Le rythme s’accélère du côté de Dar Dhiafa où le nouveau chef du gouvernement, Youssef Chahed, continue à recevoir les différents acteurs politiques dans le cadre des concertations de la formation du gouvernement d’union nationale. C’est ainsi que Chahed a reçu, ce matin même, les représentants de Nidaa Tounes qui lui ont remis leur liste de candidats pour les différents postes ministériels.
Nidaa Tounes présente 55 noms à Youssef Chahed
A l’issue de leur rencontre avec Youssef Chahed, le président du bloc parlementaire de Nidaa Tounes et son directeur exécutif, Sofiene Toubel et Hafedh Caïd Essebsi, ont déclaré avoir remis une liste au nouveau chef du gouvernement comportant cinquante candidats pour les différents postes ministériels.
Expliquant que Nidaa Tounes souhaite que le nouveau gouvernement ne soit pas basé sur le principe du quota partisan, les représentants du mouvement ont assuré qu’ils ont évité d’évoquer la répartition des postes qui seront accordés à Nidaa Tounes auprès du chef du gouvernement. Et d’ajouter qu’ils ont demandé à Youssef Chahed d’accélérer les négociations et ce afin que la nouvelle équipe soit prête pour le début de la semaine prochaine.
Intervenant sur les ondes de Mosaïque FM, Hafedh Caïd Essebsi a déclaré que les ministères de souveraineté ne seront pas accordés à son mouvement et que leur sort dépend uniquement du président de la République et non du chef du gouvernement.
Or aucune disposition constitutionnelle ne donne une telle prérogative au président de la République. En effet, seul l'article 89 de la Constitution fait référence à une "concertation" entre le chef du gouvernement et du président de la République. L'article 89 dispose qu' "En ce qui concerne les deux Ministères des Affaires étrangères et de la Défense, le choix est fait en concertation avec le Président de la République".
Ennahdha tacle Mongi Rahoui et le Front populaire
Suite aux persistants appels d’Ennahdha à une plus large représentation au sein du nouveau gouvernement, son chef, Rached Ghannouchi, a déclaré avoir présenté une liste de candidats à Youssef Chahed comportant un important nombre de candidat. Selon Ghannouchi, la priorité a été accordée aux jeunes et aux femmes.
De son côté, le président du bloc parlementaire d’Ennahdha, Nourredine Bhiri, a appelé, dans une déclaration accordée à la radio Shems FM, tous les partis politiques à participer au nouveau gouvernement parce qu’il s’agit-là "d’un devoir et non pas d’un droit".
Bhiri a même qualifié ceux "qui fuient leurs devoirs devant leur pays" comme étant des soldats déserteurs. Taclant, au passage, le Front populaire, le président du bloc d’Ennahdha s’est interrogé sur les raisons qui ont amené le Front a considéré la rencontre entre Youssef Chahed et Mongi Rahoui comme "un crime".
Pour le président du bureau politique du mouvement, Nourredine Arbaoui, la représentation des partis doit tenir compte des résultats des élections. Dans une déclaration accordée à l’agence TAP, Arbaoui a expliqué qu’Ennahdha préfère qu’il y ait un équilibre entre les compétences partisanes et non partisanes au sein du nouveau gouvernement.
Il a en outre rappelé que contrairement à certaines rumeurs, Ennahdha n’a pas proposé la création d'un poste de vice-premier ministre, poste qui serait selon lui anticonstitutionnel.
Nidaa Tounes présente 55 noms à Youssef Chahed
A l’issue de leur rencontre avec Youssef Chahed, le président du bloc parlementaire de Nidaa Tounes et son directeur exécutif, Sofiene Toubel et Hafedh Caïd Essebsi, ont déclaré avoir remis une liste au nouveau chef du gouvernement comportant cinquante candidats pour les différents postes ministériels.
Expliquant que Nidaa Tounes souhaite que le nouveau gouvernement ne soit pas basé sur le principe du quota partisan, les représentants du mouvement ont assuré qu’ils ont évité d’évoquer la répartition des postes qui seront accordés à Nidaa Tounes auprès du chef du gouvernement. Et d’ajouter qu’ils ont demandé à Youssef Chahed d’accélérer les négociations et ce afin que la nouvelle équipe soit prête pour le début de la semaine prochaine.
Intervenant sur les ondes de Mosaïque FM, Hafedh Caïd Essebsi a déclaré que les ministères de souveraineté ne seront pas accordés à son mouvement et que leur sort dépend uniquement du président de la République et non du chef du gouvernement.
Or aucune disposition constitutionnelle ne donne une telle prérogative au président de la République. En effet, seul l'article 89 de la Constitution fait référence à une "concertation" entre le chef du gouvernement et du président de la République. L'article 89 dispose qu' "En ce qui concerne les deux Ministères des Affaires étrangères et de la Défense, le choix est fait en concertation avec le Président de la République".
Ennahdha tacle Mongi Rahoui et le Front populaire
Suite aux persistants appels d’Ennahdha à une plus large représentation au sein du nouveau gouvernement, son chef, Rached Ghannouchi, a déclaré avoir présenté une liste de candidats à Youssef Chahed comportant un important nombre de candidat. Selon Ghannouchi, la priorité a été accordée aux jeunes et aux femmes.
De son côté, le président du bloc parlementaire d’Ennahdha, Nourredine Bhiri, a appelé, dans une déclaration accordée à la radio Shems FM, tous les partis politiques à participer au nouveau gouvernement parce qu’il s’agit-là "d’un devoir et non pas d’un droit".
Bhiri a même qualifié ceux "qui fuient leurs devoirs devant leur pays" comme étant des soldats déserteurs. Taclant, au passage, le Front populaire, le président du bloc d’Ennahdha s’est interrogé sur les raisons qui ont amené le Front a considéré la rencontre entre Youssef Chahed et Mongi Rahoui comme "un crime".
Pour le président du bureau politique du mouvement, Nourredine Arbaoui, la représentation des partis doit tenir compte des résultats des élections. Dans une déclaration accordée à l’agence TAP, Arbaoui a expliqué qu’Ennahdha préfère qu’il y ait un équilibre entre les compétences partisanes et non partisanes au sein du nouveau gouvernement.
Il a en outre rappelé que contrairement à certaines rumeurs, Ennahdha n’a pas proposé la création d'un poste de vice-premier ministre, poste qui serait selon lui anticonstitutionnel.
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