Nous sommes dans les excès, cela doit être notre côté méditerranéen qui veut cela.
Chacun veut donner un sens à ce qui se passe selon ses propres envies, son ressenti, ses frustrations.
Analyser avec les émotions (ce qui est déjà un contresens), faire la leçon, dire ce qui devrait être, insulter ceux qui expriment un avis divergent, exprimer un mépris. Chacun est persuadé de détenir LA vérité.
C'est aussi ça une construction démocratique dans un pays qui se découvre, se dévoile et évolue. Le pire aurait été l'indifférence.
La Tunisie continue sa transition avec ses acquis et ses balbutiements et c'est déjà énorme en soi.
Il y a un régime politique parlementaire sur le papier, complexe dans les faits. Nous faisons avec et peut-être que dans quelques années nous serons amenés à le réévaluer pour plus de cohérence politique.
Nous avons une assemblée élue dont les membres ont préféré bouder hier le vote d'un projet de loi important pour des raisons politiciennes mais qui sont aujourd'hui présents en masse pour participer à un vote dont l'issue est connue d'avance, toujours pour des raisons politiciennes.
Mais c'est notre assemblée élue et les électeurs seront libres d'en juger le bilan aux prochaines élections législatives.
Je ne sais pas si la prochaine période sera meilleure ou pire, tout ce que je sais c'est que ce ne sera pas blanc ou noir et que nous continuerons à avancer, malgré tout.
Du moins c'est ce que je nous souhaite.
Chacun veut donner un sens à ce qui se passe selon ses propres envies, son ressenti, ses frustrations.
Analyser avec les émotions (ce qui est déjà un contresens), faire la leçon, dire ce qui devrait être, insulter ceux qui expriment un avis divergent, exprimer un mépris. Chacun est persuadé de détenir LA vérité.
C'est aussi ça une construction démocratique dans un pays qui se découvre, se dévoile et évolue. Le pire aurait été l'indifférence.
La Tunisie continue sa transition avec ses acquis et ses balbutiements et c'est déjà énorme en soi.
Il y a un régime politique parlementaire sur le papier, complexe dans les faits. Nous faisons avec et peut-être que dans quelques années nous serons amenés à le réévaluer pour plus de cohérence politique.
Nous avons une assemblée élue dont les membres ont préféré bouder hier le vote d'un projet de loi important pour des raisons politiciennes mais qui sont aujourd'hui présents en masse pour participer à un vote dont l'issue est connue d'avance, toujours pour des raisons politiciennes.
Mais c'est notre assemblée élue et les électeurs seront libres d'en juger le bilan aux prochaines élections législatives.
Je ne sais pas si la prochaine période sera meilleure ou pire, tout ce que je sais c'est que ce ne sera pas blanc ou noir et que nous continuerons à avancer, malgré tout.
Du moins c'est ce que je nous souhaite.
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