerte à mes yeux, majestueusement, toute l'histoire m'a traversé.

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