La Tunisie a vécu une crise économique sans précédent depuis la "révolution du jasmin", une dette qui dépasse les 50% du PIB .
La tension sociale a marqué l'année 2016, malgré une amélioration au niveau sécuritaire.
Cela fait six ans et le bilan économique reste très lourd avec un niveau de croissance qui ne dépasse pas le 0,8%, sans oublier les taux d'intérêts liés á nos dettes extérieurs qui dépassent le 3% et la défaillance financière quantitative .
Monsieur Chahed a évoqué la possibilité d'opter pour des mesures d'austérité (suppression de postes dans la fonction publique et élargir la couche imposable) deux mesures désastreuses à l'égard de l'économie sociale.
Bien que je sois d'accord avec Monsieur Chahed sur le fait que nous vivons une situation de crise éthique qui impacte directement notre économie, je ne partage pas avec Monsieur le Chef du gouvernement son avis d'adopter ces mesures farouches.
Après 5 ans d'analyse de notre situation, je viens aujourd'hui avec un package de solutions urgentes que j'appelle "les dix commandements économiques" pour la Tunisie.
Toutes ces mesures sont notamment des opportunités pour que l'État créé de l'emploi sur le marché privé favorisant, par conséquent, les compétences.
Une condition devra exister pour pouvoir mettre en place ces mesures: l'existence d'une paix sociale et la cessation immédiate des grèves et aux autres manifestations qui nous ont déjà assez affligés pendant les cinq dernières années.
La tension sociale a marqué l'année 2016, malgré une amélioration au niveau sécuritaire.
Cela fait six ans et le bilan économique reste très lourd avec un niveau de croissance qui ne dépasse pas le 0,8%, sans oublier les taux d'intérêts liés á nos dettes extérieurs qui dépassent le 3% et la défaillance financière quantitative .
Monsieur Chahed a évoqué la possibilité d'opter pour des mesures d'austérité (suppression de postes dans la fonction publique et élargir la couche imposable) deux mesures désastreuses à l'égard de l'économie sociale.
Bien que je sois d'accord avec Monsieur Chahed sur le fait que nous vivons une situation de crise éthique qui impacte directement notre économie, je ne partage pas avec Monsieur le Chef du gouvernement son avis d'adopter ces mesures farouches.
Après 5 ans d'analyse de notre situation, je viens aujourd'hui avec un package de solutions urgentes que j'appelle "les dix commandements économiques" pour la Tunisie.
- Une guerre contre l'économie parallèle qui alimente le terrorisme d'un côté et qui déstabilise les Tunisiens d'un autre. Le chiffre de l'économie parallèle est alarmant puisqu'il représente 50% de l'économie nationale. Je propose la réduction graduelle des paiements par liquide et la démocratisation des paiements par carte bancaire (ce qui va aider les banques à tracer et poursuivre les transactions douteuses) et paiement par chèque certifié de toutes les transactions d'achats de biens immobiliers.
- La transparence et la communication des données qui concernent l'État d'une façon beaucoup plus simple et accessible à tout le monde, ce qui va aider l'opinion publique à s'informer sur ce qui se passe dans leur pays et mettre en place un site web ouvert au public où on peut s'informer sur nos devoirs ainsi que nos droits.
- La sensibilisation sur la citoyenneté (droits et devoirs) pour rétablir la confiance entre citoyen et l'État.
- Mettre en place un e-government pour réduire les démarches bureaucratiques lourdes pour les citoyens ainsi que pour les investisseurs dans tous les domaines (judiciaire, fiscal, municipal, etc..).
- Annulation de la titularisation à la fonction publique et la remplacer par un contrat à durée déterminée, en se basant sur la performance (donner des objectifs à chaque employé).
- Mettre en place un système d'information efficace pour améliorer la performance et le rendement de chaque administration.
- Ouvrir les portes aux investisseurs étrangers et investir dans les transports surtout dans les régions défavorisées.
- Développement de l'enseignement supérieur et la recherche scientifique pour que les compétences des nouveaux diplômés correspondent aux besoins du marché d'emploi en se basant sur des études approfondies et des statistiques fiables.
- Une restructuration de l'administration tunisienne, ou bien ce qu'on appelle "process engineering" en faveur de l'efficacité de l'administration qui va aider le citoyen à respecter les lois en vigueur avec des démarches plus simples pour tous les Tunisiens.
- Accorder des avantages aux entreprises qui créent des emplois dans les régions défavorisées.
Toutes ces mesures sont notamment des opportunités pour que l'État créé de l'emploi sur le marché privé favorisant, par conséquent, les compétences.
Une condition devra exister pour pouvoir mettre en place ces mesures: l'existence d'une paix sociale et la cessation immédiate des grèves et aux autres manifestations qui nous ont déjà assez affligés pendant les cinq dernières années.
Retrouvez les articles du HuffPost Tunisie sur notre page Facebook.